L’otacariose du chat

L’OTACARIOSE DU CHAT

Physiopathologie et clinique

Otodectes cynotis est responsable de la moitié des cas de lésions ulcéreuses sur les oreilles des chats dans le monde entier. (Sotiraki et al., 2001) a étudié les facteurs qui affectent la fréquence de l’infestation par Otodectes cynotis du conduit auditif et de la face chez le chat.

Cette étude visait à estimer la prévalence des infestations de O. cynotis et de Demodex. cati chez des chats atteints d’otite clinique, afin de déterminer les facteurs de probabilité et de sévérité d’infestation chez le chat et examiner l’importance de ces acariens dans la pathogénie de l’acné faciale féline. D. cati n’a été détecté sur aucun des 161 chats. Le rôle de D. cati dans la pathogénèse de l’otite n’a donc pas encore été éclairci. La prévalence de O. cynotis a été estimée à 25,5%.

Le taux d’infestation était plus élevé lors de la présence d’un écoulement auriculaire, de prurit péri-auriculaire et de lésions de type acné (comédons). Les chats qui étaient peu à modérément infestés avaient 18 fois plus de risques de montrer un écoulement auriculaire que ceux avec une infestation sévère. La sévérité de l’infestation (entre légère et modérée) était proportionnelle à l’âge du chat.

Réactions allergiques au parasite

(Powell et al., 1980) ont infesté des chats exempts d’otodectes puis ils ont suivi la réponse immunitaire humorale et cellulaire. L’hypersensibilité retardée testée par des tests intradermiques n’a pas été démontrée in vivo. Des anticorps réaginiques (immunoglobuline E) ont été détectés à partir de 72h. Des anticorps précipitants sont apparus plus tard dans l’infestation expérimentale.

Les valeurs hématologiques telles que le nombre d’éosinophiles n’était pas modifié par l’infestation. Des préparations d’anticorps dirigés contre le sang total, la lymphe, l’épithélium, et les globules rouges du chat ont été mis avec des extraits préparés à partir d’otodectes entiers et ont montré que les acariens ingéraient ces substances.

Ils en ont conclu que le mode d’alimentation des otodectes comprenait l’ingestion de fluides issus des tissus de leur hôte. C’est là l’interface par laquelle l’hôte est exposé et immunisé contre les antigènes acariens.

Logement et conditions de vie

Les éléments détaillées ci-après sont issus d’un document publié par la Commission Européenne : « Animals used for scientific purposes – Environment » (European Commission, 2010). Il est d’abord important de faire un rappel sur les conditions nécessaires au logement de carnivores domestiques et notamment les chats lors d’étude de ce type.

Il est primordial de maintenir des conditions d’hygiène satisfaisantes le nettoyage régulier et efficace des locaux d’hébergement doit être facilité. Pour cela les plafonds et les murs devraient être résistants et offrir une surface lisse, imperméable et facilement lavable. Les joints, en particulier au niveau des portes, des conduites, des tuyaux et des câbles doivent être surveillés de manière attentive. Un oculus peut être aménagé dans les portes si cela s’avère nécessaire. Les sols doivent être lisses, imperméables, non glissants et faciles à laver, adaptés et suffisamment résistants au matériel installé.

Les éventuelles bouches d’évacuation doivent être correctement protégées et équipées d’une grille afin d’empêcher l’entrée de la vermine et la fuite d’animaux. Les murs et les sols doivent être recouverts d’un revêtement résistant à l’usure causée par le déplacement et la vie des animaux, il doit aussi pouvoir résister au nettoyage quotidien. Ce revêtement ne doit pas être préjudiciable à la santé des animaux ni risquer de les blesser. Il convient de prévoir une protection pour les équipements ou les installations afin que les animaux ne puissent les endommager ou se blesser.

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I. INTRODUCTION 
II. L’OTACARIOSE DU CHAT
A. Otodectes cynotis
1. Etiologie : morphologie du parasite
2. Biologie, épidémiologie et cycle évolutif
3. Physiopathologie et clinique
4. Réactions allergiques au parasite
B. Diagnostic
1. Clinique
2. Différentiel
C. Traitements existants
1. Topique
2. Systémique
3. Etudes comparatives d’applications topiques et d’administrations systémiques
4. Autres
5. Recommandations pour l’usage pratique
D. Protocoles d’étude
1. Logement et conditions de vie
2. Etude en laboratoire
3. Etudes sur le terrain
III. MATERIEL ET METHODE 
A. Sélection et répartition des anaux
B. Traitement réalisé
C. Suivi clinique des animaux
D. Comptage des otodectes
1. Anesthésie générale réalisée au jour
2. Lavage auriculaire et comptage des otodectes
IV. RESULTATS
A. Evolution clinique
1. Examen et score clinique des chats avant le début du traitement
2. Scores cliniques des chats du groupe témoin au cours de l’étude
B. Evolution de la population d’otodectes dans le cérumen
V. DISCUSSION 
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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