L’or dans le monde

Madagascar a une forte potentialité en termes de ressources minières parmi lesquelles l’or très répandu dans une bonne partie dans l’île. La plupart des exploitations d’or primaire sont encore de petites mines exploitées de manière artisanale plus ou moins informelle. De plus, peu de gîtes primaires d’or sont actuellement répertoriés et offrent un intérêt économique à cause de l’insuffisance de données sur l’étude métallogénique. La région d’Ambohimanoa est très connue par sa production en or depuis l’époque de la Reine Ranavalona III. Elle a produit près de 2,5T en 10 ans (1936-1946, Bésairie). Les exploitations artisanales présentes sur et autour de la colline ont servi de référence aux opérateurs miniers qui ont alors déposé des demandes de permis miniers. Mais l’ensemble des informations recueillies sur ce site sont encore insuffisantes pour localiser les zones intéressantes.

GENERALITES SUR L’OR

L’or dans le monde

Historique
L’or a été connu, utilisé et adoré depuis la plus haute Antiquité. Il tient une place prépondérante dans le destin de l’humanité car de tout temps, l’or n’est pas une marchandise mais une passion. Il a été toujours fétiche et parure avant d’être monnaie, étalon et réserve. Il était le métal, découvert après le cuivre. Par définition, l’or est un métal de transition, jaune métallique brillant , très ductile et malléable. Il est quasiment inaltérable et se conserve dans les alluvions provenant de l’altération des terrains aurifères.

Quelques caractéristiques de l’or 

Propriétés physiques
L’état ordinaire de l’or est solide, inodore, à forte densité 19.3 et 17.24 à l’état fondu avec une dureté variant de 2.5 à 3. Il est un bon conducteur électrique et thermique.

Propriétés mécaniques
L’or est le plus malléable des métaux; on peut le réduire en feuilles d’une épaisseur de 1 / 10000 de mm. Il est aussi très ductile : 1g d’or peut fournir un fil de 2 km de longueur, de 1 / 10000 mm de diamètre. Toutefois, sa malléabilité et sa ductilité peuvent diminuer par la présence d’impuretés telles que le plomb ou l’arsenic. Par contre, ni l’argent, ni le cuivre n’influent pas sur ces propriétés.

Utilisations et aspect économique de l’or 

Les usages de l’or
Dans la vie quotidienne, l’or prend une grande place par sa valeur et sa rareté. Du fait qu’on le trouve à l’état natif, l’or était utilisé pour la fabrication de menus ustensiles et parures et pour la frappe des monnaies, mais surtout pour la thésaurisation dans les banques. Les autres usages en bijouterie, orfèvrerie, dentisterie, horlogerie… représentent le 90 % de la consommation globale.

Aspect économique de l’or
En 1935, le cours de l’or a été de 35 dollars l’once ; il ne cesse pas de monter mais à un certain temps, le prix de l’or diminuait à une petite variation. En septembre 2008, le cours le plus bas de l’once d’or est de 740.75 dollars et le plus haut est de 889 dollars. (www.saeramoneta.com). Actuellement, le cours mondial atteint de 990 dollars l’once (31.1035 g) en moyenne. Cette valeur équivaut à 31.5 dollars le gramme (www.kitco.com).

Les principaux pays producteurs et consommateurs de l’or
Depuis que l’homme s’est intéressé à l’or, on estime que 145 000 tonnes d’or ont été extraites en 2001 (World Gold Council, 2008). Les principaux pays producteurs sont : Afrique du Sud, États-Unis, Australie, Chine, Russie ,Canada, Pérou, Indonésie .

L’or à Madagascar 

Historique

L’exploitation aurifère était autrefois interdite à Madagascar. Les premiers codes Malgaches, celui de RANAVALONA II, dit dans l’article 101 en 1868, puis dans l’article 305 en 1881, punissaient de 20 ans de fers tous ceux qui se livreraient à l’extraction de l’or. La première découverte authentique de l’or aurait été faite en 1845 par Jean Laborde. En 1883, la reine RANAVALONA III autorisa les premières exploitations gouvernementales (Besairie, 1966). Depuis cette date et jusqu’à nos jours, l’orpaillage artisanal a fourni la plus grande partie de la production. Cette activité connut un développement remarquable et se répartit dans toute l’île. La production aurifère de la région d’Antsiranana (Andavakoera) se présente la plus importante, avec la région de Mananjary. En second lieu viennent les régions de Maevatanàna et de Toamasina. La région d’Ambositra tient la quatrième position. Des productions dans des proportions plus modestes existèrent aussi dans les régions d’Antsirabe, d’Itasy, de Fianarantsoa, de Moramanga, d’Ankazobe, d’Antananarivo, de Betroka et de Vohémar. La production moyenne à Madagascar est de 672.2 kg par an (Besairie, 1966).

Gîtologie

D’après les travaux effectués par le BRGM à Madagascar, on distingue trois types de gîtes primaires selon l’âge des formations encaissantes de l’or :
• gîtes appartenant au domaine Archéen
• gîtes primaires du Protérozoïque
• gîtes liés à la tectonique Permo-triasique .

Gîtes appartenant au domaine Archéen
Les gîtes de l’Archéen sont les plus nombreux à Madagascar. La minéralisation se trouve le plus souvent dans un système de veines interstratifiées, concordantes dans des formations métamorphiques. Ces filons sont associés à :
• des séries de roches amphiboliques basiques. Par exemple à Andriamena, Maevatanàna, Alaotra et Mananjary (Ampasary) ;
• des quartzites à magnétites comme à Andriamena, Maevatanàna et Alaotra ;
• des séries silico-alumimeuses : quartzites, gneiss, migmatites, micaschistes alumineux et souvent graphiteux de type d’Ambatolampy-Andriba et dans la région Ouest d’Antananarivo, série de Sahantana et de Vavatenina, plus accessoirement les séries de Maha et de Vohilava-Ampasary ;
• des filons péribatholitiques, des stockwerks et une dissémination étendue dans les roches métamorphiques grâce aux intrusions granitoïdes tardives qui affectent localement les faciès précédents. L’interférence des phénomènes intrusifs avec les anciennes séries porteuses constitue la métallotecte la plus favorable.

Gîtes primaires du Protérozoïque
Ces gîtes sont souvent associés aux faciès à micaschistes ou à quartzites de la série SQD « Schisto-Quartzo-Dolomitique », transformés soit par un métamorphisme régional, soit par un métamorphisme de contact intrusif. Ils apparaissent le plus souvent sous forme de dissémination de sulfures aurifères tels que la pyrite, l’arsénopyrite, la pyrrhotite… Les deux cas de ces gîtes primaires les mieux connus sont :
• la région de Betsiriry à l’Est de Miandrivazo où les indices aurifères se regroupent dans la zone de passage entre les gneiss migmatitiques et la série Schisto QuartzoDolomitique (SQD). C’est le front de migmatitisation ;
• la région de l’Itea qui se trouve au Sud-Ouest d‘Ambositra. Les indices d’or sont localisés dans les formations métamorphiques de contact et s’alignent dans des formations plus ou moins silicifiées bordant le massif granitique d’Itea.

Gîtes liés à la tectonique Permo-triasique
Ils se présentent sous forme de filons hydrothermaux à remplissage quartzobarytiques de fractures avec de l’or natif et des sulfures associées. Ce type de gîtes ne se rencontre que sur la bordure du socle-sédimentaire de l’extrémité Nord de Madagascar, plus précisément à Andavakoera.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA ZONE D’ÉTUDE
I-Situation géographique et accès
II-Contexte géologique
CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’OR
I-L’or dans le monde
II- L’or à Madagascar
CHAPITRE III : APPLICATION DES TECHNIQUES TELEDETECTION ET SIG
I-Généralités sur la télédétection
II-Les différentes étapes de la télédétection pour cette étude
CHAPITRE IV : MINERALOGIE ET GEOCHIMIE
I-MINERALOGIE DE L’OR
II-GEOCHIMIE DE L’OR
CHAPITRE V : LA METHODE MAGNETIQUE
I. Généralités
II-Objectif
III-Rappels théoriques du magnétisme
IV-LES RESULTATS ET LEUR INTERPRETATIONS
V- Synthèse des résultats géologiques, géochimiques et géophysiques
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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