L’optimisation des avantages économiques pour la population locale 

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Ses atouts particuliers 

Le tourisme donne une grande valeur à des particularités communes aux pays en développement, tels que le climat chaleureux, le patrimoine culturel riche, les paysages envoutants et l’abondante biodiversité. Ces traits sont particulièrement apparents dans les zones rurales l’avantage du tourisme et en revanche au désavantage de la plupart des autres secteurs économiques.

Son accessibilité 

Le tourisme est un secteur de main d’oeuvre relativement important, formé traditionnellement par de petites et micro entreprises. De nombreuses activités touristiques sont particulièrement vouées à la femme, aux jeunes, et aux groupes de population telles que les minorités ethniques. Plusieurs emplois sont facilement accessibles à la population locale car ils requièrent de faibles moyens intellectuels et matériels et de petits investissements. Certains emplois peuvent être à temps partiel et servir ainsi de revenu complémentaire à d’autres activités.

Son interaction 

Les différents critères et actions définissant le produit touristique sont tellement nombreux à l’intérieur d’une chaine d’approvisionnement large et diversifié que les dépenses des touristes bénéficient à un large éventail de secteurs tels que l’agriculture, l’artisanat, les transports et les autres activités. A leur tour les employés et ces secteurs dont les revenus sont assurés grâce au tourisme bénéficient à d’autres secteurs économiques (il s’agit d’un effet multiplicateur).
De même, à cause de sa nature diversifiée le tourisme touche pratiquement tous les domaines de l’activité économique, il exerce une grande influence sur les autres secteurs tels que l’agriculture, la construction, l’artisanat et le commerce et surtout les services de transport.
Le secteur touristique est le principal consommateur des produits de l’artisanat local, maisles effets du tourisme ne se limitent pas à cela car ce sont des moyens de communication et d’échange culturel entre les peuples.

Les travaux de terrain

Ils seront échelonnés durant 4 semaines sur le terrain auprès des autorités locales, les institutions impliquées dans le tourisme mais surtout auprès de la population locale et des touristes.
Les résultats de l’enquête devraient vérifier la réalité, l’observation directe, car même si les ouvrages fournissent beaucoup d’informations, les enquêtes personnelles nous permettent de vérifier l’exactitude sur cette zone d’étude pour l’élaboration de ce mémoire. Concernant la méthode d’échantillonnage, les enquêtes réalisées se sont basés énormément sur les personnes ressources tels que le Maires, responsables du patrimoine, les opérateurs touristiques, les touristes également et les personnes âgés de quelques villages mais aussi les membres de l’organisation clanique comme les Ampanjaka ou chef coutumier Au total, les personnes enquêtées sont aux nombres de 150 ; donc on a un taux d’échantillonnages de 7,29%Le questionnaire est divisé en deux : le questionnaire village et le questionnaire au niveau de personne ressource.
Nous avons rencontré quelque difficulté de notre étude de cette zone qui est très réservés sur leur coutume et aussi l’enclavement de certaine partie du terrain

Analyses des données et dépouillement 

Cette étape consiste à une analyse des données collectées avant de commencer la rédaction à proprement dit. Il s’agit ici de reclasser les informations selon leurs contenus pour la réorientation du plan de recherche et de procéder à la rédaction. Le dépouillement a permis de mieux analyser l’authenticité de la réalité et de facilité l’approche comparative.

La rédaction 

Cette étape à mis de côté les informations nécessaires au contenu de l’étude pour faciliter leur utilisation, les reclasser selon leur correspondance à chaque partie. Cette étape consiste à réorganiser les informations déjà traitées au plan, au regroupement des croquis, photos, les documents de synthèses.

Les réalités humaines et sociales

Les Antambahoaka à Mananjary et les Antemoro à Manakara constituent les groupes ethniques dominants dans la plaine côtière. Leur organisation sociale, fortement cohérente, soumet souvent les individus à l’autorité et à l’unité du clan. Les Tanala et les Betsimisaraka occupent respectivement la falaise forestière et le Nord de Nosy-Varika. La zone de Mananjary – Manakara est la plus peuplée. La répartition spatiale, très inégale, laisse apparaître des zones. A la fois noyaux administratifs et ports de cabotage, ces centres se disputent la primauté économique de la région et structuraient l’espace en deux sous zones : l’une au Nord (Mananjary) par la route qui la relie à Fianarantsoa (RN 25), l’autre (Manakara) par la voie ferrée Fianarantsoa – Côte Est (FCE) et la RN 12. Ces axes constituent, d’ailleurs, les artères névralgiques d’un système d’échanges multimodèle et dense. Outre les routes bitumées (RN25 et RN12), la voie ferrée (FCE), les ports maritimes et les aérodromes de Mananjary et Manakara. Ce réseau vient d’être renforcé par l’ouverture du Canal des Pangalane (Mananjary – Toamasina). Des problèmes de communication persistent, cependant, dans la falaise et la partie Nord de Nosy-Varika où l’absence de voies de desserte constitue la contrainte la plus ressentie au développement socio-économique de ces régions. Les cordons littoraux isolés les uns des autres par les embouchures de fleuves et les lagunes éprouvent également de grandes difficultés à communiquer avec l’arrière-pays, même à proximité du Canal des Pangalanes.
Si les origines de Mananjary sont quelque peu obscures du moins comme l’indique le chercheur RAOMELINA(A) en 1960 son développement commence surtout à l’époque de l’occupation Merina, c’est de cette période que Masindrano nom de la vieille cité, est surnommée Mananjara ou ville chanceuse, mot qui se corrompt en Manajary et « fut transmis ensuite au fleuve qui la baigne ». Avec l’arrivée des Mérina, elle devient un port et, selon Hubert Deschamps, elle joue un rôleimportant D’après cet auteur en 1824, RENE(J) roi Betsimisaraka une fois soumis à Radama Ière et devenu son alliée, se charge d’une expédition militaire dans le sud Est accompagné du Grec Nicolas et ce dernier est plus tard nommé Andriambaventy, Chef avec droit de justice à Mananjary .Cette influence lointaine des Mérina se traduit par quelque monument qu’ils ont laissés. Comme le temple protestant d’Ankadirano fondé en 1890 sous la reine protestante  Ranavalona III « Reconnu comme citoyen malgache et investi du pouvoir d’un agent principal ducommerce extérieur établi à Toamasina comme représentant dela maison réunionnaise Rontonay et le Breton Napoléon de Lastelle achète une plantation à Mahela à 25km au nord de Mananjary. Comme Mahela est situé à l’embouchure du lac saumâtre l’accès de son petit port est gêné par une barrière de récifs de coraux et permet pas de rapports réguliers en particulier avec Toamasina et la Réunion. Il doit de ce fait recourir à l’embouchure de Mananjary qu’un chapelet de lagune, juste interrompues par de petits Pangalana lieux de transbordement peut facilement mettre en communication avec Mahela »
A l’arrivée des français à Madagascar en1895-1896, Mananjary est donc déjà un centre important « un port marchand fonctionnant normalement ».

Secteur touristique

Pendant la saison touristique, Mananjary reçoit environ 200 touristes dont la durée du séjour varie entre 3 à 5 jours. Ayant une capacité d’accueil de près de 50 visiteurs actuellement, la commune de Mananjary ne cesse de faire appel aux opérateurs économiques d’investir dans le secteur hôtelier pour augmenter la capacité d’accueil afin de recevoir plus de touristes. Par ailleurs, de par ses moyens, la commune entend faire des investissements dans le domaine de l’assainissement, de l’hygiène et de l’environnement en créant des espaces verts pour embellir la ville. L’aménagement de la plage fait également partie des priorités de la commune.

Découverte du patrimoine culturel de la région Vatovavy

Le trajet Mananjary-Mahanoro ne s’accomplit pas en une journée sur un petit bateau. Une escale à Nosy Varika est prévue. D’ailleurs, le programme est agrémenté de visites de villages de pêcheurs et de sites historiques. La première mène à Mahaela, « le village de Jean Laborde », souligne la guide. « Le navire qui transportait cet aventurier français s’était échoué ici. Durant son séjour, il avait appris aux villageois à forger », explique-t-elle. Ici, les hommes maîtrisent bien l’art de la ferronnerie hérité de leurs ancêtres.
L’ancre d’un grand bâtiment est même exposée au milieu de ce village de pêcheurs. Entre la tranquillité de l’eau, les cris de la forêt et le bruit des vagues, le ballet des piroguiers et pêcheurs, et les canots surchargés animent la vie du Canal des Pangalanes. « Misy laoka », demande un passager aux pêcheurs pour savoir s’il y a du poisson dans son panier. À bord de l’embarcation, il y a tout ce qu’il faut pour les faire frire. Quelques rasades de « betsabetsa » pour les arroser et une ambiance de fête se crée. Le litre de ce type d’alcool local est vendu à moins de 2 000 Ariary.

La tradition des jumeaux de Mananjary

Considérés depuis toujours comme une source de malédiction pour l’ethnie Antambahoaka, les jumeaux de Mananjary, localité du sud est de Madagascar, sont encore rejetés par la société. Si on ne les met plus à mort comme autrefois, ils sont toujours mal perçus et abandonnés. Plusieurs finissaient adoptés par des étrangers. Malgré l’aménagement de centres d’accueil, leurs mères et eux joignent toujours difficilement les deux bouts.
Pour Nicole André, roi coutumier de Mananjary, les jumeaux sont et seront toujours maudits. « Pour les Antambahoaka, les jumeaux apportent la malédiction et sont considérés comme des animaux inutiles. De ce fait, ils n’ont pas le droit d’être enterrés dans le tombeau familial ». Des propos qui choquent de nos jours et qui incitent à l’exclusion des jumeaux de la société Antambahoaka.
Le sexe de ces enfants importe peu. Chez les Antambahoaka, on tuait autrefois les jumeaux alors que dans l’ethnie Antemoro, on gardait l’un d’eux alors que l’autre était exclu du village. On ignore d’où vient le tabou des jumeaux de Mananjary mais plusieurs hypothèses existent.
L’une d’elle vise à faire croire que le premier Antambahoaka qui a mis les pieds dans le village a épousé une femme de la localité et qu’enceinte de jumeaux, elle serait morte encouches. Il en aurait été de même pour ses deuxième et troisième épouses. Le chef de clan aurait alors juré de ne jamais élever de jumeaux.
Une autre hypothèse attribue cette lourde responsabilité d’exclusion des jumeaux de Mananjary à un astrologue, qui au 19e siècle, aurait persuadé la reine Ranavalona 1er que les jumeaux étaient des êtres exceptionnels, voués à une destinée grandiose. Et que par peur de perdre un jour son pouvoir, la reine aurait ordonné aux parents de jumeaux de les tuer ou de les déposer à l’entrée de l’étable. Et ceux qui n’étaient pas piétinés par les zébus ou dévorés par des animaux sauvages seraient autorisés à vivre mais traités comme des parias.
Les plus réalistes arguent que cette malédiction s’inspire tout simplement d’une réalité économique qui fait que des parents de jumeaux n’aient pas les moyens d’élever deux enfants à la fois. Si de nos jours, on ne tue plus les jumeaux à Mananjary, ils sont toujours mal vus. «
Les chefs de clan ne demandent plus de tuer les jumeaux comme avant. Ils ordonnent tout simplement aux parents d’élever leurs jumeaux ailleurs, c’est- à -dire de quitter la ville avec eux, de les faire adopter ou de les placer dans un centre d’accueil. Le plus important pour eux actuellement, c’est de ne pas les voir roder autour de la case du roi coutumier. D’ailleurs, les jumeaux n’ont pas le droit d’y entrer, ni dans celle des villageois car ils sont considérés comme des animaux. C’est déjà ça de gagné qu’ils ne soient pas mis Á mort, même si cette exclusion est encore très difficile.

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Table des matières

1ère PARTIE : CONCEPT ET DEMARCHE DE RECHERCHE ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre 1 : CONCEPT ET DEMARCHE DE RECHERCHE 
I CADRE CONCEPTUEL
1 Le tourisme et le développement durable
2 Tourisme et la réduction de la pauvreté
3 Le tourisme culturel
4 Ses caractéristiques
4.1 Ses atouts particuliers
4.2 Son accessibilité
4.3 Son interaction
II.DEMARCHE DE RECHERCHE
1 La documentation
2 Les travaux de terrain
3 Analyses des données et dépouillement
4 La rédaction
Chapitre 2 LES ATOUTS NATURELS ET HUMAINES DE LA REGION DE VATOVAVY :
I. PRESENTATION DE LA REGION
I. 1 Le milieu naturel
I. 1 1 Température
I. 1 2 Vent
I. 1 3 Réalités humaines et sociales
II. REGION DE VATOVAVY, UN MILIEU PHYSIQUE TYPIQUE DE LA COTE ORIENTALE
II. 1 Milieu physique
II. 1 1 Relief et paysage
II. 1 2 Géologie
II. 1 3 Climat
II. 1 4 Sol
II. 1 5 Végétation
II.2 . Milieu humain
II.2 .1 Croquis de présentation et tableau de densité de la population
II.2 .2 Mouvements migratoires
II.3. Secteurs économiques
II.3. 1 Secteur agricole
II.3.2 Autres secteurs
II.3. 3 Secteur touristique
CONCLUSION DE LA 1ère PARTIE
PARTIE II : PATRIMOINES CULTURELS ET NATURELS : ATTRAITSTOURISTIQUESDE LA REGION DE VATOVAVY
CHAPITRE III : LE PATRIMOINE CULTUREL 
I le patrimoine culturel
II Découverte du patrimoine culturel de la région Vatavavy
1 L’éléphant blanc
2 La maison du roi
CHAPITRE IV : LE PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL 
I le patrimoine culturel immatériel
II Découverte du patrimoine culturel immatériel de la région Vatovavy
1 Les coutumes et les rites de la région
1.1 La tradition des jumeaux de Mananjary
1.2 La circoncision collective chez les Antambahoaka
1.3 Le sorabe
1.4 Fady ou interdit
CHAPITRE V : LE PATRIMOINE NATUREL 
I le patrimoine naturel
II Découverte du patrimoine naturel de la région de Vatovavy
1 Le parc national de Ranomafana, une biodiversité unique
2 Le canal des Pangalanes
CONCLUSION DE LA 2ème PARTIE
PARTIE III : IMPACTS, PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS POUR UN TOURISME CULTUREL DURABLE
CHAPITRE VI : TOURISME CULTUREL A VALORISER A MADAGASCAR
I La place du secteur tourisme dans l’économie malgache
1 La vision
2 Transports
3 L’optimisation des avantages économiques pour la population locale
4 L’encouragement de l’ouverture culturelle
5 Lutte contre les effets néfastes sur l’environnement et les sites culturels
6 Les enjeux sociaux et culturels
7 Les enjeux environnementaux
8 Les enjeux pour les touristes
II Nouvelle stratégie de développement du tourisme
CHAPITRE VII : LE TOURISME CULTUREL AU CENTRE DU DEVELOPPEMENT LOCAL DE LA REGION DE VATOVAVY
I Culture, patrimoine, tourisme et développement local : Quels bénéfices ?
II De la volonté nationale pour le développement du tourisme
III Les améliorations nécessaires pour le futur du canal
CONCLUSION DE LA 3ème PARTIE 
CONCLUSION GENERALE

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