INTRODUCTION
L’expansion du monde industriel a permis un développement spectaculaire desexploitations à ciel ouvert aussi bien pour l’évolution de la technologie proprement dite desmatériels (leur taille et leur performance) que pour les moyens d’études et de contrôle par ordinateur. A Madagascar, la société KRAOMA reste sur le monopole de production de Chromite dans la région d’Andriamena. Elle continue encore l’exploitation, à ciel ouvert grâce à ses rentabilités et l’efficacité de planification. Pour l’exploitation du gisement de Chromite de Bemanevika, la société KRAOMA envisage de faire un investissement sur les matériels d’exploitation. C’est pour cette raison que la société KRAOMA nous a proposé le thème « APPLICATION DU LOGICIEL SURPAC SUR LA REEVALUATION DE LA RESERVE RESTANTE DE BEMANEVIKA ; ETUDE QUINQUENNALE ET AMORTISSEMENTS DES EQUIPEMENTS UTILISES EN EXPLOITATION », afin d’avoir non seulement une bonne précision sur la quantité du gisement mais aussi sur la durée de vie restante de l’exploitation. C’est aussi un outil pour la société sur la prise de décision d’investissement. Pour ce faire, cet ouvrage se divisera en trois grandes parties. La première partie portera sur l’étude bibliographique. La deuxième partie sera consacrée à la modélisation du gisement et évaluation. Quant à la troisième et dernière partie, on fera une étude quinquennale et amortissements des équipements utilisés en exploitation.
Les Roches encaissantes de la Chromite
Les roches ultrabasiques sont :
– Les pyroxénolites qui sont des roches à structure grenue, à gros grains dans lesquelles le pyroxène (enstatite, hypersthène, bronzite) est largement dominant Leurs dérivées sont les soapstones ou schistes savonneux (exemples: talcschistes, chloritoschistes, trémolitite.)
– Les péridotites à pyroxène: elles sont souvent serpentinisées. La péridotite est une roche verte plus claire que la pyroxénolite et à grains plus fins, dans laquelle prédomine l’olivine fortement serpentinisée en antigorite et le pyroxène (hargburgite)
Méthode d’amortissement
Elle doit répondre aux trois principes suivants :
9 Celui de la prudence
9 Celui de la permanence des méthodes
9 Celui de l’autonomie des exercices
Théoriquement, pour pouvoir adopter une méthode systématique et rationnelle, on doit tenir compte de la quantité des services utilisés et du coût à l’unité des services utilisés. Le calcul de l’amortissement commence à partir de la mise en service du bien, Il est bon de rappeler ici que l’Arrêté n° 3506/84 du 21 Août 1984 fixe le taux maxima d’amortissement admis pour les biens corporels. En ce qui concerne les biens incorporels, c’est la durée maximale qui a été fixée par cet Arrêté et actualisée selon le P.C.G 2005. Parmi les modes de calcul standardisés qui sont concevables a priori, la doctrine comptable française retient deux démarches fondamentales : celle de l’amortissement linéaire et celle de l’amortissement dégressif. Dans notre cas, nous utilisons le mode d’amortissement linéaire ou constante
CONCLUSION
Au terme de travail, on a pu calculer la réserve restante en chromite de Bemanevika et d’en faire une modélisation en 3D qui montre les formes et les dimensions des lentilles de chromite, grâce à l’utilisation du logiciel SURPAC. Ce qui nous conduit aussi à définir la durée de vie restante de l’exploitation. Comme les autres logiciels de modélisation utilisés en Mines, SURPAC nécessite l’usage combiné avec le logiciel de Microsoft Access pour la meilleure gestion des bases de données, et aussi le logiciel COVADIS pour avoir la configuration numérique superficielle du terrain. La visualisation en 3D du gisement donne l’efficacité sur la planification, la suivie et contrôle de production pour les travaux postérieurs. En Outre, l’étude des amortissements des équipements actuels nous a permis d’établir théoriquement les programmes d’investissement et grosses révisions que la société KRAOMA devraient entreprendre. Pourtant ils nécessitent grandement une analyse financière pour évaluer sa faisabilité économique.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I Généralité sur la Chromite [3],[5],[6]
1. Définition
2. Propriétés de la Chromite
2.1. Propriété physique
2.2. Propriété chimique
2.3. Propriété minéralogique
2.4. Propriété optique
2.5. Propriété cristallographique
3. Les Roches encaissantes de la Chromite
4. Utilisation de la Chromite
5. Gîtologie de la Chromite
6. Production et marché mondial de la Chromite
6.1. Généralité
6.2. Exportation
6.3. Analyse de l’offre
6.4. Analyse de la concurrence
Chapitre II Présentation et contexte générale de la zone d’étude[1], [5], [6]
1. Historique
2. Localisation
2.1. Situation géographique
2.2. Relief
2.3. Climat
3. Présentation du cadre géologique
3.1. Pétrographie
3.1.1. Les gneiss
3.1.2. Les roches basiques
3.1.3. Les roches ultrabasiques
3.2. Structure du gisement
3.3. Géométrie du gisement
3.4. Altération des roches
4. Contexte pédologique
4.1. Altération des formations pédologiques
4.2. Phénomènes d’érosion: les lavaka
5. Contexte topographique
5.1. Analyse de la topographie avant l’excavation
5.2. Description sommaire de la fosse actuelle
6. Contexte hydrogéotechnique
6.1. Etude géotechnique
6.1.1. Matériaux altérés
6.1.2. Caractéristiques mécaniques des discontinuités dans les matériaux sains
6.1.3. Analyse à petite et moyenne échelle
6.1.4. Etat de fracturation du massif rocheux
7. Etude hydrogéologique
Partie II MODELISATION ET EVALUATION DE LA RESERVE RESTANTE DE BEMANEVIKA
Chap I. Présentation du logiciel SURPAC
1. Aperçu général
2. Présentation du logiciel
2.1. Exigences
2.2. L’interface
2.2.1. Menus
2.2.2. Barre d’outils
2.2.3. Navigateur
2.2.4. Volet Aperçu
2.2.5. Volet Legende
2.2.6. Graphiques
2.2.7. Volet Propriétés
2.2.8. Volet Calque
2.2.9. Barre d’état
2.2.10. Fenêtre de message
Chap II. Etapes de Modélisation et évaluation de la réserve [5]
1. Construction des blocs valorisés
1.1. Excel
1.2. Covadis
1.3. Surpac Vision
2. Modélisation suivant les profils topographiques, coupe géologique verticale
2.1. Analyse des coupes géologiques
2.2. Superposition blocs valorisés – coupes géologiques
3. Transformation en bloc modèle
3.1. Terminologie
3.2. Applications
3.2.1. Grille 2D
3.2.2. Création du bloc modèle
3.2.1. Insertion de la contrainte
3.2.2. Création des attributs
3.2.3. Calcul du volume du modèle
PARTIE III ETUDE QUINQUENNALE ET AMORTISSEMENTS DES EQUIPEMENTS UTILISES EN EXPLOITATIONS
Chapitre I Notion d’investissement et amortissement [2],[7]
1. La définition de l’investissement
2. Les coûts d’investissements sur immobilisations
2.1. Les immobilisations
2.1.1. Les immobilisations incorporelles
2.1.2. Les immobilisations corporelles
3. Les Amortissements
3.1. Notion d’amortissement
3.2. Le caractère obligatoire de l’amortissement
3.3. L’importance de l’amortissement
3.4. Fondement de l’amortissement
3.5. Mode de calcul
3.5.1. Le plan d’amortissement
3.5.2. La durée des immobilisations
3.5.3. Méthode d’amortissement
3.5.4. Le mode de calcul de l’amortissement linéaire
Chapitre II Les équipements miniers actuels et leurs amortissements
1. Les types d’équipements utilisés
2. Amortissements
3. Programme d’investissement et grosse révision
3.1. Investissements
3.1. Grosses révisions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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