Logement, notion de bien-être animal

Logement, notion de bien-être animal

Plan de nettoyage et désinfection

Le plan de nettoyage et de désinfection doit comporter : – La fréquence des différentes opérations de nettoyage et de désinfection ; – Le mode opératoire précis comportant notamment, pour chaque produit utilisé, la dilution, la température d’utilisation, le temps d’application et la nécessité d’un rinçage éventuel ; – Le responsable des opérations de nettoyage et de désinfection pour chaque secteur ; – La lutte contre les nuisibles (puces, rongeurs). Le nettoyage et la désinfection sont deux phases bien distinctes et indispensables qu’il convient de réaliser soigneusement avec les produits adaptés. La phase de nettoyage est un préliminaire indispensable qui élimine une partie des agents pathogènes et permet au produit désinfectant, appliqué dans un deuxième temps, d’agir efficacement.Le nettoyage consiste à : – Ramasser les souillures (matières organiques) ; – Nettoyer les surfaces à l’aide d’un détergent en brossant énergiquement ; – Rincer à l’eau claire. La phase de désinfection a lieu obligatoirement dans un deuxième temps, sur des surfaces propres et consiste à : – Désinfecter les surfaces à l’aide d’un désinfectant adapté ; – Rincer à l’eau claire ; – Sécher les surfaces. Le désinfectant doit impérativement être adapté aux agents ciblés. En cas de problème infectieux identifié au sein d’un élevage, il est important de vérifier avec le fabricant que le désinfectant utilisé est efficace contre l’agent ciblé et de respecter scrupuleusement les conditions d’utilisation (dilution, temps d’application…). La désinfection doit être réalisée d’autant plus fréquemment que le local est contaminé. Ainsi, la zone de quarantaine et l’infirmerie nécessiteront plus d’attention que les autres secteurs. NB : on parle ici de désinfection. Le nettoyage, lui, doit être réalisé tous les jours dans tous les secteurs de la chatterie. Si plusieurs désinfectants sont utilisés, il est formellement déconseillé de les utiliser lors d’une même séquence de nettoyage / désinfection. En revanche, il est intéressant de les alterner.

Procédures d’entretien et de soins

Les animaux nouvellement introduits font l’objet d’une période d’acclimatation et d’observation, dans un local séparé désinfecté. Sa durée est établie en concertation avec le vétérinaire sanitaire en tenant compte du statut sanitaire des animaux introduits et de la période d’incubation des principales affections susceptibles d’être portées par les nouveaux individus introduits dans l’élevage. Le chapitre IV de l’annexe I de l’arrêté du 3 avril 2014 stipule que les animaux nouvellement introduits peuvent faire l’objet d’une vente uniquement en respectant un délai minimal de 5 jours entre leur introduction dans l’établissement et la livraison. D’autre part, « Les animaux malades ou blessés sont retirés de la présentation au public et ne doivent pas être proposés à la vente. Toutes les mesures et précautions sont prises pour éviter les contaminations croisées entre animaux contagieux et non contagieux. » Ces animaux doivent être placés dans un local isolé (infirmerie) qui permettra la réalisation de soins et surtout leur isolement vis-à-vis des animaux sains.L’autre objectif de cette période d’acclimatation repose sur l’observation du comportement de l’animal mais également sur son adaptation à son nouvel environnement. Cette période d’isolement lui permettra de s’habituer aux locaux, aux autres individus uniquement par contacts visuels et olfactifs (sans risque de bagarre) et aux personnels de l’élevage. « Les animaux disposent en permanence d’une eau propre et potable, renouvelée autant que de besoin, et reçoivent, quotidiennement et à un rythme adéquat, une nourriture saine et équilibrée correspondant à leurs besoins physiologiques. Les litières ainsi que tous les autres systèmes de recueil des urines et des fèces sont adaptés à chaque espèce animale. Elles doivent être maintenues dans un état de propreté garantissant le bien-être des animaux. Les animaux, à l’exception de ceux qui sont naturellement solitaires et des animaux isolés pour raison sanitaire ou comportementales, sont logés en groupe sociaux formés d’individus compatibles. Dans le cas où un isolement individuel est nécessaire pour des raisons comportementales, il est limité à la période minimale nécessaire et des contacts visuels, auditifs, olfactifs sont maintenus avec les autres animaux. L’introduction d’animaux dans des groupes déjà établis fait l’objet d’un suivi attentif, afin d’éviter des problèmes d’incompatibilité et une perturbation des relations intra spécifiques. Tous les animaux disposent d’un espace suffisant conforme aux prescriptions de l’annexe II pour permettre l’expression d’un large répertoire de comportements normaux. L’enrichissement du milieu, c’est à dire l’apport des éléments et accessoires aux animaux pour leur assurer un équilibre comportemental, est suffisamment complet et adapté à leurs besoins. Une présence interactive suffisante en fonction des espèces et de l’âge des animaux est assurée pour favoriser leur socialisation et leur familiarisation à l’homme. Si les animaux manifestent des troubles comportementaux, des démarches sont entreprises pour en trouver la cause et y remédier. » Les animaux doivent donc faire l’objet de soins quotidiens et attentifs, être convenablement nourris et abreuvés, disposer d’espace suffisant avec un environnement enrichi et de contacts répétés avec l’Homme afin d’assurer leur socialisation et leur familiarisation. Les litières doivent être tenues propres. La question de l’euthanasie d’animaux âgés ou invendus doit être discutée avec le vétérinaire sanitaire de l’élevage. On rappelle que seul un vétérinaire peut réaliser l’euthanasie lorsqu’elle lui paraît justifiée, avec l’accord du responsable de l’élevage et dans le respect des règles de déontologie. Une politique de dons à des refuges ou de retour aux éleveurs fournisseurs doit être encouragée. Il faut d’autre part privilégier une gestion raisonnée de la reproduction afin de limiter le nombre d’animaux invendus. L’avenir de ces animaux devra être abordé au cours des visites sanitaires.

Registres

C’est le chapitre VI de l’annexe I de l’arrêté qui définit le contenu des registres d’entrée/sortie et de suivi sanitaire. Ils sont obligatoires et doivent être conservés trois ans après le départ du dernier animal qui y est référencé. « Le registre d’entrée et de sortie des animaux mentionné à l’article R- 214-30-3 du code rural et de la pêche maritime est tenu à jour et doit comporter toutes les données précisées dans le présent article. Il concerne les carnivores domestiques. Ce registre est côté, tenu sans blanc, ni rature, ni surcharge et indique au fur et à mesure les entrées et les sorties, les naissances et les morts. Toutes les données figurant dans ce registre sont consignées, à chaque mouvement, de façon lisible et indélébile. Les corrections éventuelles sont entrées séparément en indiquant la raison de la modification. […] » Pour chaque entrée d’un animal, l’éleveur est tenu d’indiquer le jour même sur le registre la date d’entrée, la provenance et, dans le cas d’échanges ou d’importations, la référence des documents d’accompagnement et des certificats établis. De la même façon, pour chaque sortie, il devra indiquer la date et le motif de la sortie, ainsi que l’identité et l’adresse du destinataire. Pour chaque naissance, il faudra indiquer les données généalogiques et la date de naissance. Pour chaque animal mort, il conviendra d’indiquer la date et la cause de la mort si elle est connue. Plus généralement, le registre devra comporter, pour chaque animal présent dans l’élevage, son espèce, sa race, son sexe, sa date de naissance ou son âge, son numéro d’identification et tout signe particulier identifiable. « Pour les animaux domestiques de compagnie autres que les carnivores domestiques, la traçabilité des flux doit être assurée par la conservation des factures et les copies ou la version dématérialisée des tickets de caisse. Si le responsable choisit d’utiliser d’autres moyens que le support papier – informatiques notamment – ceux-ci doivent offrir des garanties de contrôle équivalentes au support papier. Une version informatique non modifiable, numérotée et datée, doit être créée et sauvegardée à une fréquence semestrielle et s’il y a lieu, une version papier est imprimée à la demande des agents de contrôle. » Ainsi, lorsque les registres sont informatisés, le vétérinaire sanitaire peut demander l’impression partielle de ces documents et conserver une copie papier ou informatique afin de les consulter ultérieurement. Il est rappelé que les inspecteurs peuvent se faire remettre tout document, de toute nature que ce soit, si ce document est propre à faciliter l’inspection (en police administrative et en police judiciaire).

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Table des matières

Liste des annexes
Index des tableaux
Index des figures
Références des textes réglementaires
INTRODUCTION
1 PARTIE 1 : DEVENIR ELEVEUR
1. Particulier et professionnel : droits et devoirs
1.1. Définition réglementaire de l’éleveur
1.2. Conséquences et obligations
1.2.1. Enoncés des articles modifiés par l’ordonnance n°2015-1243
1.2.2. Conséquences pratiques pour les « nouveaux » éleveurs
2. Le Livre Officiel des Origines Félines
2.1. Qu’est-ce que le LOOF ?
2.2. Attribution d’un affixe
2.2.1. Affixes définitif et occasionnel
2.2.2. Demande d’affixe, notion d’obligation
2.3. Déclaration de saillie et de naissance
2.4. Demande de Pedigree
3. Sélection des reproducteurs
3.1. Critères de sélection et Pedigree
3.2. Importations de reproducteur et saillie à l’étranger
3.2.1. Importation d’un mâle reproducteur
3.2.2. Saillie à l’étranger
3.3. Retraite des reproducteurs
4. Logement, notion de bien-être animal
4.1. Conditions d’hébergement, contrôle du milieu ambiant
4.2. Conception des locaux
4.3. Définition du bien-être animal
5. Suivi sanitaire
5.1. Désignation du vétérinaire sanitaire
5.2. Visite sanitaire
5.2.1. Règlement sanitaire
5.2.1.1. Plan de nettoyage et désinfection
5.2.1.2. Procédures d’entretien et de soins
5.2.2. Registres
5.3. Guides de Bonnes Pratiques
5.4. Autocontrôles
PARTIE 2 : REPRODUCTION FELINE ET ZOOTECHNIE
1. Maturité sexuelle et cyclicité saisonnière
1.1. Puberté et ovulation
1.1.1. Puberté
1.1.1.1. Chez le mâle
1.1.1.2. Chez la femelle
1.1.2. Chaleurs et manifestation
1.1.2.1. Pro-œstrus
1.1.2.2. Œstrus
1.1.3. Déclenchement de l’ovulation
1.1.4. Cycles sexuels
1.1.4.1. Cycle anovulatoire
1.1.4.2. Cycle ovulatoire
1.1.4.2.1. Pseudo-gestation
1.1.4.2.2. Gestation
1.2. Cyclicité saisonnière et induction des chaleurs
2. De la saillie à la mise-bas
2.1. Mise à la reproduction
2.1.1. Détection des chaleurs
2.1.2. Conditions optimales pour l’accouplement
2.1.3. Saillie et reproduction assistée
2.1.3.1. Déroulement de la saillie
2.1.3.2. Reproduction assistée
2.1.4. Gestation et mise-bas
2.1.4.1. Gestation
2.1.4.2. Diagnostic de gestation
2.1.4.2.1. Signes cliniques
2.1.4.2.2. Palpation abdominale
2.1.4.2.3. Dosages hormonaux
2.1.4.2.4. Radiographie
2.1.4.2.5. Echographie
2.1.4.3. Estimation de la date de mise-bas
2.1.4.4. Mise-bas
2.1.4.4.1. Installation de la mère
2.1.4.4.2. Déroulement de la mise-bas
3. Croissance des chatons
3.1. Allaitement
3.1.1. Prise colostrale
3.1.2. Utilisation de lait maternisé
3.2. Sevrage
3.3. Croissance et développement des chatons
3.3.1. Différentes phases de croissance
3.3.1.1. De la naissance au pic de croissance
3.3.1.2. Du pic de croissance à la taille adulte
3.3.2. Facteurs influençant la croissance
3.4. Développement comportemental, socialisation
3.4.1. Période prénatale
3.4.2. Période néonatale
3.4.3. Période de transition
3.4.4. Période de socialisation
3.4.5. Période de détachement
PARTIE 3 : MODALITES DE VENTE
1. Démarches préalables à la cession d’un chaton
1.1. Identification 93 1.2. Pedigree LOOF
2. Mise en vente, support de l’annonce
2.1. Montant du prix de vente
2.2. Annonce : réglementation et support
3. Contrat et conditions de la vente
3.1. Vente d’un animal de compagnie
3.1.1. Statut juridique de l’animal
3.1.2. Contrat de vente
3.1.3. Visite d’achat
3.2. Conditions de validité, obligations
3.2.1. Preuve de la vente
3.2.2. Obligations de l’acheteur
3.2.2.1. Paiement du prix
3.2.2.2. Frais de la vente
3.2.2.3. Retrait de l’objet
3.2.3. Obligations de vendeur
3.2.3.1. Délivrance
3.2.3.2. Garantie
3.2.4. Vices du consentement
3.3. Garanties de la vente, vices
3.3.1. Garantie de la possession paisible
3.3.2. Garanties des vices cachés
3.3.3. Garanties des vices rédhibitoires
3.3.4. Garanties des défauts de conformité
3.4. Déroulement de la vente
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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