L’OFFRE ET LA DEMANDE TOURISTIQUE DE LA REGION D’ALAOTRA MANGORO

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Infrastructures d’accueil

Quelques hôtels, gîtes d’accueil et centres d’héber gement, restaurants et gargotes se trouvent dans la région d’Alaotra
les hôtels
On a pu identifier six principaux hôtels dans le ch ef lieu de district c’est-à-dire à Ambatondrazaka. Ces établissements présentent le minimum de confort que pourrait chercher le touriste, à savoir une douche avec eau chaude, des toilettes modernes, un petit déjeuner et un service de chambre.
les gites d’accueil et autres centres d’hébergement
Il existe aussi, pour les moins exigeants, des maisons d’hôtes, et des gîtes d’étapes ainsi que des centres d’accueil des religieux. Pour pouvoir obtenir un hébergement à coût réduit, il est conseillé de réserver plusieurs jours à l’avance.
les restaurants
Trois principaux restaurants ont pu être dénombrésàAmbatondrazaka : Voahirana, Gaëlle et Cantonnais. Ces deux derniers sont spécialisés dans la cuisine chinoise, mais servent aussi et surtout des plats européens et malgaches.
Présentation globale du projet
les gargotes
A Amparafaravola, les gargotes sont relativement propres en comparaison avec ceux des autres localités.

Service de sécurité

La région d’Alaotra dispose :
· d’un commissariat de police au niveau de chaque chef lieu du district ;
· d’une Police communale et des quartiers mobiles (communes rurales) ;
· de groupements de gendarmerie;
· de brigades de gendarmerie au niveau de chaque district ;
· de Pelotons et Postes avancés à plus petite échelledans les Communes rurales.
Les services de sécurité sont nécessaires en raisondes phénomènes de banditisme qui servissent dans les zones d’élevage et forestière, d’autant plus que l’enclavement et le manque de communication constituent des problèmes.

Infrastructures économiques

Eau potable

Ambatondrazaka et Moramanga sont desservies par la JIRAMA (respectivement 1 103 et 677 abonnés, en eau potable recensés en 203). Amparafaravola bénéficie d’installations effectuées par la « microréalisation en 1989. A Andilamena, l’eau est gérée par la Commune. On peut aussi y trouver les modes de captage de l’eau qui provient des stations de forage et des pompages dotés de pompesimmergées.
On peut trouver 2 modes de captage d’eau :
le barrage à la source d’un cours d’eau avec un avant-puits à drain sur la berge et dans lequel plongent les conduites d’aspiration. Ce système concerne les villes d’Andilamena et d’Amparafaravola (source à 7 km).
le forage où l’eau provient de stations de forage et de pompage dotées de pompes immergées. Ce système concerne Ambatondrazak et Moramanga.

Transport

Infrastructures routières

Subdivision Ambatondrazaka ; Routes bitumées :
· Croisement Vohidiala –Vohitraivo : 140 Km
· Morarano Chrome – Ambodiadabo : 90 Km
· Vohidiala – Ambatondrazaka : 25 Km 219 m
Notons que, la Route Nationale Primaire (RNP) N° 2 relie : Antananarivo – Moramanga – Brickaville – Toamasina et la Route Na tionale Secondaire (RNS) caractérisée par les barrières de pluies N° 44 relie: Moramanga -Ambatondrazaka – Imerimandroso – Vohitraivo.
La Subdivision d’Ambatondrazaka comporte par ailleurs une multitude de Routes non classées, ce qui souligne l’état d’enclavement etesl difficultés de liaison qui en découlent. L’état actuel de la route reliant Antananarivo Ambatondrazaka est généralement satisfaisant, sauf une petite partie d’environ 150 km qui reste difficilement praticable.
Présentation globale du projet
Pour les moyens de transport de passagers, aucune société de location de voiture n’a pu être détectée dans le district d’AmparafaravolaEn. général, les touristes sont déjà véhiculés et cherchent rarement des véhicules pourleur déplacement. Pourtant, des taxis collectifs peuvent être loués selon la destinationPar. ailleurs, pour certaines destinations, les taxis brousses ont disparu au profit des taxi-bicyclettes.

Voie ferroviaire

Pour relier à la ville de Moramanga, le réseau ferroviaire MLA (Moramanga – Lac Alaotra) dessert encore mais actuellement il est utilisé en tant que transporteur de marchandise. La gare de la zone suburbaine est toujours fonctionnelle et assure également le désenclavement des zones productrices riveraines.

Voie aérienne

Air Madagascar relie les principales villes de Madagascar y compris Ambatondrazaka deux fois par semaine le jeudi et le dimanche. L’Aéroport d’Ambatondrazaka est accessible pour la twin-otter.

Infrastructures de communication

Six réseaux assurent actuellement la liaison téléphonique dans le district d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola. Le faisceau H ertzien numérique (liaison par micro-ondes), le faisceau Hertzien analogique (reliant Alaotra et Antananarivo), l’INMARSAT, la BLU, le réseau DOMSAT qui relie le district avec larégion Analamanga et enfin les réseaux cellulaires ZAIN et ORANGE qui couvre la région d’Alaotra. Plusieurs cabines
téléphoniques existent mais le nombre des abonnéséléphoniquest reste encore faible. En effet, 31,58% de la population seulement sont des utilisateurs locaux.

Ressources naturelles

Ressources du sous-sol1

Cette région est aussi caractérisée par diverses ssourcesre du sous-sol telle que les pierres industrielles comme le : graphite, le nickel où la région d’Alaotra Mangoro est le principal gisement de Madagascar avec 20 000 t/an (Bemainty, Analalava, Haute Anony, ….), le cobalt (Ambatovy compterait près de 25,9 mi llions de tonnes et Analamay 13, 9 millions de tonnes), le quartz rose, et le cristal.

Environnement

L’environnement écologique revêt une importance capitale pour le district surtout au niveau de production rizicole. Les principales problématiques écologiques de la Région portent sur la dégradation de la forêt naturelle, edla biodiversité et des bassins versants ainsi que l’envasement et l’ensablement des zones de bas fond et du lac. Le phénomène d’érosion constitue une grande menace pour l’environnement dans cette région.

Potentialités économiques

Du point de vue économique, le district d’Ambatondrazaka présente une grande potentialité en matière agricole et ressources halieutiques.

Agriculture

Les terres cultivables sont globalement limitées, ne représentant que 8% de la superficie totale du district. Les superficies cultivées occupent jusqu’à 79% qui sont inégalement réparties entre différentes cultures vrières, de rente et industrielles.
Pour la riziculture, il y a plus de 120 000 Ha de rizière dont 30 000Ha irrigués avec une production en paddy de plus de 320 000 tonnes par an.

Pêche et ressources halieutiques

L’existence du Lac Alaotra dans cette région avec ses 20 000 ha de superficie fait le premier producteur de pêche continentale à Madagascar. Les plans d’eau, les lacs intérieurs et les fleuves constituent des supports aux activités de pêche. Les produits de pêche sont vendus frais, fumés ou séchés selon les marchés entiellementss traditionnels, et la pêche est toujours combinée aux activités agricoles et/ou pastorales. Les produits sont destinés à la consommation locale ou régionale. Les espèces lesplus prisées sont :
· les Oreochromis ou « Tilapia » ;
· les Carpes ou « besisika » ;
· les Cyprins dorés et rouges « trondrogasy » ;
· les Ophiocephalus striatus ou « fibata » ;
· les Anguilles ou « amalona » ;
· les Caridines ou « patsa mena » ;
· les Katrana ou Rheocles alaotrensis ;
Certaines espèces autochtones ont progressivement disparu du peuplement, telles que le « marakely », le « Dama », le « Kotso », le « besisika » et « baraoa » mais restent très populaires dans la région. D’autres espèces sont apparues comme la « carpe », le « tilapia », l’anguille et le « fibata ». La rizi- pisciculture connaît aussi une nette évolution grâce aux divers projets. Cette activité permet non seulement d’améliorer laconsommation en poissons mais aussi de procurer des revenus aux villages.

Elevage

L’élevage est surtout destiné à la traction animalerequise pour la riziculture occupant environ 40 000 ha de terre cultivable. L’élevage porcin et l’aviculture sont de type traditionnel et familial. Presque chaque famille possède au moins quelques poules, oies ou canards ainsi que des dindons1. Le district est d’ailleurs très réputé pour sesleveursé d’oies. L’apiculture et la pisciculture se développent à cause de l’existence de nombreuses essences mellifères dans la région, le miel peut se présente sous différents aspects (saveurs et arômes).

La situation foncière

L’appropriation foncière constitue une source de conflit dans le district compte tenu de son caractère complexe. Le pourcentage des ménages ayant des terres titrées ou cadastrées est très faible, en fait, on en compte moins de 10%.

PROJECTION D’AVENIR D’ALAOTRA

Dans cette section nous allons essayer de tracer un schéma de développement du district sans sortir du cadre du Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR). Le plan stratégique tient compte des facteurs économiques,sociaux, culturels et environnementaux.

Effets d’entrainement

On peut citer les effets par rapport à l’opération centrale de la filière d’où les effets en amont et en aval, ensuite selon les liens avec cette filière créant des effets directs et indirects. Une approche selon le temps et l’espace permet également de distinguer les effets à court, à moyen ou à long terme ainsi que local, r égional, national ou international.

Effets en amont et en aval

Un premier aspect pour apprécier les effets d’entraînement de la filière touristique consiste à les classer suivant l’ordre d’apparition des activités. On peut intégrer dans les activités d’opération toutes les activités au cœur de cette filière. Ceci constitue, en fait, une branche. En pratique, cette situation déterminera les activités nécessaires qui précéderont cette branche, regroupant en général tous les investissements préalables, les constructions et les services ou intrants fournis. La branche développée sera donc un débouché pour toutes ces activités en amont. En plus, la production de la branche développée sera utilisée par d’autres filières classées ainsi comme effets en aval.

Effets directs et indirects

Un autre aspect d’identification des effets de développement d’une filière consiste à voir les activités créées selon leur liaison avec’autresd filières. Elles sont de nature directe quand elles s’inscrivent dans la chaîne de valeur d e cette filière: partant généralement des investissements, y compris les différents fournisseurs, jusqu’à la commercialisation incluant les clients ou les débouchés. Elles sont donc de nature indirecte dans le cas où elles ne seraient pas liées directement à cette filière.
Bref, l’effet direct indique les premières branches bénéficiaires desdépenses touristiques, et sa traduction en termes d’emplois, de valeur ajoutée etc.… Cet effet direct débouche sur le compte de la branche tourisme. L’effet indirect estime par le biais des Consommations Intermédiaires du compte de branche tourisme, le surplus de production apporté aux autres branches. L’effet induit s’assimile à l’effet indirect des salaires distribués par la filière touristique. Il évalue le surplus deproduction, de PIB, induit par les dépenses touristiques au travers des salaires distribués parles branches de cette filière.

Aspects négatifs

Environnement

La nécessité de la protection de l’environnement permettra d’une manière ou d’une autre d’éviter la disparition à court ou à moyen te rme des espèces halieutique, forestière et biologique existant au sein du district. Cette action peut être initiée soit par la population elle-même, soit par les associations locales ou des ONG, soit par la coopération de l’ensemble. Ce qui conduira à la conscientisation de la population sur la nécessité de préserver les ressources naturelles et de renforcer l’éducation et la formation des habitants. Cette conscientisation sur la protection de l’environnement devra de toute façon être motivée par :
· La disparition de certaines espèces halieutiques comme : Le MARAKELY le DAMA, le KOTSO.
· La réglementation et le suivi du calendrier de pêche; la structuration et l’officialisation des pêcheurs.
· La vulgarisation et le développement des ActivitésGénératrices de Revenu (AGR) surtout pendant la fermeture de la pêche.
Concernant la gestion des lacs, les résultats des enquêtes et des sondages ont permis de conclure que la pêche au Lac Alaotra devrait être fermée à partir du 15 novembre jusqu’à 15 décembre (Arrêté n° 10913/99 du 20/12/99). Les êcheursp sont acquis au principe (Article 10 du « Dina » en date du 11/12/98).
A court terme la disparition d’une grande partie du corridor forestier entraînera sûrement la disparition de nombreuses espèces animales et végétales dont plusieurs sont endémiques. Dans ce cadre, l’intervention de l’Etat sera inévitable, cette intervention se manifestera nécessairement par la mise en place desstructures techniques déconcentrées plus près de la population locale (au moins par chef lieu de Commune).

Aspect social

Tourisme sexuel

Dès le début, il faut éviter à tout prix que Madagascar, et plus particulièrement la région d’Alaotra, n’attire pas les touristes sexuels. Par exemple, un arrêté communal interdisant l’accès des adolescents de moins de dix-huit ans dans les boîtes de nuit serait adéquat.
Un autre moyen de lutter contre le tourisme sexuel sera aussi les descentes effectuées par les agents du ministère du tourismemembres d’une cellule pour la lutte contre les fléaux touristiques, surtout dans les zones dites « rouges » ; la sensibilisation des acteurs par des formations, des prospectus, des affiches, des autocollants, des préservatifs… ainsi que le partenariat du ministère du tourisme avec les ONG œuvrant dans la lutte contre ces fléaux.

Tourisme de masse

Le tourisme de masse peut être définir comme l’accroissement du flux touristique local et les visites des touristes internationaux. D’une façon générale, il existe un certain nombre de catégories de tourisme en fonction des objectifs escomptés et la durée de séjour :
Tourisme temporaire qui se fait par exemple par une visite familiale de courte durée, un individu peut également effectuer ce type de tourisme pendant une ou deux semaines ;
Tourisme saisonnier : comme son appellation l’indique ; le déplacement a lieu chaque saison, pendant les vacances, durant la période delabour, de repiquage des plants de riz, de récolte… un groupe peut effectuer ce tourisme, o u même parfois un ou deux individus pour les touristes internationaux ;
Tourisme définitif où le touriste s’installe définitivement dans la région qu’il a choisie dans le cadre de son déplacement. Il pourrait êtreseul ou accompagné par les membres de ses familles.
De cette classification, le tourisme de masse se rencontre avec le tourisme saisonnier ou un individu ou quelques groupes peuvent se déplacer massivement durant quelques mois. Les touristes étrangers sont ainsi beaucoup plus bénéfiques. Enfin, le tourisme de masse de genre pèlerinage, colonie de vacance, voyage d’étude reste encore à promouvoir pour les nationaux.

ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET

Ce volet est conçu pour faire une étude de marché du tourisme dans la région d’Alaotra. L’objectif principal est de savoir si le marché existe ou non. Pour cela, il est essentiel de procéder à l’analyse de la demande et à l’analyse de l’offre ainsi qu’à l’étude du marché potentiel et de la part du marché visée.
Plusieurs paramètres déterminent la visite des touristes dans la région ; la période de visite, le prix de séjour et les infrastructures debase (communication, hôtellerie, restauration, route…)

Proposition de circuits touristiques

La durée du trajet, entre Antananarivo et le nouveau Centre est de 6 à 8 heures en voiture. On peut commencer par la visite de la Station Agricole de l’Alaotra et le bassin d’aquaculture à Ambohitsilaozana. On se rend ensuite à Andreba Gare où on peut visiter la partie sud du Lac pour voir des oiseaux aquatiques, le Zetra et les Bandro. Toutes ces activités se feront en pirogue. Une telle visite nepeut être réalisée qu’avec l’assistance d’un guide, qui peut être le piroguier lui-même, connaissant parfaitement l’emplacement et les habitudes des animaux. La visite peut s’effectuer en une journée.
Pour la journée suivante, il est possible de proposer la visite de l’Andrebakely où on peut apprécier la forêt, les espèces animales etégétalesv endémiques ; la visite sera guidée et prendra la forme d’un pique-nique.
Les options suivantes peuvent être possibles pour une journée. Partant du Centre, la visite d’Imerimandroso pour contempler les paysages d’Ambodivoara, un village situé à 500 mètres d’Imerimandroso. Si la visite est programmée le lundi, jour du marché, les touristes auraient l’opportunité d’apprécier les produits locaux et artisanaux (nattes,….). Les visiteurs peuvent ensuite se diriger vers Tanambe avec son histoire et la coutume de la région avant de se rendre ensuite à Antsirabohilava afin de découvrir le Lac.
Après Tanambe, Manorita est un village au bord du Lac sur la côte Ouest juste en face de Vohitrandriana, un monticule à 1 heure de v oiture à partir d’Ambatosoratra. Dans cet endroit, on peut pratiquer toutes les activités nautiques : pêche, voyages en pirogue, ski nautique, …
Les touristes peuvent par suite se rendre à Anorono ro, un village qui rentre dans le Lac, pour faire les mêmes activités qu’à Andreba Gare : visite du Lac et des espèces animales et végétales endémiques. Si le voyage coïncide avecla festivité traditionnelle du « Fera Omby » (festivité qui revient tous les deux ans), les touristes peuvent apprécier les coutumes de la région. Si les touristes veulent se rendre dans la réserve naturelle de Zahamena, ils peuvent partir du Centre pour se rendre à Andreba Gare, ils partiront donc du centre pour Zahamena, pour aller directement après à Tanambe et suivre le même trajet mais en sens contraire. Andilana Sud où se trouve le lieu d’implantation du projet est la côte la plus belle du Lac par son paysage exceptionnel, la vue panoramique merveilleuse, accessible et non embourbés. Beaucoup d’activités touristiquespourront ainsi être offertes par le centre : pêche à la ligne ; natation ; ski nautique; balade et transport, en pirogue, en vedette ; divers jeux dans la plage spéciale ; tennis de table, ping-pong et des jeux dans les chalets et en plein air…
Il serait également possible de visiter la grotte d’Ambatonakatrana qui se trouve à 20 minutes du Centre, en pirogue. C’est une grotte qui servait de cachette aux Sihanaka pendant la conquête du royaume Merina.
Pour toutes les activités et pendant la visite, le Centre va offrir aux visiteurs les services de restauration et d’hébergement, des bungalows confortables et des chambres d’accueil. Ces circuits sont destinés aux vacanciers, aux chercheurs et aux aventuriers. Mais pour assurer toutes les visites, un service de guide sera disponible dans le Centre et pour tous déplacements, le projet va offrir aux visiteurs un service de transport chargé de la location des voitures, vedettes, pirogues et bicyclettes type VTT.
D’après ces analyses, on peut dire que l’offre de service touristique se situe entièrement dans le district d’Ambatondrazaka qui apparemment ne fait que cultiver du riz ou pêcher du « besisika et tilapia ».

L’OFFRE ET LA DEMANDE TOURISTIQUE DE LA REGION D’ALAOTRA MANGORO

L’offre touristique de la région

L’offre est ici considérée non seulement comme uneaction de proposer un contrat, un marché, un service à une autre personne mais aussi comme la quantité d’un bien ou d’un service pouvant être vendu sur un marché à un prixdonné.

Le Lac et ses merveilles

Le Lac Alaotra avec sa superficie de 20 000 ha, à une altitude comprise entre 800m et 1200m à cheval entre les hauts plateaux et la cô te Est dans la partie méridionale de la DRDR d’Ambatondrazaka. Il se prête à différents usages : pêche, riziculture, collecte de plantes aquatiques pour la vannerie etc.…. Il prése nte aussi des particularités biologiques ; il y a par exemple des Oiseaux (ZICO) et des lémuriens endémiques comme les « Onjy » et les « Bandro ».

La flore

Depuis la période précoloniale, la région du Lac Alaotra était déjà habitée. De ce fait, la végétation de la région est actuellement constituée essentiellement de forêt secondaire dans les zones périphériques et de forêt primairedans la zone de Zahamena. Plusieurs sortes d’arbres fruitiers ainsi que de « kininina » sont les espèces végétales dominantes de la région.

La faune

La région d’Alaotra a ses particularités en ce quiconcerne la faune. En effet, on y trouve une espèce de lémurien ; le Bandro, endémiqu de la région, 5 espèces d’oiseaux aquatiques telle que ; le Fotsihelatra, l’Angaka, la Kazazaka, le Tsiriry et le Tahia. On peut aussi y voir d’espèces de caméléons et de serpents.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION GLOBALE DU PROJET
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT TOURISTIQUE A MADAGASCAR
Section I : RENSEIGNEMENTS GENERAUX
§1 Le tourisme a Madagascar
§2 Les besoins des touristes venant a Madagascar
§3 Les infrastructures disponibles
§4 Importance de la filière tourisme
Section II : MONOGRAPHIE DE LA REGION ALAOTRA MANGORO
§1 Présentation de la région
1.1 Historique1
1.2 Situation géographique et climatique
1.2.1. Sol
1.2.2 Climat
1.2.3 Température1
1.2.4 Pluviométrie
1.3 Population et démographie
1.3.1 Effectif et évolution
1.3.2 Composition et répartition
1.4 Infrastructures existantes
1.4.1 Infrastructures socio-culturelles
1.4.1.1 Aspects culturels
1.4.1.2 Enseignement et éducation
1.4.1.3 Santé
1.4.1.4 Infrastructures d’accueil
1.4.1.5 Service de sécurité
1.4.2 Infrastructures économiques
1.4.2.1 Eau potable
1.4.2.2 Transport
1.4.2.2.1 Infrastructures routières
1.4.2.2.2 Voie ferroviaire
4.2.2.3 Voie aérienne
1.4.3 Infrastructures de communication
1.5 Ressources naturelles
1.5.1 Ressources du sous-sol1
1.5.2 Environnement
§2 Potentialités économiques
2.1 Agriculture
2.2 Pêche et ressources halieutiques
2.3 Elevage
2.4 La situation foncière
Section III : PROJECTION D’AVENIR D’ALAOTRA
§1 Effets d’entrainement
1.1 Effets en amont et en aval
1.2 Effets directs et indirects
§2 Aspects négatifs
2.1 Environnement
2.2 Aspect social
2.2.1 Tourisme sexuel
2.2.2 Tourisme de masse
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Section I : MARCHE POTENTIEL DE LA REGION
§1 Part de marché visé
§2 Proposition de circuits touristiques
Section II : L’OFFRE ET LA DEMANDE TOURISTIQUE DE LA REGION D’ALAOTRA MANGORO
§1 L’offre touristique de la région
1.1 Le Lac et ses merveilles
1.2 La flore
1.3 La faune
1.4 La gastronomie et l’accueil
1.5 Quelques sites attractifs de cette région
§2 La demande touristique de la région
2.1 Les principaux motifs de visite des touristes
2.2 Paramètres de la visite
2.2.1 La période de visite
2.2.2 L’utilisation de guide
2.2.3 L’organisation des touristes
2.2.4 Les moyens de déplacement
2.2.5 Les revenus générés par les touristes
2.2.6 L’hébergement et la durée de séjour
Section III : MISE EN ŒUVRE ET STRATEGIE MARKETING
§1 Activité et service
1.1 Marketing et distribution
1.2 Les activités de communication
1.3 Le prix
1.4 La publicité
1.4.1 Relations publiques
1.4.2 Internet
1.5 Activités promotionnelles
1.6 Information pour le visiteur
1.7 La distribution
1.7 Tourisme, culture et pauvreté
§2 Hôtellerie
§3 Moyens pour entreprendre ces stratégies
Section IV : MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
§1 Stratégie de développement touristique durable
§2 Mesures relatives aux projets touristiques
2.1 La durabilité économique
2.2 La durabilité écologique
2.3 La durabilité sociale et culturelle
§3 Mesures relatives aux intervenants
CHAPITRE III : TECHNIQUE DE REALISATION ENVISAGE
Section I : IDENTIFICATION DU PROJET
§1 Localisation du site
§2 Description du site
§2 Caractéristiques du projet
2.1 Activités hôtelières
2.2 Activités connexes
2.2.1 Organisation d’un circuit touristique
2.2.2 Les transports
Section II : PROCESSUS D’IMPLANTATION
§1 L’étude des dossiers
§2 La constitution légale
§3 Techniques de réalisation du Centre
3.1 Les travaux à effectuer
3.1.1 L’aménagement du terrain et les constructions
3.1.2 La distribution d’eau
3.1.3 L’appel d’offre
§5 Objectifs et intérêts du projet
Section III : ORGANISATION DE L’ACTIVITE PRINCIPALE
§1 Capacité de production envisagée
§2 Productions et ventes prévisionnelles de l’activité
§3 Planning des activités connexes
2.1 La restauration
2.2 Point de vente
2.3 Le transport
Section IV: STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
§1 Organigramme envisagé
1.1 Les différents postes
1.2 Organigramme envisagé
Source : Notre propre étude, année 2008
§2 La rémunération
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE ET ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET DES COMPTES DE GESTION
Section I : INVESTISSEMENT
§1 Nature et évaluation des investissements
1.1 Estimations des immobilisations incorporelles
1.2 Immobilisations corporelles
1.2.1 Terrain
1.2.2 Les constructions
1.2.3 Matériels et Outillage
1.2.4 Installations techniques et agencement
1.2.5 Les matériels et mobiliers
1.2.6 Les équipements récréatifs
1.2.7Les matériels de transports
1.2.8 Les matériels informatiques
1.2.9 Les équipements sportifs
Section II : TABLEAU D’AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
Section III : LES COMPTES DE GESTION
§1 Les charges
1.1 Matières premières
1.2 Combustibles
1.3 Les charges externes
1.4 Les autres charges externes
1.5. Les charges du personnel
§2 Compte des produits
Section IV: LE FINANCEMENT ET REMBOURSEMENT DE DETTE
§1 Répartition de financement
§2 Le Fonds de Roulement Initial
§3 Mode de financement du projet
3.1 L’apport personnel
3.2 L’emprunt à long et moyen terme
3.3 Le bilan d’ouverture
§4 Tableau de remboursement des dettes
4.1 Méthode de calcul
4.2 Tableau de remboursement proprement dite
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE FINANCIERE
Section I : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section II : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
Section III : BILANS PREVISIONNELS
Section IV : FLUX NET DE TRESORERIE
§1 Capacité d’autofinancement (CAF)
§2 Cash flow
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section I : LA THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
§1 La valeur actuelle nette VAN
§2 Le taux de rentabilité interne TRI
§3 Indice de profitabilité (IP)
§4 Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Section II : SEUIL DE RENTABILITE
Section III : EVALUATION ECONOMIQUE
§1 Ratios de rentabilité économique
§2 Ratio de rentabilité financière
§3 Ratio d’autonomie financière
§4 Ratio de financement
§5 Ratio de rendement de l’activité
Section IV : IMPACTS DU PROJET
§1 Impacts sociaux
1.1 Participation à la mise en place du P.I.C
1.2 Offre d’emploi
1.3 Amélioration du niveau de vie
1.3.1 Chronogramme
1.3.2 Résultats attendus
1.4 Impacts négatifs
§2 Impacts économiques du projet
2.1 Développement économique régional
2.1.1 Fiscalité touristique
2.1.2 Fonds de roulement
2.2 Pérennisation des échanges
2.2.1 Existence d’infrastructures
2.2.2 Facilite d’accès à la communication
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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