Littérature engagée: Une nouvelle perspective sur la guerre civile au Nigéria (1967-1970)

La guerre civile au Nigéria a marqué les esprits par son avènement juste après l’indépendance du pays témoignant ainsi de la tâche difficile de construction nationale à laquelle devaient faire face les pays nouvellement indépendants sur le continent. Cette guerre a aussi marqué les esprits par ses atrocités, les déplacés et les destructions physiques et morales. Dans les années qui ont suivi la fin du conflit, il y a eu une vague de publications par des auteurs essentiellement igbos. Ces derniers, pour la plupart, ont subi le conflit directement. Ils en témoignent dans leurs ouvrages : Pour les hommes, nous avons des auteurs tels que Ike Chukwuemaka, Elechi Amadi, Cyprian Ekwensi, Chinua Achebe et pour les femmes, Nwapa Emecheta. Après ces parutions sur le thème de la guerre dans la littérature nigériane, il semble y avoir une pause jusqu’à ce que Chimamanda Ngozi Adichie s’empare du thème et finisse par l’imposer.

A la différence des auteurs précités, Adichie n’a pas elle-même vécu la guerre, contrairement à ses parents. A partir de cette position d’écrivain témoin, héritière d’un traumatisme, elle apporte par là même une nouvelle perspective sur la guerre civile au Nigéria. Elle en a fait son thème principal dans la majorité des ouvrages qu’elle a publiés jusqu’à présent. Mon étude portera principalement sur Purple Hibiscus (2004) et Half of a Yellow Sun (2006). À la fin de Half of a Yellow Sun, édition Harper Perennial de 2007 avec laquelle je travaille, Adichie s’adresse au lecteur de façon particulière dans une note d’auteure. Au lieu du classique « toute ressemblance avec des lieux ou des personnes qui existent ou ont existé serait fortuite », elle nous livre une liste d’ouvrages et d’auteurs auxquels elle est reconnaissante. Elle écrit :

« This book is based on the Nigeria-Biafra War of 1967-70. While some of the characters are based on actual persons, their portrayals are fictitious as are the events surrounding them. I have listed below the books (most use the anglicized spelling Ibo for Igbo) that helped in my research. I owe much thanks to their authors. In particular, Chukwuemeka Ike’s Sunset at Dawn and Flora Nwapa’s Never Again were indispensable in creating the mood of middle – class Biafra : Christopher Okigbo’s own life and Labyrinths inspired the character of Okeoma ; while Alexander Madiebo’s The Nigerian Revolution and the Biafran War was central to the character of Colonel Madu. ».

Dans cette liste, il est à remarquer qu’elle cite des sources qui l’ont aidée dans l’écriture de Half of a Yellow Sun. De l’aveu même d’Adichie, il existe une plus petite liste dont les auteurs et les ouvrages l’ont inspirée plus que les autres.

La note de l’auteure citée ci-dessus me donne l’opportunité de faire une revue littéraire à partir de Half of a Yellow Sun et, ainsi, à partir du thème de la guerre du Biafra. Dans sa liste, Adichie cite les noms d’auteurs par ordre alphabétique. Ces auteurs sont d’origines multiples et les ouvrages sont variés. Cependant, le dénominateur commun reste la guerre du Biafra. Ainsi, Adichie fait référence à des auteurs britanniques qui ont couvert la guerre tels que les journalistes John de St Jorre et Frederick Forsyth. Après avoir travaillé pour The Observer, le premier publie The Nigerian Civil War, autrement connu aussi sous le titre de The Brothers’War : Biafra and Nigeria à sa sortie en 1972. Le dernier, Frederick Forsyth, publie en 1969 The Biafra Story : The Making of an African Legend après avoir fait des reportages pour la BBC. Robert Collis, médecin pédiatre irlandais qui a travaillé au Nigeria pendant la période du conflit, publie Nigeria in Conflict en 1970. Michael Mok, un photojournaliste qui s’est rendu deux fois au Biafra en 1968, publie, à son tour, en 1969 Biafra Journal. A Personal Report on a People in Agony, un ouvrage avec des photos bouleversantes. Il faut également citer les écrits d’aventuriers tels que J. L. Brandler en tant que grand exportateur de bois en Afrique de l’Ouest (Cameroun, Liberia et Nigeria), il donne une vue d’ensemble de la société nigériane, des chefs traditionnels à la nouvelle élite avec lesquels il traitait. Il évoque l’époque jusqu’à la guerre. Son livre intitulé Out of Nigeria : Witness to a Giant’s Toils est publié en 1994. Dan Jacobs, ancien secrétaire exécutif du comité américain pour l’aide au Nigeria – Biafra pendant la guerre dénonce le cynisme des Américains, Britanniques et autres Occidentaux qui ont protégé leurs intérêts pendant que les Biafrais mouraient. Son ouvrage intitulé The Brutality of Nations paraît en 1987. Au-delà des auteurs étrangers, nous avons des ouvrages d’anciens officiers biafrais qui ont fait la guerre, tels qu’Hilary Njoku. Son ouvrage A Tragedy without Heroes sort en 1987. Cet ancien officier igbo y fait mention de son emprisonnement pour opposition à la guerre. La construction nationale difficile du Nigeria est évoquée dans quelques ouvrages tels que Where Vultures Feast d’Ike Okonta et Oronta Douglas qui mentionne l’implication catastrophique de la compagnie pétrolière Shell dans le pays. Cet ouvrage paraît en 2003. Dilemma of Nationhood de Joseph Okpaku est publié en 1970. The Making of a Nation d’Arthur Agwuncha Nwankwo et Samuel U. Ifejika sort en 1969. Avec Alfred Obiora Uzokwe, la guerre est perçue à travers les yeux d’un enfant. Surviving in Biafra : The Story of the Nigerian Civil War est publié en 2003. Il est souvent utilisé dans les curriculums sur les thèmes de guerre aux États-Unis. La  perspective de la guerre du point de vue des femmes est évoquée avec Destination Biafra de Buchi Emecheta qui paraît en 1983. Antonia Kalu avec Broken Lives and Other Stories, à travers une collection de nouvelles, revient sur différents aspects de la guerre dans la vie d’une communauté assiégée. Son ouvrage est édité en 2003. Wole Soyinka, qui a beaucoup œuvré pour la paix à l’époque, est évoqué dans The Man Died recueillant les notes de prison de l’écrivain incarcéré au début de la guerre. Cet ouvrage est publié en 1972. Avec cette liste éclectique, Adichie montre la diversité de ses sources. Pour le cercle restreint des auteurs qui ont plus directement impacté Half of a Yellow Sun (déjà mentionné plus haut mais sans les dates de publication de leurs ouvrages), citons Sunset at Dawn de Chukwuemeka Ike qui a été publié en 1976. C’est un roman d’amour, une histoire de guerre et en même temps une satire sociale. Flora Nwapa, avec Never Again paru en 1975, montre la vie quotidienne pendant la guerre faite d’incertitude et de lutte pour la survie. Labyrinths de Christopher Okigbo est sorti en 1971. Ce poète a marqué les esprits en prenant les armes pour la cause biafraise et en y laissant sa vie. Alex Madiebo, ancien général de l’armée biafraise, publie en 1980 The Nigerian Revolution and the Biafra War qui inspire le personnage du colonel Madu à Adichie. Somme toute, Adichie reste très subjective malgré la sélection bien variée d’ouvrages ayant servi à sa recherche sur le sujet de la guerre du Biafra. A priori, cela n’a rien d’étonnant, vu que chaque écrivain est totalement libre dans ses choix de documents de recherche. Néanmoins, je ne peux m’empêcher d’être perplexe lorsqu’elle cite Divided We Stand, publié en 1980, qui parle de la vie pendant la guerre, et ne mentionne pas Survive the Peace qui, bien que sorti en 1976, évoque la période incertaine et dangereuse marquant la fin officielle du conflit. Pareillement, elle fait référence à The Siren in the Night d’Eddie Iroh, paru en 1982, qui fait partie d’une trilogie. Pour l’auteur, la guerre du Biafra est déclinée avec deux autres ouvrages qui sont Forty Eight Guns for the General (1976) et Toads of War (1976).

C. N. ADICHIE ET SON ŒUVRE

La cosmologie, les mythes et les croyances igbos passent de génération en génération par l’art de raconter. L’oralité tient une grande place en tant que véhicule pour transmettre tout ce qui fait la culture igbo. L’art de raconter, de pouvoir intéresser et en même temps de pouvoir transmettre un savoir ou donner une leçon est très vivace et très apprécié dans la culture igbo. Comme l’écrit Igboanusi :

« La littérature orale igbo couvre tous les aspects de performance orale- contes, chants, proverbes, virelangue, théâtre et festivals. Elle reflète le mode de vie, la culture et les croyances igbos. La littérature igbo contemporaine est une extension de cette littérature orale nourrie de la langue et de la culture igbo. Les écrivains igbos contemporains poursuivent cette tradition et, si les circonstances ont fait qu’ils s’expriment en anglais, ils reconnaissent leur dette envers un héritage littéraire oral unique » (2001). 

Ainsi, de l’oralité à l’écriture, le conte rentre aisément dans le roman. Flora Nwapa insère des veillées de contes dans Idu (1970) ainsi que dans Efuru (1988). Achebe dans Things Fall Apart offre un conte de la tortue qui explique pourquoi la tortue a la carapace craquelée et non pas lisse (pp.91-94). Adichie a baigné dans la culture orale igbo et elle avoue aimer « écouter sa grand-mère dire d’incroyables histoires de tortues, d’éléphants et d’autres créatures » (Fallon, 2005). À la suite d’Achebe, elle offre dans Purple Hibiscus le même conte qui explique pourquoi la tortue a une carapace craquelée (pp.157-161). Cette répétition du même conte souligne le désir d’Adichie de renforcer ses liens avec l’art oratoire, notamment le conte. Un conte peut être dit et redit plusieurs fois avec de petits détails qui peuvent changer, pourvu que la leçon que le conteur veut faire passer ou la morale du conte ne soient pas modifiées. Dans Half of a Yellow Sun, le conte, lieu d’échange et de réflexion au sein du monde rural, est offert par Adichie sous un autre format. On retrouve les caractéristiques de la performance orale de l’art oratoire igbo adaptées au cadre de la ville, aux questions contemporaines et à l’actualité du jour dans les veillées chez Odenigbo. Il y a des visiteurs tous les soirs et surtout les week-ends. On y discute de sujets divers et variés tels que le Panafricanisme, le colonialisme, le tribalisme ou encore les rapports de race. On y lit aussi de la poésie. L’assistance est composée de personnes de différentes origines comme un Indien, une dame Yorouba et d’autres Igbos tels qu’Odenigbo lui-même qui assure la direction des échanges dans ce cadre convivial.

Présentation de C. N. Adichie et les sources de son œuvre 

Présentation de C.N. Adichie

C.N Adichie est née le 15 septembre 1977, à Enugu au Nigeria. Elle est l’avant-dernière d’une famille de six enfants. Elle a grandi dans la ville universitaire de Nsukka, sur le campus où ses parents travaillaient, son père comme professeur de statistiques et sa mère comme secrétaire générale du bureau des inscriptions. Enugu et Nsukka sont des villes localisées dans Enugu State en pays igbo. Son père est originaire d’Abba et sa mère d’Umunnachi, deux villes situées dans Anambra State, toujours en pays igbo. Ainsi, Adichie est bien ancrée dans la culture igbo. Les villes d’Enugu, Abba, Umunnachi et surtout Nsukka reviennent souvent dans ses ouvrages.

Le père d’Adichie, James Adichie, compte beaucoup pour elle. Ce qui est intéressant, c’est le parcours académique de cet universitaire qui remonte au grand-père de l’auteure, ce grandpère paternel qui meurt dans un camp de réfugiés. Dans les années 1930, ayant compris l’importance de l’école des Blancs, il vend tout ce qu’il possède pour payer les frais de scolarité de son fils James. Ensuite, tous les matins, il l’emmenait à l’école à Nimo. Plus tard, au niveau secondaire, les études de James sont interrompues faute d’argent pour payer les frais de scolarité. Il commence à travailler et passe les examens en tant que candidat libre. À l’obtention de son diplôme, il suit des études de mathématiques à l’université d’Ibadan. Il obtiendra ensuite une bourse qui lui permettra de faire un doctorat en statistiques à l’université de Berkeley. Il devient ainsi le premier professeur nigérian de statistiques. La détermination et la ténacité du grand-père ont porté leurs fruits. Malgré les difficultés financières qui le sortent du système, James Adichie travaille, poursuit ses études en tant que candidat libre et réussit. Ainsi, les études et la réussite académique occupent une place prépondérante dans la famille.

De la même façon, l’instruction était primordiale pour le grand-père maternel d’Adichie. Contrairement aux usages des années 1940, ce dernier inscrit sa fille à l’école et prône déjà l’égalité des sexes. Adichie se rappelle :

« A story my mother told often about him was of the letter he had sent her when she was away in boarding school, written in English, that began with the words « my dear son ». She thought he had mistakenly mixed up « daughter » for « son », English not being his forte, and when she told him the correct word was « daughter », he replied, « I know the difference. I just want you to know that I believe you can do anything a son can do ». » (Adichie, 2014).

Ce grand-père très progressiste qui croyait en l’égalité des sexes meurt lui aussi dans un camp de réfugiés. Adichie revient souvent sur l’impact de leurs disparitions dans la vie de sa famille dans les essais, articles et ouvrages qu’elle écrit.

Un autre membre de la famille qui est important du fait de son impact sur l’écriture d’Adichie est son oncle Michaël, le frère de son père. Ce dernier a arrêté ses études au niveau secondaire et est resté au village. Avec lui, l’auteure avait des discussions sur les pratiques et les usages igbos qui l’intriguaient. Uncle Mai était toujours prêt à l’écouter, à lui raconter des histoires et à apporter des réponses à toutes ses questions. Il l’aidait ainsi à comprendre des pratiques culturelles qui, parfois, n’avaient pas de sens pour elle telles que les femmes qui ne peuvent pas officier à la bénédiction de la noix de cola (Adichie, 2012).

À côté de l’influence directe de la famille dans les écrits d’Adichie, la ville de Nsukka reste fondamentale dans la production littéraire de l’auteure. Le campus universitaire de Nsukka est un lieu très important. Son père étant enseignant à l’université, la famille logeait dans un quartier dédié au corps enseignant sur le campus. L’auteure y passe son enfance et son adolescence. Des expériences de cette époque ressortent aisément dans ses ouvrages. Le plus étonnant est que l’auteure ait grandi dans la maison où Chinua Achebe a vécu avec sa famille. Adichie et sa famille y ont emménagé quand elle avait cinq ans. Chinua Achebe reste un auteur très influent dans la pensée littéraire d’Adichie et aussi dans son style d’écriture. Things Fall Apart d’Achebe est un ouvrage culte pour Adichie. Elle se réclame de cet auteur et voit en lui un père littéraire. Le campus de Nsukka a aussi connu un autre auteur très influent pour Adichie, c’est Christopher Okigbo. Il a travaillé sur le campus de Nsukka et a perdu la vie sur le front de Nsukka au début de la guerre du Biafra. Okigbo, son œuvre et sa vie se retrouvent dans Half of a Yellow Sun. L’auteure s’en inspire pour aborder le thème de la déesse des Eaux, Mammy Water, et aussi pour rendre hommage à l’écrivain disparu en recréant un personnage à son image. Au-delà de la vie sur le campus, le reste de la ville, le marché avec la tresseuse Mama Joe sont des éléments de Nsukka que l’on retrouve fréquemment dans les publications d’Adichie.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PARTIE 1 : C. N. ADICHIE ET SON ŒUVRE
Chapitre 1 : Présentation de C. N. Adichie et les sources de son œuvre
I : Présentation de C.N. Adichie
II- Sources de son œuvre
A-Culture igbo : langue, cuisine, chants et arts
B- Cosmologie igbo : Chukwu & Mammy Water
Chapitre 2 : C. N. Adichie : jeune écrivaine engagée
I – Littérature africaine et engagement
A – Littérature et engagement selon Achebe
B – Littérature féminine et engagement
A – L’engagement de l’écrivaine africaine ; les obligations d’un héritage
B – Nouvelles tendances : l’engagement selon Adichie
PARTIE 2 : ENTRE MYTHOLOGIE IGBO ET REALITE
Chapitre 1 : Purple Hibiscus ; un bildungsroman au féminin
I – Mythologie igbo et structure sociale traditionnelle
A – Leçons sur Chukwu, Chi et les mânes des ancêtres
B – Mammy Water, déesse intrépide, porte-flambeau des femmes
II – Les traditionalistes et les chrétiens
A – Papa nnukwu, représentant de la tradition
B – Les convertis et leur dieu venu d’Europe
Chapitre 2 : Half of a Yellow Sun ; un Things Fall Apart au féminin
I – Things Fall Apart : mythe et réalité de la colonisation en terre igbo
A – Le mythe de la mission civilisatrice et de la pacification des peuples primitifs
B – La Vierge Marie et Mammy Water : inconciliables féminins
II – Half of a Yellow Sun : mythe et réalité de la formation du Nigeria
A – Une réécriture de Things Fall Apart par Adichie
PARTIE 3 : NATIONALISME, GUERRE ET « RECOLONISATION »
PERSPECTIVE MASCULINE
Chapitre 1 : Fédéralisme, construction nationale et la communauté igbo
Chapitre 2 : Le soleil, symbole de la communauté igbo
I – Sunset at Dawn de Chukwuemeka Ike
II – Sunset in Biafra d’Elechi Amadi
Chapitre 3 : Survive The Peace & Divided We Stand de Cyprian Ekwensi
I – Divided We Stand
II – Survive The Peace
Chapitre 4 : Girls at War, Collected Poems, de Chinua Achebe
I – La déesse Mammy Water : leçons d’un père à son fils – « The Sacrificial Egg » et « Uncle Ben’s Choice »
II – Les filles de la déesse pendant la guerre – « Girls at War »
PARTIE 4 : NATIONALISME, GUERRE ET « RECOLONISATION » –
PERSPECTIVE FEMININE
Chapitre 1 : Mammy Water, déesse protectrice
I – Adichie et la déesse du Lac Oguta
Chapitre 2 : Traumatisme de guerre – écritures (Nwapa, Emecheta)
I – Emecheta, Destination Biafra : mort programmée d’un rêve
A – Rêve de fédération ; Debbie Ogedemgbe, la Marianne à la mission impossible
B – « Recolonisation » après indépendance : nouvelles stratégies de domination
Chapitre 3 : Adichie : Réécriture/concepts de guerre postcoloniale ; The Book : The World Was Silent When We Died
PARTIE 5 : APRES LA GUERRE
Chapitre 1 : Mémoire et réconciliation – la question de la mémoire officielle
I – La mémoire officielle au Nigeria
A – Victimisation des Igbos : Retour des « déplacés»
B – Victimisation des Igbos : expropriation sans recours
II- Mémoire(s) de guerre : la tête comme site du traumatisme
A – Adichie écrit le traumatisme et participe à la thérapie
Chapitre 2 : Fédération retrouvée – pillage et mauvaise gouvernance
I – Purple Hibiscus : gouvernance du Nigeria après la guerre du Biafra
A – Le substrat politique de Purple Hisbiscus
B – La réalité et la fiction dans Purple Hibiscus
II – The Thing Around Your Neck : Les maux de la société nigériane
A – Les années Abacha (1993-1998)
B – Statut social des femmes : « Jumping Monkey Hill »
PARTIE 6 : AMORCE D’UN NOUVEAU COURANT LITTERAIRE FEMININ SUR LA GUERRE DU BIAFRA – ADIMORA-EZEIGBO DANS LES PAS D’ADICHIE : ROSES AND BULLETS
Chapitre 1 : Mammy Water : Construction de la déesse selon les normes patriarcales
I – Eloka, auteur, metteur en scène de Mammy Water à la ville
II – Ginika, la « Mammy Water » d’Eloka
III – Eloka, auteur, metteur en scène de Mammy Water au théâtre
Chapitre 2 : Ginika, fille de Mammy Water
I – La beauté des filles de Mammy Water
II – Le frère, meilleur allié des femmes dans le monde patriarcal
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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