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Les relations entre nลuds :
On peut classer les principales informations recueillies concernent les variables qui constituent les nลuds du graphe en trois catรฉgories [13].
– les variables sommets : variables reprรฉsentรฉes par des nลuds sans aucun parent ;
– les variables intermรฉdiaires : avec au moins un nลud parent et un nลud fils ;
– les variables terminales : sans aucun nลud fils.
Les diffรฉrents types de nลuds :
Un rรฉseau bayรฉsien permet de modรฉliser plusieurs types de nลuds. Dans le cadre de la prรฉdiction et du diagnostic, nous sommes principalement en prรฉsence de deux types de nลuds: un nลud reprรฉsentant une variable discrรจte que l’on nomme nลud discret et un nลud reprรฉsentant une variable continue que l’on nomme nลud continu.
En effet, une variable binaire (par exemple Vrai-Faux) peut se reprรฉsenter grรขce ร un nลud discret (donc multinomial) de dimension 2.
Pour les nลuds continus, il est logiquement possible de pouvoir reprรฉsenter n’importe quelles fonctions de densitรฉ de probabilitรฉ d’une variable continue. Mais, ร l’heure actuelle, les moteurs d’infรฉrence ne savent traiter qu’une seule fonction de densitรฉ de probabilitรฉ : celle de la loi normale multivariรฉe de dimension p.
Nous allons maintenant aborder les diffรฉrentes relations entre les nลuds. Il faut tout d’abord รฉnoncer une rรจgle fondamentale : on ne peut pas dresser un arc partant d’un nลud continu vers un nลud discret. En effet, bien qu’il n’y ait pas de contradictions mathรฉmatiques ร ce type d’arc, il n’existe pas, ร l’heure actuelle, de solution simple permettant de les manipuler, que ce soit en apprentissage ou en infรฉrence. Il nous reste tout de mรชme trois types de relation ร รฉtudier : un arc partant d’un nลud discret vers un autre nลud discret, un arc partant d’un nลud discret vers un nลud continu et enfin un arc partant d’un nลud continu vers un autre nลud continu (voir Figure 2.2).
Arc entre 2 variables continues :
Prenons le cas de deux variables continues A et B de paramรจtres respectifs ยตA, โA et ยต B, โB. En dressant un arc partant de A vers B, on effectue alors une rรฉgression et l’on peut รฉcrire la loi rรฉgissant B pour une valeur a de A comme รฉtant une loi gaussienne de paramรจtres (ยตB + ฮฒ ร a ; โB), oรน ฮฒ reprรฉsente le coefficient de rรฉgression.
Mise en ลuvre des rรฉseaux bayรฉsiens [9]:
Utilitรฉ des rรฉseaux bayรฉsiens :
Selon le type dโapplication, lโutilisation pratique dโun rรฉseau bayรฉsien peut รชtre envisagรฉe au mรชme titre que celle dโautres modรจles : rรฉseau de neurones, systรจme expert, arbre de dรฉcision, modรจle dโanalyse de donnรฉes (rรฉgression linรฉaire), arbre de dรฉfaillances, modรจle logique. Naturellement, le choix de la mรฉthode fait intervenir diffรฉrents critรจres, comme la facilitรฉ, le coรปt et le dรฉlai de mise en ลuvre dโune solution. En dehors de toute considรฉration thรฉorique, les aspects suivants des rรฉseaux bayรฉsiens les rendent, dans de nombreux cas, prรฉfรฉrables ร dโautres modรจles :
– Acquisition des connaissances. La possibilitรฉ de rassembler et de fusionner des connaissances de diverses natures dans un mรชme modรจle : retour dโexpรฉrience (donnรฉes historiques ou empiriques), expertise (exprimรฉe sous forme de rรจgles logiques, dโรฉquations, de statistiques ou de probabilitรฉs subjectives), observations. Dans le monde industriel, par exemple, chacune de ces sources dโinformation, quoique prรฉsente, est souvent insuffisante individuellement pour fournir une reprรฉsentation prรฉcise et rรฉaliste du systรจme analysรฉ ;
– Reprรฉsentation des connaissances. La reprรฉsentation graphique dโun rรฉseau bayรฉsien est explicite, intuitive et comprรฉhensible par un non spรฉcialiste, ce qui facilite ร la fois la validation du modรจle, ses รฉvolutions รฉventuelles et surtout son utilisation. Typiquement, un dรฉcideur est beaucoup plus enclin ร sโappuyer sur un modรจle dont il comprend le fonctionnement ;
– Utilisation des connaissances. Un rรฉseau bayรฉsien est polyvalent : on peut se servir du mรชme modรจle pour รฉvaluer, prรฉvoir, diagnostiquer, ou optimiser des dรฉcisions, ce qui contribue ร rentabiliser lโeffort de construction du rรฉseau bayรฉsien ;
– Qualitรฉ de lโoffre en matiรจre de logiciels. Il existe aujourdโhui de nombreux logiciels pour saisir et traiter des rรฉseaux bayรฉsiens. Ces outils prรฉsentent des fonctionnalitรฉs plus ou moins รฉvoluรฉes : apprentissage des probabilitรฉs, apprentissage de la structure du rรฉseau bayรฉsien, possibilitรฉ dโintรฉgrer des variables continues, des variables dโutilitรฉ et de dรฉcision.
Domaines dโintรฉrรชt des rรฉseaux bayรฉsiens :
Un rรฉseau bayรฉsien est un moyen de reprรฉsenter la connaissance dโun systรจme. Une telle reprรฉsentation nโest bien entendu pas une fin en soi ; elle sโeffectue, selon les contextes, dans le but de :
– prรฉvoir le comportement du systรจme ;
– diagnostiquer les causes dโun phรฉnomรจne observรฉ dans le systรจme ;
– contrรดler le comportement du systรจme ;
– simuler le comportement du systรจme ;
– analyser des donnรฉes relatives au systรจme ;
– prendre des dรฉcisions concernant le systรจme.
Ces diffรฉrents types dโapplications reposent en gรฉnรฉral sur deux types de modรจles : les modรจles symboliques pour le diagnostic, la planification, et les modรจles numรฉriques pour la classification, la prรฉvision, le contrรดle. Les rรฉseaux bayรฉsiens autorisent les deux types de reprรฉsentation et dโutilisation des connaissances. Leur champ dโapplication est donc vaste, dโautant que le terme systรจme sโentend ici dans son sens le plus large. Il peut sโagir, pour donner quelques exemples, du contenu du chariot dโun client de supermarchรฉ, dโun navire de la Marine, du patient dโune consultation mรฉdicale, du moteur dโune automobile, dโun rรฉseau รฉlectrique ou de lโutilisateur dโun logiciel. Ajoutons que la communautรฉ de chercheurs qui dรฉveloppent la thรฉorie et les applications des rรฉseaux bayรฉsiens rassemble plusieurs disciplines scientifiques : lโintelligence artificielle, les probabilitรฉs et statistiques, la thรฉorie de la dรฉcision, lโinformatique et aussi les sciences cognitives. Ce facteur contribue ร la diffusion et donc ร la multiplicitรฉ des applications des rรฉseaux bayรฉsiens.
Dรฉmarche pour lโexploitation des rรฉseaux bayรฉsiens :
La construction dโun rรฉseau bayรฉsien sโeffectue en trois รฉtapes essentielles :
Identification des variables et de leurs espaces dโรฉtats : La premiรจre รฉtape de construction du rรฉseau bayรฉsien est la seule pour laquelle lโintervention humaine est absolument indispensable. Il sโagit de dรฉterminer lโensemble des variables Xi, catรฉgorielles ou numรฉriques, qui caractรฉrisent le systรจme. Comme dans tout travail de modรฉlisation, un compromis entre la prรฉcision de la reprรฉsentation et la maniabilitรฉ du modรจle doit รชtre trouvรฉ, au moyen dโune discussion entre les experts et le modรฉlisateur.
Lorsque les variables sont identifiรฉes, il est ensuite nรฉcessaire de prรฉciser lโespace dโรฉtats de chaque variable Xi, cโest-ร -dire lโensemble de ses valeurs possibles.
Dรฉfinition de la structure du rรฉseau bayรฉsien : La deuxiรจme รฉtape consiste ร identifier les liens entre variables, cโest ร -dire ร rรฉpondre ร la question : pour quels couples (i, j) la variable Xi influence-t-elle la variable Xj ?
Dans la plupart des applications, cette รฉtape sโeffectue par lโinterrogation dโexperts. Dans ce cas, des itรฉrations sont souvent nรฉcessaires pour aboutir ร une description consensuelle des interactions entre les variables Xi. Lโexpรฉrience montre cependant que la reprรฉsentation graphique du rรฉseau bayรฉsien est dans cette รฉtape un support de dialogue extrรชmement prรฉcieux.
Loi de probabilitรฉ conjointe des variables : La derniรจre รฉtape de construction du rรฉseau bayรฉsien consiste ร renseigner les tables de probabilitรฉs associรฉes aux diffรฉrentes variables. Dans un premier temps, la connaissance des experts concernant les lois de probabilitรฉ des variables est intรฉgrรฉe au modรจle. Concrรจtement, deux cas se prรฉsentent selon la position dโune variable Xi dans le rรฉseau bayรฉsien :
– La variable Xi nโa pas de variable parente : les experts doivent prรฉciser la loi de probabilitรฉ marginale de Xi ;
– La variable Xi possรจde des variables parentes : les experts doivent exprimer la dรฉpendance de Xi en fonction des variables parentes, soit au moyen de probabilitรฉs conditionnelles, soit par une รฉquation dรฉterministe (que le logiciel convertira ensuite en probabilitรฉs).
Le recueil de lois de probabilitรฉs auprรจs dโexperts est une รฉtape dรฉlicate du processus de construction du rรฉseau bayรฉsien. Typiquement, les experts se montrent rรฉticents ร chiffrer la plausibilitรฉ dโun รฉvรฉnement quโils nโont jamais observรฉ.
Chacune des trois รฉtapes peut impliquer un recueil dโexpertise, au moyen de questionnaires รฉcrits, dโentretiens individuels ou encore de sรฉances de brainstorming. Cependant, une discussion approfondie avec les experts, aboutissant parfois ร une reformulation plus prรฉcise des variables, permet dans de nombreux cas lโobtention dโapprรฉciations qualitatives. Ainsi, lorsquโun รฉvรฉnement est clairement dรฉfini, les experts sont gรฉnรฉralement mieux ร mรชme dโexprimer si celui-ci est probable, peu probable, hautement improbable. Lโoutil le plus connu et le plus facile ร mettre en ลuvre est lโรฉchelle de probabilitรฉ prรฉsentรฉe (Figure 2.3) ci-aprรจs. Cette รฉchelle permet aux experts dโutiliser des informations ร la fois textuelles et numรฉriques pour assigner un degrรฉ de rรฉalisation ร telle ou telle affirmation, puis รฉventuellement de comparer les probabilitรฉs des รฉvรฉnements pour les modifier.
Rรฉseaux Bayรฉsiens Orientรฉs Objet :
Un inconvรฉnient des rรฉseaux bayรฉsiens est le fait qu’ils soient spรฉcifiques. En effet, un rรฉseau bayรฉsien dรฉveloppรฉ pour une application est difficilement transposable vers une autre application. Les rรฉseaux bayรฉsiens orientรฉs objet sont de puissants outils de modรฉlisation de la connaissance pour de larges systรจmes [14].
Ils permettent la rรฉutilisation de certains รฉlรฉments du rรฉseau, de mรชme qu’une meilleure visualisation graphique de celui-ci. Les rรฉseaux bayรฉsiens orientรฉs objet permettent de simplifier la reprรฉsentation graphique d’un rรฉseau bayรฉsien dans le sens oรน certaines parties du rรฉseau bayรฉsien sont regroupรฉes en un seul objet nommรฉ instance. Une instance contient une partie d’un rรฉseau bayรฉsien, avec des nลuds d’interface : nลuds d’entrรฉe et de sortie. Une instance doit communiquer avec les autres nลuds du rรฉseau bayรฉsien ou bien avec d’autres instances du rรฉseau. Les nลuds d’entrรฉe sont reprรฉsentรฉs en pointillรฉ, alors que les nลuds de sortie sont reprรฉsentรฉs en gras. Les autres nลuds de l’instance n’appartiennent qu’ร celle-ci et sont donc reprรฉsentรฉs classiquement lorsque l’on รฉtudie l’instance. Cependant, les nลuds classiques de l’instance sont cachรฉs lorsque l’on reprรฉsente le rรฉseau bayรฉsien gรฉnรฉral. Un exemple d’instance, reproduit en [11], est donnรฉ sur la Figure 2.5.
Sur la figure 2.5, on s’aperรงoit que cette instance est composรฉe elle-mรชme d’autres instances. On remarque รฉgalement les nลuds classiques, les nลuds de sortie en gras, ainsi que le nลud d’entrรฉe en pointillรฉ.
Diagramme d’influence (thรฉorie de la dรฉcision) :
Les rรฉseaux bayรฉsiens constituent des outils efficaces pour effectuer des tรขches dโaide ร la dรฉcision dans le sens oรน ils permettent dโรฉvaluer diffรฉrentes probabilitรฉs en fonction de lโรฉtat connu du systรจme. Cependant, ils ne permettent pas de modรฉliser naturellement un systรจme sur lequel lโopรฉrateur peut agir. Il est alors possible dโรฉtendre leur formalisme en introduisant de nouveaux types de nลuds : les nลuds utilitรฉ et les nลuds dรฉcision.
En effet, les dรฉcideurs souhaitent souvent associer une valeur dโutilitรฉ ร chaque dรฉcision possible. Cette utilitรฉ reprรฉsente la qualitรฉ ou encore le coรปt liรฉ ร ces dรฉcisions. Ces modรจles, appelรฉs les diagrammes dโinfluence, sont ร prรฉsent plutรดt vus comme des extensions des rรฉseaux bayรฉsiens [15].
Dรฉfinition [16]: Un diagramme dโinfluence est constituรฉ dโun graphe orientรฉ sans circuit contenant des nลuds probabilistes, des nลuds dโutilitรฉ et des nลuds de dรฉcision vรฉrifiant les conditions structurelles suivantes :
– il existe un chemin passant par tous les nลuds dรฉcision ;
– les nลuds utilitรฉ nโont pas dโenfants.
Nous demanderons de plus les conditions paramรฉtriques suivantes :
– les nลuds dรฉcision et les nลuds probabilistes ont un nombre fini dโรฉtats mutuellement exclusifs ;
– les nลuds dโutilitรฉ nโont pas dโรฉtat, il leur est attachรฉ une fonction rรฉelle dรฉfinie sur lโensemble des configurations de leurs parents.
Habituellement, pour diffรฉrencier les diffรฉrents types de nลuds, les nลuds probabilistes sont reprรฉsentรฉs par des cercles, les nลuds dรฉcision par des carrรฉs et les nลuds utilitรฉ par des losanges comme sur lโexemple de la Figure 2.6 tirรฉ de [16].
Un diagramme d’influence est trรจs intรฉressant car il permet d’รฉtudier les diffรฉrentes rรฉactions d’un systรจme modรฉlisรฉ par rรฉseaux bayรฉsiens en fonction des actions prises sur le systรจme. Ainsi, grรขce ร l’utilitรฉ, il est possible de comparer les performances de telle ou telle action sur le systรจme. De plus, il est possible d’optimiser les diffรฉrentes dรฉcisions ร prendre sur le systรจme : quelle dรฉcision choisir, et ร quel instant.
Conclusion :
Ce chapitre nous a permis d’introduire plus prรฉcisรฉment les rรฉseaux bayรฉsiens. Nous avons vu les rรฉseaux bayรฉsiens, parfois appelรฉs rรฉseaux de croyance ou rรฉseaux causaux probabilistes, fournissent une mรฉthode pour reprรฉsenter les relations entre des propositions ou des variables, mรชme si ces relations comportent de l’incertitude ou de l’imprรฉcision. Ils peuvent รชtre gรฉnรฉrรฉs automatiquement ร partir de donnรฉes fournies par des experts ou par apprentissage. Cette reprรฉsentation par graphe, facilement comprรฉhensible, permet une visualisation claire des relations impliquรฉes. Ces rรฉseaux utilisent des algorithmes qui calculent une approximation des probabilitรฉs conditionnelles qui fonctionnent assez bien en pratique. Ils ont une structure qui reprรฉsente de maniรจre succincte les distributions conjointes de probabilitรฉ des variables alรฉatoires. Ils contiennent des nลuds qui reprรฉsentent des ensembles de variables alรฉatoires et des arcs dirigรฉs entre ces nลuds qui reprรฉsentent les influences entre ces nลuds. Chaque nลud est รฉquipรฉ d’une table de probabilitรฉs conditionnelles qui รฉvalue les effets des parents du nลud.
En maintenance prรฉventive, les rรฉseaux bayรฉsien peuvent apporter un plus (par la prรฉvision de nombre dโunitรฉ qui tombent en panne par exemple [17]) dans un cadre de maintenance systรฉmatique. Les rรฉseaux bayรฉsien peuvent intervenir รฉgalement pour la dรฉtermination des actions de maintenance [18] surtout dans un cadre de management de maintenance.
Les rรฉseaux bayรฉsiens ne sont qu’une technique parmi d’autres pour raisonner avec l’incertitude surtout dans un cadre de prise de dรฉcision (pour une รฉtude approfondie voir [19] et [20]). Elle permet de modรฉliser un systรจme (les composants potentiellement dรฉfaillant, les rรฉparations possibles, les symptรดmes) pour ensuite dรฉployer une connaissance et guider les opรฉrateurs au moindre coรปt vers la rรฉparation.
Les machines tournantes autant que systรจme, les symptรดmes issus des techniques de maintenance prรฉventive conditionnelle font lโobjet du chapitre suivant.
MAINTENANCE DES MACHINES TOURNANTESย
Les machines tournantes prennent une place importante dans les domaines industriels (pรฉtrole, pรฉtrochimie, โฆ), et public (santรฉ, transport, โฆ). Les progrรจs rรฉalisรฉs dans leur conception et leur fabrication ont donnรฉ jour ร des machines de plus en plus performantes, les inรฉvitables dรฉfauts dโusinage et de montage provoquent alors des problรจmes vibratoires importants. Les industriels constructeurs et exploitants cherchent ร les รฉliminer pour augmenter la durรฉe de vie des machines, pour optimiser leur rendement, et pour assurer leur rรฉgularitรฉ de fonctionnement. Ainsi les responsables et agents de maintenance assument une grande responsabilitรฉ pour assurer une disponibilitรฉ optimale de ces machines tournantes.
En outre toutes les machines en fonctionnement produisent des vibrations, images des efforts dynamiques engendrรฉs par les piรจces en mouvement. Ainsi, une machine neuve en excellent รฉtat de fonctionnement produit trรจs peu de vibrations. La dรฉtรฉrioration du fonctionnement conduit le plus souvent ร un accroissement du niveau des vibrations. En observant l’รฉvolution de ce niveau, il est par consรฉquent possible d’obtenir des informations trรจs utiles sur l’รฉtat de la machine. Ces vibrations occupent une place privilรฉgiรฉe parmi les paramรจtres ร prendre en considรฉration pour effectuer un diagnostic. La modification de la vibration dโune machine constitue souvent la premiรจre manifestation physique d’une anomalie, cause potentielle de dรฉgradations, voire de pannes.
Ces caractรฉristiques font de la surveillance par analyse des vibrations, un outil indispensable pour une maintenance moderne, puisqu’elle permet, par un dรฉpistage ou un diagnostic approprie des dรฉfauts, d’รฉviter la casse et de n’intervenir sur une machine qu’au bon moment et pendant des arrรชts programmes de production.
Un des problรจmes vibratoires les plus importants est dรป aux balourds qui provoquent des vibrations. Un balourd correspond ร un dรฉsรฉquilibre du rotor du fait de la non-coรฏncidence de lโaxe principal dโinertie avec lโaxe de rotation.
Dans ce chapitre, nous commenรงons par donner en premier lieu une prรฉsentation des machines tournantes, et en second lieu nous prรฉsentons en particulier les turbomachines. Avant de prรฉsenter lโintรฉrรชt de la documentation et le dossier machine dans le cadre de la maintenance prรฉvisionnelle et la prรฉdiction des dรฉfauts, nous dรฉcrivons les principes de surveillance des machines tournantes par analyse vibratoire
Description des machines tournantes :
Dรฉfinition :
Les machines tournantes sont des systรจmes oรน sโaccomplissent dโimportants รฉchanges dโรฉnergie mรฉcanique, thermique ou hydraulique. Un systรจme tournant est constituรฉ dโun rotor, une structure, et des liaisons de diffรฉrentes natures (Figure 3.1).
Un rotor est composรฉ d’un arbre sur lequel sont montรฉes les parties actives (roues, bobinages, engrenages,โฆ). Le rotor est une structure dont les รฉlรฉments tournent autour dโune ligne de rotation. Il est fait de plusieurs matรฉriaux (acier, cuivre, bois, plastiqueโฆ), et il rรฉalise la manipulation de fluide, de solides, parcours dans un champ รฉlectromagnรฉtique (cas des machines รฉlectriques.
Le rotor est maintenu dans le stator par des liaisons tournantes (des paliers radiaux et une butรฉe axiale) ; les tourillons sont les parties de l’arbre en regard des paliers. Il y ร deux configuration principale pour les rotors : des rotors entre paliers (avec la partie active situรฉe entre les tourillons), et des rotors en porte-ร -faux (disques ร l’extรฉrieur des tourillons). Bien sรปr, il existe d’autres configurations (rotors composites, en plusieurs tronรงons, concentriques, sur un nombre plus รฉlevรฉ de paliers).
La structure :
La structure non rotative comprend les รฉlรฉments essentiels suivants (voir Figure 3.1) :
– Les coussinets de faibles dimensions au droit des tourillons du rotor. Des bagues peuvent รชtre substituรฉes aux coussinets : roulements ;
– Les paliers qui relient les coussinets (bagues) au stator ;
– Le stator ou enveloppe de la machine ; il contient des รฉlรฉments essentiels : ailettes pour les turbomachines ;
– Le massif des systรจmes embarquรฉs peut prendre des formes beaucoup plus variรฉes que celle des systรจmes terrestres dont les massifs sont liรฉs aux radiers. Un interface adapte le stator au massif. Cette adaptation exige de rรฉsoudre un problรจme qui relรจve de la suspension des machines dont peut dรฉpendre la tranquillitรฉ vibratoire, spรฉcialement celle de lโenvironnement ;
– Le radier est un รฉlรฉment spรฉcifique aux systรจmes terrestres. Il assure la liaison entre le massif et les sols et a pour mission de diminuer les pressions exercรฉes au sol.
Les liaisons :
Le guidage en rotation des arbres est assurรฉ par des liaisons fluides (Butรฉes et paliers hydrodynamiques et aรฉrodynamiques), des liaisons ร roulements, et des liaisons magnรฉtiques.
Butรฉes et paliers hydrodynamiques :
Dans ce type des paliers, lโarbre prend appui sur un coussinet et est sรฉparรฉ de celui-ci par un film lubrifiant. Selon la direction de la charge par rapport ร lโarbre en rotation, on distingue les paliers porteurs pour lesquels la charge est radiale, gรฉnรฉralement appelรฉs paliers, des paliers de butรฉe ou butรฉes pour lesquels la charge est axiale. Dans les paliers fluides et plus particuliรจrement des paliers et des butรฉes hydrodynamiques dans lesquels un film mince de fluide sรฉpare les surfaces en mouvement relatif (Figure 3.2).
Le comportement, la durรฉe de vie et la tenue des paliers hydrodynamiques dรฉpendent de nombreux paramรจtres, parmi lesquels les paramรจtres gรฉomรฉtriques (dimensions et formes du palier), cinรฉmatiques et dynamiques (vitesse de rotation et charge appliquรฉe), les caractรฉristiques du lubrifiant (essentiellement sa viscositรฉ et dans certains cas sa masse volumique) et la nature des matรฉriaux formant le palier.
Ainsi la dรฉtermination des paliers hydrodynamiques ne dรฉpend pas seulement de la thรฉorie de la lubrification mais aussi dโun ensemble de conditions liรฉes ร lโenvironnement des mรฉcanismes [22]. Il est cependant possible de prรฉsenter succinctement leurs principales caractรฉristiques de fonctionnement. Tout dโabord, lโรฉpaisseur minimale du film lubrifiant doit toujours รชtre nettement supรฉrieure ร la somme des hauteurs des rugositรฉs des surfaces, sinon lโusure rapide du coussinet sera due soit ร lโabrasion, soit plus rapidement encore au grippage des surfaces. Cette รฉpaisseur minimale dรฉpend bien sรปr de lโaspect dynamique du systรจme et en particulier des vibrations de lโarbre en rotation. Le palier hydrodynamique pouvant รชtre lui-mรชme source de vibrations, les aspects dynamiques devront รชtre examinรฉs en dรฉtail. Ils sont analysรฉs de faรงon trรจs diffรฉrente selon quโil sโagit des paliers de ligne dโarbre (charges relativement constantes), ou des paliers de moteurs ou de compresseurs alternatifs (charges de module et direction variant beaucoup avec le temps).
Par ailleurs, sous lโeffet de ces charges dynamiques, des phรฉnomรจnes de cavitation dans le film lubrifiant du palier peuvent conduire ร la destruction du coussinet par fatigue. Enfin, la puissance dissipรฉe par cisaillement dans le fluide lubrifiant du palier entraรฎne une รฉlรฉvation de la tempรฉrature du mรฉcanisme. Cette augmentation de tempรฉrature peut รชtre responsable de la fusion ou du fluage du rรฉgule, matรฉriau mou ร bas point de fusion, qui recouvre gรฉnรฉralement la surface du coussinet. La tempรฉrature maximale du palier peut รชtre รฉvaluรฉe de faรงon approchรฉe ร lโaide dโun bilan thermique global du palier ; elle peut aussi รชtre calculรฉe avec une excellente prรฉcision en effectuant une analyse fine du problรจme thermoรฉlastohydrodynamique de lโensemble du palier [23].
Comme la plus grande partie de la chaleur est รฉvacuรฉe par le fluide, la connaissance du dรฉbit de lubrifiant nรฉcessaire au bon fonctionnement du palier est importante. Dans la plupart des paliers et des butรฉes hydrodynamiques, lโรฉcoulement du fluide dans le film lubrifiant sโeffectue en rรฉgime laminaire ; cependant lโemploi de fluides de trรจs faible viscositรฉ, de lโeau par exemple, ou la nรฉcessitรฉ dโutiliser des paliers de grandes dimensions fonctionnant ร vitesses รฉlevรฉes entraรฎnent des changements de rรฉgime dans le fluide dont lโรฉcoulement peut devenir turbulent. Le calcul des caractรฉristiques du palier sโeffectue alors en tenant compte des changements de rรฉgime dans le fluide.
Butรฉes et paliers aรฉrodynamiques :
Dans le cas de mรฉcanismes supportant de faibles charges ou demandant une trรจs grande prรฉcision, le guidage des arbres par des paliers et des butรฉes aรฉrodynamiques semble รชtre une solution satisfaisante et relativement รฉconomique.
En effet, lorsque la vitesse de rotation devient trop importante (N > 50 000 tr/min), la puissance dissipรฉe par frottement fluide ainsi que les problรจmes thermiques qui en rรฉsultent ne sont plus nรฉgligeables. Il est alors possible de recourir ร des fluides de viscositรฉ beaucoup plus faible ; cโest le cas des gaz et en particulier de lโair pour lequel la viscositรฉ dynamique est 200 fois plus faible quโune huile peu visqueuse [22].
Les liaisons ร roulements :
Le roulement est un organe qui assure ร lui seul plusieurs fonctions principales : il permet le positionnement dโun arbre par rapport ร son logement tout en assurant une rotation prรฉcise avec le minimum de frottements, et il transmet des efforts radiaux et/ou axiaux.
Lโanalyse des diffรฉrentes caractรฉristiques des roulements et de leurs limites permet dโรฉtablir des critรจres de choix :
– La fonction transmission des efforts est caractรฉrisรฉe par lโaptitude du roulement ร encaisser des charges radiales, des charges axiales, ou les deux ร la fois, et par lโendurance que lโon peut en attendre (durรฉe de vie) ;
– La fonction rotation est caractรฉrisรฉe par une vitesse maximale possible liรฉe au frottement et un faux-rond de rotation (prรฉcision de rotation) ;
– Enfin, la fonction positionnement est dรฉfinie par les modes de liaison possibles entre le roulement et son environnement, ainsi que par son jeu radial et son jeu axial (prรฉcision de position).
Le roulement (Figure 3.3) est constituรฉ :
– de deux bagues : une bague intรฉrieure et une bague extรฉrieure ;
– des corps roulants permettant la rotation relative de ces deux bagues en les positionnant lโune par rapport ร lโautre ;
– et, gรฉnรฉralement, dโune cage sรฉparant les corps roulants en maintenant leur รฉquidistance.
On appelle logement lโรฉlรฉment du mรฉcanisme oรน sโinsรจre le roulement ; on a donc une liaison fixe entre la bague extรฉrieure et le logement. Lโรฉlรฉment qui vient sโinsรฉrer dans la bague intรฉrieure est gรฉnรฉralement un arbre, ce qui implique de la mรชme maniรจre une liaison fixe entre celui-ci et la bague intรฉrieure.
Le roulement en fonctionnement ne demande en gรฉnรฉral ni surveillance ni intervention autres quโun apport de lubrifiant si nรฉcessaire. Quand, pour des raisons de sรฉcuritรฉ ou dโordre รฉconomique, toute dรฉfaillance doit absolument รชtre รฉvitรฉe, on procรจde alors ร une surveillance et ร un entretien prรฉventif.
Toute anomalie (vibration, bruit, tempรฉrature, couple de rotation) peut รชtre signe dโune amorce de dรฉtรฉrioration. En gรฉnรฉral, le niveau vibratoire est symptomatique ; on le surveille par des dispositifs รฉlectroniques ou tout simplement ร lโoreille, par stรฉthoscope ou tige mรฉtallique.
Dans le cas des roulements lubrifiรฉs ร la graisse, le suivi du niveau thermique est aussi un bon indicateur de lโรฉtat du roulement. En gรฉnรฉral, la tempรฉrature dโun roulement se situe entre 20 et 30 Co au-dessus de lโambiante. La frรฉquence des contrรดles est basรฉe sur la durรฉe probable des roulements. On est plus exigeant pour plus de fiabilitรฉ [24].
Les liaisons magnรฉtiques :
Les paliers magnรฉtiques (Figure 3.4) sont utilisรฉs lorsque les autres paliers ont atteint leur limite. Ils permettent ร un rotor de tourner sans frottement ni contact. Leur domaine de prรฉdilection concerne les applications ร trรจs haute vitesse de rotation, celles pour lesquelles il faut minimiser les pertes, รฉviter lโusure, ne pas polluer un environnement sensible par des poussiรจre ou un lubrifiant, supprimer les vibrations, fonctionner ร trรจs base ou trรจs haute tempรฉrature ou limiter la maintenance.
Les paliers magnรฉtiques sont utilisรฉs dans des domaines oรน les systรจmes mรฉcaniques atteignent leurs limites :
Domaine des hautes vitesses : la vitesse de rotation d’un roulement ร billes est limitรฉe sous peine de problรจmes mรฉcaniques et d’รฉchauffements. L’absence de contact dans un palier magnรฉtique permet d’atteindre des vitesses bien supรฉrieures. La limite est dรฉfinie par la rupture mรฉcanique du rotor du fait de la force centrifuge engendrรฉe par la rotation. Une suspension mรฉcanique pose un problรจme d’รฉquilibrage ร haute vitesse. Mรฉcaniquement, il est impossible de faire coรฏncider exactement l’axe de rotation dโun palier avec l’axe d’inertie de la partie tournante. Il en rรฉsulte un balourd qui, mรชme s’il est trรจs faible, peut entraรฎner des vibrations importantes. L’utilisation de paliers magnรฉtiques permet de s’affranchir de tels problรจmes d’รฉquilibrage car l’axe d’inertie peut sโaligner sur l’axe de rotation.
Domaine des atmosphรจres spรฉcifiques ou du vide : dans ce cas, il n’est absolument pas possible d’utiliser un gaz ou un lubrifiant pour permettre le fonctionnement d’un palier. Les roulements ร billes lubrifiรฉs ou les paliers hydrodynamiques sont donc prohibรฉs.
Domaine dans lequel les frottements doivent รชtre minimisรฉs : les frottements sont totalement inexistants sur une suspension entiรจrement magnรฉtique car il n’y a aucun contact entre les piรจces mobiles et les piรจces statiques. Cependant, des variations de champ vues par la piรจce en rotation peuvent donner naissance ร des pertes par courants induits et des pertes par hystรฉrรฉsis. Un palier magnรฉtique ne possรจde par contre aucun frottement sec.
Domaine dans lequel l’usure doit รชtre minimisรฉe : comme il n’y a aucun contact entre la partie fixe et la partie mobile, la durรฉe de vie du palier est illimitรฉe (sauf accident). Cet avantage peut รชtre apprรฉciable dans un dispositif tel qu’un satellite oรน les paliers d’un systรจme tournant ne peuvent รชtre remplacรฉs rรฉguliรจrement. Lโabsence d’usure est aussi intรฉressante en atmosphรจre spรฉcifique car elle n’engendre aucune poussiรจre.
Domaine dans lequel la variation de tempรฉrature est importante : une suspension magnรฉtique, fabriquรฉe avec des matรฉriaux appropriรฉs, est capable de fonctionner ร des tempรฉratures extrรชmes. Elle peut ainsi รชtre soumise ร des tempรฉratures basses, proches du zรฉro absolu ou bien รชtre utilisรฉe ร des tempรฉratures รฉlevรฉes en sortie de turbine.
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Table des matiรจres
Introduction gรฉnรฉrale
I Modรฉlisation du comportement dynamique en flexion
1 Introduction
2 Caractรฉristiques des รฉlรฉments du rotor
2-1 Disque
2-2 0BArbre
2-2-1 Lโรฉnergie cinรฉtique
2-2-2 Lโรฉnergie de dรฉformation
2-3 Palier
2-4 Balourd
3 Modรจle analytique simple
3-1 Application de la mรฉthode de Rayleigh-Ritz
3-1-1 Lโรฉnergie cinรฉtique
3-1-2 Lโรฉnergie de dรฉformation
3-1-3 Le travail virtuel
3-1-4 รquations du mouvement dโun rotor
3-1-5 Rรฉponse aux forces dโexcitation (balourd)
4 Modรจle รlรฉments Finis
4-1 Disque
4-2 Arbre
4-3 Paliers
4-4 Balourds
5 Etude et simulation dโun modรจle simple
5-1 Prรฉsentation du logiciel
5-2 Modรจle รฉtudiรฉ
5-3 Calcule dynamique sans dรฉfauts dans les paliers
5-4 Calcul dynamique avec dรฉfauts dans les paliers
5-5 Calcul dynamique pour deux longueur dโarbre diffรฉrentes L et Lโ
5-6 Calcul dynamique pour deux matรฉriaux diffรฉrents
6 Conclusion
II Les rรฉseaux Bayรฉsiens
1 Introduction
2 Introduction aux rรฉseaux bayรฉsiens
2-1 Dรฉfinitions des rรฉseaux bayรฉsiens
2-2 Infรฉrence
2-3 Apprentissage
3 Les relations entre nลuds
3-1 Les diffรฉrents types de nลuds
3-2 Arc entre deux variables discrรจtes
3-3 Arc entre une variable discrรจte et une variable continue
3-4 Arc entre 2 variables continues
4 Mise en ลuvre des rรฉseaux bayรฉsiens
4-1 Pourquoi utiliser des rรฉseaux bayรฉsiens ?
4-2 Oรน utiliser les rรฉseaux bayรฉsiens ?
4-3 Comment utiliser des rรฉseaux bayรฉsiens ?
5 Extensions des rรฉseaux bayรฉsiens
5-1 Les rรฉseaux bayรฉsiens dynamiques (problรจmes temporels)
5-2 Rรฉseaux Bayรฉsiens Orientรฉs Objet
5-3 Diagramme d’influence (thรฉorie de la dรฉcision)
6 Conclusion
III Maintenance des machines tournantes
1 Introduction
2 Description des machines tournantes
2-1 Dรฉfinition
2-2 Le rotor
2-3 La structure
2-4 Les liaisons
2-4-1 Butรฉes et paliers hydrodynamiques
2-4-2 Butรฉes et paliers aรฉrodynamiques
2-4-3 Les liaisons ร roulements
2-4-4 Les liaisons magnรฉtiques
2-5 Les compresseurs
2-5-1 Description et types des turbomachines
2-5-2 Exploitation industrielle des compresseurs
2-5-3 Interventions dโentretien
3 Surveillance des machines tournantes par analyse vibratoire
3-1 Les balourds et le tourbillon dโhuile
3-1-1 Les balourds. Dรฉsรฉquilibre de la masse
3-1-1-1 Description du balourd
3-1-1-2 Origines du balourd
3-1-1-3 Manifestations du balourd (dรฉsรฉquilibre de la masse)
3-1-2 Dรฉfauts de lubrification-Instabilitรฉ (tourbillon dโhuile)
3-1-2-1 Description
3-1-2-2 Manifestations
3-1-2-3 Instabilitรฉ due ร un tourbillon dโhuile
3-2 Principaux dรฉfauts en analyse vibratoire
3-2-1 Dรฉfaut dโalignement
3-2-2 Dรฉfauts de Frottement, desserrage, fissuration et jeux
3-2-3 Dรฉfauts de denture dโengrenages
3-2-4 Passages dโaubes
3-2-5 Cavitation
3-2-6 Roulements
3-3 La normalisation en analyse vibratoire des machines
3-3-1 Dรฉfinition
3-3-2 Les normes et les comportements des machines
3-3-3 Dรฉfinition des groupes de machines dโaprรจs AFNOR E 90-300
4 Dossier machines et Supports du diagnostic
4-1 But de la documentation
4-2 Dossier machine
4-2-1 Dossier technique
4-2-2 Dossier historique
4-3 Supports du diagnostic (retour dโexpรฉrience)
5 Conclusion
IV Prรฉdiction dโavaries par lโutilisation des rรฉseaux -bayรฉsiens
1 Introduction
2 Objet de recherche
3 Mรฉthodologie
3-1 Exploitation des courbes de tendance pour la surveillance du compresseur 103J 78
3-2 Suivi des tempรฉratures des paliers par thermographie infrarouge
3-2-1 Cadrage thermique
3-2-2 Isotherme
3-2-3 Dรฉfinition dโun histogramme dโรฉvolution en thermographie
4 Prรฉdiction de dรฉfauts combinรฉs par rรฉseau bayรฉsien
4-1 Dรฉfinition du problรจme
4-2 Modรฉlisation
4-3 Dรฉfinition des paramรจtres du rรฉseau
4-4 Infรฉrence dans le rรฉseau
4-5 Discutions des rรฉsultats
5 Conclusion
Conclusion gรฉnรฉrale
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
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