On parle de pays sous développé lorsque la situation économique et sanitaire y est très mauvaise. Il est surtout, d’une manière générale, caractérisés par l’existence d’une distorsion entre la croissance démographique et la croissance économique. Cette appellation est faite par opposition aux pays riches, développés et industrialisés. Désigner aussi, par convention, par pays du Sud. Le terme pays sous développé n’est plus beaucoup utilisé, on préfère le terme plus politiquement correcte de pays en voie de développement et que les pays les plus pauvres sont les pays les moins avancés (PMA). Pour ces pays, la priorité étant le développement, la réduction de la pauvreté, qui est la combinaison de la croissance et du bien être, c’est-à-dire, la satisfaction des besoins essentiels.
Les pays riches rêvent, ou du moins affiche l’ambition de faire sortir les pays sous développés de la misère. Ainsi l’influence des pays du Nord (développés) est extrêmement forte sur les ex-pays colonisés. Ils estiment que l’application des bonnes méthodes de développement économique (bonne gouvernance, libéralisation économique) par les PED améliorera leur situation et peuvent devenir des pays émergents (le cas de multiples pays d’Asie), puis des pays développés (cas de la Corée du Sud).
Les Etats membres de l’ONU se sont donnés pour obligation de réaliser d’ici 2015, une série d’objectif, dits objectifs du millénaire pour le développement, consistant en des engagements précis et mesurables centrés sur un certain nombre d’indicateur évaluent la réduction de la pauvreté, l’accès à l’eau potable, à l’éducation, à l’autonomie pour les femmes, le développement durable, le combat contre le VIH, l’amélioration de la santé maternelle, la réduction de la mortalité infantile, et la mise en place d’un partenaire mondiale pour le développement.
LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS MOTEUR DE CROISSANCE DANS LES PED
L’investissement étranger est un engagement de capitaux en vue d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités à l’étranger. Cela ramène à la notion de profit, les entrepreneurs investissent en vue de faire un maximum de profit, but ultime de toutes activités des entreprises. Pour les pays d’accueil, ses investissements se présentent comme des apports de capitaux.
Le problème majeur dans les PED est l’existence d’une distorsion entre croissance démographique et croissance économique, illustré par la théorie malthusienne de la population dans les pays en développement . Pour pouvoir éradiquer cette distorsion, il faut faire appel à une politique de régulation de naissance et en même temps recourir à une politique d’investissement outrance. Les facteurs déterminants de la croissance sont le capital, le travail et le progrès technique. Ces facteurs reposent sur l’investissement ; sans investissement il n’y a pas d’accumulation de capital, sans capital il n’y a pas de production, pas de plein emploi et non plus de progrès technique.
La relance de l’activité économique et la réduction de la pauvreté dans les PED constituent les principaux sujets de préoccupation des responsables. Donc le redémarrage des activités génératrices de revenus passe irrémédiablement par l’accroissement des investissements. La structure fragile de ces pays, du fait de leur sous-développement, ne leur permet malheureusement pas de puiser dans leurs ressources propres pour effectuer ces investissements. Cela les contraint à faire appel à des privés étrangers qui, sous certaines conditions, sont appelés Investissements Directs Etrangers (IDE).
Comme ses IDE sont des firmes multinationales, leur objectif principal est de faire des profits. Il y a donc des conditions, les déterminants de l’investissement, pour que les entrepreneurs décident d’investir. De ce fait, les IDE peuvent participés au développement des PED mais peuvent aussi aggraver leurs situations dans lesquelles ils se trouvent. Cette partie serra subdivisée en trois chapitre qui sont : premièrement, la notion de sous développement, pour pouvoir identifier et de proposer des solutions aux problèmes de développement. Deuxièmement, les déterminants de l’investissement pour comprendre les comportements et les décisions des entrepreneurs. Et en fin, l’analyse des IDE dans les PED.
NOTION DE SOUS DEVELOPPEMENT
Le terme sous développé n’est plus utilisé, plus politiquement correcte, on utilise le terme pays en voie de développement (PED) et que les pays les plus pauvres sont les pays les moins avancés (PMA). Après la II Guère Mondiale, il y a une croissance d’écart entre les pays développés et les pays sous développés. Les pays sous développés deviennent même des pays moins avancés ou des pays pauvres très endettés. Ils sont emprisonnés dans un cercle vicieux appelé cercle vicieux du développement qui les rend dépendant de l’extérieur. Il faut donc briser ce cercle pour avoir un cercle vertueux.
Des stratégies de développement sont primordiales pour sortir de la pauvreté et de devenir un pays développé, riche et industrialisé. Comme type de stratégie ; il y a les stratégies industrielles basées sur la stratégie de croissance équilibrée et la stratégie de croissance déséquilibrée, puis les stratégies d’insertion basées sur l’industrialisation par substitution à l’importation et l’industrialisation tournée vers l’exportation, et en fin la promotion des IDE. Mais dans le cadre de ce mémoire, on va parler beaucoup plus des IDE.
Caractéristiques et aspects généraux des PED
Le problème majeur dans les PED est l’existence d’une distorsion entre la croissance démographique et la croissance économique. La première étant plus rapide que la seconde. Pour Malthus, dans la théorie malthusienne de la population dans les PED, la distorsion entre la croissance démographique et économique est un déséquilibre entre la capacité de la production de l’espèce humaine et la capacité de subsistance. Pour Malthus, il y a une distorsion entre le pouvoir de reproduction de l’espèce humaine, qui est considérable, et la capacité de produire les moyens de subsistance, qui est beaucoup plus limitée. Ce déséquilibre entraîne périodiquement des catastrophes comme la famine, l’épidémie, une guère civile, et une dégradation de l’environnement. A cela s’ajoute les caractéristiques économiques, politiques et sociologiques.
Les caractéristiques économiques
On identifie une économie de subsistance, désarticulée avec la prédominance du secteur primaire, la productivité est faible et il y a une faible articulation du capital.
Les caractéristiques politiques
Dans les PED surtout dans les pays africains, l’Etat est faible, parce qu’il y a une pression de l’extérieur, toutes les décisions politiques et économiques y dépendent, mais répressif car c’est un régime autoritaire (sans démocratie ou ce n’est qu’une sous forme). Dans ces pays il n’y a pas de souveraineté, il y a une subordination économique et diplomatique.
Les caractéristiques sociologiques
Ces pays se caractérisent par un faible niveau de vie, entraînant un clivage social qui engendre des guères civiles, caractériser aussi par un fort taux de chômage, le travail des enfants, et l’analphabétisme. Toutes ces caractéristiques conduisent à la non satisfaction des besoins essentiels.
|
Table des matières
Introduction
PARTIE I : L’INVESTISSEMENT ETRANGER MOTEUR DE CROISSANCE DANS LES PED
Chapitre I : Notion de sous développement
Caractéristiques et aspects généraux des PED
Les facteurs de croissances
L’approche théorique du sous développement
Les stratégies de développement
Chapitre II : Les déterminants de l’investissement
Les conditions de financement
La demande anticipée
Les conditions de rentabilité
Chapitre III : Les IDE dans les pays en voie de développement
Généralité sur l’IDE
Les firmes multinationales et les entreprises d’investissement direct
Typologie des IDE
Les effets des IDE dans les PED
PARTIE II : LES IMPACTS DES IDE A MADAGASCAR
Chapitre I : Contexte socio-économique de Madagascar
Les indicateurs démographiques
Les indicateurs économiques
Les indicateurs macroéconomiques
Les indicateurs de pauvreté
Les indicateurs de bonne gouvernance
Chapitre II : Les déterminants des IDE à Madagascar
La théorie du cycle des produits
Les mesures incitatives
Chapitre III : Les différents canaux de transfert de technologie
Les effets de démonstration, d’imitation et de contagion.
La concurrence
La formation et les activités de recherche et de développement (R&D)
Les liens clients fournisseurs
Chapitre IV : L’analyse des IDE à Madagascar
Les investissements étrangers à Madagascar
Origine des capitaux d’IDE
Les effets de l’IDE à Madagascar
Conclusion