L’investissement comme moyen de développement d’un établissement public commercial

Étant dans un monde de compétitivité, toute entreprise voulant y survivre doit chercher sans relâche des outils, des méthodes, des techniques et des plans d’action lui permettant de se dresser contre cette situation. Parmi les éléments qui la préoccupe, la technologie est l’une des plus délicates et la plus importante, car non seulement elle permet de déboucher de nouveaux marchés, mais en plus, elle permet une meilleure production et une meilleure efficacité de l’activité. En effet, les établissements qui ont connus ce jour, que ce soit public ou privé, ne peuvent plus se passer de cette technologie. En s’appuyant sur la mise en place des produits et services nouveaux ou significativement améliorés sur le marché mondial, des innovations sont donc établies pour chaque entreprise. Étant donné que c’est un principe qui est généralement lié à la recherche de rendement et à l’efficacité dans le développement des produits électroniques, des technologies de l’information et de la communication, l’innovation est une stratégie qui contribue à l’amélioration de la capacité de la société à trouver une nouvelle solution.

Par conséquent, toute entreprise en tant qu’entité produisant des biens et services destinés à être ou non vendus sur le marché grâce à la combinaison des différents facteurs de production, doit accorder une grande importance sur ses valeurs patrimoniales en faisant de nouvelles acquisitions afin d’être plus efficace et plus compétitive, ce qui suppose qu’elle devra accroître ses investissements. À ce titre, l’investissement constitue un acte fondamental pour toute entreprise dans la mesure où celui-ci participe à son développement futur. Il repose sur l’anticipation des flux financiers et des risques liés, à partir des données économiques et technologiques relatives au projet. Il a pour existence, en plus de maintenir le rythme habituel de la performance de l’entité, d’obtenir dans l’avenir de recettes anticipées et d’accroître la valeur de l’entreprise. En fait, pour les entreprises des pays en voie de développement tels que Madagascar, les investissements se basent toujours sur des faits concrets puisqu’elles se réfèrent souvent à ceux des méthodes des pays industrialisés, qui eux, ont déjà connu les résultats prévus du fait de leurs réalisations.

Présentation de la PAOSITRA MALAGASY

Il s’agit d’établir l’historique de la PAOSITRA. On va parler de l’évolution de celle-ci durant ses années d’existence et montrer sa structure et les différentes activités qu’elle effectue. L’exploitant public du secteur poste dénommé « PAOSITRA MALAGASY », comme il se présente actuellement, sont issues de nombreuses transformations, mutation subie au cours de l’histoire et à travers le temps. Effectivement, la PAOSITRA MALAGASY a aussi sa propre histoire depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Elle a suivi les courants inhérents à l’évolution sociale, politique du monde pour s’adapter aux conditions nouvelles édictées par le changement d’orientation surtout l’essor et le développement de l’environnement macroéconomique et technologique. Au début, du temps des Royaumes, le service des courriers à l’intérieur de Madagascar était assuré par des porteurs pédestres appelés « les Tsimandohamamy ». Comme ils véhiculaient les renseignements et les informations d’un camp à l’autre, qui est un service d’une importance capitale pour les dirigeants surtout en temps de guerre, ces porteurs bénéficiaient d’une exonération totale des taxes et d’impôt appliqué en ces temps, d’où leur dénomination.

Puis, c’est pendant la période coloniale qu’ont été instaurés les premiers bureaux de poste en suivant les dispositions de l’arrêté générales transformant les cercles militaires en bureau de poste. Ainsi a commencé la mise en place des services des postes, du télégraphe, et du téléphone plus identique à ceux déjà existants en France partout dans toutes les colonies telles que Madagascar. Les services ont été gérés par les administrations coloniales. C’était donc ces administrations qui façonnaient les titres législatifs et règlementaires déterminant l’organisation et le fonctionnement d ses services, par exemple le décret du 27/09/1922 instituant à Madagascar et dans ses dépendances un service compte courant et des chèques postaux (CCP) apparu sur le J.O. de la République française du 1er/10/1962. Le décret n° 56- 1229 portant réorganisation et décentralisation de poste et télécommunication d’outre-mer du 03/12/1956 en tant qu’office téléphone persistait jusqu’à l’indépendance, voir même jusqu’à la fin de la première république malgache, et passait ainsi de la tutelle d’un ministre à l’autre. Ce n’était qu’à partir du directoire militaire notamment au cours de la deuxième république que la poste, télégraphe et téléphone de Madagascar ont été institués en secrétariat d’État puis d’un ministère à part entière doté d’un budget annexe.

Au début de la troisième République de Madagascar, les réformes institutionnelles des secteurs de poste et télécommunication stipulées par la loi n°93/001 du28/01/1994 insufflées par la politique générale de l’État dans ces temps axées essentiellement sur le désengagement du secteur productif avaient abouti à l’avènement de l’actuel exploitant public du secteur poste dénommé « PAOSITRA MALAGASY ». Cet exploitant public poste jouit du statut d’une personne morale de droit public constitué par deux centres de profit: le service postal et le service financier postal.

En effet, elle est actuellement gérée par un agent public sous forme d’exploitant public régi par la loi 93-001 du 28/01/1994 portant réforme institutionnelle du secteur de télécommunication et du secteur de poste de Madagascar. L’article 27 de cette loi stipule que les missions de la PAOSITRA MALAGASY seront menées selon les dispositions propres à chacun de ces domaines d’activité dans le cadre de ses profits et de ses responsabilités. Elle est donc tenue d’offrir le service postal universel permettant l’établissement des relations régulières intérieures et internationales, d’assurer sur toutes ses formes le service public du courrier: correspondance, imprimé, journaux, paquets et colis postaux, ordinaire ou recommandé avec valeur déclarée ou contre remboursement en régime ordinaire ou accéléré; d’effectuer le transfert des fonds et l’usage des règlements par chèques et virement en assurant la gestion des services publics des mandats et chèque postal. L’art 35 de la loi 93-001 du 28/01/1994 accore un monopole postal pour la vente des timbres

La PAOSITRA MALAGASY effectue actuellement des services traditionnels comme le transport des courriers. Elle s’occupe des transports des lettres et de papier n’excédant pas le poids de deux kilos est une activité constitutive d’un monopole pour la PAOSITRA MALAGASY. Il est donc interdit à tout entrepreneur, le transport ainsi qu’à toute personne étrangère à la société de s’immiscer dans le transport des objets désignés ci-dessus. Cependant, il est interdit d’insérer dans les envois postaux des objets susceptibles de salir les autres correspondances telles que le gasoil et des matières exhalant des odeurs fétides, des matières dangereuses, corrosives, explosives ou inflammables ainsi que les objets portant des inscriptions menaçantes ou injurieuses, obscènes et immoraux, des animaux vivants à l’exception des abeilles, sangsues, vers à soie à condition que les pays de destination l’acceptent dans le régime international. Elle possède actuellement plusieurs produits propres à l’entreprise comme la PAOSITRA RAPIDA, le TRANSPOST, les mandats, l’épargne postale et les produits philatéliques, etc.

La PAOSITRA RAPIDA est un produit lancé en 1995 pour fournir aux clients de la PAOSITRA MALAGASY un service de courrier EXPRESS, qui se définit par la rapidité, la garantie et le suivi des envois. En effet, à l’époque, il a été constaté que le courrier normal ne satisfait plus aux exigences des clients d’une part, et du marché de la messagerie d’autre part, car des sociétés privées participées au transport des courriers entraînant une amélioration des qualités de services et des tarifs ainsi qu’une sécurité optimal des envois. Le service TRANSPOST, crée le 13 mai 2003, est un service de transport de personnes incluant les bagages et les marchandises ainsi que les locations des véhicules dans le but de diversifier les services de la PAOSITRA MALAGASY et d’offrir aux clients la possibilité de suivre le transport de ses marchandises.

Analyses SWOT

L’analyse SWOT (Strengths- Weaknesses- Opportunities- Threats) ou AFOM (AtoutsFaiblesses- Opportunités- Menaces) est un outil d’analyse stratégique. Il combine l’étude des forces et des faiblesses d’une organisation, d’un territoire, d’un secteur; et l’analyse des opportunités et menaces afin de définir une stratégie de redressement et de développement. Elle permet au dirigeant de faire la synthèse du diagnostic global et de prendre une décision. La méthode FFOM est l’une des méthodes appropriées pour vérifier et confirmer les hypothèses proposées. Il est employé afin d’illustrer les besoins de l’entreprise, sa pérennité dans le but de concevoir dans le cadre d’investissement une planification et une stratégie pour son développement du fait de l’analyse des facteurs internes et externes à l’institution.

À ce titre, l’analyse SWOT fait partie des outils qui contribuent à l’étude de la pertinence et de la cohérence d’une action future (à court ou à long terme, générale ou circonscrite).Dans le cadre de l’élaboration d’une décision d’investissement, le but de l’approche est de faire en sorte que les décideurs prennent en compte l’ensemble des facteurs internes et externes, de manière à maximiser les potentiels des forces et des situations favorables, et à minimiser les répercussions des faiblesses et des menaces. Dans le cadre d’une évaluation, l’analyse SWOT sert généralement à l’évaluation exacte de programmes d’action. En aidant à formaliser les points positifs et négatifs et à identifier les facteurs de son environnement pouvant influer favorablement ou défavorablement sur le déroulement du programme d’action, l’analyse SWOT permet de réduire les incertitudes et d’affiner ou d’évaluer ainsi la stratégie envisagée.

Il faut savoir que l’analyse SWOT consiste à effectuer deux diagnostics. On peut distinguer un diagnostic externe qui identifie les opportunités et les menaces présentes dans l’environnement PESTEL et la position et l’influence de la concurrence, notamment l’apparition de nouveaux concurrents, de l’apparition d’une nouvelle technologie, de l’émergence d’une nouvelle réglementation, de l’ouverture de nouveaux marchés. Ensuite, il y a les diagnostics internes qui déterminent les forces et les faiblesses du domaine d’activité stratégique, politique et l’orientation de la mission de l’entreprise. Il peut s’agir du niveau de notoriété, de la structure interne de La PAOSITRA MALAGASY et son implantation géographique où elle exerce ses activités.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I: MATÉRIELS
Section 1 : Présentation de la PAOSITRA MALAGASY
Section 2 : Justification et délimitation de la zone d’étude
2.1 Justification sur le choix de la zone d’étude
2.2 La délimitation de la zone d’étude
Section 3 : Matériels utilisés
3.1 Les matériels physiques
3.2 Les matériels logistiques et les approches théoriques
CHAPITRE II: METHODES
Section1 : Démarche méthodologique
Section 2 : Méthodes de collecte et de traitement des données
2.1 Le stage et visite dans l’entreprise
2.2 Les sources primaires
2.3 Les sources secondaires
Section 3 : Outils d’analyse
3.1 Analyses SWOT
3.2 L’analyse PESTEL
PARTIE II : RÉSULTATS
CHAPITRE I: LA POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Les financements disponibles
1.1 La Capacité d’autofinancement
1.2 Les financements externes de la PAOSITRA
Section 2 : Les apports patrimoniaux dans la productivité
2.1 L’amélioration de la performance des services
2.2 Création de nouveaux produits et services
Section 3 : La Rentabilité de l’investissement
3.1 Détermination des Valeurs Actualisées nettes du projet
3.2 Les valeurs chiffrées de l’investissement sur les nouveaux services
CHAPITRE II: LES FORCES ET FAIBLESSES DE L’INVESTISSEMENT
Section 1 : Les points forts du projet d’investissement
1.1 Les investissements matériels
1.2 Les investissements immatériels
1.3 Les investissements de remplacements
Section : 2 Les points faibles du projet d’investissement
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I: DISCUSSIONS
Section 1 : Les tendances lourdes
1.1 La concurrence
1.2 Le mauvais partenariat
1.3 Financement limité
1.4 Les conventions encombrantes
Section 2 : L’impact de la tendance lourde
2.1Manque de ressources
2.2 Le retard technologique de la poste
2.3 La part de marché
Section 3 : Les solutions possibles
3.1 L’amélioration des services poste aux lettres
3.2 L’amélioration du secteur financier
3.5 Recrutement du personnel
3.4 L’accroissement de la capacité de financement par l’emprunt
CHAPITRE II: RECOMMANDATIONS
Section 1 : Le choix de la solution
1.1 L’optimisation de l’investissement
1.2 Le projet à coût minimum
Section 2 : Plan de mise en œuvre
2.1 Amélioration de la part de marché
2.3Sélectionner les partenaires idéals
2.4Mise au point des immobilisations
2.5 Limiter la diversification des services
2.6 L’indice de profitabilité pour chaque service
Section 3 : Justification de l’hypothèse
3.1 Calcule du Taux de Rentabilité interne
3.2 Adaptation à l’environnement externe
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

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