L’intérêt économique de l’intégration régionale

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Les coûts et les avantages de l’intégration régionale dans les groupements

Ces domaines d’interventions définis précédemment ntraînent des impacts dans les différents secteurs économiques, définissons d’abor les coûts et les avantages de l’intégration régionale de Madagascar.

Les coûts au niveau de la participation dans les groupements

L’adhésion de Madagascar à la SADC a un coût : un million de USD pour le droit d ‘entrée et une cotisation annuelle évaluée pour Madagascar à 500.000USD par an. Assez élevé pour Madagascar.
L’échange entre la grande île et les pays autre queMaurice dans le COMESA est pour l’instant minime à cause du coût des transports, f aible connaissance du marché, et la différence de langue. En effet, au niveau du transport du coût aérien, il est très cher car, il peut atteindre 40% du coût total d’échanges au sein de COMESA, ce qui est énorme parce que la moyenne dans les pays développés est de 12%. Cette problématique freine les échanges du pays vers les membres de cette organisation régionale (source DHD).
Au niveau des produits manufacturés, Il a été déjàimaginé que les produits agricoles et certains produits manufacturés comme les savons ne doivent en aucun cas jouir d’une entrée en franchise totale sur le marché malgache. Pour les produits agricoles, la mesure de sauvegarde se justifie par la faible mécanisation de l’agriculture qui fait que l’activité agricole ne puisse concurrencer son pendant européen, alors que par ailleurs la majorité des malgaches vit de cette activité.
Les entreprises malgaches, qui bénéficiaient d’une protection élevée, vont donc devoir faire face à une concurrence accrue. Le sous-investissement chronique les a rendus vulnérables. Elles devront donc faire un effort considérable pour adapter, pour moderniser leur appareil productif si elles veulent relever le défi de la concurrence régionale et internationale. C’est une nécessité qui s’impose aupays dans le cadre de la lutte contre la participation de Madagascar dans les groupements régionaux Africains pauvreté et du développement durable, et qui dépasse très largement la problématique SADC.
L’impact régional en termes de recettes fiscales est marginal, il représente environ 0,25% des recettes fiscales. La baisse des droits de douane et de la taxe d’importation est en effet partiellement compensée par l’élargissement de l’assiette de TVA liée à l’augmentation de la demande.
Des risques existent cependant et ne doivent pas êt re négligés. Ils doivent être évalués à leur juste mesure afin que chaque pays prenne des mesures adéquates.
Un déséquilibre général entre les économies.
– Des pertes nettes de recettes douanières.
Un nombre important d’Etats invoque la baisse des recettes douanières pour justifier la non – adhésion à une zone de libre-échange. Ici encore, différentes balises sont généralement prévues pour permettre à chaque Etat membre d’ajuster progressivement dans le temps les recettes fiscales en faveur d’impôts internes. Par ailleurs, dans le cas d’une Union Douanière malgaches ont de meilleurs ndicateurs.

Les avantages de l’intégration régionale pour Madagascar

L’impact à court terme de l’adhésion à la SADC est marginal pour l’économie malgache. La dynamique régionale permet d’entrevoir des gains à moyen terme. De plus, les instruments pour «maîtriser» l’adhésion de Madagascar à la SADC existent, l’allocation négociée des recettes douanières se fait généralement en tenant compte des contraintes fiscales de chaque Etat membre.
L’intégration régionale offre un grand nombre d’avantages tant pour les Etats que pour les entreprises privées :
Un marché plus large.
La création d’une zone de libre-échange accroît lesdébouchés des produits de la zone. Il s’agit d’une opportunité importante pour esl entreprises de la zone qui bénéficient ainsi d’économie d’échelle grâce à des marchés proches et librement accessibles. Dans la course à la compétitivité mondiale, les économies d’échelle sont primordiales car source première de compétitivité.
La participation de Madagascar dans les groupements régionaux Africains.
Des matières premières ou produits semi-finis peuvent, sont importés à un prix compétitif par les industries de la région du fait de la suppression des taxes douanières. Ce mécanisme renforce par conséquent la compétitivité de beaucoup d’industries. Dans la même optique, la possibilité d’importer des équipements et matériels moins coûteux, lorsqu’ils existent, diminue le coût des investisse ments des entreprises de la zone.
La perspective d’un marché plus important accroît’attraitl d’une zone pour les IDE. En effet, une partie importante des IDE a pour origine la recherche d’un marché suffisamment important. Des possibilités supplémentaires dans la construction d’infrastructures.
Une entrée dans la ZLE ouvrirait donc la porte à un grand marché régional. Selon les estimations de cette étude, Madagascar peut potentiellement exporter pour 720 millions de dollars US vers l’Afrique du Sud uniquement, et 2,7 milliards (vers la SADC hors Afrique du Sud et Maurice). Le COMESA est un marché inexploité à la fois en tan que source de matières premières et en tant que destination des produits malgaches. Par exemple, 13 pays membres de la COMESA sont aussi éligibles à l‘AGOA et sont des sources d’approvisionnement potentielles de tissus de coton après l’expiration de la règle spéciale de l’AGOA pour les PMA. L’intégration régionale permetla croissance des formes d’échange intra-industrielle qui peut prendre la forme d’une variété de contrats (sous-traitances, travail à façon ou échange intra groupe)et constitue un des plus grands bénéfices du commerce, et sans doute le moteur de la croissance des zones franches industrielles à Madagascar par ailleurs, selon les estimations de cette étude, Madagascar peut potentiellement exporter pour 720 millions de dollars US vers l’Afrique du Sud uniquement, et 2,7 milliards IJS vers la SADC hors Afrique du Sud et Maurice.
En effet, l’exportation de Madagascar est encore peu exploitée et le déficit commercial (-79,6%) révèle un dynamisme des importateurs. (Selon le graphe 01 trouvé en annexe).

Analyse de la politique économique de développement de l’intégration régionale

L’intégration régionale bien conçue présente de multiples avantages pour les pays en voie de développement. D’abord, le resserrement des liens commerciaux entre ces pays renforcerait leur capacité à participer au commerce mondial. L’intégration régionale permettrait au bon nombre de pays de surmonter les obstacles que représente la relative exiguïté de leur marché national en permettant auxproducteurs de réaliser de plus grandes économies d’échelle et de bénéficier de la mise enplace d’infrastructures au niveau régional.
Une approche régionale dans des domaines structurels clés – tels que la réduction et l’harmonisation tarifaires, la réforme du cadre légal et réglementaire, la rationalisation des systèmes de paiement, la restructuration des secteurs financiers, l’harmonisation des incitations à l’investissement et des régimes fiscaux, la réforme du marché de l’emploi – permet aux pays ainsi associés d’additionner leurs ressources.
Ces pays peuvent ainsi se doter, au niveau régional, de moyens institutionnels et humains leur permettant d’atteindre un niveau de compétence technique et administrative auquel ils ne pourraient pas prétendre en agissant seul. L’approche régionale leur permet aussi de faire valoir leurs intérêts avec plus d’as surance et plus de force dans le concert des nations.
De plus, les conditions et les obligations d’une adhésion à un programme ambitieux de réformes au sein d’une organisation régionale facilitent aussi la tâche des responsables nationaux dans la mise en oeuvre de mesures politiquement difficiles, telles que la réduction des taux de protection ou la mise en place de réformes de grande envergure des systèmes réglementaires et judiciaires. En outre, la surveillance exercée au niveau régional et le dialogue entre les différents partenaires contribuent à réduire les risques de dérapages sur le plan macroéconomique. Il en résulte un environnement plus stable et plus prévisible qui est, sans nul doute, un facteur essentiel à l’épanouissement du secteur privé.
Nous pouvons en déduire que, la politique économique de Madagascar rejoigne celle de l’intégration régionale ceci ne sera doncque bénéfique pour Madagascar.

L’accroissement de la demande adressée au secteur productif

Passer par le développement de l’agro industrie permettant d’assurer des débouchés aux paysans et producteurs, le respect des normes de qualité et la création d’emplois tant au niveau urbain que rural.

L’accroissement de la capacité du secteur productif

Une réforme foncière pour la sécurité des producteurs et des investisseurs, l’assistance matérielle et technique des producteurs afin qu’ils soient performants (Centres de Services Agricoles CSA, programme de mise en place au niveau des districts des structures autonomes rassemblant les organisations paysannes, le secteur privé et l’Administration).

L’amélioration de l’environnement du secteur productif

Au niveau national, par la formation des ruraux, des futurs agriculteurs, et des techniciens nécessaires au développement du secteur. Au niveau international, par la participation à tous les niveaux de négociations internationales intégrant systématiquement le département concerné, par l’obtention des soutiens concertés des Partenaires Techniques et Financiers. Et tout cela dans le souci de la préservation du capital naturel (sol, ressources en eau…).
Le volet agricole par l’intégration régionale générera des transferts de technologies et de partage d’expériences qui ne peuvent qu’être bénéfique aux producteurs économiques. Il aidera à améliorer la qualité de leurs produits et à leur ouvrir d’abord le marché régional et puis le marché international.
L’intégration régionale ne se limite pas aux échanges commerciaux. Elle porte aussi sur le transfert de techniques et de partages d’expériences. C’est le cas pour l’initiative mauricienne sur l’exploitation commune des algues rouges. Madagascar ne procède qu’à l’état brut , alors que la valorisation apportera à coup sûr des revenus supplémentaires non négligeables. L’exploitation et la transformation des algues rouges sont une opportunité à saisir parce que le marché mondial des bios polymères est estimé à 300 millions de dollars par an selon les chercheurs mauriciens9.
Ce montant avoisine les 10% du PIB de Madagascar. C’est dire de l’importance de marché, surtout si l’on arrive à extraire des carragènes de la même qualité que celle du Japon et de la Chine. La filière intéresse notammen la filière artisanale. Le secteur pêche fait travailler 1,4% de la population active. Si un pêcheur a en charge 60 personnes, le secteur fait donc vivre pus de 5% de la population malgache. C’est une proportion importante sur le plan national. L’ouverture sur la région pourrait encore améliorer les choses.si on ne cite que le transfert des savoir-faire dans la conduite d’élevage de tilapia.

L’intégration de dimension culturelle

Dans la politique de développement : un des danger de la mondialisation est l’uniformisation des cultures. Le respect de chacun dans un monde tendant à l’uniformisation est une des conditions sine qua non pour une intégration économique réussie quelque soit sa dimension. Le renforcement de notre identité culturelle nous empêchera de devenir de simples consommateurs anonymes au sein du Village global qu’est devenu le monde.
Le fihavanana « esprit de consensus ou quête perman ente de l’harmonie dans les relations entre les individus » est une valeur cult urelle prépondérante dans la vie socio-culturelle des Malgaches. Cette notion du fihavanana, nous amène à la considérer comme un instrument efficace pour le développement socioéconomique de notre pays. C’est dans ces différentes mesures que nous prônons le respect de la diversité culturelle.
Le renforcement de la politique éducative, plus généralement tournée vers l’investissement « dans le capital humain » figure parmi les conditions de l’émergence économique auquel Madagascar adhère. Une telle politique est nécessaire afin de renforcer la capacité des individus à sortir de la pauvreté. Madagascar met en œuvre le concept « D’éducation pour tous », tout en sachant qu’une éducation pour tous qui n’assure pas l’expansion du marché global est contre-performante.

Au niveau économique et commerce

La situation économique de Madagascar par rapport aux autres regroupements au niveau du commerce se résume dans le tableau en annexes 2 :
LA SADC à elle seule possède un marché de 217 millions d’habitant. Avec une importation de 50 milliards USD par an et un PIB de 222 milliards USD. 68% de l’économie de Madagascar y dépend énormément. La suppression de ces tarifs douaniers entraîne la diminution de l’entrée d’argent de l’Etat. Ainsi, l’Etat doit faire l’effort de ne plus compter sur les taxes fiscales. Le Secteur Privé, lui aussi, se prépare à exporter plus.

Situation des échanges par groupe de pays

En 2004, les échanges commerciaux avec les pays de la COI se soldent tout comme le cas de l’année précédente par un large excédent au bénéfice de Madagascar. La destination des exportations vers les îles sœurs de l’Océan Indien reste l’île Maurice. Ces exportations vers l’île Maurice sont composées en randeg partie par des produits pétroliers, dans une moindre mesure, par des crevettes et des bois sciés. En revanche, Madagascar importe à partir de l’île Maurice presque les mêmes produits que l’année 2003. Essentiellement il s’agit de la farine, des boissons, de l’engrais et du savon.
Pour les pays du COMESA et les pays du SADC, la balance commerciale avec ces pays se trouve largement déficitaire pour l’année 2004.
Ainsi donc, la stratégie à suivre devrait être l’accroissement pour l’exportation vu les rentrées de devises qu’elle rapporte de ce fait il y a nécessité de diversification de produit et amélioration de la qualité des produits. Donc il faut promouvoir l’investissement et avoir de la créativité pour être compétitifs dans ces intégrations régionales.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : ANALYSE COMPARATIVE DES DIFFERENTES INSTITUTIONS
Section 1 : Domaine d’intervention des groupements
Paragraphe 1 : Rapport humain
Paragraphe 2 : Rapport politique et économique
Paragraphe 3 : Environnement
Section 2 : Analyses coûts et avantages de l’adhésion de Madagascar aux organisations régionales
Paragraphe 1 : Les coûts au niveau de la participation dans les groupements
Paragraphe 2 : Les avantages offerts de l’intégration régionale dans les différents secteurs économiques
CHAPITRE II : SIMULATION DE L’INTEGRATION REGIONALE SUR LE DEVELOPPEMENT RAPIDE ET DURABLE DE MADAGASCAR
Section 1 : Lintégration régionale et le MAP
Paragraphe 1 : L’objectif du MAP
Paragraphe 2 : L’analyse de la politique économique de développement de l’intégration régionale
Section 2 : L’intérêt économique de l’intégration régionale pour Madagascar
Paragraphe 1 : L’intérêt économique par les différents secteurs d’activités
Paragraphe 2 : L’intérêt économique au niveau du développement économique et sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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