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De la marginalité à l’isolement social
La stratégie choisie par l’intellectuel pour faire passer ses opinions et se faire entendre l’oblige à se séparer de la communauté. Son attitude n’est sans doute pas sans conséquence mais c’est un choix qu’il assume parfaitement.
Dans son village, Mazamba vit toujours retranché dans sa maison quand il n’est pas avec ses malades à l’hôpital, endroit où il travaille. Ce genre de comportement l’entraîne vers une sorte d’auto-exclusion. Déjà avec son attitude de kafir, il sait qu’il s’expose au rejet de la société, mais cela l’importe peu.
Son portrait sur la fiche des « partenaires généreux » dans le chapitre XI résume tout à fait le comportement de Mazamba au sein de sa communauté : « Contrairement à beaucoup de Comoriens instruits, il ne s’implique pas du tout dans des activités sociales, culturelles ou sportives. » (pp. 222-223)
Cet isolement peut paraître a priori comme un désengagement de la part de l’intellectuel. Mais il n’en est rien de cela. L’intellectuel se met en marge pour échapper à la pression sociale qui risque de le détourner de sa logique anti-traditionaliste comme il arrive souvent pour ses confrères intellectuels car l’emprise de la communauté étant très forte, elle l’emporte oujourst sur l’individu. La fin justifiant parfois les moyens, la société fait recours à la ruse pour « ramener à la raison » celui qui veut sortir du « droit chemin », c’est-à-dire qui ne veut pas se conformer, comme Mazamba, aux règles sociales. On conseille par exemple à une mère de « tomber opportunément malade » pour faire décider à un fils frondeur de réaliser l’« anda » afin de sauver sa mère. Le sorc ier prescrira que c’est le seul remède qui sauvera la mère.
Mazamba vit donc toujours retranché dans sa maison ou terré dans son travail. Il choisit délibérément de ne pas se mêler à la masse. C’est pour marquer la différence de sa vision du monde par rapport à la société et à ses pairs intellectuels. Il se condamne volontiers à une solitude qu’il juge indispensable pour sa satisfaction mentale.
L’intellectuel décide de couper les liens avec la société. Il veut rompre avec un passé où il garde les souvenirs d’un conformisme aveugle. La rupture s’explique ici par un rejet pur et simple des valeurs qui régissent la société : « Il [Mazamba] s’était dit dès cette instant qu’il allait vivre autrement. Une rupture profonde avec son passé. » (p11)
La rupture annonce la séparation de l’intellectuel avec la société. Elle aboutira par la suite à un divorce plutôt atypique dans le chapitre XI, puisqu’il n’est pas définitif et sans répudiation. La rupture avec sa femme Kassabou est de ce fait significative : elle signifie la séparation avec la société et avec tout ce qu’elle véhicule comme valeurs. Ce couple représente parfaitement l’image des rapports entre l’intellectuel et la société : deux personnages cohabitant ensemble avec une vision du monde radicalement opposée. D’une part Mazamba, un homme cultivé, qui a une vision très large du monde et d’autre part, la société avec ses attachements coutumiers et renfermée sur elle-même. Sa femme symbolise donc ic i la société.
Mais ce qui est frappant et en même temps paradoxal chez ce personnage, c’est qu’il se marginalise alors qu’il est déjà marginalisé dans sa communauté. Sa rébellion vis-à-vis de la société lui a valu d’être considéré comme un « garnement ». Malgré son titre de docteur, l’intellectuel est marginalisé dans la société « car n’ayant pas encore réalisé le anda [il s’y oppose], ils étaient toujours considérés comme des garnements.» (p60)
Ce comportement anticonformiste de intellectuel a bien sûr des conséquences, surtout sur le plan social. En refusant de se soumettre aux traditions qu’il considère être à l’origine des problèmes socio-économiques que connaît son pays, l’intellectuel retrouve une paix intérieure. Il sort de la bataille sociale la tête haute puisqu’il s’estime vainqueur. Mais il se condamne aussi par là à une solitude quasi inéluctable. Il stoppe son intégration dans al société, seul itinéraire « légal » qui l’assure une vie de partage avec l’autre car ce partage se fait souvent avec son semblable, c’est-à-dire les gens d’une même classe sociale. Le narrateur résume parfaitement cette situation dans les lignes suivantes : « Il savait que dans son île l’anti-conformisme procurait certes une satisfaction intellectuelle, mais provoquait aussi un isolement social et psychologique. Il s’était aperçu que dans son village il n’était intégré à aucune classe sociale. » (180)
Chez Mazamba la solitude se transforme en méditation. C’est un moyen pour lui d’appréhender la réalité quotidienne de son village. Ainsi la solitude permet au héros de Toihiri d’avoir une vision détachée de sonmilieu social et en même temps critique. En s’écartant de la société, Mazamba veutpréserver son statut d’intellectuel honnête, celui qui ne renie pas ses convictions et ses principes moraux pour de l’honneur social. Le détachement avec la société permet surtout à l’intellectuel d’accomplir sa mission, celle qui consiste à proposer un ordre social nouveau en rejetant les valeurs en vigueur dans la société. C’est d’ailleurs ce qui caractérise le héros du roman selon Goldmann. Pour lui, le roman est caractérisé par « la rupture insurmontable entre le héros et le monde. » Car « le héros démoniaque du roman est un fou ou un criminel (…), un personnage problémati que dont la recherche dégradée, et par là même inauthentique, de valeursauthentiques dans un monde de conformisme et de convention, constitue le contenu de ce nouveau genre littéraire que les écrivains ont créé dans la société individualiste et qu’on a appelé roman.» 1
Dans l’optique de cette recherche de « valeurs auth entiques », Mazamba n’a eu d’autre choix que de devenir un « Kafir ». Cepen dant le kafir est condamné à s’isoler de la masse sociale. Il n’est intégré à aucune classe sociale, donc marginalisé au sein des institutions communautaires : « il s’était aperçu que dans son village il n’était intégré à aucune classe sociale. » (p180)
Si nous faisons le rapprochement entre la pensée de Toihiri et celle d’un auteur comme Jean-Marie Adiaffi à propos de l’intellectuel africain, nous constatons qu’ils ont à peu près les mêmes opinions. En effet, Adiaffi affirme dans La carte d’identité que : « L’intellectuel n’est rien s’il ne vis pas entièrement dévoué à la cause de son peuple, s’il n’est pas une part de ce peuple, (…) une part sans privilège, sans honneur particulier. C’est cela être un intellectuel pour un peuple soumis, humilié, bafoué, exploité, asservi : se fondre au sein du peuple au risque de s’y perdre. »2
Mais à la différence du héros d’Adiaffi, Mélédouman, celui de Toihiri ne veut plus « se fondre au sein du peuple ». Au contraire Mazamba cherche à s’écarter de l’opinion publique pour échapper aux contraintes de la société. C’est à partir de là qu’il pourra pleinement jouer son rôle d’intellectuel.
Les classes sociales
L’hiérarchie sociale qui repose sur un système de rangs, la catégorisation des individus dans la société, réduit considérablement les marges de manœuvre de l’intellectuel.
Le narrateur estime que le système de rang érigé au sein de la société comorienne n’attribut pas le premier rôle aux intelectuels dans les affaires sociales. L’intellectuel est considéré dans la société commeun simple serviteur de l’Etat, et pour cela, ne jouit d’aucun prestige social. Il n’a pas son mot à dire dans les assemblées communautaires. Seul l’accomplissement des coutumes sociaux et des œuvres religieuses lui permet d’avoir droit à la pa role dans les prises de décision de la communauté. L’individu est alors amené au cours de sa vie à réaliser certaines us et coutumes afin de gravir les échelons sociaux. Cela lui permettra de devenir une personne socialement reconnue. L’apport de qualifications religieuses dans son compte contribuera à le hisser au sommet des rangs. Voilà à peu près le schéma socioculturel tracé dans Le kafir du Karthala et qui reflète à peu près l’organisation de la société comorienne.
Cette analyse nous mène tout naturellement à relever les différentes forces en présence dans le récit. Par rapport aux visions du monde exprimées par les différentes personnages, nous avons pu établir trois grandes classes sociales : les intellectuels, les notables traditionnels et les responsables religieux.
Aux Comores, les notables traditionnels et les responsables religieux ont un système de valeurs presque compatible en ce sens que la religion influe beaucoup sur la culture et sur les traditions. Ils aspirent à des idéaux concourant à un même objectif : l’honneur social pour les uns et le prestige religieux pour les autres. Les valeurs en vigueurs dans ces deux classes se rejoignent puisque elles visent un même objectif fondamental : la reconnaissance socia le.
Par contre, pour les intellectuels comme Mazamba, la valeur dominante est le mérite intellectuel. C’est en fonction des mérites intellectuels (diplômes, vaste culture, perspicacité dans les idées, etc.) que l’on doit évaluer un individu.
La bataille que livre donc le docteur Idi Wa Mazamba contre les traditions relève en réalité d’une lutte de classe sur fond dedivergence de vision du monde. En s’attaquant aux traditions – l’ossature de la société – l’intellectuel entend renverser un ordre social où il se trouve systématiquement mis à la marge. Ce projet de Mazamba avait été entamé par le personnage principal du premier roman de Toihiri, évidemment sans succès probant. Ce personnage du nom de Guigoz voulait renverser par la force et par la violence ce système de classe : « Si la nature jusqu’ici semblait seule montrer de tels sentiments, Guigoz et sa république des imberbes allaient prendre sérieusement la relève pour mettre la société sens dessus dessous. ».
Dans Le kafir du Karthala, c’est une toute autre démarche que l’intellectuel entreprend bien que les objectifs visés soient toujours les mêmes. Le narrateur cherche par le truchement de son personnage principal et à travers des méthodes plus « pacifiques » cette fois, à bouleverser le sy stème de rang. En effet, Mazamba utilise la méthode de la non violence prônée par el célèbre Mahatma Gandhi. Pour ne pas faillir à sa mission d’intellectuel honnête, il garde une position inflexible par rapport à l’établissement d’une société de classe.S’il ne s’oppose pas ouvertement au système de classe, Mazamba boycotte systématiquement toute manifestation culturelle faisant recours aux classes sociaux. C’est ainsi que l’intellectuel s’est résolu à ne pas participer aux « djalikos » 2 de son ami Issa car sa participation à ces manifestations culturelles demande qu’il fasse partie d’une classe sociale ; il refuse également de réaliser l’« anda ».
Dans la perspective d’une mondialisation qui semble irréversible à cause de la multiplication et du développement des moyens de communications, l’auteur a sans doute voulu lancé un message fort aux intellectuels comoriens : les structures sociales ancestrales qui constituaient les fondements de l’organisation sociale sont appelées à se transformer en profondeur. Le « mdzadé » et le « cheikh » 1, ces deux grandes figures qui ont conduits la société comorienne, ont vu leur rôle diminué au fil du temps. Elles doivent aujourd’hui céder la place à de nouvelles figures sociales capables de faire face aux enjeux du moment. En tout cas, le message du narrateur semble clair : les temps sont révolus et l’intellectuel est devenu aujourd’hui une figure incontournable dans nos sociétés traditionalistes. Il appartient désormais à ce dernier de tenir les premiers rôles dans les affaires de la société. Et au narrateur de le prouver dans ce roman par la démarche qu’il fait suivre à Mazamba. Le kafir c’est cet intellectuel comorien qui doit montrer à la communauté de quoi il est capable pour le peuple : Mazamba « avait décidé que sa mort servirait au moins à quelque chose. » (p11).
La marginalisation des intellectuels dans la scène sociale suscite l’indignation du narrateur. En effet, l’auteur déplore cette condition qui place l’individu dans une dépendance culturelle totale. L’intellectuel ressent une injustice profonde de ne pas être considéré selon son mérite intellectuel. Ainsi à la mosquée Mazamba se trouve obliger de s’asseoir derrière « entre un ingénieur en électronique et un pilote de ligne. Les premiers rangs leur étaient formellement interdits car n’ayant pas encore réalisé leur anda, ils étaient toujours considéréscomme des garnements. » (p 60). Mazamba ne pouvait plus accepter une telle humiliation. C’est pour cela qu’il s’est marginalisé dans la société et, à ce titre, li est devenu un kafir. Il est également un kafir pour la religion.
L’INTELLECTUEL ET LES CROYANCES
Les croyances collectives, et notamment les croyances religieuses, occupent une place importante dans les systèmes culturels. C’est le sentiment du surnaturel qui détermine les croyances. Les croyances religieuses constituent la vision qu’une société se fait du monde, sa notion du surnaturel, du sacré et du profane. Ces éléments culturels ont une importance particulière sur de très nombreux aspects de la vie quotidienne. Ils font partie du système des valeurs.
De ce fait, les croyances de la société constituent une préoccupation majeure pour le héros de Toihiri. Les questions relatives à la foi suscitent de nombreuses réflexions chez Mazamba. Cette préoccupation de l’intellectuel est tout à fait compréhensible. En effet, les croyances s’intègrent dans les ensembles culturels et forment le système des valeurs de la société. C’estpour cette raison que l’intellectuel s’interroge sur leur fonctionnement et leur évolution dans la société.
Au sujet des croyances, le narrateur dresse justement dans ce roman un tableau satirique sur des comportements religieux aux Comores. A l’instar des pays africains, il existe aux Comores un certain nombre de croyances relevant des pratiques superstitieuses, à part la religion musulmane reconnue et pratiquée ouvertement par la majorité de la population. Le mélange entre les pratiques superstitieuses et l’Islam ne semble guère plaire à l’intellectuel qui fustige l’hypocrisie des autorités religieuses. Le narrateur explique cette hypocrisie par le fait que ces autorités professent dans leur discours un Islam dur, alors que derrière, ils commettent des actions qui vont à l’encontre de ce qu’ils disent. Mais le narrateur n’épargne personne. Il s’attaque également à toute la population qui adopte sans scrupule ces pratiques. Les croyances superstitieuses, telles que les pratiques animistes, étant fortement ancrées dans les mœurs d e la société, deviennent des armes redoutables que les hommes utilisent pour se faire du mal les uns contre les autres. Les maraboutages deviennent monnaie courante dans la société. Et l’absence d’une juridiction capable de juger des délits pareils, faute de preuves matérielles, ne fait qu’accentuer le phénomène.
Le narrateur s’efforce donc à travers ce roman de dénoncer l’ampleur de ce phénomène aux Comores.
Pour mieux appréhender la pensée de l’intellectuel et celui du narrateur, et bien sûr dans un souci de clarté pour le lecteur, nous avons choisi d’évoquer en premier lieu le rapport de l’intellectuel avec la religion musulmane avant de parler des croyances superstitieuses.
L’intellectuel et la religion musulmane
La religion musulmane telle qu’elle est vécue et pratiquée aux Comores retrouve un écho particulier dans Le kafir du Karthala. A travers la pensée religieuse de Mazamba, le narrateur ouvre toute une réflexion sur la pratique de l’Islam dans l’archipel. Il s’agit là d’une remise en cause profonde des pratiques religieuses et de la conception même de la foi.
En effet, Mazamba réfléchit énormément sur la question religieuse. Le sentiment religieux lui semble être le plus importa nt en matières de religion. Ce sentiment religieux se résume chez l’homme sous le signe d’une intuition qui lui révèlent « l’existence d’un grand ordonnateur des êtres et des choses, grand architecte ayant façonné le monde » (Pp 57- 58) et qui s’oppose aux connaissances théologiques brutes.
La divergence d’opinion entre Mazamba et sa femme sur le plan religieux reflète parfaitement son opposition avec la société. L’intellectuel est plutôt laïc en matière de religion alors que sa femme manifeste un certain intégrisme. Sa femme symbolise encore une fois ici la société. Le passage suivant résume parfaitement la pensée religieuse de l’intellectuel : « Ils n’avaient pas la même préoccupation au plan pirituels. Alors que lui vivait un Islam fait d’amour pour son prochain, de tolérance, de rectitude et de probité dans la vie de tous les jours, de justice, d’humanisme, de refus de se remplir les poches en vidant les caisses de l’Etat, elle vivait un intégrisme arrosé étrangement d’une avidité coupable pour lesbiens terrestres, d’un immoralisme hypocrite, de superstition (…). » .
Entre la « religion pensée », c’est-à-dire soumise à la pensée critique, et celle vécue affectueusement, l’intellectuel découvre une grande différence. Cette différence dans la conception de la spiritualité témoigne de sa différence de vision du monde par rapport au reste des forces idéologiques. C’est en tout cas ce que traduisent ces réflexions de Mazamba : « La relation du Comorien et de l’Islam avait toujours suscité chez le docteur Mazamba de nombreuses réflexions : est-ce que la religion est-elle mieux vécue si l’on a des références théologiques ou si on ne la perçoit qu’intuitivement ? Vaut-il mieux avoir avec elle des rapports rationnels ou des relations passionnelles ? » .
Outre les réflexions sur la foi religieuse, l’intelectuel stigmatise ceux qui pratiquent la religion pour des intentions sociales. En effet, Mazamba dénonce le comportement des hommes qui accomplissent des œuvre s religieuses dans le but d’acquérir un prestige aux yeux de la société. De elst individus sont qualifiés par le narrateur d’hypocrites. L’intellectuel fustige surtout ici la « religion des apparences », c’est-à-dire les apparences extérieures des fidèles (habits religieux, prières publiques et les débats religieuses qui donnent l’impression de véritables croyants, etc.) pour donner le change à l’opinion : « Mais Mazamba abhorrait la religion de faux derches, des grands turbans, des petits djohos et de larges djubas. Mazamba ne croyait pas aux trompeuses génuflexions, aux vrais mounafiks – hypocrites – et aux comiques pros ternations. Il se rendait compte que dans ces îles, la religion, non seulement collective mais aussi individuelle, était trop soumise à des intentions sociales : il était de bon ton de pouvoir dire que l’on était allé en pèlerinage avec sa mère. Le cinquième pilier de l’Islam n’est plus un devoir religieux mais une ostentation sociale. » (p 58)
L’intellectuel fustige également ceux qui exploitent la religion pour des buts économiques. L’exemple le plus concret que le narrateur a trouvé pour illustrer ces genres de pratiques c’est le pèlerinage à la Mecque. En effet, le pèlerinage en Arabie Saoudite est une occasion pour certains commerçants aux Comores de faire des affaires. Les coûts du transport et les démarches administratives étant allégés pour permettre aux fidèles de se rendre massivement dans la maison de Dieu, certains commerçants opportunistes profitent de cet aubaine pour leur commerce. Mais les particuliers ne sont pas de reste dans cette affaire : les articles bon marchés de Djedda suscitent l’enthousiasme de quelques pèlerins et les incitent à se lancer dans le négoce, oubliant souvent le but de leur voyage. Le narrateur dénonce ce qu’il qualifie de « voyage touristico-social d’autant plus palpitant qu’on y fait des affaires juteuses. »
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Table des matières
Première partie : L’INTELLECTUEL VIS-A-VIS DES MENTALITES SOCIALES et POLITIQUES
Chapitre I : L’intellectuel dans la société
1. L’intellectuel et la communauté
2. De la marginalité à l’isolement social
Chapitre II : L’intellectuel et les traditions
1. Le grand mariage
2. Les classes sociales
Chapitre III : L’intellectuel et les croyances
1. La religion musulmane
2. Les croyances superstitieuses
Chapitre IV : L’intellectuel et la politique
1. Pouvoir et hommes politiques
2. Les pratiques politiques
Deuxième partie : L’INTELLECTUEL COMME INCARNATION DU RENOUVEAU SOCIO-POLITIQUE
Chapitre I : L’instigateur de changement
1. Dans la société
2. Dans les croyances
3. Dans la politique
Chapitre II : L’intellectuel engagé
1. Engagement social
2. Engagement politique
Chapitre III : L’intellectuel martyr
1. Un intellectuel singulier
2. Une mort libérateur
Chapitre IV : Le sauveur de la patrie
1. L’intellectuel contre les mercenaires
2. L’intellectuel patriote
Conclusion
Bibliographie
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