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La prédominance deltaïque
Les traces de population les plus anciennes ont été trouvées autour de Shaoxing78, sur les rives sud de la baie de Hangzhou, et datent de la période des Printemps et des Automnes. Elles confirment la sédentarisation des populations dans la région deltaïque. Après la première unification de la Chine et au cours des dynasties Qin et Han, entre 221 av. J.-C. et 220, le territoire correspondant à la province du Zhejiang se divise en trois zones : le territoire de Danyang, celui de Wu et celui de Kuaiji, qui correspondent à la région deltaïque et au bassin de la rivière Qiantang (cf. carte 7). À la fin de la dynastie Han, la région deltaïque regroupe alors 1,2 million d’habitants, presque deux fois plus que la population du bassin de la rivière Qiantang, 630 000 habitants. Le reste du territoire de la province n’est quasiment pas peuplé.
Deux siècles plus tard, à la fin de la dynastie des Jin de l’Est en 420, la population se répartit de la manière suivante : la région deltaïque et le bassin de la rivière Qiantang concentrent ensemble 1,125 million d’habitants, le bassin du Jinqu 108 000 habitants et le littoral 61 000 habitants. Le Nord de la province regroupe donc toujours une grande majorité de la population, 87 % exactement, mais des populations commencent à s’installer dans le bassin du Jinqu et sur le littoral.
Les divisions administratives sont ensuite modifiées au début de la dynastie Tang, en 618, et elles ne varieront plus jusqu’à la fin de la période impériale79. Le tableau 1 donne la répartition de la population par ensemble de la province et par sous-ensemble dans les terres de l’intérieur au cours des dynasties Tang, Song, Yuan, Ming et Qing.
Le développement des espaces périphériques
À la suite de la période impériale et après une période transitoire, le Zhejiang devient une province de la République populaire de Chine en 1949, divisée en 11 préfectures : Hangzhou, Ningbo, Wenzhou, Jiaxing, Huzhou, Shaoxing, Jinhua, Quzhou, Zhoushan, Taizhou et Lishui81. De 1949 à aujourd’hui, la division administrative de la province n’a pas changé. En revanche, celle des districts a évolué au cours du temps. La carte 67 à la fin de ce manuscrit décrit la structure administrative spatiale de la province du Zhejiang en 2010. Elle est alors divisée en 11 entités de rang préfectoral et 59 entités de rang de district82. Sur la base de cette division administrative, la carte identifie également les districts couverts par chacun des ensembles : la région deltaïque, le littoral et les terres intérieures avec le bassin de la rivière Qiantang, le bassin du Jinqu et les montagnes.
Les données à notre disposition ne nous permettent pas de connaître le détail de l’évolution du peuplement entre le début et la fin du XXe siècle. Toutefois, dans le cadre de cette large revue historique du peuplement de la province, ces données montrent une nette évolution de la répartition de la population sur cette période. Si nous regardons les chiffres du recensement de 2000 (nous analyserons par la suite en détail les évolutions entre 1990 et 2010), le tableau 2 donne alors la répartition de la population dans la province.
Par rapport à la fin de la période impériale (cf. tableau 1), la répartition de la population à l’intérieur de la province en 2000 suggère des évolutions importantes dans les dynamiques de développement de la province. Tout d’abord, si la région deltaïque reste toujours dominante en terme de population, son poids démographique dans la province a diminué de 60 à 40 %. Dans le même temps, la part de la population concentrée sur le littoral a augmenté de 11 points, de 17 à 28 %. Le bassin de la rivière Qiantang et le bassin du Jinqu conservent quant à eux une part de la population à peu près constante, en légère augmentation de 5 à 6 % pour l’un et de 13 à 15 % pour l’autre. En revanche, la part de la population concentrée dans les montagnes du centre-est et du sud augmente significativement, de 4 à 10 %.
Ainsi la population se répartit-elle de manière plus équilibrée au sein de la province. La part de la population de la région deltaïque a sérieusement diminué au profit surtout du littoral et dans une moindre mesure de son arrière-pays montagneux. Le delta du Yangzi, bien qu’il concentre toujours la plus grande part de la population régionale, voit d’autres territoires se développer en sa périphérie, et il ne représente désormais plus que 40 % de la population provinciale.
Or, à partir des années 1980, la fin du XXe siècle est donc marquée par une période d’intense urbanisation : entre 1980 et 2000, le taux d’urbanisation dans la province du Zhejiang passe de 13,7 à 48,7 %83. Cette urbanisation continue ensuite pour atteindre 61,6 % en 2010. L’ampleur de cette urbanisation suggère que l’évolution de la répartition de la population est liée à la croissance importante de villes en dehors de la région deltaïque. En effet, la fin du XXe siècle a vu de grandes villes se développer sur le littoral et dans les terres intérieures. Nous avons pris les exemples de deux villes emblématiques du développement contemporain de la province : Wenzhou et Yiwu.
Fortes densités humaines et industrialisation rurale
De nombreux territoires de la province du Zhejiang ont ainsi des densités démographiques particulièrement élevées. Ces fortes densités se trouvent en particulier dans la région deltaïque et sur le littoral, au niveau des deltas, mais aussi en certains lieux du bassin du Jinqu.
La carte 9 donne la répartition de la densité démographique par districts dans la province du Zhejiang en 2010. Hangzhou, Wenzhou ainsi que Shaoxing présentent les densités démographiques92 les plus élevées, supérieures à 2 000 hab./km2. Wenzhou est la plus dense d’entre elles, avec 2 571 hab./km2, puis vient Shaoxing avec 2 442 hab./km2, puis Hangzhou avec 2 035 hab./km2. Ces territoires, qui accueillent les plus grands centres de la province, recouvrent de larges campagnes et sont caractérisés par une forte densité rurale.
Outre ces trois municipalités, l’ensemble de la région deltaïque93 et du littoral ont une densité supérieure à 500 hab./km2, et une majorité de ces territoires atteint même une densité comprise entre 1 000 et 2 000 hab./km2. Si l’on enlève les marges deltaïques94, cette région a une densité de 1 194 hab./km2 sur un territoire de 17 752 km2. Ces chiffres sont encore plus significatifs si l’on tient compte de la municipalité de Shanghai, partie intégrante de cette ensemble territorial (23 019 148 habitants sur une superficie de 6 340 km2) 95 : la densité est alors de 1 835 hab./km2 sur une superficie de 24 092 km2. À cette échelle territoriale, ces densités constituent des records mondiaux. À titre de comparaison, la région capitale de la métropole de Tokyo a une densité de 1 171 hab./km2 sur une superficie de 36 889 km2, selon les données du bureau de la statistique japonais au 1er février 2010 96 ; la région du Grand New York a une densité de 1 096 hab./km2 sur une superficie de 17 400 km2 ou encore l’aire urbaine de Paris a une densité de 704 hab./km2 sur une superficie de 17 175 km2 selon les données de l’Insee97. Au-delà des territoires les plus denses situés autour de Hangzhou, Ningbo, Wenzhou et Taizhou, la région deltaïque et le littoral regroupent un nombre important de districts avec des fortes densités : 6 dans la région deltaïque et 5 sur le littoral ont des densités supérieures à 1 000 hab./km2. Le littoral est en réalité bien plus dense que ces chiffres ne le montrent, car, contrairement à la région deltaïque, ces territoires ne sont que partiellement peuplés, les montagnes allant pratiquement jusqu’à la côte et ne laissant que d’étroites plaines côtières habitables.
Un axe se dessine également dans le bassin du Jinqu, autour de Yiwu, qui est le territoire le plus dense de l’intérieur, avec 1 117 hab./km2. Dans le bassin du Jinqu, autour de Yiwu, cinq districts ont des densités supérieures à 500 hab./km2. Ainsi la carte 9 montre-t-elle clairement la formation d’espaces très denses dans la région deltaïque, le littoral et une partie du bassin du Jinqu concentrée autour de Yiwu.
L’esquisse d’une armature urbaine
Le découpage administratif du territoire n’épouse donc pas les limites des entités urbaines et rurales : une municipalité ou même un arrondissement n’est pas un territoire uniquement urbain, un district regroupe également une mixité d’espaces urbains et d’espaces ruraux. L’échelle administrative diffère de l’échelle urbaine.
La ville est en fait définie par son rôle de centre administratif du système territorial. L’architecture administrative définit la municipalité et le district. La ville est le centre administratif de la municipalité (chengshi). Le district n’ayant pas le statut de municipalité, son centre administratif n’est pas appelé ville, mais bourg. Ainsi appellerons-nous le centre administratif ville-centre ou ville chef-lieu lorsqu’il s’agit d’une municipalité et bourg centre-administratif lorsqu’il s’agit d’un district. Plus précisément, lorsqu’il s’agit d’une municipalité de rang préfectoral, le centre administratif est appelé ville chef-lieu de préfecture, lorsqu’il s’agit d’une municipalité de rang de district, ville chef-lieu de district, et lorsqu’il s’agit d’un district, bourg centre-administratif de district.
Le schéma 2 propose une représentation spatiale de l’encadrement administratif du territoire et y identifie la ville, entité physique, qui retrouve son sens traditionnel de centre administratif du territoire (chengshi). La province est divisée en municipalités de rang préfectoral. Chaque municipalité de rang préfectoral est divisée en arrondissement(s), municipalité(s) de rang de district et district(s). Ces derniers sont chacun subdivisés en un centre administratif et en bourgs et cantons. Ainsi la municipalité de rang préfectoral regroupe-t-elle une ville chef-lieu de préfecture, centre du ou des arrondissements (qui par conséquent forment une continuité spatiale), autant de villes chefs-lieux de districts que de municipalités de rang de district, et autant de bourgs centres-administratifs de districts que de districts.
La structure administrative esquisse donc en premier lieu une armature territoriale faite de municipalités et de districts, et l’armature urbaine apparaît à l’intérieur de cette armature territoriale : elle est constituée des centres administratifs de cette armature territoriale.
L’imbrication du rural et de l’urbain dans les statistiques
Le schéma administratif territorial traduit la vision qu’ont les Chinois de la ville, considérée au sein d’un ensemble plus vaste que le périmètre urbain. Cet ensemble trouve sa justification dans les interactions entre espaces urbains et ruraux : la ville est vue comme le noyau d’un territoire qu’elle domine et qu’elle structure, l’un et l’autre étant liés par des activités complémentaires. Les espaces ruraux ont autant besoin des fonctions délivrées par la ville-centre que cette dernière se nourrit des ressources fournies par les campagnes. En ne séparant pas administrativement les espaces urbains des espaces ruraux, les synergies en sont facilitées. Ainsi l’encadrement administratif se fait-il à l’échelle du territoire de la municipalité ou du district, unité de base de l’administration territoriale, et non à l’échelle urbaine (cf. schéma 3).
Une décennie de transition post-maoïste
C’est donc à partir du début des années 1980 que la province du Zhejiang, en s’ouvrant au investissements étrangers, a amorcé son développement et s’est intégré aux circuits économiques et financiers internationaux. Cette évolution s’inscrit dans la continuité des réformes économiques de Deng Xiaoping à l’origine de l’essor du littoral chinois.
La situation de la province au sortir de la Révolution culturelle est révélatrice des véritables incidences de cette expansion économique. La première décennie post-maoïste doit être considérée comme une période de transition. Si 1978 est l’année fondatrice des réformes, il faut attendre 1984 pour que les villes côtières de Wenzhou et de Ningbo soient autorisées à créer leur propre zone de développement économique et technique ouverte aux investissements étrangers, et l’année suivante pour que le territoire du delta du Yangzi bénéficie des mêmes avantages. Jusqu’à la fin des années 1980, les investissements étrangers ne gagnent que timidement la province, avant de connaître une croissance exponentielle : ils passent de 421 millions de yuans en 1990 à 11,8 milliards de yuans en 1998118. Il en va de même dans le secteur de l’immobilier où les premiers investissements n’interviennent qu’à partir des années 1990 : ils passent de 954 millions de yuans en 1990 à 36,2 milliards de yuans en 2000119. D’autres réformes (orientations et résultats économiques, nouvelles infrastructures de transport, création de plans d’urbanisme…) se mettent progressivement en place également à partir de 1990, telle la réforme de la fiscalité, mise en oeuvre en 1994, qui a profondément changé les relations entre le gouvernement central et les municipalités. On est au coeur d’une période de profondes mutations, qui vont avoir un impact majeur sur l’armature urbaine de la province.
Au cours de cette première décennie post-maoïste, la province du Zhejiang a profité de l’ouverture des villes côtières et du delta du Yangzi pour amorcer son développement économique, grâce principalement au développement de l’industrie légère, en premier lieu l’industrie du textile. En 1978, c’est une province essentiellement rurale, où la part de l’agriculture dans le PIB (38 %) est largement supérieure à la moyenne chinoise (28 %) (cf. tableau 9). Elle présente alors un PIB par habitant de 331 yuans, inférieur à la moyenne nationale (381 yuans) en raison d’une présence industrielle faible : située sur le littoral, la province a subi le contrecoup de la politique de développement de l’industrie lourde dans l’intérieur du pays. Dix ans plus tard, en 1990, la tendance s’inverse : le PIB par habitant de la province (2 138 yuans/hab.) dépasse la moyenne nationale (1 644 yuans/hab.), le secteur primaire chute au profit des secteurs secondaire et tertiaire120. En 1990, les parts de l’agriculture, de l’industrie et des services dans l’économie de la province du Zhejiang sont comparables à celles de la Chine (cf. tableau 9).
L’émergence des petites villes et le développement du littoral
Entre 1990 et 2000, la croissance du taux d’urbanisation s’accélère, il augmente de 30 % à près de 50 %. En 2000, le recensement s’affine et nous permet d’esquisser plus précisément la forme de l’armature urbaine. Il répartit désormais la population entre la ville-centre, les bourgs et les cantons pour les arrondissements et les municipalités, et entre les bourgs et les cantons pour les districts. En considérant les catégories de villes que nous avons établies – grande ville, ville moyenne, et petite ville – l’armature urbaine se compose comme suit : quatre grandes villes – Hangzhou, Ningbo, Wenzhou et Taizhou –, une ville moyenne – Shaoxing – et 45 petites villes. Le tableau 13 et la carte 12 décrivent l’armature urbaine de la province en 2000. Elle se construit à partir des chiffres de la population urbaine, correspondant à la population cumulée de la ville-centre et des bourgs, afin de présenter une armature homogène pour l’ensemble du territoire124.
Le tableau 13 donne la liste des municipalités et des districts dont la population urbaine est supérieure à 100 000 habitants, et les répartit en fonction des trois catégories : petites villes, villes moyennes et grandes villes. Le tableau 14 en fait la synthèse. En 2000 les petites villes se multiplient, regroupant une population urbaine de 12 832 177 habitants, contre 633 118 pour l’unique ville moyenne et 8 405 227 pour les grandes villes. Elles concentrent ainsi la grande majorité de la population urbaine, près de 59 %, les 41% restant se répartissent dans l’unique ville moyenne et dans les quatre grandes villes.
La confirmation du développement des petites villes
Entre 2000 et 2010, l’urbanisation de la province se poursuit et le taux d’urbanisation passe de 48,7 à 61,6 %. Sur cette période, les deux recensements de 2000 et de 2010 donnent la répartition de la population à l’échelle de la ville-centre, des bourgs et des cantons et permettent ainsi de comparer plus précisément les formes de l’armature urbaine. Si le nombre de grandes villes reste stable, avec les quatre principaux centres de la province, Hangzhou, Wenzhou, Ningbo et Taizhou, en revanche, celui des villes moyennes augmente : il y a désormais cinq municipalités dont la population de la ville-centre est supérieure à 500 000 habitants en 2010 (cf. tableau 17). Il s’agit de Rui’an, Yiwu, Jiaxing, Huzhou et Jinhua, qui, en 2000, se classaient dans la catégorie des petites villes. Ce constat confirme la croissance constante après 2000 des petites entités urbaines, les faisant de facto changer de statut. Quant aux petites villes, leur nombre augmente de 45 en 2000 à 48 en 2010. Si l’on considère que cinq d’entre elles sont passées entre 2000 et 2010 dans la catégorie supérieure et qu’une ville moyenne (Shaoxing) a rétrogradé, cela équivaut à l’apparition de sept nouvelles petites villes sur cette période.
Le schéma d’organisation régionale
Ainsi les petites villes participent-elles à une recomposition des territoires de la province basée sur la transition économique et ses répercussions spatiales. Elles trament de nouvelles relations entre les grands ensembles.
La carte 19 propose une analyse structurelle du taux résiduel de croissance du PIB de l’armature urbaine entre 2000 et 2010. Elle permet de comparer les performances économiques de chaque ville par rapport à la moyenne provinciale. Elle confirme la domination de la région deltaïque, le développement du bassin du Jinqu et le ralentissement du littoral qui avait été promu au premier plan entre 1990 et 2000.
Les petites villes aux taux de croissance les plus élevés sont situées dans la région deltaïque et dans le bassin du Jinqu. Cependant la nature des évolutions en cours peut être différente d’un ensemble à l’autre : dans la région deltaïque, la forte croissance correspond à une attractivité de fait de ce territoire, où les petites villes présentaient déjà en 2000 des niveaux de PIB par habitant comparables à ceux des grandes villes. En revanche, dans le bassin du Jinqu, elles correspondent à un phénomène de rattrapage économique des terres intérieures. Sur le littoral, les petites villes ont un taux de croissance du PIB inférieur à la moyenne provinciale, un ralentissement logique après avoir connu un développement exceptionnel entre 1990 et 2000.
Malgré des évolutions diverses, certaines petites villes commencent à s’imposer au sein de l’armature urbaine : Jiaxing, Pinghu, Cixi, Zhoushan et le district de Shaoxing ressortent comme les principaux foyers économiques dans la région deltaïque, ainsi que Yiwu et Quzhou dans le bassin du Jinqu. L’axe reliant Wenzhou à Jinhua apparaît particulièrement dynamique, avec Lishui et les districts de Qingtian et Jinyun, qui présentent une croissance économique élevée, et semblent dessiner une nouvelle route industrielle reliant la région de Wenzhou au bassin du Jinqu en passant par Lishui, le long du bassin de Oujiang. Globalement, si les petites villes ont un niveau de PIB par habitant inférieur à celui des grandes villes, elles présentent en revanche un taux de croissance économique supérieur, preuve de leur récente attractivité.
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Table des matières
Première partie : Une armature urbaine plus équilibrée
Chapitre 1 : Le Zhejiang et l’empreinte deltaïque
Chapitre 2 : L’intégration de la ville dans le système territorial
Chapitre 3 : L’émergence des petites villes
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : Des centres en pleine mutation
Chapitre 4 : Une stratégie volontariste
Chapitre 5 : Un mode d’urbanisation normalisé
Chapitre 6 : Une restructuration clivante
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie : Les petites villes recomposent les territoires
Chapitre 7 : Le développement « hors la ville », avenir de la Chine urbaine ?
Chapitre 8 : La sélection des espaces de croissance
Chapitre 9 : Une hiérarchisation en cours
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Annexe : Comptes rendus des entretiens et visites de terrain
Bibliographie
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