L’église, l’esclavage et l’humanisme chrétien
L’idéologie justifiant l’esclavage est ancienne, elle dénonce l’injustice née de la concentration des pouvoirs liée à celle de toutes les inégalités (revenus, richesse, savoir, prestige, mode d’activités). Le pouvoir social du capital fonde, accroît et utilise ces différenciations de caste, de revenus, de détention. Ces théories sont avancées selon lesquelles la propriété privée des moyens de production établit un pouvoir économique, social et politique qui induit à l’éclatement de la société. L’opinion admet cette stratification sociale en se basant sur l’harmonie sociale. Les valeurs sociales et idéologiques sont basées sur la solidarité. Il s’agit de montrer les initiatives sociales à Alasora sur ladite attitude sociale concernant la stratification sociale. Une sous-hypothèse est la suivante : A mesure que le christianisme triomphe, avec les empereurs chrétiens, son influence rend plus humaine la législation et contribue à multiplier les affranchissements. Dans les royaumes barbares, les prêtres, les évêques, les moines, des adeptes religieux, des femmes chrétiennes, s’efforcent de libérer les esclaves soit à prix d’argent soit par la persuasion. Beaucoup d’esclaves sont rachetés par des évêques au moyen âge. Ces hommes sont devenus propriété de l’église et c’est un sort plus tolérable pour l’affranchi que d’être esclave des seigneurs. En proclamant la valeur inconditionnelle et la vocation surnaturelle de toute âme humaine devant son Père céleste, indépendamment de toute ségrégation sociale et raciale, de toute démarcation sociale ou légale, Jésus-christ établit l’exigence religieuse et le fondement spirituel d’un ordre social nouveau, sur la base de l’égalité et de la fraternité. Ces inégalités sociales ne doivent pas servir d’avantage pour les uns car elles sont les atrocités de la société humaine. Alors, les penseurs libéraux contemporains et l’église partent du principe que l’homme, car il est un homme qui possède des droits, par le fait de nature, il est titulaire de droits. A l’origine de cette conception de trouve la pensée chrétienne qui, considère l’homme construit à l’image de Dieu lui accorde une situation privilégiée et des droits personnels qui ne peuvent être niés. A cet égard, le principe de séparation des pouvoirs, fait de poids et de contrepoids, de possibilité d’action et de réaction, devient alors le fondement de l’organisation constitutionnelle libérale et gage de la liberté.
De Radama à Ranavalona III
La religion traditionnelle a subi beaucoup de contraintes durant l’entrée du christianisme à Madagascar, elle a connu ses moments de déclin au premier contact des malgaches à cette nouvelle religion et a pris de moins en moins de place dans la vie des malgaches au profit d’une religion chrétienne bien structurée et organisée. La venue du christianisme a réveillé un sentiment de méfiance culturelle des fidèles vis à vis des traditions ancestrales. Mais l’effet inverse a été observé et les a poussé à prôner de plus en plus cette religion traditionnelle en multipliant les rites traditionnels menacés de prohibition. La propagation de ces rites ancestraux a été un signe de protestation contre l’adoption de cette religion étrangère du souverain et des dirigeants du royaume. L’expansion de ces rites a été également motivée pour attirer l’attention de la population de l’Imerina au retour aux traditions par des dépenses ostentatoires comme la fête du fandroana en 1830 pendant le règne de Ranavalona I où l’on a tué 40 000 bœufs. La religion traditionnelle a été utilisée comme un moyen de libération dans l’imaginaire. L’exagération par une dépense ostentatoire au niveau de ces rites ancestraux a été supposée être une solution, une échappatoire pour fuir ou contrer l’entrée de la religion chrétienne source d’éclatement sociale. Cette exagération des cultes ancestraux a alors pour but d’unifier, de regrouper cette division sociale autour d’une valeur unique. Mais n’est ce pas aussi une imposition idéologique de la caste dominante (initiée par la reine elle-même) aux restes de la population merina perdue et divisée face à ces deux religions. Mais tout cela n’a pas pu empêché la disparition progressive de la religion traditionnelle dans la société merina surtout dans les villes. La religion traditionnelle représentée par les ody, le fanandroana et les rites ancestraux a été bannie dans le royaume dès la reconversion de la reine Ranavalona II au christianisme. Ainsi, les mpanandro (astrologues), les mpitana ody (devins) et les différents responsables des rituels ancestraux ont fuit l’Imerina ou pratiquaient toujours ces rituels mais en cachette tandis que les ody détenus par le peuple ont été détruits et brûlés. Le fétichisme remplace relativement le paganisme. Il convient de rappeler que ladite interdiction des pratiques paganistes n’est jamais d’effet absolu. Plus tard, avec l’Indépendance politique, la croyance en Dieu et la liberté religieuse ainsi que de circulation et d’association sont inscrites dans la Constitution de 1959 avec les autres libertés fondamentales de non discrimination de sexe, de race, d’âge etc. Un effet en est la libéralisation culturelle qui laisse du ressort de la liberté de chaque citoyen la pratique du fétichisme. L’inexistence d’organisation et d’universalité entre ces différents rites ancestraux a entraîné un abandon de cette religion traditionnelle par la société jusqu’à son oubli total. La hiérarchie sociale a été donc changée suite à ce bouleversement de la religion traditionnelle où les gardiens des idoles qui sont les fonctionnaires du royaume et premiers techniciens et agents d’exécution de la loi de l’Etat ont disparu. Trois niveaux subsistent mais les tenants de chaque niveau ont changé et cette nouvelle hiérarchie se traduit comme suit : Au sommet sont la reine et le premier ministre avec leurs entourages qui sont les chefs dirigeants du «tany et fanjakana» Au rang intermédiaire, les pasteurs et responsables religieux remplacent les gardiens des idoles Et la masse populaire reste au bas de l’échelle. Dans la religion traditionnelle malgache, les souverains sont considérés comme les dieux sur terre aidés par les mpisikidy et les mpanandro. Le souverain met à contribution chacun de ses gestes, chacune de ses paroles pour affirmer son autorité. Les symboles marquent les différences de rang, et ainsi sont réparties les distinctions. Mais le souverain cherche toujours à faire adopter ses décisions à l’unanimité comme symbole du peuple souverain appelé « Manjakavahoaka ». Pendant cette époque royale, nombreuses sont les manifestations qui caractérisent la distinction des castes dans un royaume. Ces distinctions sont d’origine historique et concrétisées par des décisions royales. L’occupation territoriale se manifeste comme suit. Les villages merina sont réputés par leur fortification par des tamboho ou fossés ainsi que leur emplacement sur les hauteurs tel que les collines. Ces fortifications servent donc de délimitation du village. Dans ces villages l’occupation territoriale définit l’appartenance de chaque personne à une caste bien définie. Distinctement il y a un espace royal caractérisé par un enclos ou palais (rova). Situé juste à l’Est du rova est l’espace réservé à l’habitation princière que l’on nomme kianja. La famille des castes nobles dispose d’un emplacement situé tout près de l’espace royal. En dehors du rova et du kianja se trouvent les castes hova ou roturiers et enfin l’emplacement des gens de la caste des esclaves qui se situe sur le plus bas niveau. Le roi fondateur du village est enterré généralement au centre du village sur la hauteur et seuls les membres des castes nobiliaires ont le droit d’être enterrés dans l’enceinte de la fortification. Cette occupation territoriale se manifeste dans les sites anciens des villages fortifiés de l’Imerina tels qu’Alasora, Imerimanjaka, Ampandrana etc.
Radama premier (1810)
Vu l’émergence du royaume merina, le sir Robert Farquar, gouverneur de Maurice a envoyé une ambassade conduite par Lesage pour tenter de gagner la sympathie du roi Radama I et d’entendre l’influence britannique. Désirant continuer le voeu de son feu père Andrianampoinimerina sur l’unification de la grande île en un seul royaume, Radama I voit avec intérêt l’arrivée des britanniques pour parvenir à ses fins. En 1817, la Grande Bretagne promet à Radama I de l’aider dans son projet politique et lui offre des instructeurs et des fournitures militaires ainsi que des instituteurs et des artisans pour assurer un transfert des moyens techniques de la puissance européenne à Madagascar. Suite à ce traité, la «Missionary Society »fondée en 1796 devenue la «London Missionary Society» ou LMS en 1818 s’est implantée à Madagascar. Elle chargée de rependre l’évangélisation en contrepartie de la reconnaissance du pouvoir royal unique de Radama sur Madagascar. La LMS a envoyé deux missionnaires Thomas Bevan et David Jones pour une première mission en 1818 à Toamasina devenu plus tard Tamatave. L’objectif est l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à quelques élèves malgaches en même temps le catéchisme et quelques cantiques. Au premier essai ils étaient dix jeunes tous issus de la noblesse, âgés de neuf à quatorze ans. En 1820, Sir Farquar a proposé d’envoyer des jeunes à Maurice et en Angleterre pour y être instruits tandis que des instituteurs et des artisans vont en Imerina pour apprendre à la population le travail et les techniques artisanales étrangères. Ceci est dans l’objectif de faire les élèves, les artisans et les instituteurs les futurs chrétiens malgaches. La première école a été créée à Antananarivo le 8 décembre 1820, regroupant trois élèves apparentés au roi. Très rapidement ce nombre est passé à douze dont quatre filles. Le 22 décembre 1823, la première véritable école de la mission est achevée à Ambonin’ Andohalo. En 1823, Antananarivo compte trois écoles. Celle de Jones reçoit les enfants de la cour. Celle de Griffiths accueille les enfants des notables de la ville, des nobles et roturiers. L’école de Jeffreys s’occupe des enfants des autres. En mai 1824, Radama I désigne neuf villages qui constituent des pôles de scolarisation y compris Alasora. Sous le règne de Radama I le projet de scolarisation et de son extension a connu un considérable essor. L imprimerie a joué un rôle très important dans ce transfert des moyens techniques de la puissance européenne à Madagascar. Les premiers imprimés sont les leçons pour l’école et les catéchismes en anglais Aptes le choix du roi pour l’orthographe malgache, le premier imprimé en langue du roi est arrivé de Maurice en 1826 puis l’imprimerie est montée à Ambatonakanga en 1827. Grâce à l’imprimerie, dès 1820, les missionnaires ont projeté de traduire la bible en malgache. La traduction complète de la bible est achevée le 22juin 1835. C’est en 1822 que la première église « fiangonana» malgache a commencé à regrouper dans un temple ses fidèles le mercredi pour une réunion de prière et le dimanche pour un culte public. Mais le roi a interdit le Baptême et la cène. IL est ainsi évident, qu’à l’origine, la LMS recrute ses membres appelés cadres parmi la bourgeoisie urbaine anglophile aisée. Elle s’enracine moralement au sein de cette bourgeoisie qui la soutient financièrement. Cette synergie entre le moral et le financier est savamment calculée par les eux parties, noble et missionnaire, afin de servir politiquement, économiquement et socialement l’impérialisme britannique. Mais le pouvoir royal a ses priorités d’unification politique. L’abolition de l’esclavage a été acceptée comme contrepartie sociale mais sur le plan économique, l’esclavage continuera sous une forme sociale et non plus commerciale en Imerina. Même au début, cette organisation protestante est née d’une hiérarchie sociale dans son pays d’origine qu’elle a perpétuée en s’implantant à Madagascar. Ayant obtenu la sympathie des rois et des reines régnants dans le pays, le protestantisme à Madagascar a pris de l’ampleur par le biais de la Grande Bretagne. Mais la bourgeoisie et plutôt la petite bourgeoisie institutionnelle existante en Angleterre a eu cette notion de stratification sociale distinguant les ouvrier. Les aristocrates et propriétaires fonciers des campagnes anglaises commençant toutefois à céder le pas aux tenants du capital industriel et commercial. Mais bien sûr, ils n’avaient pas la classe des esclaves. Responsable de la formation des premiers jeunes malgaches envoyés à l’étranger (Angleterre) et aussi de la première école qui est celle de la cour (royal school), la religion protestante a créé les premiers cadres malgaches issus de la famille royale et des cadres nobles évidemment. Ceci a facilité l’implantation et la perpétuation de la religion protestante dans la vie politique et économique de Madagascar. Notamment, la conversion de la reine Ranavalona II et de son premier ministre Rainilaiarivony en était une conséquence. Donc, la LMS gérait l’école du palais pour les futurs dirigeants du pays et alliés de la Grande Bretagne. En matière de bourgeoise, les écoles protestantes généralement, en plus de leurs élèves issus de la noblesse et du milieu, n’ont que des enfants d’officiers ou commerçants et ils sont orientés vers les travaux de cadres tels que la médecine. Une académie de médecine a été créée en 1885 par la LMS. Il est ainsi établi historiquement que l’église LMS avait une fonction principale politique et une fonction accessoire éducative.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Choix du sujet
Choix du terrain
Problématique
Objectifs
Objectif général
Objectifs spécifiques
Hypothèses et théories
Méthode de recherche
Concepts et instruments d’analyse
Documentation
Echantillonnage
Technique d’enquête
Déroulement de l’enquête
Phase de la pré-enquête
Phase de l’enquête
Problèmes rencontrés et limites de l’étude
Première partie: GENESE DU PROTESTANTISME DANS L’AVENEMENT DU SYNCRETISME RELIGIEUX A MADAGASCAR
Chapitre 1 : L’identité religieuse traditionnelle à Madagascar
1.1: Les théories sur la stratification sociale et l’esclavage
1.1.1 : L’église, l’esclavage et l’humanisme chrétien
1.1.2 : Marx et la stratification sociale
1.1.3 : Reproduction sociale de Bourdieu
1.1.4 : La loi face à l’inégalité sociale
1.2: Alasora, le site de référence dans ses espaces
1.2.1 : Situation géographique
1.2.2 : Ressources humaines et institutionnelles
Population
1.2.3 : Ressources naturelles
1.3: Les apports de la société vazimba
1.4 : Mode de sacralisation des institutions à l’époque royale
1.4.1 : D’Andriamanelo à Andrianampoinimerina
1.4.2 : De Radama à Ranavalona III
1.4.2.1 : Les rituels et obligations dans la vie quotidienne
1.4.2.2 : Rituels dans une cérémonie traditionnelle (cas du fandroana ou bain royal)
1.5 : Mode de l’altérité dans le contact colonial
Chapitre 2 : Intégration de la tradition religieuse à la mondialisation protestante
2.1 : Le canal économique
2.2 : Le canal politique
2.2.1 : Radama premier (1810)
2.2.2 : Ranavalona Première (1828)
2.2.3 : Radama II (1861)
2.2.4 : Ranavalona II (1868-1883) à Ranavalona III (1883-1896)
2.2.4.1 : Au niveau politique
2.2.4.2 : Au niveau économique
2.2.4.3 : Au niveau social
2.2.4.4 : Au niveau religieux et culturel
2.3 : Impératif de modernité
2.4: Dilemme entre modernité et souveraineté nationale
Deuxième partie : ASSISE STRUCTURELLE DE LA RELIGION PROTESTANTE ET LOGIQUE DE SOCIETE
Chapitre 3 Système historique de stratification sociale
et spécificité locale
3.1: L’histoire du système de caste
3.1.1 : Une société sans castes
3.1.2 : Un moyen aux mains d’une minorité
3.1.2.1 : Début du système de caste (Andriamanelo)
3.1.2.2 : Evolution du système
3.1.3 : Les principaux souverains de la royauté merina
3.1.4 : Caste face à une idéologie libérale
3.1.5 : Caste face à la modernité
3.2 : Spécificités locales
3.2.1: Rapport de classe et rapport de caste
3.2.2.1 : Rapports de caste, la contradiction principale
3.2.2.2 : Le Rapport de classe, un passage obligé
3.3 : La religion comme instance de reproduction sociale
3.3.1 : De la justification de la domination structurale
3.3.2 : A la perpétuation de cette domination
3.4 : L’intégration de l’église protestante à Alasora
Chapitre 4 : Principe de laïcité et force protestante
4.1 : Logique d’autosubsistance familiale
4.1.1 : Reproduction familiale simple au profit des ex-andriana
4.1.2 : Une reproduction élargie au détriment des familles mainty
4.1.3 : Une issue sans issue
4.1.4 : Un handicap qui s’ajoute à la pauvreté familiale
4.1.5 : Une distribution non équitable au niveau des ménages
4.2 : L’emprise de caste sur les logiques familiales
4.2.2 : Héritage socio-historique
4.2.2.1 : La religion familiale
4.2.2.2 : Le mariage inter-castes
4.2.3 : Héritage matériel
4.2.4 : Héritage culturel
4.3 : La subordination de la logique de classe à la logique de caste
4.3.1 : D’une structuration de castes à une structuration de classes
4.3.2. Le rôle de réservoir de régulateur de la classe moyenne
4.4 : Religion protestante comme première assise sociale de la logique de caste
Chapitre 5 : Système de multi-culturalité et intra-culturalité de caste
5.1 : La base de caste de la multi-culturalité
5.2 : La dynamique de la multi-culturalité dans la logique durkheimienne
5.2.1 : Une identité sociale en quête d’avenir
5.2.2 : Dialectique entre conflit de caste et conflit de classe
5.3 : Conflit de caste et fracture sociale
5.3.1 : Conflit de caste et création de plus value
5.3.2 : Conflit de caste et identité statutaire
Chapitre 6 : Inter-culturalité et scission religieuse
6.1 : Des conflits de classe aux conflits de caste
6.2 : Domination de caste et domination protestante
6.3 : Oppression et logique de libération
6.3.1 : Oppression
6.4 : Syncrétisme religieux et post-modernité
6.4.2 : Le capitalisme et l’église FJKM
Le pasteur
Les membres
Troisième partie : PROSPECTIVE DU RENOUVEAU PROTESTANT
Chapitre 7 : Les innovations protestantes à Madagascar
7.1 : Les trois issues du syncrétisme religieux et ses impacts sociaux et économiques
7.1.1 : Ambohimarina
7.1.2 Ambohitanety
7.1.3 : Ampahibato
7.2 : Apports réalisés par l’église protestante
7.2.1 : Lutte contre la pauvreté
7.2.2 : Partenariat multi institutionnel
7.2.2.1 : L’Etat
7.2.2.2 : Les partenaires techniques et financiers
7.2.3 : Organisation interne de l’église
7.3 : Alternative d’Apports
7.3.1 : Favoriser la famille
7.3.2 : Responsabiliser les groupements et les partenariats
7.3.3 : Conditions d’accompagnement
7.3.3.1 : Les infrastructures
7.3.3.2 : Les améliorations
7.3.3.3 : Les mesures intellectuelles
7.3.3.4 : Les mesures au niveau des églises
Chapitre 8 : Situation de transition et capitalisme protestant
8.1 : A la recherche d’une clientèle potentielle
8.2 : Intégration statutaire et capitalisme
8.3 : Stratification sociale des membres, une intégration du capitalisme
8.4 : Un favoritisme en faveur du capitalisme
8.5 : Répliques de l’administration religieuse et avenir du syncrétisme religieux
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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