L’insulinothérapie
Le diabète de type 2
Le diabète de type 2 se caractérise par un état d’insulinorésistance, c’est-à-dire que l’organisme devient moins sensible à l’action de l’insuline qui perd donc de son efficacité, et/ou par une déficience de sécrétion d’insuline. Plusieurs facteurs favorisent l’apparition du diabète de type 2, en particulier la surcharge pondérale et un mode de vie sédentaire (la surcharge graisseuse entraîne une inefficacité de l’insuline), ainsi que des antécédents familiaux (facteur génétique), sa survenue est ainsi logiquement stimulée par l’accumulation des mauvaises habitudes tout au long de la vie. L’organisme se fragilisant avec l’âge, il est d’autant plus important de surveiller son équilibre glycémique.Quelque soit la population étudiée, la prévalence du diabète de type 2 augmente avec l’âge, il survient généralement après 40 ans chez des personnes en bonne santé apparente. Il est traité par des comprimés hypoglycémiants et des comprimés qui diminuent la résistance à l’insuline, dont l’efficacité n’est optimale que si elle est associée à une alimentation contrôlée et à une activité physique. Les injections d’insuline quant à elles interviennent plus tardivement lorsque l’insuffisance de sécrétion d’insuline est trop importante. Les symptômes : Une asthénie inhabituelle (manque de force, état de faiblesse), des mictions fréquentes, multiplications des infections et moins bonne résistance (mycoses génitales persistantes, infections cutanées à répétition), baisses brutales et transitoires de l’acuité visuelle
Microangiopathie
La rétinopathie : La rétinopathie est la conséquence d’une hyperglycémie chronique. Elle fait partie des complications microangiopathiques du diabète. Sa survenue est corrélée à la durée du diabète et au degré d’équilibre glycémique. La rétinopathie menace donc les patients diabétiques après quelques années d’hyperglycémie mal maîtrisée. Inversement, plusieurs articles ont prouvé qu’un excellent contrôle glycémique prévient ou retarde la rétinopathie. Il est donc prouvé que maintenir à long terme un taux correct d’HbA1C met à l’abri des complications micro-vasculaires dont fait partie la rétinopathie. Quel que soit le taux initial d’HbA1C, obtenir un abaissement de 2 % diminue le risque d’apparition ou d’aggravation de la rétinopathie diabétique de 60 %.La rétinopathie diabétique se développe à bas bruit sans que le malade ne perçoive pendant longtemps aucun symptôme. La baisse de l’acuité visuelle témoigne donc de lésions très avancées qu’il ne saurait être question d’attendre. Il est donc essentiel que tout patient diabétique reçoive une éducation sur la nécessité d’effectuer un dépistage des lésions rétiniennes par un examen systématique annuel du fond d’oeil.Cataracte : L’une des manifestations communes au diabète et au vieillissement les plus courantes et les plus représentatives est l’opacification du cristallin, qui peut aboutir à une perte totale de l’acuité visuelle. Lors du diagnostic de diabète, de 10 à 15 % des patients ont déjà des signes de cataracte ; 10 à 20 ans plus tard, la proportion atteint 30 à 50 %. La cataracte n’est cependant chez le sujet âgé que l’une des causes de perte de la vision, la première cause de cécité restant la dégénérescence maculaire liée à l’âge. [24]
Discussion
En fonction de l’âge, la prévalence du diabète en général augmente et de façon plus marquée après 60 ans. Les résultats de notre travail représentent les fréquences des différents complications dégénératives (macroangiopathie et microangiopathie), et non dégénératives d’un nombre de 120 diabétiques âgés de 60 ans et plus. La répartition de ces malades a montré qu’on a autant de femmes diabétiques âgées que d’hommes. L’ensemble de cette population ont un diabète de type 2 et l’ancienneté du diabète varie de quelque mois à 47 ans. Selon l’âge, dans l’ensemble de la population, l’étude a été faite suivant deux groupes : un groupe d’âge inférieur à 70 ans et un autre d’âges supérieurs à 70 ans. Les complications dégénératives macroangiopathie et microangiopathie rencontrées chez cette population sont : l’AMI, les AVC, la coronaropathie, la rétinopathie et la néphropathie avec respectivement 31,66 ; 9,16 ; 12,5 ; 23,33 et 40 %.Cela montre une dominance de la et de l’AMI chez les sujets âgés. Les fréquences des complications non dégénératives telles que l’hypoglycémie, les infections urinaires et la neuropathie diabétique avec respectivement 67,86 ; 43,75 et 58,34 % augmentent considérablement avec l’ancienneté du diabète surtout au-delà de 10 ans. Le caractère héréditaire joue un rôle important dans l’apparition de diabète de type 2, c’est 65,5% des patients (=78 sujets) ayant une hérédité diabétique. L’activité physique est absente chez l’ensemble de la population, c’est seulement 15 patients ayant une APR et le reste (105 patients) n’ont plus. Cela explique la fréquence élevée de l’HTA chez cette population : 81 patients ont une HTA (67,5%).
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Table des matières
Liste des abréviations
Introduction générale
1-Définition du diabète et ses différents types
2-Diabète du sujet âgé 1
2-1-Définition
2-2-Epidémiologie
2-3-Les particularités physiopathologiques du diabète du sujet âgé
2-4-Les circonstances de découverte et critères de diagnostic
2-5-Les complications du diabète
a-Dégénératives
b-Métaboliques
c-Infectieuses
2-6 Traitement
2-6-1 : Activité physique
2-6-2 : Les antidiabétiques oraux
2-6-3 : L’insulinothérapie
2-6-4 : L’Education
3-6-5 : Traitement des autres facteurs de risques associés
Objectif du stage
Matériel et méthodes
Résultats
Discussion
Conclusion
Références bibliographiques
ANNEXES
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