L’insertion professionnelle des étudiants de l’université

Les données fournies par le guide d’entretien

     Le guide d’entretien qui porte sur quatre thèmes a donné les résultats suivants : Selon le premier thème qui porte sur les raisons du choix de la sociologie comme filière d’étude, les réponses sont sensiblement les mêmes. Il s’agit pour la plupart de raisons liées à la nouveauté et à la spécificité de la discipline, à la saturation dans les autres disciplines, aux bonnes conditions de travail liées à la réduction de l’effectif, au faible taux d’échec et finalement aux nombreuses débouchés. Aussi, la plupart des étudiants interrogés ont été influencé par un proche parent et tous ont avoué n’avoir aucune notion ou alors une vision très réduite de la discipline lors de leur choix. Selon A.D : « La sociologie est une discipline très enrichissante, les conditions de travail sont meilleures que dans beaucoup d’autres départements, il y a théoriquement de nombreuses débouchés mais en réalité l’insertion pose problème » I.S renchérit : « …On a été mal informé depuis le début, aussi bien par nos professeurs que par nos aînés, tous ne nous ont parlé que des avantages de la discipline, ils nous ont fait croire qu’on été non seulement meilleurs que les autres mais qu’on avait aussi plus de chance qu’eux sur le marché du travail » Ainsi, les étudiants pour la plupart estiment que même s’ils ne regrettent pas leur choix, la désillusion est quand même grande. Par rapport au deuxième thème qui porte sur les opinions quant à la formation reçue. Beaucoup la juge bonne dans l’ensemble, mais tous déplorent le manque de pratique et le contenu de certains cours. Les étudiants interrogés pensent tous que ce qui leur manque c’est la pratique, l’expérience du terrain, le savoir faire méthodologique. F.K et M.D pensent que : « La formation est bonne, mais ce qui manque c’est la pratique etc.…. » Selon ces derniers c’est ce manque de pratique, d’expérience de savoir faire qui constitue la première entrave à l’insertion des diplômés ainsi beaucoup jugent que la qualité de la formation a une grande incidence sur l’insertion. Ils déplorent le manque de jonction entre l’université en général et l’entreprise et particulièrement entre le département de sociologie et les organismes internationaux ou les O.N.G. Comme en témoigne cette réflexion de B.L selon qui : « Beaucoup d’organismes et de structures de la place gagneraient à collaborer avec notre département car les étudiants de sociologie on un savoir faire qui ne demande qu’a être exploité etc.… » Le troisième thème porte sur les difficultés d’insertion, la majorité des enquêtes disent avoir rencontrés beaucoup de difficultés et continuent d’en rencontrer. Il s’agit d’abord de difficultés liées au marché du travail, le déficit d’information fait que l’étudiant à la sortie ne sait pas où chercher ni comment chercher .Il faut dire que même pour trouver des stages ce n’est pas évident. Il y a enfin des difficultés liées au statut même de sociologue, leur utilité reste méconnue ou alors ils sont jugés soit trop coûteux du point de vue de la rémunération, soit trop subversif du point de vue du comportement. Pour régler les difficultés d’insertion, les enquêtés pensent qu’il faut miser sur une formation professionnelle telle un D.E.S.S. un master ou un M.B.A dans des filières telles que le management la gestion des ressources humaines, la gestion des projets, l’environnement. Selon F.S : « La seule voie de Salut pour vous reste la formation professionnelle et le diplôme de troisième cycle le plus opérationnel, c’est le D.E.S.S …. » En somme, il faut une plus grande spécialisation et des enseignements plus portés vers la pratique, le terrain. Le thème quatre porte sur les responsabilités ou tâches confiées aux étudiants de Sociologie. Les enquêtes peuvent selon eux avoir une utilité dans la mesure où ils permettent sur le plan pédagogique de se familiariser avec le terrain, d’acquérir de l’expérience mais aussi sur le plan purement financier de subvenir à ses besoins. Cependant, les étudiants interrogés estiment que les enquêtes sont bénéfiques lorsqu’on est en premier et second cycle mais à partir du troisième cycle, la tâche du sociologue c’est de concevoir les outils. La plupart des étudiants insérés pensent qu’ils ont de grandes responsabilités mais déplorent le fait qu’on y associe souvent des tâches entre autres administratives qui n’ont rien à voir avec leurs compétences. Il faut dire que la majorité des personnes insérées exercent des professions qui n’ont rien à voir avec la sociologie. L.N en témoigne : « La sociologie m’a permit d’avoir un regard critique sur les choses, elle m’a donné un capitale intellectuel inestimable pour parler comme Weber mais aujourd’hui je me retrouve à abattre un travail qui n’a rien à voir avec elle.…. » Selon K.N : « le métier de sociologue n’est pas encore reconnu à sa juste valeur, il ne le sera que lorsque les étudiants iront jusqu’au bout de leurs études car lorsqu’on commence une formation, il faut la terminer et rares sont les étudiants qui arrivent à soutenir un doctorat de troisième cycle ». Tous les étudiants disent vouloir terminer leurs études c’est à dire soutenir leur thèse de troisième cycle et exercer pleinement leur métier de sociologue soit en tant que professeur à l’université et chercheur, soit en tant que consultant tourné vers la recherche action, la sociologie du développement. Voilà exposé brièvement les données qualitatives recueillies lors de notre enquête.

ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

       Les données recueillies par le questionnaire montrent que les diplômés de sociologie sont relativement jeunes. En effet prés de 78 % d’entre eux ont entre 25 et 35 ans, si l’on considère que l’insertion devient de plus en plus probable avec l’âge comme nous le montre la corrélation des deux variables (tableau n° 13 ) alors on comprend mieux pourquoi le taux d’insertion parmi la population enquêtée est très élevé avec 60 % de personnes non encore insérés dans le secteur productif . Mais il faut dire que même si l’âge joue un rôle quelque peu favorable à l’insertion, il n’est pas pour autant un facteur déterminant dans l’insertion. En effet, ceci s’explique par le fait que la grande majorité des jeunes diplômés ne sont pas en recherche active d’un emploi, les plus jeunes ont plutôt tendance à s’investir dans une formation complémentaire. Les diplômés masculins sont plus nombreux que les diplômés de sexe féminin. Ce résultat concorde avec ce qui se passe dans la plupart des pays africains. En effet un des problèmes de l’enseignement supérieur concerne les inégalités de sexe celui-ci en particulier en défaveur des femmes. La répartition de l’insertion selon le sexe montre que les femmes sont moins nombreuses à l’insérer que les hommes. Cela s’explique sans doute par les multiples contraintes sociales auxquelles elles sont confrontées. Hormis les difficultés liées à son statut, la femme est moins disposée à faire une formation complémentaire que l’homme. Elles ont rarement un autre diplôme que celui universitaire et estiment que faute de temps, de moyen ou de motivation, elles s’en arrêtent à la maîtrise ou au D.E.A .La plupart des femmes interrogées sont mariées et gèrent un foyer tandis que les hommes restent longtemps célibataires , ce qui leur permet d’accroître leur chance d’insertion en faisant beaucoup de stages et des formations complémentaires. De plus en plus de femmes entreprennent des études de 3e cycle et la carrière universitaire ou la recherche .Comparé aux autres disciplines, bien que les statistiques ne soient pas disponibles, le nombre de femmes en 3e cycle est des plus élevé en sociologie. Néanmoins leur situation professionnelle n’est pas meilleure que celle des hommes, l’étude à montré que la plupart des femmes diplômés de sociologie sont confinées dans des instituts de recherche effectuant soit des enquêtes soit des tâches administratives. Mais, leurs rôles restent mineurs comparés à celui des diplômés hommes et leurs statuts sont rarement définis ce qui entraîne une certaine précarité de leur situation. En effet ,les femmes interrogées occupent pour la plupart des emplois ou des activités non rémunérées ,elles reçoivent soit une subvention pour leur recherche qu’elles font également pour l’institut où elles sont soit en contre partie l’encadrement d’un des spécialistes ou un support logistique ,matériel. Les femmes font l’objet de préjugés quant à leurs compétences professionnelles et à leur implication. Il est vrai que partout dans le monde les femmes occupent principalement des emplois mal rétribués et se situent au bas de la hiérarchie sociale, l’enquête n’a fait que confirmer cet état de fait. Les données recueillies ont montré que les étudiants ayant effectués le plus de stage sont des hommes. Les stages jouent un rôle prépondérant dans l’insertion des diplômés, tous les étudiants insérés ont effectué des stages pendant ou après leur études. On peut penser que l’employeur regarde plus la compétence, l’expérience que le sexe du diplômé, ce qui démentirait la théorie du signalement selon laquelle les employeurs sont dans l’incertitude quant aux compétences réelles des personnes qu’ils recrutent. Ils ne se fieraient alors qu’aux caractéristiques personnelles invariables comme le sexe. Si pour l’âge on peut dire qu’il a une incidence aussi minime soit elle sur l’insertion, il n’en est pas de même pour le sexe. Le niveau d’étude est sensiblement le même pour notre population 48 d’entre eux ont la maîtrise et le D.E.A. Ainsi le niveau d’étude dans la présente recherche ne représente pas un facteur déterminant dans la mesure où les diplômés ne sont pas tous sortis en même temps, ceux qui ont le plus duré sur le marché du travail parce qu’ils sont les premiers sortis de l’université ont plus de chance que ceux qui viennent d’avoir leur diplôme. C’est plutôt la formation complémentaire qui joue un rôle dans l’insertion, la plupart des étudiants ayant connu l’insertion ou fait l’objet d’une formation soit en ressources humaines, soit en management soit en gestion des projets. La nouvelle génération de sociologue est de plus en plus tournée vers les disciplines de types nouveaux offertes par les instituts privés. Par rapport au statut occupé dans l’emploi, 15 % sont des contractuels, il s’agit d’étudiants ayant intégré soit des projets de recherche ou de développement soit des instituts privés, les uns ayant une durée limitée, les autres prenant le soin de tester les compétences supposées. Les emplois permanents sont rares et ceux qui les occupent effectue souvent des tâches administratives ou carrément une profession qui n’a rien à voir avec la formation universitaire reçue. Les stagiaires qui constituent 6 % de notre échantillon sont en stage de pré embauche ils sont testés pour une période variante entre 3 et 6 mois et seront embauchés à terme s’ils donnent satisfaction. C’est pourquoi nous les avons considérés comme déjà insérés puisque ils sont tous salariés. Les salariés représentent 28 personnes sur l’effectif total soit 40% de la population, 7 parmi les étudiants non insérés se disent bénévoles, il s’agit de personnes qui travail sur le sujet de leur recherche ou d’une recherche précédente en collaboration avec des instituts de recherche (I.R.D ; U.N.IC.E.F ; S.W.A.A) et qui ne reçoivent pas de rémunération mais disposent en contre partie de soutien logistique, de matériel informatique qui leur facilitent la recherche. Les différentes fonctions recensées dans l’enquête montre un nombre assez important d’étudiants de sociologie dispensant des cours dans des instituts privés de la place, il s’agit de cours de méthodologie, de psychosociologie associés à des tâches administratives de diverses natures. Ces étudiants s’estiment satisfaits de leur situation et déplorent le manque de temps pour se consacrer à la recherche. Il faut dire que les étudiants même insérés, s’accrochent à leur statut d’étudiant qu’ils ne sont pas prés de quitter. Les raisons pour expliquer cette attitude sont soit les privilèges et autres allocations dont jouissent les étudiants ou alors de la peur de transition entre la jeunesse et l’âge adulte marqué par la perte du statut d’étudiant. Les étudiants, même ceux qui n’ont plus l’ambition de continuer leurs études s’inscrivent néanmoins, cela participe moins du désir d’accroître leur qualification que la crainte de n’être personne en dehors de l’université. Seuls 2 étudiants se sont mis à leur propre compte cela dénote du manque d’initiative des étudiants qui peut s’expliquer de diverse manière. La meilleure façon de trouver un emploi est sans doute de créer son propre emploi en ayant un projet professionnel solide. Les étudiants de sociologie ont le bagage intellectuel qui leur permet de diriger un projet mais il leur manque l’esprit d’initiative et les outils permettant :
• d’identifier les créneaux porteurs de richesse et d’emploi
• de concevoir, d’élaborer, et d’évaluer le projet
• de trouver les outils techniques de gestion et de négociation d’un financement.
Ceci explique le nombre réduit de sociologue qui coordonne des programmes ou projet de développement. L’enquête a également montré que la plupart des diplômés mettent 6 mois à 2 ans (tableau n°15) pour trouver un emploi. Ceux qui ont pu trouver un emploi immédiatement sont souvent des diplômés admis en formation professionnelle à l’issue d’un concours de recrutement c’est à dire que l’emploi n’est définitif qu’une fois la formation terminée. On peut ainsi penser que si la formation accompagnait parallèlement la formation universitaire l’insertion se ferait plus rapidement. Par rapport aux stratégies de recherche d’emploi, l’enquête a montré qu’il y a 43% qui font des demandes manuscrites c’est à dire vont déposer directement leur demande auprès des entreprises et organismes. 17% consultent les annonces dans la presse et 11% font appel à des connaissances mais la grande majorité soit 29% des étudiants interrogés disent ne pas chercher activement un emploi soit parce qu’ils attendent de terminer leur cursus, soit parce qu’ils ont déjà un emploi. Ainsi, nous pouvons dire qu’il y a 2 grands types de stratégies pour rechercher un emploi. L’une consiste à commencer la recherche d’emploi avant la fin des études ou bien après, l’autre à employer toutes les méthodes possibles ou se contenter de quelques unes. Il est ressorti de l’enquête que les diplômés sont plus nombreux à attendre de finir leurs études (maîtrise) avant de commencer à chercher un emploi et qu’ils utilisent un nombre limité de méthodes. Le tableau n° 15 montre que ceux qui sont restés entre 6 mois à 2 ans ont plus de chance de trouver un emploi stable. Ainsi, le choix d’un type de méthode pour accéder à l’emploi et le moment de recherche sont particulièrement décisif dans l’insertion. Au total, il est plus avantageux de commencer la recherche très tôt, bien avant la fin de la formation et d’utiliser toutes les méthodes en même temps. Selon l’enquête, la sociologie est perçue comme une discipline nouvelle et enrichissante qui offre beaucoup d’opportunités. L’utilité de la discipline est reconnue partout et par tous mais sur le terrain, des étudiants ont beaucoup de mal à s’insérer, les demandes d’emploi et même de stages restent sans suite comme en témoigne H.S selon qui : « …tout le monde nous dit on a besoin de vous, lorsqu’on a fait la sociologie on est comme privilégié, on est perçu comme quelqu’un de brillant. Pourtant lorsqu’il s’agit de trouver un emploi ce n’est pas facile » Cette réflexion reflète assez bien le sentiment de la plupart des enquêtés, la désillusion, le désenchantement face au marché de l’emploi. Par ailleurs, les raisons évoquées pour expliquer le choix de la discipline montrent que le contenu et l’utilité de la sociologie étaient très mal connus au moment du choix. Les uns ont été influencés par un parent les autres ont procédé par élimination ou par la curiosité de découvrir quelque chose de nouveau. C’est ce mystére,se floue qui entoure encore aujourd’hui la sociologie qui rend difficile l’insertion de ses diplômés. La formation bien qu’elle soit jugée bonne par la plupart des enquêtés révélent des insuffisances sur le plan pratique. Les diplômés sont confrontés à des difficultés liées au manque d’expérience pratique parcequ’ils sont initiés à la recherche de terrain, ils disposent des outils méthodologiques mais ne savent pas comment s’en servir. Ce qui leur manque, c’est un encadrement rapproché, les étudiants de premier et de second cycle devraient être accompagnés à leurs débuts soit d’un professeur soit d’un étudiant de doctorat pour les aider à tester les outils méthodologiques. L’enquête a également révélé qu’il n’y a pas de relation entre les employeurs et le département. Les instituts de recherche gagneraient beaucoup à collaborer avec le département, ce qui permettrait ainsi à ses étudiants de se familiariser à la recherche et d’accumuler de l’expérience afin de se faciliter l’insertion. Les difficultés rencontrées par les étudiants se résument par le manque d’informations susceptibles de les orienter dans leur recherche d’emploi.La plupart des enquetés disent avoir déposés des demandes d’emploi ou de stage un peu partout mais ces demandes restent souvent sans suite parcequ’elles ne sont pas déposées là où il faut. Les responsabilités ou tâches confiées aux diplômés de sociologie montrent que dans la plupart des cas ils sont soit sous-employés lorsque leurs tâches ne se limitent qu’à recueilllir des données ou alors sur-employés lorsque en plus de leurs prérogatives liées à la discipline, ils exercent des tâches supplémentaires qui sont généralement ad

CONCLUSION

       De tous les ordres d’enseignement, l’enseignement supérieur occupe une place particulière. En effet, l’enseignement supérieur est un secteur très sensible parce qu’il occupe une place stratégique dans l’économie d’un pays qui y puise ses cadres. De se fait, lorsque ses produits ont beaucoup de difficultés sur marché du travail, cela est vite perçu comme un échec du système. La contribution de la sociologie à l’éclaircissement des questions et problèmes de société fait de cette discipline un outil privilégié pour les décideurs. De ce fait, les spécialistes de la discipline doivent faire face à de plus en plus d’exigences pour répondre aux attentes et trouver une place sur le marché du travail. L’insertion des diplômés de sociologie dépend dans une large mesure de l’enseignement et de la formation offerte à ses étudiants d’une part, des méthodes et stratégies utilisées par ces derniers sur le marché de l’emploi. Une question particulièrement pressante se pose concernant la formation des étudiants de sociologie et plus précisément l’adéquation du contenu des programmes d’enseignement avec les besoins et les réalités de notre pays. Sur le plan méthodologique, il s’agit pour les diplômés d’avoir la capacité d’organiser et de mettre en œuvre l’ensemble des compétences et des savoirs nécessaires à l’insertion des diplômés du supérieur. L’université africaine en général est le lieu d’un chômage massif. Elle estime sa part terminée quand elle a délivré les diplômes et poussé dans le marché tout ses diplômés avec lesquelles elle coupe le cordon ombilical. Dans certain pays du nord, particulièrement aux U.S.A, l’université accompagne ses étudiants jusqu’à l’insertion. Au Haward Business School par exemple, à la fin de chaque hiver des centaines de recruteurs envoyés par les entreprises se pressent à l’école pour y procéder à des milliers d’entretiens. Des enseignants et des anciens étudiants sont au cœur de cette activité. Plus proche de chez nous, les nouvelles instituts privés de formation telle que : l’institut supérieur de management (I.S.M) ou l’institut africain de management (I.A.M) collaborent avec des sociétés de la place telles que P.C.C.I (Premier Centre de Contact International) ou CAAL ME pour permettre à leurs étudiants de se familiariser avec le monde du travail pendant les études à moins de s’insérer. La présente étude qui a concerné les étudiants de sociologie a montré que malgré les apparences (la demande est de plus en plus forte en orientation), la sociologie reste une discipline comme une autre. Elle n’offre ni plus ni moins d’opportunités aux diplômés, l’insertion est en définitive largement dépendante des moyens et des stratégies des uns et des autres. En somme l’insertion serait moins pénible si les étudiants s’y prennent plus tôt c’est à dire dès la fin du premier cycle en cherchant des stages, s’ils multiplient les méthodes de recherche d’emploi, s’ils déposent leurs demandes aux endroits qu’il faut et s’ils font une formation complémentaire en même temps que la formation universitaire. La suggestion la plus partagée par les diplômés de sociologie pour faciliter l’insertion pourrait se résumer ainsi, La mise en rapport de la formation avec les réalités du terrain professionnel à travers :
– L’ouverture du département au marché de l’emploi par interaction avec les entreprises et les employeurs.
– L’organisation de stage obligatoire pour le second cycle.
– La création de nouvelles filières professionnelles.
– La réactualisation des programmes en rapport avec les exigences du marché.
– L’accompagnement des diplômés au moment de l’insertion professionnelle. Voilà les résultats auxquelles ont mené notre étude qui porte sur l’insertion professionnelle des diplômés de sociologie.

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Table des matières

1er Partie : Cadre général et méthodologique
Contexte
Chapitre I : cadre général
I- Problématique
II- Objectifs
III- Hypothèses
IV- Revue de la littérature
V- Justification et intérêt
VI- Modèle Théorique
VII- Définition des concepts
A- L’insertion
B- Le chômage
C- La mobilité professionnelle
D- La compétence
Chapitre II : Méthodologie
A- L’approche qualitative
B- L’approche quantitative
C- L’échantillonnage
2éme Partie : Présentation et analyse des résultats
Chapitre III – Présentation des résultats
A- Les données quantitatives
B- Les données qualitatives
Chapitre IV – Analyse et interprétation
Chapitre V – Vérification des hypothèses
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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