L’INGÉNIERIE D’OPÉRATIONNAUSATION DES PROJETS ÉCOTOURISTIQUES
OPÉRATIONNALISER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN CONTEXTE ÉCOTOURISTIQUE : QUELS CRITÈRES ?
L’écotourisme peut, sous certaines conditions, être le vecteur qui contribue à ce que des activités de tourisme de nature s’inscrivent dans une démarche de développement durable. Paramétrer ces conditions est l’objet d’une étude plus large portant sur l’ingénierie des projets écotouristiques, dont fait partie la présente contribution. L’objectif de cette dernière est d’opérer un relevé des critères contributifs à la durabilité écotouristique tout en insistant sur leur composante environnementale, facteur prioritaire et limitatif de l’écotourisme. Une contribution subséquente traitera quant à elle des méthodes d’implantation de ces critères.
L’application des principes de développement durable au secteur touristique ne serait pas aussi « naturelle » que d’aucuns pourraient l’envisager (Vernon étal., 2005 ; Clarimont et Vlès, 2008). Des études sectorielles (CQRHT, 1996 ; Tourisme Québec, 2002, 2007) soulignent par exemple cette relative complexité d’application en contexte québécois. Le développement durable y reste souvent au stade de la déclaration d’intention. Sa mise en œuvre se bute à l’hésitation face au caractère aléatoire de sa prédictibilité, au manque de moyens financiers, au déficit de compétences techniques en gestion de projet, mais surtout au manque de connaissances sur ce qu’implique concrètement l’opérationnalisation de ses trois ou quatre piliers et de l’ensemble de leurs paramètres. Il existe à ce titre plusieurs principes de développement durable, selon les contextes nationaux. Au Québec, toutefois, les 16 principes définis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (voir Loi 118) constituent en quelque sorte une grille d’analyse, un effort d’opérationnalisation pour le gouvernement de l’État, tout en recoupant la littérature sur le développement durable.
Pour ce, l’approche evaluative des projets, identifiant des critères discriminants du point de vue des promoteurs et des gestionnaires, a été privilégiée. Celle-ci permet de répondre à la question suivante : lors de la phase de conception d’un projet écotouristique, destiné à mettre en valeur les ressources naturelles d’un territoire, donc à le développer, quels paramètres les promoteurs du projet devraient-ils prioritairement considérer pour favoriser son développement durable ? Le premier objectif de cet article est donc d’identifier les critères de la durabilité écotouristique, ici définie comme l’application et l’adaptation des principes environnementaux, économiques et sociaux du développement durable aux spécificités de l’écotourisme. Le second est d’analyser plus précisément les critères pouvant mener à la durabilité environnementale in situ. Car si cette dernière ne constitue pas l’unique critère de la durabilité écotouristique, elle en est le substrat.
Méthodologie:
Nous définissons les critères de la durabilité écotouristique comme ceux qui favorisent l’ancrage de l’écotourisme dans le développement durable des territoires concernés. Il s’agit de balises qui permettent de bâtir des liens opérationnels entre cette forme de tourisme de nature et le développement durable des territoires. Ces critères contribuent à l’intégration à la fois des composantes ou piliers du développement durable, des temps et des acteurs du développement territorial (Gagnon, 2012). Pour faciliter leur opérationnalisation, une identification précise est requise. Pour y parvenir, nous retenons une méthodologie en deux étapes. La première étape vise à caractériser et discriminer les critères de la durabilité écotouristique. Il s’agit de déterminer à partir de quelles sources définitionnelles ces critères peuvent être distingués et décrits. Une fois ce cadre établi, la seconde étape vise à obtenir un relevé de ces critères et de leurs composantes, à les identifier individuellement et à les mettre en perspective pour s’assurer de leur exhaustivité et pour faciliter par la suite leur mise en œuvre.
Analyse des convergences et spécificités:
L’observation d’une superposition des éléments définitionnels de l’écotourisme et du tourisme durable conduit à définir des critères de la durabilité écotouristique à partir de leurs éléments définitionnels communs et distinctifs. Selon notre interprétation, l’utilisation rationnelle et intégrée des ressources et l’éducation relative à l’environnement, l’équité et le bien-être socio-économique des communautés locales, ainsi que la participation des acteurs locaux s’avèrent des éléments communs au tourisme durable et à l’écotourisme. Plus globalement, les résultats de cette analyse comparative soulignent de manière assez patente une correspondance entre les éléments définitionnels issus des deux concepts et pratiques. Nous relevons, comme Y International Ecotourism Society le souligne elle même (1990), que l’écotourisme est une forme de tourisme durable, et qu’il l’est même de manière consubstantielle (Salaméro, 2010 ; Villeneuve, s. d). Il fait appel aux principes de développement durable (Desmarais, 2007) et il peut être une référence utile dans le cadre de stratégies de tourisme plus durable (OMT, 2005 ; CCE, 2000).
Selon Gagnon et Lapointe (2006 : 21), l’écotourisme s’inscrit dans une approche environnementaliste, une des quatre approches du développement durable. Selon cette approche, un projet touristique serait durable lorsqu’il permet aux écosystèmes et aux ressources qui y sont rattachées de rester disponibles pour répondre à une fonction économique. À contrario, si un projet ne contribue pas à améliorer les écosystèmes, c’est le flux des produits et des services qui se tarit, entraînant son lot de conséquences sociales. L’écotourisme vise donc la mise en œuvre des principes du développement durable. L’écotourisme tend vers ce dernier. Il n’en est pas la réalisation à priori.
Le tourisme durable, en revanche, a vocation à s’appliquer à toute forme de tourisme. Rappelons que l’extension du concept de développement durable au tourisme a pris forme lors de la Conférence mondiale du tourisme durable à Lanzarote en 1995. Cette conférence a donné lieu à la publication de la Charte du tourisme durable qui s’inspire des principes énoncés dans la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement et des recommandations de l’Agenda 21. Le tourisme durable y est abordé comme un cadre générique de pratique du tourisme. Il correspond à « toute forme de développement, d’aménagement ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales, et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent, travaillent et séjournent dans ces espaces » (AFIT, cité par Breton, 2006 : 60).
UNE PROPOSITION D’INGÉNIERIE ECOTOURISTIQUE CONTRIBUTIVE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES : L’OUTIL DIODE:
La démarche intégrée d’opérationnalisation durable de l’écotourisme, qui a donné lieu à un outil intitulé DIODE, a été notamment élaborée à partir de la présente recherche doctorale (Tranquard, 2013) et d’une pratique terrain avec des acteurs portant un projet écotouristique, inscrit dans une préoccupation de développement durable (DD)57 . L’outil, résultat d’une longue démarche théorique et d’observations empiriques, a été conçu après avoir élaboré une grille pondérée des critères de la durabilité écotouristique (chapitre 4). Il est aussi l’aboutissement de l’initiative d’une ingénierie de diagnostic de la durabilité environnementale au stade de la conception des projets écotouristiques comme voie possible de développement durable des territoires qui hébergent ces projets (chapitre 5). Une étude de cas a par la suite été conduite (chapitre 6) pour valider l’efficience du recours à des méthodes et outils comme supports à la mise en œuvre d’un plan d’action de développement durable. L’hypothèse de recherche initiale est qu’il est possible de paramétrer un cadre méthodologique systémique intégrant les spécificités territoriales. L’objectif est de favoriser la mise en œuvre de la durabilité écotouristique qui repose sur un capital naturel, facteur prioritaire mais limitatif des projets écotouristiques.
La mise en œuvre du cadre de référence du développement durable dans la planification et la gestion des projets écotouristiques est ici envisagée comme une forme de contribution à la performance des territoires, en concourant notamment à favoriser le maintien et la qualité des ressources et des attraits naturels. Comme l’activité écotouristique repose notamment sur une valorisation pérenne et équilibrée du milieu naturel, son inscription dans un modèle de développement durable et territorial pourrait alors contribuer à consolider ses bases. L’identification des critères de la durabilité écotouristique, menée dans le chapitre 4, et l’approche de la durabilité forte retenue comme cadre théorique appuient l’analyse.
Cadre méthodologique d’élaboration de l’outil DIODE:
Seront tour à tour présentés les cinq concepts qui fondent cette modélisation, soient l’écotourisme, la durabilité, la vision intégratrice tripolaire du développement durable, la gouvernance et le territoire. La méthodologie, composée de deux principales étapes, sur laquelle elle s’appuie est également explicitée.
Bref rappel du cadre théorique de la recherche
Tout d’abord, rappelons les principales notions du cadre théorique de la recherche qui ont guidé la présente modélisation . La notion & écotourisme renvoie à la forme du tourisme qui vise spécifiquement la mise en valeur de l’environnement, des ressources naturelles et patrimoniales, dans le cadre de circuits d’expériences. L’écotourisme se base essentiellement sur l’observation et la conservation de l’environnement naturel, culturel et humain, en lien avec la nature, l’éducation et la responsabilisation des clientèles, et vise la génération de bénéfices pour les milieux d’accueil (Blarney, 1997, 2001 ; Gagnon et Lapointe, 2006). La durabilité écotouristique est atteinte si les retombées économiques, sociales et environnementales des projets sont cumulativement bénéfiques pour les populations locales. La vision intégratrice tripolaire du développement durable est ici retenue comme cadre de référence, le développement devant être économiquement viable, écologiquement vivable et socialement équitable. Il s’agit de l’approche la plus communément admise, la plus utilisée et la plus accessible (Sadler et Jacobs, 1990 ; Gendron et Gagnon, 2004). La gouvernance est parfois envisagée comme une dimension du développement durable (Brodhag, 1999 ; Gagnon, 2008). Cette dimension sera conservée dans l’analyse, mais incluse dans le volet social et non comme quatrième volet du DD. L’objectif est de simplifier la compréhension de l’outil final, sans pour autant écarter des composantes cruciales. De la même manière, le territoire, abordé ici au sens biogéographique comme le substrat des ressources naturelles, sera pris en compte, mais intégré transversalement dans les trois dimensions classiques du développement durable.
Le cadre théorique de la modélisation s’appuie également sur deux concepts. Le premier renvoie à la qualité environnementale d’un lieu ; c’est un facteur fondamental de l’écotourisme, mais aussi limitatif du développement durable de l’écotourisme (Tranquard et Gagnon, 2012, voir chapitre 4 ; Denais, 2007 ; Boutaud, 2005). Le second concept concerne la production des produits et services écotouristiques ; elle peut notamment favoriser le développement durable du territoire qui les porte (PNUE et OMT, 2006 : 5). Toutefois, un essai de modélisation (chapitre 5) s’est avéré non complet, car le développement ne peut être qualifié de durable qu’à la condition d’intégrer les dimensions économique, environnementale et sociale dans une même stratégie ou politique ou projet, tout en tenant compte de la pérennité de leur équilibre (Mager, 2005 : 2). Cette proposition consistait, rappelons-le, à paramétrer une ingénierie cohérente et intégrée favorisant l’évaluation du potentiel de mise en écotourisme des territoires et de leur durabilité environnementale dans un contexte d’exploitation écotouristique par des promoteurs privés et publics.
En considérant ce point, il semble pertinent d’étendre et de compléter la démarche de modélisation initiale. En effet, selon la recherche documentaire effectuée dans le cadre de cette thèse, eu égard au secteur écotouristique, il n’existe pas de modèle opérationnel intégré, c’est-à-dire qui agrège et structure les interrelations entre l’ensemble des dimensions du DD. Certes, les débats théoriques et conceptuels existent (Lequin, 2000 ; Baholet, 2008 ; Caire et Roullet-Caire, 2001 ; Vernon et al, 2005), mais la plupart n’aboutissent pas à la proposition d’un outil pratique, destiné aux promoteurs, et qui favorise la mise en œuvre d’un projet écotouristique en interaction étroite avec les objectifs de développement durable des communautés locales et des collectivités territoriales.
Démarche intégrée d’opérationnalisation durable de l’écotourisme (DIODE):
La synthèse des étapes de la modélisation prend la forme d’une démarche intégrée d’opérationnalisation durable de l’écotourisme. L’acronyme DIODE reprend les mots clefs du modèle. Diode vient du grec di qui signifie deux, double, et hodos signifie voie, chemin. Cet outil se fonde en effet sur une double approche, théorique et pratique, et intègre deux types de données, des critères et une méthode. La fonction « générique » d’une diode est de laisser passer le courant dans le sens direct. L’objectif de l’outil DIODE est de faciliter le passage de l’idée de développement vers sa réalisation. Le principe d’intégration sur lequel repose son architecture s’exprime dans chacune des étapes mises en œuvre pour réaliser l’outil final : à savoir le choix des critères et la méthode de gestion des projets.
Les critères de la durabilité écotouristique et leur prionsation
La modélisation de l’outil DIODE se fonde sur notre classement des critères de la durabilité écotouristique (CDE) selon leur prépondérance dans les textes analysés (chapitre 4)65 ; il permet d’optimiser la mise en œuvre des plus prioritaires d’entre eux lors du développement des projets. Il est toutefois important de rappeler ici que la pondération des critères est limitée à la fréquence de leurs occurrences, soit le nombre de fois où ils sont précisément cités comme des facteurs du DD en contexte écotouristique. Elle n’est pas liée à la valeur intrinsèque que les divers auteurs des études consultées leur ont attribuée. La priorisation des critères se fonde donc davantage sur une analyse quantitative de leur contribution à la durabilité écotouristique que sur une appréciation qualitative de cette même contribution. Une autre méthode de recherche pourrait conduire à une priorisation différente. L’important ici reste que la modélisation proposée peut contribuer à mettre en œuvre de manière prioritaire certains critères, indépendamment de la méthode retenue pour établir leur hiérarchisation.
Concernant les critères à caractère territorial, la contribution des répondants concernant l’identification de critères de la durabilité propres au territoire de la FMLSJ semble donc relativement limitée. Cependant, le cas de la Vallée Bras-du-Nord avait déjà permis de souligner le fait que les spécificités territoriales influent davantage sur les conditions et modalités de mise en œuvre des critères de la durabilité écotouristique que sur les critères eux-mêmes. Plus précisément, les particularités d’un territoire ne conduisent pas systématiquement à faire naître de nouveaux critères favorisant la durabilité ; pour autant, elles peuvent influer sur la mise en œuvre de critères génériques. Un exemple en est que la formule coopérative, largement défendue par les acteurs territoriaux, ne saurait être considérée comme un critère de la durabilité écotouristique ; en revanche, la recherche démontre qu’elle apparaît distinctement comme une modalité contribuant de manière efficace à l’atteinte de celle-ci. En ce sens, il ressort que, si la caractérisation des spécificités locales et leur reconnaissance font partie intégrante d’une démarche territoriale de développement durable, c’est au niveau du processus de gestion des projets qu’elles gagneraient à être prises en compte. En pratique, la grille des CDE n’a donc pas été modifiée par la validation auprès des acteurs, mais les modalités de leur mise en œuvre ont été ajustées dans l’outil final. Sa description à venir en fournira l’illustration.
L’application de l’outil DIODE par un promoteur écotouristique
Comment, à partir des analyses précédentes, mettre en œuvre une démarche intégrée d’opérationnalisation de l’écotourisme de nature à contribuer a priori au développement durable du territoire hôte ? Le promoteur qui a une idée de projet écotouristique et qui cherche à le réaliser adoptera une démarche méthodique pour optimiser ses chances de succès et favoriser la durabilité de ce projet intégré au développement du territoire d’accueil. À travers l’outil DIODE, les étapes de cette démarche méthodique sont identifiées.
CONCLUSION GENERALE:
Cette partie conclusive comporte un retour sur les objectifs scientifiques poursuivis et les approches retenues. Elle met en perspective les conclusions et propositions qui émergent en lien avec les principales questions de recherche: Sont aussi abordées l’évaluation de la contribution de cette thèse à l’avancement des connaissances, ainsi que ses limites, ses contraintes et ses perspectives.
|
Table des matières
CHAPITRE 1 OBJET DE LA RECHERCHE
1.1. IDENTIFICATION DE LA PROBLÉMATIQUE : L’OPÉRATIONNALISATION DE LA DURABILITÉ ÉCOTOURISTIQUE
1.2. CONTEXTUAUSATION ET PERTINENCE SOCIALE DE LA RECHERCHE
1.3. ORGANISATION DE LA RECHERCHE
1.3.1. Logique d’analyse
1.3.2. Orientations méthodologiques
1.3.3. Structure de la thèse
CHAPITRE 2 CADRE THÉORIQUE
2.1 . LES APPROCHES DE LA DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE
2.1.1. Durabilité, ressources naturelles et territoire
2.1.1.1. De l’approche restrictive de la croissance à la durabilité faible
2.1.1.2. De l’approche binaire du développement durable à la durabilité forte
2.1.1.3. Approche intégratrice tripolaire
2.1.1.4. Approche extensive : la gouvernance
2.1.1.5. Place du territoire
2.1.2. Bioéconomie et durabilité forte : l’épuisabilité des ressources environnementales
2.1.3. Approche systémique de la durabilité
2.2 . LES FORMES DU TOURISME DURABLE
2.2.1. Tourisme de nature et territoire
2.2.2. Tourisme durable et écotourisme
2.2.2.1. Tourisme durable : existence et caractéristiques
2.2.2.2. Écotourisme : construction historique, socle défmitionnel, limites pratiques
2.2.2.3. Analyse comparative des concepts : la durabilité écotouristique
2.3 . L’INGÉNIERIE D’OPÉRATIONNAUSATION DES PROJETS ÉCOTOURISTIQUES
2.3.1. Concepts de projet et d’ingénierie et application à l’écotourisme
2.3.2. Principes de « mise en écotourisme » des territoires : aménités, attraits et potentiel
2.3.3. Méthodes d’évaluation du potentiel écotouristique
2.3.4. Méthodes de diagnostic de la durabilité environnementale
2.4. RAFFINEMENT DES QUESTIONS DE RECHERCHE
2.4.1. L’angle de recherche retenu
2.4.2. Question principale et questions spécifiques
2.4.3. Objectifs de la recherche
2.4.4. Postulat de recherche
2.4.5. Hypothèses de recherche
2.4.6. Pertinence scientifique
CHAPITRE 3 MÉTHODOLOGIE
3.1. STRATÉGIE DE RECHERCHE ET CHOIX DE L’INVESTIGATION EMPIRIQUE
3.1.1. Spécificités de la méthodologie de recherche
3,12. Stratégie et instruments de recherche retenus
3.1.3. Justification des études de cas
3.2 . CADRE OPÉRATOIRE : CONTINUUM ET ÉTAPES DE LA RECHERCHE
3.3 . RÉSULTATS SCIENTIFIQUES ET OPÉRATIONNELS ESCOMPTÉS
3.4. CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES ;
CHAPITRE 4 OPÉRATIONNALISER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN CONTEXTE ÉCOTOURISTIQUE :
QUELS CRITÈRES ? (ARTICLE 1)
4.1. INTRODUCTION
4.2 . MÉTHODOLOGIE
4.3. LA CARACTÉRISATION DES CRITÈRES DE LA DURABIUTÉ ÉCOTOURISTIQUE
4.3.1. Analyse des convergences et spécificités
4.32. Raffinement des critères de la durabilité écotouristique
4.4 . L’IDENTIFICATION ET LA HIÉRARCHISATION DES CRITÈRES DE LA DURABIUTÉ ÉCOTOURISTIQUE
4.4.1. Les critères génériques
4.4.2. Les critères de la durabilité environnementale
4.5 . LA PONDÉRATION ET LA TERRITORIAUSATION DES CRITÈRES
4.6. CONCLUSION
CHAPITRE 5 OPÉRATIONNAUSATION DES PROJETS ÉCOTOURISTIQUES : QUELLE INGÉNIERIE POUR FAVORISER LA DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE ? (ARTICLE2)
5.1 . L’INGÉNIERIE COMME PROCESSUS D’ÉVALUATION DE LA DURABILITÉ DES TERRITOIRES SOUMIS À DES PROJETS ÉCOTOURISTIQUES
5.2 . LA DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE DANS LE CONTEXTE ÉCOTOURISTIQUE
5.2.1. Cadre d’analyse
5.22. Méthodologie
5.3. L’INGÉNIERIE DES PROJETS ÉCOTOURISTIQUES : UNE APPROCHE INTÉGRÉE?
5.3.1. La valorisation de l’environnement par l’évaluation du potentiel écotouristique des territoires
5.32. La mise en valeur du territoire par le diagnostic de la durabilité environnementale
5.3.3. L’intégration des processus et méthodes
5.4 . LA PRISE EN COMPTE DES CRITÈRES DE LA DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE
5.4.1. Grille d’évaluation selon les critères de la durabilité environnementale
5.4.2. Analyse de l’opérationnalisation des critères environnementaux.
5.4.3. Observations conclusses
CHAPITRES QUELLE INGÉNIERIE POUR L’INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE À L’ÉCOTOURISME QUÉBÉCOIS ? LE CAS DE LA COOPÉRATIVE DE LA VALLÉE BRAS-DU-NORD. (ARTICLE 3)
6.1. CONTEXTE DE LA NAISSANCE DU PROJET TOURISME, PAYSAGE ET COOPÉRATION
6.1.1. Le projet territorial de ia Coopérative d’écotourisme de la Vallée
Bras-du-Nord (Portneuf)
6.1.2. Les objectifs de développement durable promus ,
6.1.3. La méthode d’opérationnalisation du plan d’action de développement durable 185
6.2. DE LA PAROLE AUX ACTES : LA MISE EN ŒUVRE D’UNE DURABILITÉ ÉCOTOURISTIQUE
6.2.1. Analyse de l’efficience entre critères de durabilité écotouristique et mise en œuvre
du plan d’action de développement durable de la Coopérative
6.2.2. Analyse du cycle de vie du projet écotouristique durable
6.2.3. Prise en compte des critères territoriaux de développement durable
6.3. CONCLUSION
CHAPITRE 7 UNE PROPOSITION D’INGÉNIERIE ÉCOTOURISTIQUE CONTRIBUTIVE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES : L’OUTIL DIODE (ARTICLE 4)
7.1. CADRE MÉTHODOLOGIQUE D’ÉLABORATION DE L’OUTIL DIODE
7.1.1. Bref rappel du cadre théorique de la recherche
7.1.2. Démarche méthodologique conduisante la modélisation
7.2. DÉMARCHE INTÉGRÉE D’OPÉRATIONNALISATION DURABLE DE L’ÉCOTOURISME (DIODE)
7.2.1. Les critères de fa durabilité écotouristique et leur priorisation
7.2.2. La prise en compte des spécificités territoriales
7.2.3. L’intégration au cycle de vie et à fa gestion des projets écotouristiques
7.3. CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE ET POTENTIEL D’AMÉLIORATION DE L’OUTIL
7.3.1. L’application de l’outil DIODE par un promoteur écotouristique
7.3.2. Les limites de la proposition de modélisation
CHAPITRE 8 CONCLUSION GÉNÉRALE
Télécharger le rapport complet