L’information en reanimation pediatrique

L’information en reanimation pediatrique

Présentations des autres régions

La region de Souss-Massa-Draa est Bordee par l’ocean a l’Ouest, la region de Guelmim- Smara au Sud, et par les regions de Marrakech-Tensift-Al Haouz et de Tadla-Azilal au Nord, a l’Est par l’Algerie et la region de Meknes-Tafilalet, la region de souss-Massa-Draaa s’etend sur une superficie de 70 880 km2, soit 9,9% de la superficie totale du Maroc. Elle regroupe, sur le plan administratif, la wilaya d’Agadir (les prefectures d’Agadir Ida Outanane, d’Inezgane Ait Melloul la province de Chtouka Ait Baha) et les provinces de Tiznit, Taroudant, Ouarzazate et Zagora. La region de Guelmim-Esmara est limitee au Nord par la region de Souss-Massa-Draa, au Sud par la region Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra et la frontiere Mauritanienne, a l’Est par la frontiere Algerienne, l’Ocean Atlantique et la region Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra a l’Ouest, la region Guelmim Es-Semara s’etend sur une superficie de 133 730 km2, soit 18,8 1 % de la superficie nationale. Administrativement, la region est constituee de cinq provinces: Guelmim, TanTan, Assa-Zag, Tata et Es-Semara, regroupant 60 communes dont 11 urbaines et 49 rurales.

La region de Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra occupe la partie centrale des regions sahariennes, limitee au Nord par la region de Guelmim-Es-Semara, au Sud par la region Oued Ed-Dahab-Lagouira, a l’Est par la Mauritanie et a l’Ouest par l’Ocean. Elle s’etend sur une superficie de 139 480 km2 soit 19,62% de la superficie nationale. Administrativement, la region comprend la wilaya de Laayoune et la province de Boujdour regroupant 14 communes dont 4 municipalites : Laayoune, El Marsa, Tarfaya et Boujdour. La region de Oued-Eddahab – Lagouira comprend 36.751 habitants, dont 31.148 d’urbains. Elle comprend une province : Oued Eddahab et une prefecture Awsard. Pres de 30 % de la population de cette region sont ages de moins de 15 ans. Le secteur tertiaire producteur des services emploie 54 % de la population active, le secteur primaire, lui en occupe 34,5 %. 32,1 % des citoyens de cette region sont des fonctionnaires et 13,1 % sont dans le commerce. La region de Doukkala-Abda est composee de deux provinces ; El Jadida et Safi, avec une population de 1.793.458 habitants, dont les deux tiers vit en milieu urbain. L’agriculture et ses derives occupent 56,6 % de son activite economique. Cette proportion est respectivement de 24,1 et 15,5 % pour les secteurs tertiaire et secondaire.

LA DEMARCHE COMMUNICATIVE EN MILIEU MEDICAL

Le terme ≪ communication ≫ est etymologiquement derive du latin ≪ communicare ≫, ce qui veut dire mettre en commun, de ≪ communis ≫ c’est-a-dire: commun. Selon le dictionnaire Larousse, la communication est l’action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances a quelqu’un ou, s’il y a echange, de les mettre en commun. Le mot communication designe aussi le contenu de ce qui est communique (ex : avoir une communication urgente a faire) ou le fait d’etre en relation avec quelqu’un (ex : couper une communication). En sociologie et en linguistique, la communication est l’ensemble des phenomenes qui peuvent intervenir lorsqu’un individu transmet une information a un ou plusieurs autres individus a l’aide du langage articule ou d’autres codes (ton de la voix, gestuelle, regard, respiration…). En milieu medical, la communication est un element cle en pratique clinique et fait partie des quatre composantes essentielles de la competence clinique qui regroupent : les connaissances, l’examen clinique, les techniques de communication et la resolution des problemes. Une bonne communication n’est pas facultative, elle aide a poursuivre des consultations plus efficaces, adequates, pertinentes, et satisfaisantes, tant pour le patient que le soignant. Elle favorise une approche negociee des problemes entre soignant et patient et permet de faire le lien entre une medecine basee sur les preuves (EBM) et une medecine centree sur l’individu. Il s’agit d’un fondement du soin puisqu’elle augmente la satisfaction des patients et des medecins et influence l’obtention de resultats therapeutiques.

Cadre historique et legislatif 

Le dialogue entre le medecin et le patient a toujours existe. Trois mille ans avant J.C. le medecin a la fois pretre, sorcier, exorciste, est celui qui connait les secrets de l’eau et de l’huile permettant la communication avec les dieux, pour donner une reponse aux souffrances et aux angoisses du patient. Deux mille ans avant J.C, ≪ le code de Hammourabi ≫ du nom du fondateur de l’empire babylonien donne de nombreux renseignements sur les rapports du medecin avec son patient et sur des mesures d’hygiene. En effet, les pratiques rituelles de magie religieuse etaient instituees pour faire accepter aux profanes les donnees scientifiques de l’epoque. Hippocrate (460 – 346 avant J.C.) considere comme le pere de la medecine, enseignait, a l’ecole de Cos, la medecine en la liberant de la tutelle sacerdotale, en la separant de la philosophie, privilegiant l’etude de l’etre humain dans sa globalite a la difference de l’ecole de Cnide qui l’etudiait par organes. Selon lui, l’art medical doit etre utile pour celui qui est soigne et non pour celui qui soigne. Faut-il a cet egard citer quelques passages de son oeuvre : ≪ le meilleur medecin me parait etre celui qui sait connaitre d’avance, penetrant et exposant, au prealable, pres des malades le present, le passe, l’avenir de leurs maladies, expliquant ce qu’ils omettent, il gagnera leur confiance, ils n’hesiteront pas a se remettre a ses soins ≫ [4].

L’art medical se compose a ce titre de trois termes, la maladie, le malade, le medecin. Le medecin est le serviteur de l’art, le malade doit s’opposer a la maladie avec le medecin. Au 5eme siecle, un Romain Alexandre de Tralles redige ≪ Les douze livres de la medecine ≫ se servant ≪ de preference de mots ordinaires et bien clairs afin que les termes de l’ouvrage soient faciles a comprendre meme pour le premier venu ≫. Au moyen-age la, communication a disparu. Le medecin prononce de grands-mots a moitie barbare, grecs ou Latins, et prescrit avec gravite les medicaments qui seront prepares par l’Apothicaire. La medecine arabe connait son apogee pendant l’ere de l’islam. La necessite d’information et de communication chez les medecins musulmans –qu’ils soient arabes ou perses- est traduite d’abord par le grand mouvement de traduction des traites de medecine antique. Ce mouvement connait son maximum au temps du kalif Abbasside Al Maamoun. Ibn al kaim Aljawzia a cite dans son traite connu ≪ La medecine prophetique ≫ les differents atouts du bon medecin dont fait partie l’approche non medicamenteuse du malade et la capacite a soulager la souffrance en rendant compte des aspects spirituels de la maladie et de la guerison [5].

D’autre part, Al Razi, grand nom de la medecine arabo-musulmane et medecin-chef du bimaristan de Bagadad, est un createur de la medecine clinique centre sur le malade. Il rapporte dans son livre ≪ La medecine spirituelle ≫ les differents aspects psychologiques pouvant generer la peur de la mort pour conclure aux moyens les plus adaptes de l’annonce du deces. Il dit : ≪ De plus, se chagriner de dont il est inevitable que cela se produise est superflu. Or la mort est de ces choses dont il est inevitable qu’elle se produise. Se chagriner parce qu’on en a peur est donc superflu, et chercher a s’en distraire et a l’oublier est un gain et un benefice. A cause de cela, nous nous sommes mis sous ce rapport a envier les animaux, puisqu’ils possedent parfaitement par nature cette situation dont nous ne disposons, nous, que par une ruse, en donnant conge et a la representation intellectuelle. ≫ [6]. Le 19eme siecle est le triomphe de la clinique, identification de la maladie, anatomopathologie des lesions, etiologie, traitement, mais le malade est objet sans etre sujet ce qui a trouble Freud en stage chez le professeur Charcot a la Salpetriere, et a reoriente ses interets pour la psychanalyse.

Au 20eme siecle, apres une longue histoire de paternalisme medical, preservant le malade de l’information et de la verite, et negligeant parfois la demande de consentement, c’est avec le tournant du proces de Nuremberg [7] – faisant suite aux exactions des nazis dans la recherche biomedicale- que s’est fait la prise de conscience de reintegrer la personne dans la relation medecin-malade, c’est-a-dire, d’un point de vue ethique et juridique, d’integrer l’information et le consentement dans la pratique medicale de recherche et de soins. La fulgurante avancee de la recherche medicale et des progres therapeutiques dans la seconde moitie du 20eme siecle, s’accompagne d’une modification d’attitude vis-a-vis des patients, faisant passer ces derniers de ≪ patients passifs ≫ vers des acteurs actifs dans la gestion de leur sante [8]. Les patients devenus citoyens usagers du service public ont souhaite etre de plus en plus informes, ont pris conscience des nouveaux enjeux de la medecine les concernant directement : necessite de comprendre les avantages et les inconvenients des choix therapeutiques, le droit a acceder au progres en terme de prevention, de depistage et de soins, la possibilite de participer a la recherche clinique, moteur essentiel du progres mais aussi source de risques et de nouvelles incertitudes. Aujourd’hui le Code de deontologie a integre ces evolutions dans les articles 35 et 36 qui precisent l’obligation d’informer le patient de facon claire et loyale et d’obtenir son consentement [9].

En ce 21eme siecle, et du fait des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la place d’Internet dans l’information medicale au patient represente une problematique, d’autant plus que le controle systematique et continu de la qualite de l’information medicale delivree par les sites de sante est irrealiste. En effet, Internet a profondement modifie l’approche de l’information medicale en permettant aux patients un acces simple, rapide et anonyme a des donnees jusque-la reservees aux professionnels de sante. Sur Internet, la sante est l’un des domaines scientifiques les plus riches en informations et represente plus de 36 % des bases de donnees d’informations scientifiques. A titre d’exemple, le nombre de references Medline est passe de 2,7 millions en 1975 a 10 millions en 2001[10]. Dans ce sens, la Haute Autorite de sante a redige une recommandation destinee au patients internaute avec pour objectifs de les aider a chercher une information de sante sur Internet [11].

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTIOINTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES
I. TYPE D’ETUDE
II. ECHANTILLON
1. Population cible
2. Echantillonnage
3. Criteres d’inclusion
4. Criteres d’exclusion
III. FICHE D’EXPLOITATION ET VARIABLES
IV. METHODES DE RECUEIL DES DONNEES
V. ANALYSE STATISTIQUE
VI. CONSIDERATION ETHIQUE
RESULTATS
I. QUESTIONNAIRE DES SOIGNANTS :
1. Donnees sociodemographiques :
2. Opinion des soignants sur l’accueil en reanimation pediatrique
3. Opinion des soignants sur l’information donnee aux proches
4. Opinion des soignants sur les visites
5. Opinion des soignants sur la place des familles dans les soins
II. QUESTIONNAIRE DES PARENTS
1. Donnees sociodemographiques
2. Opinions des familles quant a l’accueil en reanimation pediatrique
3. Opinion des familles quant a l’information qui leur est donnee
4. Opinions des familles quant aux visites en reanimation pediatrique
5. Opinion des familles quant a l’ouverture de la reanimation
DISCUSSION
I. CADRE DE L’ETUDE
1. Le sud du Maroc
2. Le service de reanimation pediatrique
II. LA DEMARCHE COMMUNICATIVE EN MILIEU MEDICAL
1. Definitions
2. Cadre historique et legislatif
3. La necessite d’information en milieu medical
4. L’information en reanimation pediatrique
III. Information medicale et place des parents en reanimation pediatrique, etats des lieux
1. Opinion des parents
2. Opinion des soignants
3. Quelles places pour les familles en reanimation pediatrique ?
IV. PERSPECTIVES
1. Programme d’aide aux familles
2. L’≪ Open Rea ≫:
3. Projet d’un livret d’accueil pour les familles
V. RECOMMANDATIONS
1. Communication avec les familles
2. Une information globale orale associee a un complement ecrit sous trois formes
3. Une information apportee par une equipe structuree et visible
4. Accessibilite du service de reanimation
5. Soutien psychologique des familles et du personnel.
CONCLUSION
RESUMES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *