L’influence des stéréotypes de sexe sur les comportements de conduite déclarés et effectifs

La perspective évolutionniste

     La perspective évolutionniste considère que les comportements humains sont le résultat de pressions adaptatives auxquelles nos ancêtres ont dû faire face et sous l’influence desquelles nos cerveaux et comportements ont évolué afin de survivre et de se reproduire dans un environnement changeant (Owen Blakemore et al., 2009). Mixer le matériel génétique de deux individus permet de créer une variation suffisante dans la descendance en produisant des individus génétiquement différents de leurs parents, contrairement à la reproduction asexuée, ce qui fournit un gros avantage à l’espèce en lui permettant d’accroitre ses chances de survie afin de s’adapter au mieux à son environnement (Maynard Smith, 1971, cité par Archer & Lloyd, 1985). Un courant de cette perspective explique donc le comportement différencié des hommes et des femmes par leurs différences en matière de capacité de reproduction. En effet, le fait que les femmes cessent plus tôt d’être fertiles et puissent n’avoir simultanément qu’un nombre limité d’enfants expliquerait le fait qu’elles recherchent le meilleur géniteur possible et qu’elles s’investissent de façon plus importante auprès de leurs enfants (Trivers, 1972). A l’inverse, le fait que le succès reproductif des hommes soit limité à la fois par leur capacité à fertiliser l’œuf et par le choix des femmes expliquerait qu’ils s’accouplent avec le plus de femmes possible afin de maximiser leurs chances de descendance, et qu’il existe une plus grande compétition entre les hommes afin d’être choisis par les femmes (Owen Blakemore et al., 2009; Trivers, 1972). Certains auteurs considèrent même que cette compétition a entrainé leur plus grande taille, force, musculature, et agressivité (Darwin, 1871) et qu’elle peut également expliquer leur plus grande mortalité (Trivers, 1972). Un autre courant de cette perspective pour expliquer ces différences entre hommes et femmes provient de leurs rôles différenciés dans la recherche de nourriture lors de la préhistoire : les hommes étaient en charge de la chasse au gros gibier alors que les femmes étaient chargées de la cueillette. Ainsi, la chasse aurait permis à l’homme d’acquérir ses capacités physiques et comportementales, une plus grande habileté de rotation spatiale, une meilleure précision au lancer (Kolakowski & Malina, 1974). La cueillette expliquerait, quant à elle, la meilleure mémoire spatiale des femmes (Kolakowski & Malina, 1974). La chasse au gros gibier est souvent considérée comme le principal vecteur responsable de l’intelligence des individus d’aujourd’hui, d’une part par les nutriments qu’elle apporte avec la viande, et d’autre part par la nécessité de perspicacité et d’organisation qu’elle demande (Pinker, 2000; Washburn & Lancaster, 1968). La chasse étant valorisée par rapport à la cueillette, cela expliquerait  la place de dominant des hommes dans la société (Héritier, 2012; Tiger, 1970). Ces explications sont cependant à nuancer puisqu’il a été remarqué que la variabilité des habiletés comportementales et cognitives est plus importante entre les membres d’un même groupe qu’entre les deux groupes de sexe. Afin d’illustrer cela, Sarah Blaffer Hrdy (1981, p°5) écrit : « curieusement, peu d’anthropologistes se sont demandés pourquoi l’intelligence n’est jamais devenue liée au sexe ou pourquoi, si l’intelligence a évolué chez les hommes pour les aider à chasser, la nature devrait la gaspiller sur un sexe qui n’a jamais chassé » (Archer & Lloyd, 1985).

L’évolution de l’étude du genre

     Dans un premier temps la masculinité et la féminité ont tout d’abord été considérées par les chercheurs comme deux dimensions indépendantes d’un même continuum (Deaux & LaFrance, 1998; Terman & Miles, 1936). En d’autres mots, les individus étaient considérés soit comme masculins soit comme féminins mais pas les deux à la fois. Sandra Bem (1974) a introduit le concept d’androgynie psychologique dans ce champ de recherche, en postulant que la masculinité et la féminité étaient deux dimensions indépendantes et qu’un individu pouvait endosser à la fois les caractéristiques masculines et féminines (ou aucune d’elles, ce qu’elle nomme les individus indifférenciés). En ce sens, elle a construit le Bem Sex Roles Inventory (BSRI; Bem, 1974) qui est un questionnaire auto-évaluatif comprenant des caractéristiques associées de façon stéréotypée aux hommes et aux femmes américains dans les années 70. Ainsi, les individus doivent indiquer pour chaque caractéristique dans quelle mesure ils pensent qu’elle les décrit. Bien que créé dans les années 70 aux Etats-Unis, cet outil présente des caractéristiques qui semblent toujours actuellement associées de façon différenciée aux hommes et aux femmes, et ce dans de nombreuses cultures (Auster & Ohm, 2000). Ce questionnaire a été adapté aux sociétés européennes et notamment à la société française, au travers de la validation de plusieurs versions françaises de cet outil (Fontayne et al., 2000; Gana, 1995). L’introduction du genre dans l’étude des comportements différenciés entre hommes et femmes a mis en évidence une indépendance entre le sexe biologique, la masculinité, et la féminité. En effet, les différences intrasexes en termes de masculinité/féminité se sont révélées plus importantes que les différences intersexes (Bem, 1974; Spence & Helmreich, 1980). Ainsi, dans la prochaine partie nous verrons la façon dont la prise en compte du concept de genre a permis d’apporter une compréhension supplémentaire des comportements différenciés des hommes et des femmes dans plusieurs domaines d’activités

La fonction sociocognitive des stéréotypes

       Chaque jour, l’individu doit faire face à un flux permanent d’informations provenant de son environnement. Il lui est donc nécessaire de regrouper ces informations par catégories afin de pouvoir les traiter de façon efficiente. Ainsi l’individu simplifie son environnement et peut fonctionner efficacement avec le monde qui l’entoure (Yzerbyt & Schadron, 1996). Cette catégorisation des individus et des objets permet de faciliter la réaction et l’action des individus face à la nouveauté. Prenons l’exemple d’un individu se trouvant face à un nouvel objet comportant quatre pieds et une surface pour s’assoir. Il classera l’objet dans la catégorie siège et saura ainsi comment l’utiliser. De la même façon, les stéréotypes servent à diminuer le coût cognitif du traitement de l’information qui serait trop important si l’individu avait à traiter chaque information au cas par cas, ce qui lui permet de fonctionner efficacement avec son environnement. De par cette catégorisation simplifiée des informations, les stéréotypes servent à situer autrui ou des groupes d’individus en différenciant également le groupe d’appartenance (endogroupe) de l’autre groupe (exogroupe) (Lippmann, 1922; Tajfel, 1972; Yzerbyt & Schadron, 1996). Cependant, les stéréotypes en deviennent une construction subjective de la réalité puisqu’ils accentuent les ressemblances entre les membres d’un groupe en même temps que les différences entre les groupes (Salès-Wuillemin, 2006; Tajfel & Wilkes, 1963). Ce renforcement de l’identité sociale permet ainsi le maintien de la cohésion des membres d’un groupe ainsi que la rationalisation, l’antipathie, ou la sympathie à l’égard des membres de l’autre groupe (Doraï, 1988; Maisonneuve, 1985).

Le sentiment de compétence

     La compétence perçue est définie comme la « croyance en ses propres capacités à produire les comportements requis pour atteindre un type de performance donné » (Bandura, 1986 p° 391) et le sentiment de compétence se construit principalement sur les expériences vécues par les individus au cours de leur socialisation. Dans le domaine académique par exemple, Marro et Vouillot (1991) ont montré que même les filles choisissant une filière scientifique s’attribuent moins de compétences dans ce domaine que les garçons ayant choisi la même filière. Dans le domaine professionnel, Vinsonneau (1996) a mis en avant que les Maghrébins en France semblent se qualifier eux-mêmes comme étant incompétents au travail. Dans le domaine sportif, le même pattern de résultats a été montré. En effet, lorsque des élèves pratiquent une activité sportive conforme à leur sexe (i.e., quand leur activité va dans le sens du stéréotype qui lui est associée), ils se sentent plus compétents que lorsqu’elle n’est pas conforme à leur sexe (Chalabaev & Sarrazin, 2009). Le sentiment de compétence étant le déterminant essentiel de l’intérêt pour un domaine d’activité (Cosnefroy, 2007), le sentiment de compétence que les individus ont intériorisé au cours de leur socialisation a une grande influence sur les efforts et les choix qu’ils effectuent.

Les pensées interférentes

     Il a été montré qu’en condition de menace du stéréotype, les sujets menacés ont à l’esprit le stéréotype les concernant (Steele & Aronson, 1995). Ceci peut pousser les individus à fournir un effort supplémentaire pour essayer à tout prix de démontrer que le stéréotype est faux et ne s’applique pas à eux. Cette réaction peut ainsi les amener à surcharger leur mémoire de travail par des pensées interférentes et donc à pouvoir porter moins d’attention à la tâche à réaliser. Cette réduction de la capacité de la mémoire de travail lors d’une situation de menace du stéréotype a par exemple été montré chez des femmes réalisant un test présenté comme mesurant les compétences en mathématiques ou chez les latinos réalisant un test présenté comme relié à l’intelligence (Schmader & Johns, 2003). L’augmentation de l’effort fourni par l’individu ne semble pas être un médiateur de l’effet de menace du stéréotype sur la performance (Aronson et al., 1999; Leyens et al., 2000; Spencer et al., 1999), cependant il semble que les pensées interférentes et la réduction de la capacité de la mémoire de travail perturbent le fonctionnement cognitif et médiatisent cette relation (Davies, Spencer, Quinn, & Gerhardstein, 2002; Schmader & Johns, 2003).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1. LES DIVERSES PERSPECTIVES EXPLIQUANT LES DIFFERENCES DE SEXE
1. LES PERSPECTIVES BIOLOGIQUES ET EVOLUTIONNISTES
1.1 La perspective biologique
1.1.1 Les différences génétiques
1.1.2 Les différences hormonales
1.2 La perspective évolutionniste
1.3 Limites des perspectives biologiques et évolutionnistes
2. LA PERSPECTIVE PSYCHOSOCIALE
2.1 Passage du sexe au genre
2.2 Liens entre genre et stéréotypes
2.3 Les caractéristiques du genre
2.4 L’évolution de l’étude du genre
2.5 Le genre dans l’étude des comportements différenciés entre hommes et femmes
CHAPITRE 2. LES STEREOTYPES
1. DEFINITION, CARACTERISTIQUES ET FONCTIONS
1.1 Définition
1.2 Caractéristiques
1.3 Fonctions
1.3.1 La fonction sociocognitive des stéréotypes
1.3.2 La fonction socio-affective des stéréotypes
1.3.3 La dimension explicative des stéréotypes
2. LA DIFFUSION DES STEREOTYPES
3. DISTINCTION ENTRE ADHESION ET CONFORMITE AUX STEREOTYPES
3.1 L’adhésion aux stéréotypes
3.2 La conformité aux stéréotypes
4. RELATIONS ENTRE DIFFERENTES NOTIONS
4.1 Stéréotype et catégorisation sociale
4.2 Stéréotype et représentation sociale
4.3 Stéréotype et préjugé
5. L’IMPACT DES STEREOTYPES
5.1 L’intériorisation des stéréotypes
5.1.1 Le sentiment de compétence
5.1.2 La diminution de l’effort
5.2 La menace du stéréotype
5.2.1 Définition
5.2.2 Les caractéristiques de la menace du stéréotype
5.2.3 Facteurs influençant la menace du stéréotype
5.2.3.1 La conscience du stigmate
5.2.3.2 Le degré d’identification au groupe
5.2.3.3 Le degré d’identification au domaine
5.2.3.4 La difficulté de la tâche
5.2.4 L’impact de la menace du stéréotype
5.2.4.1 Les pensées interférentes
5.2.4.2 L’anxiété
5.2.4.3 Les attentes de performances
5.2.4.4 Les stratégies d’auto-handicap
CHAPITRE 3. STEREOTYPES DE SEXE
1. STEREOTYPES DE SEXE ET ROLES DE SEXE
1.1 Stéréotypes de sexe
1.2 Rôles de sexe
1.3 L’apprentissage précoce des stéréotypes et rôles de sexe
1.1 Les stéréotypes de sexe dans les domaines sportif, académique et professionnel
1.4.1 Les stéréotypes de sexe du domaine sportif
1.4.2 Les stéréotypes de sexe des domaines académique et professionnel
2. FONCTION DES STEREOTYPES DE SEXE
2.1 Identité de genre et identité sexuée
2.2 Asymétrie sociale des sexes
3. L’IMPACT DES STEREOTYPES DE SEXE
3.1 L’impact des stéréotypes de sexe sur la compétence perçue
3.2 L’impact des stéréotypes de sexe sur l’implication dans les activités sexuées
3.3 L’impact des stéréotypes de sexe sur le rapport au risque
4. L’IMPACT DE LA MENACE DU STEREOTYPE SUR LA PERFORMANCE DANS LES ACTIVITES SEXUEES
CHAPITRE 4. LE CAS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE
1. DIFFERENCES DE SEXE EN ACCIDENTOLOGIE ROUTIERE
2. LES FACTEURS EXPLICATIFS DE LA DIFFERENCE DE SEXE EN ACCIDENTOLOGIE ROUTIERE
2.1 L’exposition
2.2 Les compétences de conduite
2.3 Le style de conduite
3. POURQUOI UNE TELLE DIFFERENCE DANS LE STYLE DE CONDUITE ENTRE HOMMES ET FEMMES ?
3.1 La prise de risques est associée au masculin
3.2 La conduite est une activité masculine
3.3 Double facteur de risques pour les hommes conducteurs
4. QUID DES FEMMES CONDUCTRICES ?
4.1 Les stéréotypes de la femme au volant
4.2 Impact des stéréotypes de la femme au volant
4.3 Impact de la menace du stéréotype des femmes au volant
CHAPITRE 5. PROBLEMATIQUE
1. CONTEXTE ET OBJECTIF
2. EFFET DE L’INTERIORISATION DES STEREOTYPES DE SEXE ASSOCIES A LA CONDUITE AUTOMOBILE
2.1 Adhésion aux stéréotypes de sexe associés à la conduite automobile, identité de genre, et perception des comportements de conduite
2.1.1 Adhésion aux stéréotypes de sexe associés à la conduite automobile (SSACA) et identité de genre
2.1.2 Adhésion aux SSACA, identité de genre et perceptions des comportements de conduite
2.2 Adhésion aux SSACA, identité de genre, perception des comportements de conduite, et comportements de conduite
3. EFFET DE MENACE DES SSACA
3.1 Performances et anxiété en situation de menace du stéréotype
3.2 Conscience du stigmate, identification au groupe, et sentiment de compétence de conduite
4. PRESENTATION DE LA PARTIE EMPIRIQUE
CHAPITRE 6. CONTRIBUTIONS EMPIRIQUES
AXE 1 : STEREOTYPES DE SEXE ASSOCIES A LA CONDUITE, FACTEURS PSYCHOSOCIAUX REGULATEURS DES COMPORTEMENTS DE CONDUITE, ET COMPORTEMENTS DE CONDUITE AUTORAPPORTES
ETUDE 1 : DEVELOPPEMENT D’UN QUESTIONNAIRE DE MESURE DE L’ADHESION AUX STEREOTYPES DE SEXE ASSOCIES A LA CONDUITE AUTOMOBILE
1. ETUDE 1A : CONSTRUCTION ET VALIDATION DE LA VERSION LONGUE DU QUESTIONNAIRE D’ADHESION AUX STEREOTYPES DE SEXE ASSOCIES A LA CONDUITE AUTOMOBILE (SSACA)
1.1 Méthode
1.1.1 Matériel
1.1.1.1 Création du questionnaire
1.1.1.2 Perception des caractéristiques des hommes et des femmes au volant
1.1.1.3 Adhésion aux SSACA
1.1.2 Participants et procédure
1.1.3 Analyses statistiques
1.2 Résultats
1.2.1 Analyse de la structure factorielle du questionnaire
1.2.1.1 Section Hommes au volant
1.2.1.2 Section Femmes au volant
1.2.2 Perception des caractéristiques attribués aux « Hommes au volant » en fonction de l’âge et du sexe des participants
1.2.3 Perception des caractéristiques attribuées aux « Femmes au volant » en fonction de l’âge et du sexe des participants
1.2.4 Adhésion aux SSACA en fonction de l’âge et du sexe des participants
1.3. Discussion
1.3.1 Structure factorielle
1.3.2 Effet du sexe
1.3.3 Effet de l’âge
1.3.4 Limites de l’étude
2. ETUDE 1B : CONSTRUCTION ET VALIDATION DE LA VERSION COURTE DU QUESTIONNAIRE D’ADHESION AUX SSACA
2.1 Méthode
2.1.1 Participants et procédure
2.1.2 Analyses statistiques
2.2 Résultats
2.2.1 La section hommes au volant du questionnaire d’adhésion aux SSACA version courte
2.2.2 La section femmes au volant du questionnaire d’adhésion aux SSACA version courte
2.3 Discussion
3. CONCLUSION
ETUDE 2 : EFFET DES STEREOTYPES DE SEXE, DU SENTIMENT DE COMPETENCE DE CONDUITE, ET DE L’OPTIMISME COMPARATIF SUR LES COMPORTEMENTS DE CONDUITE AUTORAPPORTES
1. METHODE
1.1 Participants
1.2 Matériel
1.2.1 L’adhésion aux stéréotypes de sexe associés à la conduite automobile
1.2.2 L’identité de genre
1.2.3 Sentiment de compétence de conduite
1.2.4 Optimisme comparatif
1.2.5 Comportements de conduite
1.3 Analyses statistiques
2. RESULTATS
2.1 Analyses de fiabilité
2.2 Effet du sexe sur l’identité de genre
2.3 Résultats des participants hommes
2.3.1 Modèles prédictifs de l’identité de genre
2.3.2 Modèles prédictifs de l’adhésion aux SSACA
2.3.3 Modèle prédictif du sentiment de compétence de conduite
2.3.4 Modèles prédictifs de l’optimisme comparatif
2.3.5 Modèles prédictifs du DBQ
2.4 Résultats des participantes femmes
2.4.1 Modèles prédictifs de l’identité de genre
2.4.2 Modèles prédictifs de l’adhésion aux SSACA
2.4.3 Modèle prédictif du sentiment de compétence de conduite
2.4.4 Modèles prédictifs de l’optimisme comparatif
2.4.5 Modèles prédictifs du DBQ
3. DISCUSSION
3.1 Liens entre les variables démographiques et psychologiques
3.2 Effet des variables démographiques et psychologiques sur les comportements de conduite autorapportés
3.3 Limites de l’étude
4. CONCLUSION
AXE 2 : STEREOTYPES DE SEXE ASSOCIES A LA CONDUITE, FACTEURS PSYCHOSOCIAUX REGULATEURS DES COMPORTEMENTS DE CONDUITE ET EFFET DE MENACE DU STEREOTYPE
ETUDE 3 : L’EFFET DE MENACE DU STEREOTYPE CHEZ LES FEMMES LORS D’UNE TACHE DE DEPASSEMENT ET SES LIENS AVEC L’ADHESION AUX SSACA, L’IDENTITE DE GENRE, ET L’ANXIETE
1. ETUDE PRELIMINAIRE : PHASE DE SELECTION DES SUJETS
1.1 Participants et procédure
1.2 Matériel
1.3 Résultats
2. ETUDE PRINCIPALE
2.1 Méthode
2.1.1 Participants
2.1.2 Matériel
2.1.2.1 Contexte expérimental
2.1.2.2 Manipulation check
2.1.2.3 Anxiété état
2.1.2.4 Adhésion au stéréotype de l’homme conducteur
2.1.3 Procédure
2.1.4 Hypothèses opérationnelles
2.1.5 Analyses statistiques
2.2 Résultats
2.2.1 Résultats des variables autorapportées
2.2.1.1. Relations entre les variables autorapportées
2.2.1.2 En fonction de la condition et du groupe expérimental
2.2.2 Résultats des variables comportementales
2.2.2.1. En fonction des variables autorapportées
2.2.2.2 En fonction du groupe expérimental
2.2.3 Résultats des variables comportementales par niveau de difficulté de la tâche
2.2.3.1 En fonction de l’identité de genre
2.2.3.2 En fonction de la condition expérimentale
2.2.3.3 En fonction du groupe expérimental
2.3 Discussion
2.3.1 Effet de la condition et des variables autorapportées sur l’anxiété
2.3.2 Effet des variables autorapportées sur les variables comportementales
2.3.3 Effet de la condition expérimentale sur les variables comportementales
2.3.4 Limites de l’étude
2.4 Conclusion
ETUDE 4 : L’EFFET DE MENACE DU STEREOTYPE CHEZ LES FEMMES ET LES HOMMES LORS D’UN TEST DE CODE DE LA ROUTE ET SES LIENS AVEC L’ADHESION AUX SSACA, L’IDENTITE DE GENRE, LE SENTIMENT DE COMPETENCE DE CONDUITE, ET L’ANXIETE
1. CONSTRUCTION DU MATERIEL EXPERIMENTAL
1.1 Méthode
1.1.1 Matériel et procédure
1.1.2 Participants
1.2 Résultats
2. ETUDE PRINCIPALE
2.1 Méthode
2.1.1 Matériel
2.1.1.1 Test du code de la route
2.1.1.2 Variables mesurées lors de la première phase de l’expérience
● Anxiété-état
● Croyances relatives au rapport entre Soi, son groupe de sexe et la tâche
● Variables démographiques
2.1.1.3 Variables mesurées lors de la deuxième phase de l’expérience
● Anxiété-trait
● Sentiment de compétence de conduite
● L’identité de genre
● L’adhésion aux stéréotypes de sexe associés à la conduite automobile
2.1.2 Procédure
2.1.3 Participants
2.1.4 Analyses statistiques
2.2 Résultats
2.2.1 Résultats des variables autorapportées
2.2.1.1 Variables mesurées lors de la première phase de l’expérience
● L’anxiété-état
● Le rapport au groupe de sexe
2.2.1.2 Variables mesurées lors de la deuxième phase de l’expérience
● L’identité de genre
● L’adhésion aux SSACA
● L’anxiété trait
● Le sentiment de compétence de conduite
2.2.1.3 Effet de la condition sur le niveau d’anxiété
2.2.2 Niveau de performances et de sûreté des réponses en fonction du sexe et de la condition
2.2.3 Niveau de performances et de sûreté des réponses en fonction des variables autorapportées sur chaque groupe expérimental de l’étude
2.2.3.1 Chez les femmes
● En condition menaçante
● En condition neutre
2.2.3.2 Chez les hommes
● En condition menaçante
● En condition neutre
2.2.4. Modèles prédictifs sur les performances et le niveau total de sûreté de réponses
2.2.4.1 Relations entre les variables explicatives de la performance
● Modèles prédictifs de l’identité de genre
● Modèles prédictifs de l’adhésion aux SSACA
● Modèle prédictif du sentiment de compétence de conduite
● Modèle prédictif de l’anxiété-trait
● Modèles prédictifs du rapport que l’individu entretient envers son groupe de sexe
● Modèles prédictifs de l’anxiété-état
2.2.4.2 Modèles prédictifs finaux sur les performances et le niveau total de sûreté de réponses
● Modèle prédictif du niveau total de performances
● Modèle prédictif du niveau total de sûreté des réponses
2.3 Discussion
2.3.1 Effet du sexe et du contexte sur les variables autorapportées
2.3.2 Effet du sexe et du contexte sur les performances
2.3.3 Liens entre variables autorapportées et performances
2.4 Limites de l’étude
2.5 Conclusion
DISCUSSION GENERALE
1. RESUME DU TRAVAIL DE THESE
2. EFFETS DE L’ADHESION AUX SSACA, DE L’IDENTITE DE GENRE, ET DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX REGULATEURS DES COMPORTEMENTS DE CONDUITE SUR LES COMPORTEMENTS DE CONDUITE AUTORAPPORTES
2.1 Liens entre adhésion aux SSACA et identité de genre
2.2 Liens entre adhésion aux SSACA, identité de genre, et perceptions des comportements de conduite
2.3 Liens entre adhésion aux SSACA, identité de genre, et comportements de conduite autorapportés
2.4 Liens entre perception des comportements de conduite et comportements de conduite autorapportés
2.5 Liens entre adhésions aux SSACA, identité de genre, perception et comportements de conduite, et comportements de conduite autorapportés
3. MENACE DU STEREOTYPE : LIENS AVEC LE NIVEAU D’ANXIETE, L’IDENTITE DE GENRE, L’ADHESION AUX SSACA, LE SENTIMENT DE COMPETENCE DE CONDUITE, ET LE RAPPORT ENTRE SOI, SON GROUPE DE SEXE, ET LA TACHE
3.1 Liens entre anxiété et menace du stéréotype
3.2 Liens entre adhésion aux SSACA et menace du stéréotype
3.3 Liens entre identité de genre, identification au groupe et menace du stéréotype
3.4 Liens entre sentiment de compétence de conduite et menace du stéréotype
3.5 Liens entre adhésion aux SSACA, identité de genre, sentiment de compétence de conduite, et menace du stéréotype
4. LIMITES ET PERSPECTIVES
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
LISTE DES ANNEXES

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