L’INFLATION ET LE DEFICIT BUDGETAIRE A MADAGASCAR ENTRE 1995 ET 2005

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Les agrégats monétaires

C’est l’ensemble des moyens de paiement dans un pays. On distingue plusieurs agrégats en fonction du degré de liquidité de leurs composants. Dans le cas malgache3, la Banque centrale distingue trois agrégats monétaires :
– La masse monétaire M1, composée de billets et des dépôts à vue ;
– La masse monétaire M2, composée de M1, des dépôts et placements à terme et des dépôts à la Caisse d’Epargne ;
– La masse monétaire M3, composée de M2, des dépôts en devises et des obligations.

Contrôle et mesure de la quantité de monnaie 4

On appelle offre de monnaie la quantité de monnaie disponible. Dans certains pays, le contrôle de l’émission monétaire appartient à la Banque Centrale, une institution partiellement indépendante des pouvoirs publics. La vente et l’achat d’obligations d’Etat constituent la première manière dont la Banque Centrale régule l’offre de monnaie.
Dans une économie où prévaut la monnaie fiduciaire1, c’est l’Etat qui contrôle la quantité de monnaie ; c’est lui qui a el monopole de l’émission des pièces de monnaie et des billets de banques. Quand à la mesure de la quantité de monnaie, il en résulte diverses mesures. L’actif le plus évident que l’on peut inclure dans la quantité de monnaie est constitué par les pièces et billets de banque en circulation.

La théorie quantitative de la monnaie

Nous savons maintenant ce qu’on appelle « monnaie » et comment on la contrôle et la mesure. Nous allons donc nous tourner vers la manière dont la quantité de monnaie affecte l’économie. Pour appréhender les phénomènes monétaires, l’étudede l’équation quantitative est essentielle. L’idée de cette théorie est que la monnaie n’exerce d’influence que sur le niveau général des prix. Le volume et la structure de la production dépendent des facteurs réels tels que les ressources existantes l’état de la technique et les préférences des agents.
Cette approche repose sur deux hypothèses :
– Une fonction de demande monétaire stable jouant un rôle fondamental dans la détermination du revenu monétaire et des prix ;
– Le caractère exogène de l’offre de la monnaie parrapport à la demande ;
– Cette analyse sera expliquée à travers l’équation de Fisher et l’équation de Cambridge.

La monnaie selon les monétaristes

La théorie de Milton Friedman3 prolonge la théorie quantitative de la monnaie, selon lui « la cause immédiate de l’inflation est toujours partout la même : un accroissement anormalement rapide de la q uantité de monnaie par rapport au volume de la production » et il a aussi annoncé que « le seul moyen dont dispose le gouvernement pour lutter contre l’inflation consiste à dépenser moins et à fabriquer moins de monnaie ».
Il considère que toute augmentation de la quantité de monnaie supérieure à celle de la production conduit à une hausse des prix. Or l’inflation est source de déséquilibre puisqu’elle nuit à la compétitivitéet altère les anticipations des agents économiques.
Milton Friedman soutient qu’à court terme, une augmentation de la masse monétaire se répercute sur le niveau général des prix mais également sur le volume de la production car il n’y a pas plein emploi des facteurs de production. A long terme, la théorie quantitative est à nouveau vérifiée. Les fluctuations cycliques seraient sinon provoquées, du moins aggravées par les politiques monétaires.

L’analyse Keynésienne sur la monnaie et l’inflation2

Pour Keynes, l’inflation est d’abord un phénomène macroéconomique, son analyse doit donc prendre en compte les multiples interactions entre les variables du circuit économique. De plus, la monnaie n’est pas neutre et elle peut être efficacement utilisée dans le cadre de la politique économique.
Selon Keynes « l’accroissement des quantité de la monnaie peut favoriser l’augmentation de la production ou l’accroissement des prix3 ».
La monnaie n’est pas neutre. Cette affirmation s’explique comme suit : une augmentation de l’offre de monnaie permet de réduire le taux d’intérêt, ce qui favorise l’investissement et engendre l’augmentation du niveau de la production.
Dans le cadre de plein emploi, l’effet d’une augmentation de la quantité de la monnaie sur la production résulte de la possibilité de son élasticité par rapport à la demande. La production n’augmente pas, seuls les prix gonflent et il y aura inflation.
Mais dans le cas de sous-emploi, la production est élastique, elle augmente et les prix ne change pas.

L’INFLATION RESULTE DE LA RIGIDITE DE L’OFFRE1

Selon Keynes, la source de l’inflation se trouve aussi dans la rigidité de l’offre. C’est à dire par une insuffisance de l’offre : si l’offre diminue et que la demande reste identique, la demande devient donc supérieur à l’offre. Les causes de l’insuffisance de l’offre sont multiples :
· Elle peut résulter de l’insuffisance des capacités de production : manque de main d’œuvre ou d’investisse ment ;
· Défaut d’infrastructure, délais de livraison trop ongl ;
· Les pénuries engendrées par l’insuffisance de certaines matières premières : crise de l’énergie, du pétrole, rupture d’approvisionnement…

L’INFLATION PAR LES COÛTS

En parlant de « coût » source d’inflation, nous all ons parler de hausse des prix qui a été déclenché par l’augmentation du prixdes matières premières, la hausse des salaires des travailleurs, l’augmentation des profits de l’entreprise.

L’inflation selon les marxistes : inflation salariale

Pour les marxistes, la source d’inflation est la revendication salariale faite par les travailleurs. Partant de cette idée, l’augmentation de salaires ne fait qu’aggraver l’inflation par l’excédent de la demande, due à une augmentation du pouvoir d’achat des salariés.
Pour simplifier l’analyse marxiste1, supposons que valeur et prix se confondent. Le prix d’une marchandise se décompose en : capital variable (salaire + charges salariales …) qui engendre de la plus value et capita constant consommé dans le processus de production (amortissement, consommations intermédiaires telles que énergie, matières premières). Le taux de profit = plus value = Pl capital variable + capital consommé C +V.
En augmentant le prix de vente, l’entreprise augmente son taux de profit. Et si plusieurs entreprises procèdent ainsi, le prix augmente de plus en plus et engendre une hausse des profits et une réduction du pouvoir d’achat des travailleurs. Ainsi les travailleurs (syndicat) vont réclamés une hausse de leur salaire. Cette revendication salariale a pour effet la réduction du taux de profit de la firme. L’augmentation du prix à son tout engendre de l’inflation.
Pour eux, l’inflation est une manière de lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit.

L’augmentation des profits des entreprises

Pour Karl Marx, « l’accumulation de la richesse à u n pôle, qui se manifeste par une concentration des plus puissantes, …, de côté de la classe qui produit le capital même 2 ».
L’augmentation des profits par l’achat des machines outillages plus performant réduit le nombre de main d’œuvre. Cette augmentation peut se traduire par une augmentation organique du capital3 CV , où il y a beaucoup de machines par rapport au travail qui, favorise la hausse des prix. Ces moyens de production améliorent la qualité et augmente les quantités vendues sur le marché. Le profit peut être source d’inflation. Même si les autres charges n’augmentent pas, l’accroissement du profit qui est supérieur aux gains de productivité stimule l’inflation. En effet, le profit augmente en même temps avec les quantités vendues par le producteur sur le marché.
En situation de monopôle, les entreprises peuvent imposer les prix et prélèvent de plus en plus de la plus-value. Cette situation augmente le prix des produits et peut stimuler l’inflation.

Les causes structurelles

Elles mettent en causes l’organisation et les structures mêmes des pays. On peut distinguer : les structures politiques, le rôle des entreprises, les structures économiques et les structures démographiques.

Les structures politiques

L’Etat joue un rôle important dans l’inflation. Son intervention peut nuire l’économie et peut être inflationniste.

L’augmentation des recettes publiques selon Barro

Barro affirme que : « … les individus anticipent un e augmentation future des impôts nécessaires pour que l’Etat rembourse sadette. Ils réduisent donc leur consommation et augmente leur épargne pour pouvoir payer les impôts futures » 1. Les prélèvements sociaux et fiscaux excessifs accroissent les coûts de production des entreprises qui paient des charges trop lourdes. Ces prélèvements se répercutent sur les prix des produits sur le marché. Devant la hausse des impôts, les producteurs ne vont pas diminuer leur profit et par la suite ils vont augmenter leur prix. D’autre part, si on augmente l’impôt sur le revenu, les salariés vont revendiquer une hausse de salaire pour qu’il puisse garder leurs pouvoirs d’achat. Ces situations sont génératrices d’inflation.

Recours à l’emprunt

Keynes1 préconise des dépenses « sur fonds d’emprunt » pou r résorber le déficit public. Celui-ci permet à l’Etat d’augmenter ses investissements, donc ses dépenses ». Ce financement par l’emprunt augmente le taux d’intérêt et réduit la possibilité d’emprunter pour les entreprises privées. Les entreprises vont à leur tour subir la conséquence de cette politique par l’accroissement des charges d’intérêt qu’elles vont transférer aux consommateurs par la hausse des prix de vente.

L’intervention de l’Etat par la création monétaire

Milton Friedman2 pense que : l’inflation trouve son origine dans la création trop forte de monnaie par rapport à la production. Quand l’Etat crée trop de monnaie afin de lutter contre le sous-emploi, ou de diminuer le taux d’intérêt pour relancer l’investissement, l’inflation s’accentue.
La politique de relance par l’Etat génère de l’inflation et nous avons vu que la création monétaire engendre toujours de l’inflation. L’Etat serait donc responsable de l’inflation en créant trop de monnaie.

Le RÔLE DES ENTREPRISES

Les entreprises jouent un rôle important dans le développement du pays mais quelque fois leurs comportements sont source d’inflation

La structure du marché : analyse néoclassique

Pour les néoclassiques, « le prix résulte de la confrontation de l’offre et de la demande » 3.
Le non respect des principes de la concurrence pure et parfaite est à l’origine de l’inflation. La fixation des prix des produits par l’Etat et par les grandes organisations favorise le dérèglement du marché. Le comportement des décideurs qui optent souvent pour la politique d’augmentation des prix entraîne l’inflation.

Les anticipations rationnelles

« L’agent économique, quand l’inflation s’installe, prévoit de plus en plus nettement l’inflation future » 1. Quand les acteurs du marché constatent des taux d’inflation plus élevés ils fondent sur ces anticipations ses négociations salariales et leurs prix. Leurs anticipations sont sensées s’adapter à ce qu’ils observent dans la réalité. Selon Robert Lucas2, les acteurs du marché n’avaient pas à attendre que l’inflation arrive à un taux élevé pour l’intégrer dans leurs anticipations. Ils pouvaient l’anticiper rationnellement. Si les agents économiques voient une augmentation de la monnaie qui circule, ils vont anticiper une perte de valeur de leurs actifs. D’ailleurs, les entreprises, pour se garantir d’une baisse de leurs encaisses réelles vont augmenter leurs prix et les salariés vont à leur tour demander une augmentation de leurs salaires. De ce fait, les prix relatifs des biens réels vont paraître bas par rapport aux actifs financiers qui sont devenus plus chers à cause de l’anticipation. Le public va opter pour l’achat des biens et services, la demande va s’accroître induisant une hausse des prix.

Structures économiques

Quand l’économie effectue des échanges avec les autres pays, ces relations peuvent être source d’inflation.

Conséquences du plein-emploi

La situation de plein-emploi favorise l’inflation puisqu’il y a augmentation de la production sur le marché des biens et services. Cela signifie que la croissance de la production permet aux entreprises d’embaucher plus de travailleurs. Ainsi, on assiste à une amélioration du niveau de vie. Quant aux ménages, en situation de plein emploi, leur revenu augmente. L’augmentation du revenu peut stimuler l’inflation. La loi d’Engels1 dit que : la hausse du revenu fait que la demande se porte de plus en plus sur des produits industriels et des services. Ainsi, on se trouve en situation d’inflation par la demande. Dans ce cas, l’offre de biens et services n’arrive plus à satisfaire la demande sur le marché. Cette augmentation de la demande favorise la hausse des prix des produits des entreprises afin d’accroître à cette ccasion leur marge de profit.

Augmentation des prix à l’étranger

« L’augmentation des prix à l’étranger, implique une augmentation des prix des importations qui se répercutent dans le pays2 ». Pour les pays importateurs, la hausse du prix des produits importés entraîne une inflation car la hausse du
prix de ces produits va stimuler l’augmentation des produits nationaux. D’une autre manière, les entreprises qui utilisent des matières premières importées trouvent leurs coûts de production élevés qui va amener à un prix élevé. C’est le même cas pour l’augmentation du prix des produits p étroliers.

L’inflation importée

L’inflation est du par plusieures causes. Selon l’analyse monétaire globale : elle est à l’origine de l’augmentation de la masse monétaire mondiale, c’est-à-dire un excès de liquidité internationale. Par exemple, l’émission excessive de dollar dans les grandes banque de la planète. Quand les firmes multinationales ont souvent dépassé la taille des Etats où elles ont implanté, elles ont la possibilité de déterminer et d’augmenter leurs prix.

Accroissement de la demande étrangère

L’excès de la demande étrangère est source d’inflation si l’offre n’arrive pas à satisfaire la demande. La satisfaction de la demande étrangère va diminuer l’offre disponible au sein de la nation et une hausse des prix va se manifester suite de l’insuffisance de l’offre.

Structures démographiques

a. Augmentation de la population selon David Ricardo L’accroissement de la demande dû à la croissance démographique peut
favoriser l’inflation par la demande. Cela se traduit par une augmentation de la population supérieure à l’augmentation de la production globale. Selon David Ricardo1, l’accroissement de la population provoque une extension des terres cultivées, mais les meilleures terres donnent des rendements plus faibles. Quand la demande augmente, les prix des denrées alimentaires augmentent. La hausse du prix suscrite les comportements des salariés, ils demandent alors la hausse du salaire, d’où l’accentuation de l’inflation.
L’exode rural diminue aussi la quantité des terres cultivables qui engendre une diminution du quota alimentaire qui est source d’inflation.

Comportement des banques2

La création monétaire dépend de la Banque Centraled’une nation. Ce sont les banques qui effectuent les opérations d’escompte, les opérations de crédit et les opérations financières. L’inflation trouve son origine dans le comportement des banques qui décident de favoriser l’excès de la monnaie en circulation puisque la demande de monnaie dépend du taux d’escompte et du taux d’intérêt.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : CONCEPT THEORIQUE SUR LA NOTION D’INFLATION ET DE BUDGET
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L’INFLATION
Section I : Notion d’inflation
1.1. Définition et les différents types d’inflation
Section 2 : Les causes de l’inflation
A.1. Notions sur la monnaie
A.2. La théorie quantitative de la monnaie
A.3. La monnaie selon les monétaristes
A.4. L’analyse Keynésienne sur la monnaie et l’inflation
A.5. La monnaie selon Ludwing Von Mises et Von Hayek
B. L’inflation par la demande selon Keynes
B.1. Origine de l’accroissement de la demande
B.2. L’augmentation des prix
B.3. L’inflation résulte de la rigidité de l’offre
C. L’inflation par les coûts
C.1. L’inflation selon les marxistes : inflation salariale
C.2. L’augmentation des profits des entreprises
C.3. Les causes structurelles
C.3.1 Les structures politiques
a-. L’augmentation des recettes publiques selon Barro
b-. Recours à l’emprunt
c-. L’intervention de l’Etat par la création monétaire
C.3.2. Le RÔLE DES ENTREPRISES
a. La structure du marché : analyse néoclassique
b. Les anticipations rationnelles
C.3.3. Structures économiques
a. Conséquences du plein-emploi
b-. Augmentation des prix à l’étranger
c. L’inflation importée
d. Accroissement de la demande étrangère
C.3.4. Structures démographiques
a. Augmentation de la population selon David Ricardo
b. Comportement des banques
Section 3 – Conséquences de l’inflation :
3-1- L’inflation et le chômage
3.1.1- La courbe de Phillips
3.1.2- Les facteurs qui contredisent la courbe de Phillips
3.2.. Conséquences sur l’offre globale et la demande globale
3.3. Conséquences de l’inflation sur l’épargne et la production
a- Effet de l’inflation sur l’épargne
b- Effet de l’inflation sur la production
3.4. Les effets de l’inflation sur la croissance économique
3.5. Conséquences sur la répartition des revenus
3.6. Inflation et taux de change
CHAPITRE II- CADRE THEORIQUE DU BUDGET
Section I- Notion de budget
1.1. Définitions
a. Le budget
b. Le déficit budgétaire
c. LE Déficit public
1-2 Les options de dépenses
1-3 Définitions du rôle de l’Etat selon les différents théoriciens
Section II. Les mécanismes de la politique budgétaire
2.1. Le mécanisme keynésien : l’effet multiplicateur
2.2. La stabilisation automatique
2.3. Le débat monétaire keynésien concernant le déficit budgétaire
2.4. L’approche ricardienne de la dette publique
2.5. Les dépenses publiques selon Barro
Section 3 : les nouvelles perspectives budgétaires
3.1. L’existence d’une coordination
3.1.1 LES avantages d’une coordination des politiques budgétaires
3.1.2. Les difficultés d’une coordination des politiques budgétaires
3.2. Une politique budgétaire structurelle
3.2.1. Privilégier la qualité des dépenses publiques
3.2.2. Privilégier le long terme
SECTION- 4. Financement du déficit budgétaire et réformes des finances publiques selon l’OCDE
4-1. financement du déficit budgétaire
4-2. Financement du déficit budgétaire selon le FMI
4-3. Financement du déficit et effet d’éviction
4-4 Réformes des finances publiques
PARTIE II – ANALYSE DU CAS DE MADAGASCAR EN MATIERE D’INFLATION ET DU DEFICIT BUDGETAIRE
CHAPITRE I – L’INFLATION ET LE DEFICIT BUDGETAIRE A MADAGASCAR ENTRE 1995 ET 2005
1.1. Les causes de l’inflation à Madagascar
1.1.1- La rigidité de l’offre
1.1.2 Les problèmes dus à l’augmentation de la population
1.1.3 Le déficit budgétaire
1.1.4 Le comportement des consommateurs
1.1.5 L’inflation d’origine monétaire
1.1.6 Le taux de change
1.1.7 Les problèmes d’augmentation du prix du pétrole
1.2. Le déficit budgétaire à Madagascar
1.2.1 les opérations financières du gouvernement :
1.2.2 Les recettes fiscales
1.2.3 les dépenses publiques
1.2.4 Le financement du déficit budgétaire
I- 3 Evolution de l’inflation et du déficit budgétaire entre 1995 et 2005
1.3.2. Analyse descriptive de l’évolution des prix
1.3.3. Aperçu du déficit à Madagascar entre 1995 et 2005
1.3.4. Analyse du déficit budgétaire à Madagascar de 2001 à 2005
1.3.5. Relation entre l’inflation et le déficit budgétaire à Madagascar
I-4-Conséquence de l’inflation et du déficit budgétaire à Madagascar
1.4.1. Au niveau des ménages
1.4.2. Impact sur la croissance à Madagascar
1.4.3. Au niveau de l’épargne et de l’investissement
1.4.4. Impact sur le taux de change
1.4.5. Impact sur le commerce extérieur
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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