L’infection à VIH chez l’enfant
Données épidémiologiques
L’épidémie de l’infection à VIH est loin d’être maîtrisée et ce malgré les grands efforts déployés à l’échelle planétaire. En 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le Monde est estimé à 33 millions dont 2 millions sont des enfants de moins de 15 ans (ONISIDA 2008). Plus de 90% des cas de VIH chez l’enfant sont la résultante de la transmission de la mère à l’enfant, en effet, la prévalence de l’infection à VIH chez l’enfant est liée à la séroprévalence du VIH chez la femme enceinte, la transmission materno-fœtale étant le principal mode de contamination des enfants depuis que le dépistage systématique sur les donneurs de sang et le traitement des fractions anti-hémophiliques répondent aux normes de sécurité. La contamination peut se faire in utéro, en per-partum ou par l’allaitement maternel.
Dans les pays en développement
L’Afrique subsaharienne vient en tête des régions touchées par le sida et même si la prévalence du VIH s’y est stabilisée, le nombre réel des personnes infectées continue à augmenter en raison de la croissance démographique. Le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH en 2007 est estimé à 370000 avec une nette disparité entre les régions :
l’Afrique subsaharienne totalise à elle seule 330000 contre 5700 dans la région du MoyenOrient et Afrique du Nord et moins de 200 en Europe occidentale et centrale. Sur les 2 millions de décès dus au sida en 2007, 270000 concernent des enfants de moins de 15 ans dont 4400 dans la région du Moyen- Orient et Afrique du Nord (ONUSIDA2008).
Répartition selon le mode de contamination
Dans le monde, la transmission de la mère à l’enfant intervient dans plus de 90% des cas, en effet, la séroprévalence de l’infection à VIH chez l’enfant est liée à la séroprévalence du VIH chez la femme enceinte, la transmission materno-fœtale étant le principal mode de contamination des enfants depuis que le dépistage systématique sur les donneurs de sang et le traitement des fractions anti-hémophiliques répondent aux normes de sécurité. La contamination peut se faire précocement (2 ème trimestre de grossesse) in utero. Mais elle survient dans 2/3 des cas en fin de 3 ème trimestre de grossesse et en perpartum du fait des échanges maternofoetaux et du contact avec les sécrétions cervico-vaginales de la mère .
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Table des matières
INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
RESULTATS
I- Épidémiologie
1-Age
2-Sexe
3-Niveau socio-économique
4-Situation familiale
5-Origine géographique
6-Mode de transmission
II- Etude clinique
1-Circonstances de découverte
2-Manifestations cliniques
III- Etude biologique
1- Test de dépistage : ELISA
2- Test de confirmation
3- Explorations complémentaires
IV- Classification OMS
V-Traitement
1-Hospitalisation:
2- Traitement Antirétroviral
3-Traitement des infections opportunistes
4-Autres traitements
VI- Évolution
VII-Suivi biologique
VIII-Nombre de nouveaux cas
DISCUSSION
I. Données épidémiologiques
1- Dans les pays en développement:
2- Dans les pays développés
3- Répartition selon l’âge
4- Répartition selon le sexe
5- Répartition selon le niveau socio-économique
6- Situation familiale des malades
7- Origine et provenance des malades
8- Répartition selon le mode de contamination
II. Etiopathogénie:
1- Circonstances du diagnostic
2- Manifestations cliniques
III. Profil évolutif bimodal
1- Forme rapidement évolutive
2- Forme lentement évolutive
IV. Examens complémentaires
1- Diagnostic sérologique du VIH
2- Autres examens complémentaires
V. Stratégies de prise en charge
1- Prise en charge médicale
2- Prise en charge psycho-sociale:
VI. Prévention:
CONCLUSION
ANNEXES
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE
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