L’INDUSTRIE DES ALIMENTS COMPOSES POUR ANIMAUX

L’INDUSTRIE DES ALIMENTS COMPOSES POUR ANIMAUX

Climat

Cette région d’Amoron’i Mania a un climat tropical tempéré par l’altitude et divisé en deux saisons : une saison humide et chaude de fin Octobre à Avril et une saison sèche et froide plus longue de Mai à Octobre. La saison sèche est caractérisée par une température plus basse (11.8°C) et une faible précipitation (219 mm). Les données climatiques relevées sur 30 ans (19611990) ont été recueillies auprès de la Direction de la Météorologie d’ Ampandrianomby Antananarivo. (Annexe 2)

Agriculture globales Région à vocation fortement agricole, elle offre une très grande variété de produits agricoles. Sur les Hauts plateaux, la presque totalité des vallées sont exploitées et même les pentes présentant des impossibilités d’irrigation sont occupées par les rizières en étage. Les autres cultures vivrières (manioc, patate douce, haricot, maïs, etc. …), destinées surtout à l’autoconsommation sont très répandues. Et avec des techniques culturales adéquates et suivies, la production agricole s’accroîtra très rapidement. Par ailleurs les cultures maraîchères et fruitières (agrumes surtout) sont importantes dans la région.

Production La superficie des terres cultivable représente 98,6 % des surfaces totales dans la région, dont 49,34 % occupées par le Riz. La culture de manioc, de haricot et de patate douce représente également des surfaces plantées non négligeables, respectivement de 19,12 %,12 % et 6 %. Le tableau n°1 donne la répartition des superficies cultivées par spéculation.

L’élevage porcin

L’élevage du porc dans la région d’Amoron’i Mania est surtout concentré dans la sous préfecture d’Ambatofinandrahana et de Fandriana. L’épidémie de la peste porcine Africaine en 1999 a diminué considérablement le nombre de porcins dans la région. L’engraissement est l’activité la plus répandue. Sa durée peut aller de 6 à 10 mois. Pour l’alimentation, on rencontre des éleveurs qui préparent pour leurs animaux des déchets de cuisine mélangés avec du son de riz ou de patate douce cuite, des légumes, il y a aussi ceux qui achètent des matières premières (manioc, maïs, tourteaux d’arachide, farine de poissons,…) et font leur propre aliment composé pour leurs animaux, et enfin, il y a des éleveurs qui achètent des aliments complèts.

La technologie des aliments du bétail. Elle est née de l’évolution de l’élevage vers le mode intensif, car on recherche toujours un rendement optimal, élevée et pour y arriver on doit tenir compte d’un certain nombre de discipline dans la génétique, environnement, pathologie, alimentation, économie, On essaie d’augmenter l’appétibilité des aliments et l’efficacité alimentaire des aliments en question. On doit éviter tout ce qui est gaspillage d’aliment. La technologie des aliments des bétails est poussée par l’industrialisation qui aboutit au produit ou sous produit que l’on doit valoriser. La technologie est également poussée par la nécessité de stockages des aliments pour en pouvoir disposer en période de pénurie. Dans la technologie on peut et on doit considérer le conditionnement des aliments, le transport des aliments, le stockage des aliments, la transformation, conservation et par rapport à la technologie on peut distinguer 2 groupes d’aliments : Les aliments simples Les aliments composés

Les contraintes de prudence sur la qualité des matières premières Toutes les matières premières utilisées ne peuvent être systématiquement échantillonnées et analysées. Le formulateur est donc conduit à utiliser des tables d’analyses donnant la valeur maximum de vraisemblance pour chaque composant. Or, certaines matières premières sont susceptibles de présenter de grandes variations, c’est le cas du maïs dont la qualité peut varier largement suivant l’année, la variété, la région. Ce fait amène, en l’absence d’analyse à prendre des valeurs de moindre risque ou à limiter l’emploi de l’aliment considéré pour que le produit final réponde aux normes souhaitées. Par ailleurs, certains aliments ont l’inconvénient d’être vecteurs de substances toxiques ou antinutritionnelles (GOSSYPOL pour le tourteau de coton). D’autres aliments sont susceptibles de servir de substrat à des microorganismes synthétiseurs de substances toxiques (AFLATOXINES pour le tourteau d’Arachide) et destructeurs de protéine (farines d’origine animale). Ces inconvénients peuvent être évités par des traitements technologiques et des conditions de stockage appropriés.

d’inertie au changement de formule. Au niveau de l’animal transformateur, un changement de composition a toujours un minimum de répercussions auquel l’éleveur est sensible. Par ailleurs, la mise en place d’une nouvelle formule nécessite des adaptations qui grèvent les coûts de fabrication. Ces problèmes incitent donc le formulateur à rester en quelque sorte dans une routine prudente. Dans la région, les contraintes de prudence sur la qualité des matières premières et les contraintes de stockages sont les plus difficiles à gérer à cause de la saisonnalité des matières premières de nécessité pour la fabrication d’aliment composés complets pour animaux et le mode de stockage au niveau de chaque acteurs qui utilisent les matières premières. Ainsi, la région Amoron’i Mania possède des caractéristiques particulières en matière d’Agriculture à savoir la grande superficie cultivée en culture vivrière qui représente 98,6% des surfaces totales de la région, et dans la production animale, elle est caractérisée par une foule de petites exploitations paysannes attachées aux cultures vivrières..

Il est à mentionner en rappel que la Région possède en moyenne 66 787 têtes de vache laitière en 2005 (SRSAPS et SRAPAN Ambositra 2006) et que ce chiffre ne cesse pas d’augmenter. On a vu aussi que le nombre de cheptel porcin en 2007 s’élève à 72 382 (Service d’élevage Ambositra) et que l’élevage de poules pondeuses est en train de se développer dans la sous préfecture d’Ambositra et Fandriana. Enfin, ces élevages sont appuyés par différents organismes et quelques projets pour assurer leur développement dans la région. Pourtant ces animaux consomment beaucoup d’aliment et en particulier d’aliment composés complets et que la quantité d’aliment utilisé ne peut pas satisfaire les animaux dans la région. Il est à présent raisonnable d’effectuer l’analyse de la demande et de l’offre pour l’approvisionnement de la région Amoron’i Mania.

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Table des matières

INTRODUCTION
I – DONNEES GENERALES SUR LE MILIEU D’ETUDES ET L’ALIMENTATION ANIMALE
A] LE MILIEU D’ETUDE
1) MILIEU PHYSIQUE
1.1Relief et paysages
1.2Géologie
1.3 Climat
2)SECTEUR AGRICOLE ET ELEVAGE
2.1.Agriculture
2.1.1.Caractéristiques globales
2.1.2.Production
2.2.L’élevage et les productions animales
2.2.1.L’élevage bovin
2.2.2.L’élevage porcin
2.2.3. L’élevage Aviaire
2.2.4.L’élevage d’ovins
2.2.5.Les autres ressources d’élevage
B]L’ALIMENTATION ANIMALE
1)RAPPELS SUR L’ALIMENTATION ANIMALE
1.1.Mode d’élevage
1.2.Rôles de l’alimentation
1.3.La technologie des aliments du bétail.
1.3.1.Les aliments simples
1.3.2.Les aliments composés
2)L’INDUSTRIE DES ALIMENTS COMPOSES POUR ANIMAUX
2.1.Etapes de la fabrication
2.1.1.La réception des matières premières
2.1.2.Le prénettoyage des lots.
2.1.3.Stockage
2.1.4.Le dosage
2.1.5. Le broyage
2.1.6.Le mélange
2.1.7.Conditionnement
2.1.8.L’entretien de l’usine
2.1.9.Le contrôle de qualité
2.2.Les matières premières de l’industrie
2.3.Les produits de l’industrie des aliments composés
2.4.La formulation des aliments composés
2.4.1.Objectif
2.4.2.Les contraintes de la formulation
II] FABRICATION, APPROVISIONNEMENT ET CONSOMMATION D’ALIMENTS COMPOSES DANS LA REGION D’AMORON’I MANIA
6 A]MATERIELS ET METHODES DE TRAVAIL
1.Matériels
2.Méthodes de travail
2.1.La collecte des informations
2.1.1.Les recherches bibliographiques
2.1.2.Les travaux de terrain
2.1.3.Entretiens auprès des responsables locaux
2.1.4.Entretiens auprès des différents acteurs
2.1.5.Le traitement des informations
3.Les contraintes de l’étude
B] RESULTATS, DISCUSSIONS ET SUGGESTION
1RESULTATS
1.1 Enquête sur l’industrie qui fabrique de l’aliment composé complets pour animaux
1.2 Enquête Auprès des consommations aliments composés complets
1.2.1.Cas des éleveurs fabricants
1.2.2.Cas des éleveurs qui achètent leurs aliments composés complets :
1.2.3.Cas des éleveurs qui achètent et fabriquent en même temps leur propre aliment dans la ferme
1.3.Enquêtes auprès des commerçants:
1.3.1. Cas des commerçants de produits finis
1.3.2.Cas des commerçants des matières premières :
1.4.Analyse de l’offre :
1.5. Analyse de la demande
1.5.1.Généralité sur la consommation
1.5.2.La consommation de la région :
2 –DISCUSSION
2.1.Etat des lieux de la destination des matières premières :
2.2.Discussion sur la saisonnalité des matières premières.
2.3.Discussion sur l’analyse de l’offre et de la demande
2.4.Au niveau de l’approvisionnement de l’aliment composé complet dans la région.
2.4.1.Politique et stratégie à adopter pour satisfaire les éleveurs
2.4.11Pénétration sur le marché
2.4.1.2. Caractéristiques des aliments proposés aux éleveurs
2.5.Perspective d’avenir de l’approvisionnement de l’aliments complets pour animaux dans la région
3.SUGGESTION ET RECOMMANDATION
En amont de la fabrication de l’alimentation animale
En aval de l’industrie de l’alimentation animale
Au niveau de l’Etat
CONCLUSION

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