L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE, CARACTERISTIQUES ET PORTEE

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L’accès aux crédits agricoles et pauvreté

Le crédit agricole constitue un des éléments les plus importants pour l’optimisation de la production. En permettant de mettre en œuvre de nou velles capacités productives, il joue le rôle de moteur dans le processus de croissance. Son importance dans le circuit agricole se dégage de sa capacité à compenser la propension à épargner (qui est relativement faible) des ménages ruraux.
La possession de droits de propriété en bonne et due forme conduit normalement un propriétaire terrien à une facilité d’accès aux crédits agricoles. Et pourtant, ce n’est pas le cas à Madagascar. Ces dernières années, on a remarqué une chute des allocations de crédits agricoles (tableau 6). En 1996, seuls 2% des agriculteurs accédaient aux services financiers formels. La production agricole recevait, seulement 5% des concours bancaires à l’économie.
L’enquête ROR 2002 effectuée sur 8850 ménages révèle que 23% des ménages ruraux ont réalisé un emprunt entre 1999-2000. Quant au reste, 56% admettent le besoin de s’en procurer mais, étant soumis à des contraintes d’accès, en sont frustrés.
La non possession de garantie, par exemple une propriété foncière, constitue la principale contrainte avec 58% des cas. Vient en second l’absence de prêteurs avec 18% des cas et en dernière position le taux d’intérêt estimé trop élevé soumettant l’emprunteur à des risques d’insolvabilité (16% des cas).

L’acquisition d’intrants agricoles et pauvreté

L’acquisition d’intrants agricoles influe beaucoup sur le niveau de productivité, car elle n’est autre que l’amont de la production agricole. En effet, contrôler l’amont, c’est bien appréhender la production susceptible de créer des coûts d’opportunité profitable à l’individu.
En outre, nous ne pouvons analyser la productivité, sans aborder les caractéristiques des terres malgaches. La productivité doit être en corrélation ave la fertilité de la terre. Nous allons donc analyser l’évolution de la fertilité des terres malgaches.

Evolution de la fertilité

Lors de la conférence « Agriculture et pauvreté » qui s’est tenue le 20 mars 2003, à Antananarivo, l’analyse de cette évolution a été effectuée via les déclarations qualitatives des ménages : l’EPM 2001, en fait référence pour les 10 dernières années (tableau 10). Il en appert que 42% des bas-fonds et 48% des « tanety » ont subi des dégradations, dont 16% et 23% (respectivement bas-fonds et « tanety ») de dégradation significative. Ce qui signifie, que la baisse de la productivité provient en partie, de la dégradation des sols.

Le prix des produits agricoles

Le prix des produits est un facteur déterminant dans l’augmentation de la productivité car il est le moteur d’encouragement pour l’investissement.
Une baisse des prix aura des répercussions directes sur la psychologie des agriculteurs qui se verront démotivés et donc auront tendance à diminuer leurs productions ; La diminution du prix des produits entraînera celle du revenu généré par ces produits. La motivation à investir pour l’amélioration de la productivité se verra-t-elle aussi diminuée ?
Nous allons tenter de découvrir quels sont les éléments qui ont conduit à la chute des prix, source de la dégradation de la condition de vie de la population rurale malgache.

L’enclavement de la zone rurale

Nombreuses sont les zones qui sont quasi inaccessibles de nos jours, en raison de la détérioration des infrastructures routières ; infrastructures que Madagascar a héritées de l’époque coloniale ou de la Première République.
En l’absence d’une bonne infrastructure routière, l’acheminement des produits vers les zones urbaines pour la consommation locale ou l’exportation pose problème. L’acquisition des produits se fait, dans ce cas, à vil prix, car les collecteurs intègrent dans leur calcul la difficulté à accéder dans les zones productrices.
Bien qu’aujourd’hui, les tentatives de traçage de pistes se fassent par l’intermédiaire d’organisations non gouvernementales travaillant pour le compte de l’Etat, notamment le Fonds d’Intervention pour le Développement (FID), la zone rurale ne reste pas moins la zone la plus défavorisée. Par ailleurs, ces pistes ne font pas long feu, en raison des conditions climatiques et en l’absence de système de péages, mettant ainsi, en relief, l’échec de la politique de désenclavement, faute d’entretien, synonyme d’absence de maintenance de l’état des routes. En réalité, la question est plus complexe, car pour la mise en place d’une bonne infrastructure, il faudrait tenir compte du caractère saisonnier des produits, mais aussi et surtout du temps qu’il faudra pour le démarrage et l’expansion de la production. Le déclin de la production depuis des années, engendré par la chute du prix des produits agricoles, aura pour conséquence, un démarrage in crescendo et au fil du temps, et seulement dans la mesure où les conditions permette nt une bonne stabilité de l’expansion. Aussi l’échec de la politique de désenclavement résulte du caractère non long terme des infrastructures mises en place. En effet, elles peuvent permettre un démarrage de la production mais pas sa poursuite et son amélioration.
La mise en place d’une bonne infrastructure routière reste un élément clé pour le bon fonctionnement du système agricole. En effet, en améliorant l’acheminement des produits, les prix seront aussi motivants pour les paysans.

Absence de subvention

L’Europe, en particulier, la France a longtemps subventionné son agriculture dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC), pour stimuler la croissance du secteur primaire contre la concurrence étrangère, mais aussi pour amortir l’évincement de ce dernier par le secteur tertiaire. Paradoxalement, dans les pays pauvres, cas par exemple de Madagascar, l’Etat a tendance à se désengager du secteur primaire, et pourtant, ce secteur a montré ces lacunes et son déclin depuis des années.
L’absence de subvention dans toute politique agricole, pour un pays en développement dont les premières ressources financières de la population est l’agriculture, est une contradiction qui nous laisse perplexe.
Pourtant la subvention est importante dans la mesure où elle permet d’encourager les agriculteurs à accroître leur production. En effet,la non compétitivité des prix des produits agricoles doit être compensée par un filet de sauve tage de subvention.
La situation est loin d’être favorable pou r les agriculteurs malgaches suite à l’adoption de la libéralisation des prix des produits agricoles. Cette nouvelle loi interdit toute forme de subvention venant de l’Etat, laissant la loi de la jungle édicter les prix.
Par ailleurs, on pourra noter des politiques tout à fait antagonistes à la stimulation de la production. En effet, les événements récents ont montré une contradiction dans le choix politique de l’Etat : la flambée des prix du riz (aux alentours de 8.000 Fmg) a été accompagnée non pas, par une subvention de l’Etat qui aurait permis d’atténuer l’effet de cette hausse sur la population surtout urbaine, mais par une importation massive de riz qui s’est vu vendre à des prix de bassesse (3.500 Fmg), largement inférieur au prix du marché. Ce prix imposé par l’Etat joue le rôle d’un prix plafond. En réalité, ce choix politique résout le problème des urbains qui verront une aubaine dans cette action, cependant que, la population rurale se trouve frustrée car elle sera obligée de diminuer le prix de vente de leur riz et d’encaisser les pertes dues à l’inflation.
Tandis que les pays riches s’efforcent de soutenir leur agriculture, en ne respectant quasiment pas toutes les lois d’interdiction de subvention, les pays pauvres qui ont le plus besoin d’aide, eux, font figure de « sagesse » en a ppliquant à la lettre les conditions édictées par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Sans l’aide de l’Etat, le déclin du secteur primaire ne serait que plus grand, dans les années à venir.

Les relations extérieures

La balance commerciale malgache a toujours été déficitaire, du à une forte importation entraînant la dégradation des prix, surtout, sur lemarché agricole.
La libéralisation et la déréglementation des prix des produits agricoles, ont semé le chaos au sein du monde agricole des pays pauvres. En effet, l’absence de tarifs douaniers, sur les importations massives qui inondent le marché intérieur malgache et l’absence de subventions aux produits agricoles ont un effet dévastateur sur la production agricole. Les agriculteurs ne sont pas motivés à produire étant donné que leurs coûts de production restent largement élevés par rapport au prix sur le marché.
En ce qui concerne par exemple, son principal produit vivrier, le riz (environ 60% des superficies cultivées), Madagascar est passé d’exportateur net, dans les années 60, à importateur net à partir des années 71.
Le document du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget révèle que la production en riz n’a pas suivi, la croissance de la population (tableau 13). Tandis que cette dernière a triplé entre 1960 et 2003, la production en riz n’a seulement que doublé, mettant, ainsi, le pays dans une position de premier importateur, dans le monde.

Les conditions d’octroi de financement

Le PSDR ne peut s’adresser qu’à des organisations paysannes pour pouvoir agir sur un milieu donné, qu’il soit Commune ou Village… Aussi pour obtenir un financement il faut préalablement :
– constituer une organisation paysanne reconnue par la loi
– qu’une trentaine de ménages partage la même activité dans un village ou commune donné
– proposer des activités relatives au plan communal de développement de la zone (PCD) et au plan régional de développement rural (PRDR)
– élaborer des projets harmonisant les structures de production en milieu rural.

La participation des organisations paysannes

Pour rendre plus efficaces, plus efficientes et plus pérennes les actions effectuées dans les zones rurales, les bénéficiaires doivent participer. Ces apports sont appelés apports bénéficiaires. Cette somme n’est pas à rembourser auprès du PSDR, mais elle est exigée pour constituer un minimum d’épargne pour de futurs investissements. Il s’agit en d’autres termes d’une gestion des activités, pour que celles-ci soient continues. Cette participation s’affirme comme suit :
– Un apport bénéficiaire d’au moins de 15% de la somme contractée
– Accord sur la renonciation aux cultures sur brûlis , et autres…
– contribuer à l’épanouissement des organisations paysannes
– Participer au développement des projets : constituer des épargnes afin de prévoir un élargissement des projets, mais aussi pour la lutte contre l’analphabétisme, et à la forte morbidité en milieu rural.
– L’implication des femmes et des jeunes

Les biais de ce projet gouvernemental

Certes, jusqu’à nos jours le PSDR reste le seul grand projet de financement pour les zones rurales. D’autres projets ont été lancés auparavant tels que le programme national de vulgarisation agricole, mais ceux-ci se sont limités à un appui technique, et par conséquent se sont soldés par un échec. En effet, en l’absence de financement, la situation en milieu rural ne s’est pas améliorée. Dans ce cadre, le PSDR est à louer, pourtant celui-ci se trouve biaisé dès son instauration.

L’analphabétisme

Nous savons d’après les études antérieures (ci-dessus) que le milieu rural se caractérise par un important taux d’analphabétisme aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Une action qui va dans le sens de l’amélioration des conditions de vie en milieu rural, doit prendre en compte ce facteur qui n’est pas négligeable. En d’autres termes, la population pour cette lacune ne doit pas être lésée pour pouvoir produire et s’intégrer dans ce nouveau programme gouvernemental. Et pourtant, en analysant les conditions de validation d’un financement, nous remarquerons que la constitution d’un dossier est une condition plus que nécessaire pour son obtention. Aussi demandons-nous, comment dans une zone minée par l’illettrisme et l’analphabétisme, pourrait-on constituer un dossier ? D’autant plus qu’il n’y a pas d’action en faveur de ces démunis, émanant du PSDR, pour leur permettre d’obtenir à leur tour des financements. Comment peut-on prétendre lutter contre la pauvreté, si la majorité des démunis est exclue desprogrammes ?
Par ailleurs, pour accéder à une demande de financement, il faut constituer au préalable, une association paysanne, synonyme de formalité et d’administration. Encore une fois, les plus démunis seront frustrés par ce facteur limitan. Ils seront donc contraints, en dépit de leur volonté, à s’exclure de ces financements qui sont des opportunités à ne pas manquer.

Les organisations paysannes : des effets pervers !

La création d’une organisation paysanne est un élément important pour bénéficier d’un financement. En d’autres termes, le financement touche une seule activité pour un grand nombre de personnes. Certes, en entendant cela, nous dirons que la pénurie sera éradiquée, car l’offre sera abondante. Cependant, on remarquera qu’en absence de diversité d’activités, l’offre, elle, sera monotone.
D’autre part, la constitution d’une organisation paysanne ne fera qu’augmenter l’anarchisme au sein du marché rural. En effet, elle a pour effet d’engendrer un petit trust, ou un petit oligopole, et tendra à imposer son prix sur le marché. Les conséquences sont alors néfastes pour ceux qui ne font pas partie de l’association, car ils se verront évincés. Les prix imposés sur le marché doivent être conforme au bien-être de toute la population productive.
L’organisation pour dominer ce marché n’a qu’à imposer des prix dérisoires pour décourager les autres producteurs.
Une action en faveur du développement rural doit tenir compte de tous les producteurs et non une infime partie. C’est la raison pour laquelle ces organisations paysannes constituent un danger pour le marché rural et donc pour les plus démunis. En favorisant qu’une partie, de la population rurale, l’inégalité ne sera plus que grande entre les paysans riches et les plus démunis.

l’absence de marché

Une autre condition de validation d’un projet est la présence d’un marché. Et ceci afin de pérenniser les activités de l’association paysanne, en écoulant les produits sur ce marché. Néanmoins, les situations ne sont pas toujours les même dans toutes les régions de Madagascar. Certaines régions ne sont pas dotées d’un marché capable d’absorber la production, des paysans. D’où après une étude de faisabilité par des techniciens du PSDR, les dossiers seront forcément rejetés.
Aussi, le PSDR n’a-t-il pas été crée pour mettre enplace un marché susceptible de créer un revenu dans n’importe quelle région de Madagascar, mais de financer là où le marché existe déjà.
Il est certain que les régions les plus reculées seront lésées et resterons, par conséquent pauvres. Le secteur agricole, nous l’avions vu dans ce chapitre, bien qu’il soit une des activités prépondérantes dans la société malgache souffre énormément, et ce par le fait que de la dégradation de plusieurs facteurs. Le plus important de tout n’est autre que le revenu : ce facteur est indubitablement plus que nécessaire pour l’épanouissement du secteur agricole, et ce, car il permet de subvenir à toute sorte de besoins aussi bien d’investissements pour l’amélioration de la logistique agricole (fertilisation des terres, achat de matériels agricoles…), que pour l’amélioration des conditions de vie de la population bénéficiaire par l’acquisition de biens nécessaire à la survie.
La zone rurale étant la plus touchée, les solutions apportées par l’Etat s’y sont beaucoup tournées, et ce dans le cadre du développement rural à savoir le PADR (plan d’action pour le développement rural). De ce plan naquit le PSDR (projet de soutien pour le développement rural) qui avait un objectif, celui de rehausser le niveau de développement des zones rurales, en s’axant sur les activités y présentes telles quele secteur agricole. Toutefois malgré cette présence de l’Etat par le biais de ce projet, le secteur agricole n’a pas encore eu l’opportunité de décoller. Les raisons de ce frein se basent essentiellement sur le caractère contradictoire des conditions permettant de bénéficier un financement : ces conditions semblent ne tenir compte des problèmes des ruraux malgaches tels que l’analphabétisme. Aussi faudrait-il trouver des solutions se rapportant sur les besoins de la population agricole !

L’ETAT DE LA DEMANDE INTERNE

Keynes et les continuateurs de sa pensée ont mis en exergue le rôle de la consommation dans le processus de croissance dans la mesure où elle détermine le degré d’absorption du marché local. En effet, la production nationale, y compris la production agricole ne peut dépendre que de la demande extérieure, le marché local doit constituer un débouché potentiel pour permettre de lutter contre les fluctuations des prix internationaux et donc de stabiliser la production locale.
C’est dans cette optique que l’analyse que nous nous proposons de développer dans ce deuxième chapitre prend son sens en examinant tout d’abord la consommation des ménages malgaches, puis l’évolution du tissu industriel en réponse à cette demande, enfin le problème de l’emploi en tant que déterminant de la taille du marché local.

La consommation des ménages et industrielle

L’analyse de la consommation aussi bien du côté des ménages que celui des industries revient à déterminer la contribution des personnes morales et physiques au renforcement de la demande interne. Celle-ci n’est pas le moins négligeable de tous les facteurs influents sur la production nationale car elle doit permettre de stabiliser, voire d’accroître la production et limiter ainsi la dépendance vis-à-vis de la demande extérieure, mais aussi et surtout permettre de concurrencer les produits étrangers sur le marché local. Le développement de ce paragraphe nous amènera à examiner successivement les caractéristiques de la consommation des ménages malgaches et celles de la consommation industrielle.

La consommation des ménages.

Le niveau de la consommation des ménages

La masse de consommation

Selon l’INSTAT1 la masse totale de consommation pendant l’année 2002 s’élevant à 12.536 milliards (au prix de 2001) est répartie de façon très inégale. Le graphique ci-dessus révèle que le quintile le plus riche détient à lui seul plus de la moitié de la masse de la consommation. En d’autres termes, moins du quart de la population jouit de plus de la moitié de la totalité de la consommation, ce qui reflète une faiblesse de la demande interne, étant donné que plus des trois quarts de la population consomme peu.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : LE SECTEUR AGRICOLE MALGACHE
I. Le monde agricole malgache
I.1. La place du secteur primaire à Madagascar
I.2. La productivité agricole
I.2.1. L’accès à la terre et pauvreté
I.2.2. L’accès aux crédits agricoles et pauvreté
I.2.3. L’acquisition d’intrants agricoles et pauvreté
I.2.3.1. Evolution de la fertilité
I.2.3.2. L’utilisation des engrais chimiques
I.2.4. Le prix des produits agricoles
I.2.4.1. L’enclavement de la zone rurale
I.2.4.2. Absence de subvention
I.2.4.3. Les relations extérieures
II. Les appuis pour le secteur agricole
II.1. Une application du PADR, le PSDR
II.1.1. Les objectifs du PSDR
II.1.2. Les différentes activités bénéficiant d’appui
II.1.2.1. Au niveau de la production
II.1.2.2. Au niveau de l’agriculture, l’élevage, et la pêche
II.1.2.3. Le secteur artisanal
II.1.3. Les conditions d’octroi de financement
II.1.4. La participation des organisations paysannes
II.2. Les biais de ce projet gouvernemental
II.2.1. L’analphabétisme
II.2.2. Les organisations paysannes : des effets pervers !
II.2.3. l’absence de marché
CHAPITRE 2 : L’ETAT DE LA DEMANDE INTERNE
I. La consommation des ménages et industrielle
I.1. La consommation des ménages
I.1.1. Le niveau de la consommation des ménages
I.1.1.1. La masse de consommation
I.1.1.2. La consommation moyenne par individu
I.1.1.2.a. Consommation moyenne par quintile
I.1.1.2.b. Consommation moyenne selon le GSE du chef de ménage Ensemble
I.1.2. La structure de la consommation
I.1.2.1. La consommation alimentaire
I.1.2.2. Les dépenses monétaires
I.2. Le déclin des industries à Madagascar
I.2.1. Généralités sur les industries
I.2.2. Quelques causes du déclin industriel
I.2.2.1. La faiblesse de la demande interne
I.2.2.2. La pénétration étrangère
I.2.2.2.a. Un déclin par le prix
I.2.2.2.b. Le déclin par la qualité
I.2.2.3. La mauvaise gestion des industries
II. Le chômage : facteur limitant la demande interne
II.1. L’Etat du chômage à Madagascar
II.2. L’état de l’emploi selon la branche d’activité
II.3. Les caractéristiques du chômage à Madagascar
II.4. Le niveau des salaires
CHAPITRE 3 : LES OBSTACLES AUX INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS.
I. Notion d’Investissements Directs Etrangers
I-1 Quelques définitions à éclairer :
I-1-1 Investissements Directs Etrangers (IDE)
I-1-2 Paradigme OLI de Dunning
I-1-3 Firme multinationale (FMN) ou transnationale :
I-2 La définition d’un environnement propice à l’investissement de la Banque Mondiale
I-2-1 Stabilité et sécurité
I-2-2 Réglementation et fiscalité
I-2-3 Financement et infrastructure
I-2-4 Main-d’œuvre et marché du travail
II. Les investissements directs étrangers à Madagascar
II-1 Les mesures incitatives proposées par le gouvernement malgache
II-1-1 L’allègement des formalités administratives (G.U.I.D.E)
II-1-1-1 Les principaux axes de réforme
II-1-1-2 Le Guide, la solution aux problèmes administratifs
a) Comparaison du délai de procédure ante et post GUIDE
b) L’Assistance en création de société en 3 jours
II-1-2 Les améliorations effectuées à l’endroit de la Fiscalité
II-1-2-1 L’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés
II-1-2-2 Les incitations à l’exportation
II-1-2-3 La taxe sur la valeur ajoutée
II-1-2-4 Les réformes apportées aux taxes professionnelles
II-2 Les investissements directs étrangers à Madagascar
II-2-1 Evolution des investissements directs étrangers à Madagascar
II-2-2 Répartition des investissements directs étrangers
II-2-2-1 Répartition par branches d’activités
II-2-2-2 Répartition des IDE par provenance
III. Les contraintes aux investissements directs étrangers
III.1 Les contraintes ante guide
III.1.1 L’accès à la terre.
III.1.2 La lourdeur des formalités administratives.
III.1.2.1 Le temps de confrontation entre cadre et administration
III.1.2.2 Le nombre de procédures pour créer une entreprise
III.1.3 La corruption
III.1.4 Une politique fiscale restrictive
III.1.5 L’enclavement des régions.
III.2. Les obstacles persistants.
III.2.1 L’instabilité économique.
III.2.2 La taille du marché interne
III.2.3 Le problème d’électricité
III.2.4 L’instabilité politique
DEUXIEME PARTIE : L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE, UN DEFI POUR LE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE 4 : L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE, CARACTERISTIQUES ET PORTEE
I. L’industrie agroalimentaire : Définition et caractéristiques
II. La portée de l’industrie agroalimentaire
II.1. Les avantages en amont
II.1.1. Les effets sur la production agricole
II.1.1.1. L ‘accroissement de la demande
II.1.1.2. La compétitivité-prix des produits agricoles
II.1.2. Les effets sur le bien-être de la population urbaine
II.1.2.1. La création d’emplois.
II.1.2.2. Un meilleur environnement vital
II.2. Les avantages en aval.
II.2.1. La réduction de l’extraversion
II.2.2. Une compétitivité-prix en aval
II.2.3. Une compétitivité pourvoyeuse de devises
II.2.4. Les effets boule de neige
II.2.4.1. Les effets sur le secteur secondaire
II.2.4.2. Les effets sur le secteur tertiaire
III. Les caractéristiques de TIKO
III.1. Historique
III.2. La dimension de l’entreprise
III.2.1. Une réussite au niveau de l’industrie
III.2.1.1. Une large palette de produits
III.2.1.2. Sur le plan des effectifs
III.2.2. Une portée plus étendue
III.2.2.1. Une contribution en amont.
III.2.2.2. Une création de chaîne de distribution en aval
CHAPITRE 5 : LA MISE EN VALEUR DES FRUITS SUR LE LITTORAL EST DE TAMATAVE
I. Généralité sur les fruits dans la province de Tamatave
I.1. Analyse de la production fruitière
I.1.1. Une diversité de produits
I.1.2. Les zones de production
I.1.3. Les conditions agro-écologiques de la province.
I.1.3.1. Le climat
I.1.4. Les modes de production
I.1.5. Le niveau de production.
I.1.5.1. la superficie cultivée.
I.1.5.2. Le rendement de la culture fruitière
I.1.5.3. Volume de production.
I.2. Analyse de la commercialisation
I.2.1. Les circuit de vente.
I.2.2. L’état des prix
I.3. Le contexte de consommation
I.3.1. La consommation brute des produits
I.3.2. Les unités de transformation
I.3.3. Les unités d’exportation
II. Analyse des opportunités et faiblesses
II.1. Au niveau de la production
II.1.1. Les opportunités de la production fruitière
II.1.2. Les faiblesses de la filière fruit.
II.2. Au niveau de la commercialisation
II.2.1. Les opportunités
II.2.2. Les entraves à la commercialisation
II.3. Au niveau de la demande
II.3.1. Les opportunités de la filière
II.3.2. Les faiblesses de la demande
II.4. Perspectives.
III. La mise en œuvre du projet
III.1. L’objectif global : IAA, levier économique
III.2. Les objectifs opérationnels (Production, IAA, Consommation)
III.2.1. Les Objectifs au niveau de la production
III.2.1.1 Une spécialisation par zone de production.
III.2.1.2 Une amélioration de la productivité
III.2.2. La mise en place d’une unité de transformation.
III.2.2.1. Une diversité des activités
III.2.2.2 Un accroissement de l’offre de travail
III.2.3. Les objectifs au niveau de la consommation
III.2.3.1 Les habitudes alimentaires
III.2.3.2 Le maintien des quotas extérieurs
III.2.4. L’atténuation de la vulnérabilité des producteurs.
III.3. Les résultats attendus
III.3.1 Au niveau de la production
III.3.1.1 L’augmentation du volume de production.
III.3.1.2. L’augmentation des rendements à l’hectare où par pied.
III.3.2. Les résultats au niveau de la commercialisation
III.3.3. Les attentes à l’endroit de l’IAA
III.3.3.1. Les performances au niveau de la qualité
III.3.3.2. La performance au niveau de la transformation
III.3.4. La consommation
III.4. Les orientations stratégiques : amélioration de l’environnement
III.4.1. Optique production
III.4.2. Optique industrie.
III.4.2.1. La mise en place d’un partenariat public – privé
III.4.2.2 Une unité de recherche performante.
III.4.3. Optique commercialisation
III.4.3.1 Focus sur l’agriculteur.
III.4.3.2. Focus sur l’industrie
CHAPITRE 6 : ESSAI D’ELABORATION D’UN MODELE LINEAIRE PAR L’ANALYSE DES THEORIES KEYNESIENNES ET MARXISTES
I. Analyse de la théorie marxiste et keynésienne
I.1. L’accumulation du capital et le multiplicateur keynésien
I.1.1. La sphère de production de Marx
I.1.2. Le multiplicateur keynésien
II. Elaboration du modèle linéaire par optimisation de la propension à consommer des produits transformés
III. Interprétation du modèle
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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