L’incidence macroéconomique des taux d’intérêt

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Les fonctions principales

Les ménages englobent les d’individus résidant sous le même toit. Ils sont décontractés des liens qui les rassemblent. Ils peuvent être un groupe d’individus ou une seule personne ont la fonction principale est la consommation. Ils offrent un facteur de production tel que la force de travail en vue de gagner un salaire. Le surplus de revenu après déduction des consommations, sera réintroduit dans le circuit économique entant qu’épargne pour rejoindre les investissements. Ils octroient ensuite un loyer que les ménages regagneront.
En plus, ils accomplissent leurs contributions envers l’État en payant des taxes ainsi que leurs impôts. En contrepartie, l’État leurs verse des allocations telles que la fourniture des biens et services collectifs.

L’incidence macroéconomique des taux d’intérêt

L’entreprise est une organisation privée ou publique à but lucratif. Elle s’engage à produire et à vendre des biens et services dans le but de réaliser des profits. Elle utilise les mains d’œuvre venant des ménages comme une part de leur facteur travail pour pouvoir produire.
Leur ressource dépend en évidence du résultat de leurs ventes et d’un fonds préalable. A partir de ces derniers, la plupart des entreprises pourront s’investir afin d’établir une économie d’échelle. Celle-ci leurs permettent d’étaler sa part de marché ainsi que ses bénéfices. Aussi, elles participeront à l’élargissement de la recette de l’État à travers ses contributions obligatoires.
L’État et les administrations publiques gratifient la satisfaction des besoins collectifs.
Plusieurs raisons peuvent justifier son l’intervention dans la sphère économique.
Premièrement, lutte à la cohésion sociale, l’État doit veiller à l’allocation optimale des ressources, en produisant des biens et services collectifs purs, en luttant contre les effets externes et les monopoles. Deuxièmement, garantir la fonction de stabilisateur de l’activité économique, il doit soutenir le respect des grands équilibres. Enfin, il a pour fonction de redistribuer la richesse créée, sur une base subjective d’efficacité économique et de justice sociale. Ces ressources émanent des prélèvements obligatoires tels que les taxes, les impôts et les cotisations sociales.
Les institutions financières, généralement les banques, procurent des services financiers.

Elles réalisent leurs activités en collectant l’épargne, en accordant les crédits et en émettant des moyens de paiement en circulation. Elles font parties des entreprises car elles vendent des services. Toutefois, elles sont distinctes car, par nature et contrairement aux entreprises, l’argent est l’objet même de leur activité. Les intérêts prélevés par des crédits octroyés garantissent leur financent.

L’interaction entre les agents économiques

Les agents économiques participent à l’activité économique, soit en produisant, soit en consommant. Ils unissent et dirigent leurs relations à inciter la croissance économique et à la création des richesses. D’abord, les banques se situent au cœur du système économique par l’émission de monnaie. Inversement à l’idée acquise dans le discours public que les dépôts bancaires permettent les crédits. Le rôle principal des banques dans l’économie est la création monétaire et à partir de celle-ci qu’elles tirent ses rémunérations. Les émissions des crédits leurs procurent des gains grâce à l’intérêt. « L’idée sous-jacente est que la monnaie créée par les banques naît des crédits que celles-ci accordent aux agents économiques »..

Ultérieurement, les entreprises génèrent des richesses. Celles-ci envahissent l’économie toute entière. En vue de maximiser leur profit, elles doivent s’investir pour produire davantage des biens et des services. La vente de ces productions conditionne le versement du somme d’argent fourni. Cependant, l’investissement réclame un complément, une augmentation de la demande de travail auprès des ménages pour que l’achat des matériels soit efficace. « Elles utilisent les prêts contractés auprès des institutions financières pour pouvoir investir et embaucher. […] Grâce à l’activité économique des entreprises, les ménages peuvent consommer et adresser à leur tour une demande aux entreprises qui pourront ainsi rembourser leur crédit bancaires»13.
Dans le but d’accomplir son activité principale, les ménages doivent détenir un moyen expliqué par le pouvoir d’achat et reflété par leur revenu. Cette dernière dérive du contre partie du travail offert aux entreprises, de la redistribution et des revenus des patrimoines.
Les ménages ne consomment pas la totalité de leur revenu, la partie non consommée étant épargnée auprès des banques. Les ménages ont quatre rôles à jouer en tant qu’individu économique, à citer : une offre de main d’oeuvre aux entreprises pour son fonctionnement ; une demande par laquelle, assure les débouchés de la production des entreprises ; un financement de l’État à travers le paiement de leurs impôts et taxes et un épargne permettant de financer l’économie.

La situation politique et économique d’un pays décrit le budget de l’État. En effet, les prélèvements obligatoires font l’objet de ses recettes. Dans le cas d’une situation économique critique, les relations entre les agents économiques ne sont pas coordonnées.
Cette imperfection crée un cycle vicieux dans le circuit et dégrade de plus en plus les recettes de l’État. Elle perturbe directement la production des entreprises puis le revenu des ménages, de même, les proportions des contributions qu’ils génèrent. Postérieurement, les charges attribuées à l’État s’intensifie au fur et à mesure que les financements se rétrécirent et plus les arbitrages partent de l’économie. Ainsi, « Le budget de l’État correspond au montant des prélèvements obligatoires qui se composent d’impôts directs ou indirects, de taxes et de cotisations. Grâce à ce budget, l’État fournit des biens et services non marchands aux entreprises et aux ménages. Il peut également redistribuer une partie des sommes collectées sous forme de prestations sociales aux ménages et aux entreprises. […]
L’État est sensé prendre en charge les fonctions régaliennes »14.

Les marchés

Les modèles de représentation des taux d’intérêt par les auteurs fondamentaux enferment trois marchés, soient :
· le marché des biens et services ;
· le marché monétaire ;
· le marché de travail.

L’équilibre concurrentiel

On s’intéresse à l’équilibre sur ces marchés avec celui des producteurs dépend de celui sur les marchés des portées. La loi de Léon Walras dicte que « si tous les marchés, sauf un, sont à l’équilibre, le dernier l’est aussi »15. Subséquemment, un équilibre concurrentiel apparait et son ordonnance à l’optimum de Pareto pilote l’économie vers un état optimal.
Une situation dans laquelle il n’est pas possible d’augmenter la satisfaction d’un individu sans diminuer celle d’un autre individu. En 1951, Arrow-Debreu16 relient l’état optimal et état d’équilibre général dans le but d’aboutir à « l’économie du bien-être ». Ils « donnent la première démonstration moderne de l’existence d’un équilibre. Cette généalogie se limite à l’une des dimensions du programme walrasien initial, l’existence de l’équilibre général »..

En même temps que Kenneth Arrow, en 1972, Hicks lui aussi, a remporté le prix Nobel de l’économie en s’appuyant sur l’équilibre général. Celui-ci repose sur trois points essentiels, dont l’approfondissement de la théorie de la demande provenant de la notion de préférence, de la prise en compte des relations entre les marchés et de la fondation d’une dynamique économique.

L’intervention de l’État

Actuellement, l’intervention de l’État dans l’économie est incontestable pour combler ces lacunes. En fait, en injectant la monnaie dans le circuit à travers les banques, en cas d’insuffisance de l’épargne, le marché monétaire est signalé par les taux d’intérêt. Cet information mobilise le marché du travail et affecte à son tour celui des biens et service. Or le second est conditionné par le pouvoir d’achat, quiconque étant essentiellement un rayon du prix dans le marché du travail. Mais sa répartition pourrait rejoindre le marché monétaire en raisonnant en termes d’intérêt. Parfois, « les marchés peuvent témoigner de rigidités qui aboutissent à un « équilibre de sous- emploi » […] et ouvrent la voie à une intervention palliative de l’État au travers d’une politique d’allocation des ressources visant à assurer l’optimalité parétienne. […]

La recherche de l’équité se traduit ainsi par la mise en place d’une politique de redistribution visant à permettre à l’économie de marché de sélectionner le « meilleur des états meilleurs. […] Dans le premier cas, la défaillance du marché provient d’une corrélation des fonctions de production et d’utilité des agents. Elle entreprend la manifestation des externalités ainsi qu’aux des biens collectifs. Dans le second cas, elle découle du caractère imparfaitement concurrentiel du marché et concorde aux situations de monopole naturel »18. Néanmoins, les interventions publiques doivent se limiter à l’objectif d’efficacité parétienne, c’est- à-dire relevant du domaine de l’allocation des ressources qui correspond au champ théorique de l’économie publique normative.

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Table des matières

Introduction
Partie I : Les concepts théoriques
Chapitre I. Les fondements théoriques des taux d’intérêt
Section 1. L’approche monétariste
1. Les deux taux monétaires de Wicksell
2. La préférence du présent et « Le détour de production » de Von Böhm-Bawerk
Section 2. Les compléments
1. La théorie quantitative de la monnaie et l’équation de FISHER
2. La préférence à la liquidité keynésienne
Section 3. Le modèle IS-LM, l’assemblage des théories classiques et keynésiennes du taux d’intérêt
Chapitre II. Les types et structures des taux d’intérêt
Section 1. Les types
1. Les taux réel et taux nominal
2. Les taux débiteur et taux créditeur
Section 2. Les structures des taux d’intérêt
1. Le taux simple et le taux composé
2. Le taux long et le taux court
Section 3. Les risques y afférant aux taux d’intérêt
Chapitre III. Le circuit économique
Section 1. Les agents économiques
1. Les fonctions principales
2. L’interaction entre les agents économiques
Section 2. Les marchés
1. L’équilibre concurrentiel
2. L’intervention de l’État
Section 3. La politique économique
1. Les politiques conjoncturelles
2. La politique monétaire
Partie II : Les taux d’intérêts dans l’économie nationale
Chapitre IV. Le déroulement de la situation monétaire de Madagascar
Section 1. La stratégie de maintenance de l’inflation à Madagascar
Section 2. La manipulation des instruments
Section 3. L’évolution des taux d’intérêt.
Chapitre V. Les apports du taux d’intérêt
Section 1. Les Flux de transactions entre les agents économiques
1. L’interdépendance des agents
2. Le lien entre épargne et demande des capitaux
3. Les facteurs de production
Section 2. Les comportements des agents économiques
1. L’accroissement de la consommation des ménages
2. La multiplication des entités de production
3. Les prix dans le marché monétaire
Chapitre VI. L’incidence macroéconomique des taux d’intérêt
Section 1. Les liens entre taux d’intérêt et inflation
Section 2. La pauvreté et le taux d’intérêt
Section 3. L’impact du taux d’intérêt à la croissance
Partie III : Modélisation du taux d’intérêt
Chapitre VII. Le modèle de Vasicek
Section 1. Le processus d’Ornstein-Uhlenbeck
Section 2. La résolution de l’EDS
1. La solution de l’EDS
2. Le calcul de l’espérance mathématique et de la variance de r(t)
Section 3. Inconvénients du modèle
Chapitre VIII. Le modèle VAR
Section 1. Définitions
Section 2. La construction du modèle
1. Les hypothèses du modèle
2. Le choix des variables
3. Le modèle VAR(1)
Section 3. L’estimation du modèle
Chapitre IX. Interprétation et discussion
Section 1. La modélisation
1. Test de stationnarité des variables
2. Test de Johansen Cointégration
3. Réduction d’érreur par VECM
4. Test de lag
5. Test de Roots
6. Test d’auto-corrélation des erreurs
Section 2. Les analyses des fonctions de réponse
1. Les fonctions de réponses
2. La décomposition de la variance
Section 3. Analyse économique
Conclusion

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