L’importance du soin et de son aspect relationnel

L’importance du soin et de son aspect relationnel

Les services à domicile au Québec

En matière de services à domicile, la gouvernance fait actuellement face à l’existence de pouvoirs multiples. L’État partage son rôle avec les entreprises privées, la famille et les proches, les EESAD et les organismes communautaires (Gaumer et Fleury, 2007). Mais, ce ne fut pas toujours ainsi, les services à domicile ont vécu quelques transformations dans l’histoire québécoise récente.
Comme nous le rappellent Vaillancourt et Jette (2003), de 1940 à 1979, le Québec était dans un mouvement d’institutionnalisation des personnes âgées et aucune politique de soutien à domicile n’était adoptée. Malgré la tendance à l’enfermement des personnes en perte d’autonomie, certaines pratiques de services à domicile existaient. Ces services étaient offerts par le tiers secteur laïc ou confessionnel (Ibid.). Des auxiliaires familiales étaient aussi présentes, mais les programmes ne permettaient pas à toute la population de recevoir les services.
Toujours selon ces auteurs, dans les années 1970, la réforme Castonguay mit en place les Centres locaux de services communautaires (CLSC), mais les services à domicile n’étaient pas encore largement développés. Il faudra attendre 1979 pour l’adoption de la première politique de services à domicile. Ce sont les CLSC qui seront les maîtres d’œuvre de son application. En complémentarité, les ressources communautaires et bénévoles continuent d’assumer un rôle de soutien à domicile, mais ces ressources comptent majoritairement sur de la main-d’œuvre non rémunérée. Ce sont donc des principes de don et de réciprocité qui y sont mis de l’avant (Ibid.)

Transformation du système de santé et de services sociaux

Depuis quelques années, l’État met l’accent sur les services permettant le maintien à domicile des personnes qualifiées de « dépendantes ». Le MSSS a d’ailleurs récemment publié un plan d’action: Un défi de solidarité. Les services aux aînés en perte d’autonomie : Plan d’action 2005-2010. Ce plan cible les actions les plus importantes à faire, au cours des prochaines années, pour soutenir les personnes âgées les plus fragiles et les plus dépendantes et pour leur permettre de demeurer le plus longtemps possible dans leur milieu familial.
Les plus récentes transformations du système de santé et de services sociaux québécois ont, entre autres, été initiées par la mise en place des projets de lois 25 et 83.
Selon Boivin (2007), ces lois viennent approfondir la logique de sous-traitance dans le secteur de la santé et des services sociaux. C’est en décembre 2003, que le gouvernement adoptait la Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux (projet de loi 25). Ce projet de loi a pour objectif d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé, de rapprocher les services de ia population, d’améliorer la santé des populations, de consolider des partenariats, de réviser l’implication de plusieurs acteurs, etc. (Richard et al., 2005). C’est la plus grande réforme du système de santé depuis sa création dans les années 70 (Ibid.). Le mode d’organisation, pour l’application de ce projet de loi est la fusion des centres hospitaliers (CH), des CLSC et des CHSLD. La fusion de ces établissements a créé les centres de santé et de services sociaux (CSSS) qui agissent maintenant à titre de responsables de la santé des populations (Ibid.)

Femmes et soins à domicile

La part des femmes dans la responsabilité de la prise en charge et dans le soin aux personnes dépendantes est très importante. Dans la société québécoise, on estime que les familles donnent 70% à 80% des soins (Hébert et al, 1997, dans Bouchard, Gilbert, Tremblay, 2002a) et ce travail est majoritairement réalisé par des femmes dans 70% à 80% du temps (Garant, Bolduc, 1990, dans Bouchard, Gilbert, Tremblay, 2002a). Cela s’inscrit dans la continuité du travail domestique, du travail de reproduction et de maintien de la vie qui est associé au rôle des femmes (Bouchard, Gilbert, Tremblay, 2002a).
Ce sont majoritairement des femmes qui offrent les services à domicile, que ce soit en CLSC, dans les EESAD ou dans la famille. Nous sommes donc face à un questionnement qui touche directement aux rapports sociaux de sexe. La prise en charge des personnes dépendantes est associée au rôle social des femmes depuis longtemps. On leur attribue des qualités « naturelles » à s’occuper des autres, comme elles s’occupent des enfants (Ibid.).
Autrefois, les soins à domicile étaient réalisés par les femmes au foyer, les mères, les filles, les sœurs ou les brus. Les familles plus nanties faisaient appel aux immigrantes pour l’entretien ménager et les « sans familles » étaient accueillies par des religieuses (Boivin, 2007). En 1979, la première politique de services à domicile permettra l’embauche de plusieurs auxiliaires familiales dans les CLSC. La période providentialiste a donc permis une professionnalisation de la tâche (Ibid.)- La reconnaissance du travail des auxiliaires familiales et sociales ainsi que leur syndicalisation fut un pas important pour l’avancement des conditions de travail des femmes (Ibid.).

Le cas à l’étude : la Coopérative de solidarité de services à domicile du Royaume

Nous présenterons ici le cas à l’étude, la Coopérative de solidarité de services à domicile du Royaume (CSSDR). Les données proviennent en grande partie d’une monographie de cette entreprise, réalisée par Josée Savard sous la direction de Suzie Robichaud (2002), que nous avons mise à jour en 2006. Par contre, lors de la présentation des résultats qui suivra, vous retrouverez quelques données de 2008, car nous avons actualisé celles que nous considérions les plus importantes (ex : nombre d’employées) mais n’avons pas jugé nécessaire de faire une mise à jour complète.
La CSSDR est située dans l’arrondissement Jonquière de Ville Saguenay. Le territoire desservi par celle-ci couvre les municipalités de Jonquière, Larouche, Shipshaw, St-Ambroise, St-Charles-de-Bourget et de Lac Kénogami (pour un total de 65 694 habitants pour l’année 2001, Statistique Canada). Elle a été créée en 1998, par la directrice du centre récréatif pour personnes âgées Les Aînés de Jonquière (JAK), sous le nom de Coopérative de solidarité de maintien à domicile JAK. En septembre 2001, l’entreprise change son appellation et effectue un déménagement. La Coopérative prend le nom actuel et établit ses bureaux dans l’ancien immeuble de la Caisse Populaire Saint-Laurent, située sur la rue Saint-Jacques, à Jonquière.
Depuis son ouverture, la Coopérative est au cœur d’un réseau de partenariats avec des organismes du milieu. Les principaux acteurs avec lesquels la CSSDR entretient des liens sont : le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Jonquière, l’Agence locale de santé, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, le Centre local d’emploi, la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, la Commission scolaire de Jonquière, le Centre local de développement, la Coopérative de développement régional ainsi que plusieurs organismes communautaires et entreprises d’économie sociale de la région.

L’emploi à la CSSDR

Les emplois dans les EESAD québécoises ont des caractéristiques similaires, par contre, chaque EESAD comporte ses particularités. Nous voulons faire un portrait spécifique du travail à la CSSDR, en présentant les caractéristiques socioprofessionnelles des préposées, leur milieu de travail ainsi que les différentes formations qui leur sont offertes.

Les préposées : qui sont-elles?

Tout d’abord, nous précisons que ce portrait des préposées de la CSSDR a été fait à partir de la monographie de Savard et Robichaud (2002), étant donné que notre échantillon (10 préposées) ne permettait pas d’élargir nos données à l’ensemble des préposées.
La CSSDR est un milieu d’emploi où les femmes sont grandement majoritaires, sur 108 préposées, seulement deux sont des hommes. Cela est représentatif de l’ensemble du secteur de l’économie sociale où l’on parle de 61% à 98% de femmes dans les 16 secteurs les plus féminisés (Binhas, 2002). Le secteur de l’aide domestique est l’un des plus féminisés avec 90% de femmes (Corbeil, Descarries, Malavoy, 2003). La CSSDR n’échappe donc pas à cette tendance avec 98,2% de femmes y travaillant.
Les préposées à domicile de la CSSDR sont âgées en moyenne entre 46 et 55 ans (Savard et Robichaud, 2002). Il faut notamment préciser que ce type d’emploi est très exigeant physiquement, l’âge ajoute donc un facteur supplémentaire au risque de blessure.

Le milieu de travail

Une des caractéristiques de l’emploi à la CSSDR, est qu’il y a deux milieux de travail distincts : les îlots et le domicile des bénéficiaires. La majorité des préposées travaillent au domicile des personnes, seulement 13 préposées travaillent dans les deux îlots. Aux îlots, les préposées ont un milieu de travail qui est plus stable, elles peuvent discuter de certaines problématiques et partager leur expérience avec leurs collègues :«Nous autres oui on a plus de contacts, bien oui! On se connaît … quand il y a un problème on le règle. On le règle à l’interne, c’est plus un travail d’équipe » (Focus-group).Le travail aux îlots diffère de celui à domicile, les chambres sont mieux équipées (leviers et autres), les préposées ont plusieurs clientes en même temps et elles travaillent toujours en équipe de deux.
Pour les employées qui ne travaillent pas aux îlots, le milieu de travail est le domicile de la personne qui reçoit les services. Elles se rendent parfois à la CSSDR, mais ne rencontrent pas les autres préposées nécessairement. Les rencontres entre employées sont rares, elles ont lieu principalement lors des réunions du club social (5 à 7) ou lors de rencontres informelles (déjeuner entre elles). Mais selon les préposées : « c’est toujours les mêmes qui viennent, donc on rencontre toujours les mêmes » (Entrevue 2)

La formation

Pour assurer un bon développement des ressources humaines, des formations pour les employées sont organisées en partenariat avec la Commission scolaire des Rives-du Saguenay, le Centre de formation professionnel l’Oasis et le Fonds national de formation.
La formation à la CSSDR semble être un aspect important, autant du point de vue de la direction que des employées. Une formation générale est proposée lorsque les préposées entrent dans l’entreprise, et des formations spécifiques pour les tâches AVQ sont aussi offertes par la suite.
Pour ce qui est des formations obligatoires, tout d’abord, toutes les préposées suivent une formation interne de Santé et sécurité au travail et d’entretien ménager sécuritaire.
Ensuite, lorsque les préposées réalisent des tâches de type AVQ, elles doivent suivre la formation de Principes de déplacements sécuritaires des bénéficiaires (PDSB), ainsi que Réanimation cardiorespiratoire (RCR).
Si elles le désirent, les préposées ont aussi accès à la formation (l’assistance à la personne à domicile au Centre de formation professionnelle l’Oasis. Cette formation leur permet d’obtenir un diplôme d’études professionnelles (DEP). De plus, si les préposées le veulent, elles peuvent poursuivre cette formation pour obtenir le diplôme d’assistance à la personne en établissement de santé, cela en réalisant 300 heures de stage dans un établissement de santé.

Les conditions de travail

Avantages sociaux

Pour ce qui est des différents avantages sociaux à la CSSDR, les préposées ont des congés sociaux rémunérés (décès, mariage), des congés maladies, les jours fériés sont chômés et payés et elles ont droit à des vacances annuelles (minimum 1 jour par mois de service) payées à 4% du salaire annuel. De plus, une assurance collective est payée à 50% par l’employeur. Cette assurance collective couvre les frais médicaux de base et une partie des frais de médicaments, de plus elle comporte une assurance invalidité longue durée.
Les employées disent avoir « le minimum » (focus-group). Un des avantages qui est grandement apprécié est l’assurance collective.

Déplacements et horaire

Le travail à la CSSDR exige de nombreux déplacements. La majorité des préposées possède une voiture et cela occasionne des frais qui ne sont pas remboursés en totalité. Les frais de déplacements sont payés seulement lorsque les préposées ont deux bénéficiaires l’un à la suite de l’autre. C’est-à-dire que si une préposée se rend chez une personne de 11 h. à 12 h et chez l’autre à 12 h, elle pourra se faire rembourser l’essence entre les deux clientes. Par contre, si elle se rend chez une personne de 10 h à 11 h 30 et chez l’autre à 12h, l’essence ne sera pas remboursée. Les préposées ne sont pas satisfaites à ce niveau :
– Et ça paraît bien encore … on paye l’essence par exemple mais il faut que ça soit entre deux clients.
– Oui, ils te payent le kilométrage.
– Si ce n’est pas entre deux clients oublie ça!
– Débrouille-toi.
– Et ils te disent d’embarquer ça sur ton impôt comme travailleur autonome. Mais c’est leurs clients à eux autres! C’est un merdier! C’est un merdier! (Focus-group).
En plus des déplacements qui occasionnent certains problèmes quant à la gestion de l’horaire, les préposées doivent « faire vivre une auto ». Avec leur maigre salaire cela peut engendrer certaines difficultés financières

Salaire

Le salaire dans les EESAD est en général peu élevé, ii se situait autour de 8,30$/heure en 2003 (Corbeil, Descarries et Malavoy, 2003). Le salaire peut nous indiquer le niveau de reconnaissance du métier, car comme le dit Daune-Richard (1998), les systèmes de salaires sont des systèmes de signes qui disent la visibilité et l’invisibilité des compétences. Le fait que le salaire soit peu élevé en dit donc beaucoup sur la représentation sociale de ce métier et sur sa reconnaissance ou plutôt sur sa non-reconnaissance.
Les préposées sont rémunérées à un taux horaire de base de 8,57$ (AVD) et de 9,81$ (AVQ). Le plafond salarial pour ces deux tâches est respectivement de 9,98$ et de 11,43$. Pour ce qui est des préposées aux travaux lourds, la rémunération de base est de 9,35$/heure et peut aller jusqu’à 10,81$/heure. Aux îlots, les salaires sont un peu plus élevés, la base est de 10,87$/h et augmentent avec l’ancienneté jusqu’à 12,65$/heure. Nous avons pu remarquer que les employées les mieux payées dans l’entreprise sont les cuisinières des îlots, de 11$/heure à 13,19$/heure. Les employées reçoivent une prime de 1$ pour chaque heure travaillée le soir ou la fin de semaine. En ce qui concerne les augmentations salariales, elles se font en fonction de l’ancienneté, celle-ci étant calculée selon le nombre d’heures travaillées (Convention collective 2007-2010).

Santé et sécurité

Le métier de préposée à domicile en est un de contact direct avec une clientèle nécessitant des déplacements, manœuvres, bains, etc. La santé et sécurité au travail sont donc des aspects très importants de leurs conditions de travail. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des tâches AVQ. Tout de même, les tâches de type AVD ont un aspect sécuritaire important en ce qui a trait aux différentes techniques d’entretien ménager. Des formations sont données sur les façons adéquates de faire les travaux ménagers ainsi que sur les techniques de déplacements de bénéficiaires. Malgré cela, beaucoup de blessures sont recensées.
Un des premiers problèmes qui est ressorti est le manque d’équipement adapté dans les domiciles des clientes. Les différentes manœuvres que les employées doivent réaliser nécessitent parfois un matériel spécialisé, par exemple, pour le coucher et le lever d’une personne

Syndicalisation

Les employées de la CSSDR ont obtenu une accréditation syndicale en 2002. Les six EESAD de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont maintenant syndiquées, ce qui est une particularité régionale importante, compte tenu du fait que seulement une trentaine d’EESAD se sont syndiquées dans les dernières années au Québec (Boivin, 2007). Selon la majorité des répondantes, la syndicalisation a amélioré les conditions de travail, entre autres, pour ce qui est de la sécurité d’emploi, des rapports avec l’employeur, de la santé et de la sécurité au travail, de la communication et de l’implication sociale et politique des préposées. Le syndicat a formé un comité des relations de travail, un comité de santé et sécurité au travail et de plus, un comité de conditions de vies et de conditions de travail est en train de se mettre sur pied. Ce comité traitera, entre autres, des questions relatives à la conciliation travail/famille. La présence du syndicat a aussi permis d’instaurer l’assurance collective, un avantage que les préposées apprécient énormément. À la CSSDR, le syndicat est en très bonne relation avec l’employeur : « ça va extrêmement bien patronal et syndical, ça fonctionne de paire et on est capable de s’expliquer » (Entrevue 1).

Milieu essentiellement féminin et conditions qui en résultent

Les emplois dans le secteur du maintien à domicile en général sont majoritairement occupés par des femmes. Ce milieu est marqué par la division sexuelle du travail et les compétences nécessaires sont naturalisées, étant acquises dans l’univers familial :
« L’ensemble des aptitudes et des connaissances requises pour « faire du ménage » y sont ainsi associées a priori à des qualifications et à des savoir-faire féminins allant de soi (…) » (Corbeil, Descarries, Malavoy, 2003 :239). Comme nous avons pu le voir dans les dernières pages, une autre caractéristique de ce secteur est que les conditions de travail y sont peu avantageuses. Les conditions vécues dans les EESAD découlent de la nature des tâches et du peu de qualifications requises pour les effectuer. Cela se reflète sur la rémunération qui demeure faible malgré qu’elle représente une bonification par rapport au salaire minimum (Corbeil, Descarries, Malavoy, 2003).

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Table des matières

Introduction
Chapitre I :Problématique et Éléments théoriques
1.1 Problématique de la recherché
1.1.1 Les services à domicile au Québec
1.1.2 Transformation du système de santé et de services sociaux
1.1.3 Femmes et soins à domicile
1.2 Éléments théoriques
1.2.1 Rapports sociaux de sexe
1.2.2 Prendre soin au féminin
1.2.3 Travail des femmes dans les soins à domicile au Québec
1.3 Notre recherche, sa pertinence et ses limites
Chapitre II :Éléments méthodologiques
2.1 Approches méthodologiques
2.2 Méthodes de collecte de données
2.2.1 Méthode de recrutement
2.22 Entrevues individuelles semi-dirigées
2.2.3 Focus-group
2.2.4 Dessins
2.3 Analyse des données
Chapitre  III : Portrait du travail à la Coopérative
3.1 Le cas à l’étude : la Coopérative de solidarité de services à domicile du Royaume
3.1.1 Les acteurs
3.1.2 Le milieu et le territoire desservis
3.1.3 Mission et services offerts
3.1.4 Finances
3.2 L’emploi à la CSSDR
3.2.1 Les préposées : qui sont-elles?
3.2.2 Le milieu de travail
3.2.3 La formation
3.3 Les conditions de travail
3.3.1 Avantages sociaux
3.3.2 Déplacements et horaire
3.3.3 Salaire
3.3.4 Santé et sécurité
3.3.5 Syndicalisation
3.3.6 Milieu essentiellement féminin et conditions qui en résultent
3.4 Élargissement du panier de services
3.4.1 Les tâches d’assistance à la vie quotidienne (AVQ)
3.4.2 Impacts des tâches d’assistance à la vie quotidienne (AVQ)
3.4.3 Un travail plus exigeant, mais plus valorisant
Chapitre IV : L’élargissement du panier de services : un renforcement de la division sexuelle du travail?
4.1 Le relationnel, au cœur du travail des préposées
4.1.1 Principaux éléments du travail relationnel
4.1.2 Créer du lien social
4.2 Le travail de proximité : entre préposée et « mère » ,
4.2.1 La proximité du soin
4.2.2 Les tâches AVQ et le maternage élargi
4.3 La reconnaissance du travail réalisé.
4.3.1 Perception du métier de préposée à domicile
4.3.2 AVQ : plus de travail sans une plus grande reconnaissance
4.3.3 L’importance du soin et de son aspect relationnel
4.3.4 Élargissement du panier de services et déqualification
4.4 AVQ et renforcement de la division sexuelle du travail
Conclusion

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