L’importance des intermédiaires dans la filière de la palma

L’importance des intermédiaires dans la filière de la palma

Quantification de la disponibilité de la ressource et de son évolution à Nueva Independencia

C’est dans cette optique qu’a été lancé, également en 2001, le projet Cintur6n de palmaceas para la proteccion de la:s zonas Nuc/eode la Reserva de la BiosJera La Sepultura, Chiapas par la REBISE (cf.§ 3.2.1.2.). Après avoir décrit plusieurs aspects. qualitatifs de la palma camedor, nous allons exposer les résultats et l’analyse du recensement effectué selon la méthode expliquée dans le § 3.2.4.1. de la Chamaedorea quezalteca cultivée à Nueva Independencia.

Des populations naturelles légalement exploitables limitées

Les mesures ont été effectuées sur 5 placettes de 100 ou 200 m2, dans différentes aires d~ l’o/ido indiquées par les habitants comme hébergeant des populations naturelles de palma camedor. Cet échantillon limité et l’importante variabilité des populations limitent les commentaires possibles. Nous expliquerons dans les limites de l’étude en quoi les contraintes pratiques de ce travail ne nous ont pas permis de fournir des données plus complètes. Mais nous expliquerons aussi pourquoi, de manière générale, il s’avère particulièrement laborieux et incertain de se livrer à une quantification de populations naturelles de palma dans ce contexte.L’analyse du tableau récapitulatif des données récoltées sur le terrain (cf. annexe n013) nous indique d’abord que l’on trouve des populations naturelles de palma camedor autant en forêt non exploitée, que parmi les caféiers cultivés sous ombrage naturel. Le constat le plus évident est l’incroyable hétérogénéité des types de populations – sans compter l’hétérogénéité de répartition au sein des populations qui oblige un choix subjectif de l’endroit où établir la placette. Une telle variabilité sur un si petit échantillon est une indication en soi sur l’hétérogénéité de la ressource (âge, densité, taille des feuilles, … ). Les pieds rencontrés sur 100 m2 varient entre 20 cm et 5 mètres de hauteur, ,ce qui nous a obligé à clasSer les pieds en trois catégories de taille. On trouve aussi bien des populations comprenant des individus bien répartis dans ces trois catégories que des populations sans aucun individu dans une des catégories. Les populations visitées sont plutôt âgées dans l’ensemble puisqu’une seule placette ne présente pas de pieds de plus de 2 mètres de haut. Les 4 autres présentent des pieds de 5 à 20 ans: 4 anneaux sur la tige (qui sont en fait des cicatrices foliaires) correspondent à un an de croissance. A part pour une placette, la régénération (tiges de moins d’un mètre) est moyenne à faible. Les populations vieilles ont moins de pieds/ha mais plus de feuilles commercialisables que les populations plus jeunes. En effet un vieux pied peut comprendre jusqu’à 60 tiges comportant chacune au moins deux feuilles commercialisables, tandis que les jeunes pieds n’ont qu’une ou deux tiges avec souvent des feuilles trop petites pour .être commercialisables .. De manière générale, la qualité du feuillage est bonne, on note seulement quelques attaques de chenilles sur les jeunes feuilles et parfois un léger jaunissement dans les parcelles de café où il ya moins d’ombre que dans la forêt non exploitée.

Limites de l’étude

L’objectif initial de cette étude quantitative était de connaître approximativement le volume de feuillage exploitable des populations naturelles de Nueva Independencia.Malheureusement, la photo aérienne géoréférencée de la zone n’existe pas encore et les limites de l’o/ido n’existent que sous la forme de points en coordonnées relatives. Ma tentative de référencement de la photo aérienne fut un semi-échec étant donné que malgré les nombreuses corrections effectuées, des distorsions persistent qui, ajoutées aux fortes pentes et à l’imprécision du GPS, rendent inutile une tentative de localisation des populations de palma par SIG. De plus les aires délimitées par GPS ne représentent pas l’ensemble des populations naturelles de palma de l’o/ido. En effet le séjour de l’ingénieur de la REBISE chargé de m’accompagner pour l’inventaire fut trop bref et mal organisé (venue avec un GPS sans chargeur ni manuel) pour me permettre de localiser toutes les parcelles, notamment les populations naturelles présentes au sein des caféières. Les populations  naturelles de forêt ont bien été recensées et les schémas de ces zones ainsi que leur coordonnées GPS sont fournies en annexe n014. Ces données pourront servir au prestataire de service qui sera chargé d’établir le plan de gestion de l’exploitation de la palma à Nueva Independencia.
De manière générale, une évaluation quantitative fiable de populations naturelles de palma est une entreprise demandant beaucoup de temps et une méthodologie lourde avec un taux très élevé d’échantillonnage. La méthodologie utilisée comme référence, extraite du document Estudio poblacional de palma camedor en el dido de Sierra Morena, fournit par la CONANP et rédigé par l’ONG IDESMAC, préconise d’utiliser des placettes de 100m2 • Mais elle ne précise pas le pourcentage de la surface à inventorier, ni le nombre de mesures à effectuer dans chaque placette. De plus les résultats et leur analyse ne sont pas fournis. Or non seulement les populations sont très hétérogènes, mais à l’intérieur même des populations la répartition des pieds est hétérogène, ce qui supposerait un agrandissement nécessaire de la taille des placettes. Au niveau de la placette, avoir des moyennes statistiquement fiables du nombre de tige par pieds, du nombre de feuille par tige et de la taille des feuilles, toutes différentes, suppose une étude statistique pour connaître le nombre de mesures nécessaires. N’ayant trouvé aucune méthodologie plus précise d’un inventaire de palme dans ce contexte, je n’avais pas saisi l’ampleur et le temps qu’un tel inventaire m’aurait demandé. Il est également important de préciser que la prise de point GPS en forêt tropicale de montagne est particulièrement difficile à cause de la densité de la canopée et des aléas climatiques.

Conclusions

La non-exhaustivité des mesures sur l’ensemble de l’~ïdo et l’impossibilité d’obtenir les surfaces occupées par les populations inventoriées ne nous a pas permis d’établir un volume de feuillage disponible dans les populations naturelles de Nueva Independencia. Cependant l’impression qui découle des visites de terrain est la faiblesse de ces ressources naturelles. En effet, la charge de feuillage la plus importante relevée est de 26 800 feuilles par hectare et la moyenne sur les 5 placettes de 10 600 feuilles/ha. Or les aires visitées de l’dido avaient été désignées par les habitants comme hébergeant les populations naturelles les plus importantes. De plus, l’dido ne fait que 247 ha en tout et les populations ne paraissaient pas couvrir plus de 4 hectares chacune. Ces chiffres sont trop faibles pour permettre une exploitation rentable de plusieurs coupeurs-producteurs (Luiz Corzo, com. pers.). On peut qualifier la répartition de la palma camedor à Nuevalndependencia de dispersée. D’après mes propres observations et les commentaires de nombreux habitants de l’dido, la zone de protection intégrale semble en revanche abriter des populations naturelles beaucoup plus conséquentes. Si les producteurs de Nueva Independencia obtiennent un permis d’exploitation, la tentation sera grande d’aller compléter leur production en coupant illégalement dans cette zone, toute proche et non surveillée car difficile d’accès. La REBISE est consciente de cet enjeu et hésite à courir le risque (cf. § 4.4.2.3.).

 Une augmentation des superficies plantées

Les résultats du questionnaire et des visites sur les parcelles plantées et les pépinières de palma camedor à Nueva Independencia que nous allons maintenant commenter sont exposés de manière exhaustive dans un tableau en annexe n06.L’dido de Nueva Independencia est en cours de légalisation, on ne trouve donc pas encore de document officiel dénombrant ses ~ïdatarios. Cependant d’après le comisariado, il y en a 22. D’après la base de donnée réalisée par Léa Graafland et Myriam Khalid en août 2005, il existe 18 familles d’~ïdatario présentes dans le village. Cette différence provient du fait qu’il y a des couples dans lesquels le mari et la femme sont didatarios et que certains didatarios ne sont pas présents car ils travaillent temporairement aux Etats-Unis. Nous travaillerons avec, comme unité de production de palme, la famille d’ejidatario. Elle sera représentée par un de ses membres: Si par exemple dans un couple marié, l’homme et la femme sont ejidatarios, on considèrera une seule unité productrice, représentée par le mari. En effet aucune femme ne cultive ellemême la palme même si elle peut être propriétaire de parcelles. Nous avons donc, à Nueva Independencia, 18 familles d’ ~ïdatario dont une ne travaille pas la palme. Il y a donc 17 unités de production de palme.

Les pépinières

Le projet a aidé à la mise en place en 2001 d’une pépinière commune (cf. illustration nOlO) en fournissant le matériel pour construire l’infrastructure, en payant les journées de travail nécessaires à sa mise en place et en fournissant une aide technique et des semences. La construction de la pépinière a été fait.e en commun, mais ensuite chaque o/idatarios possède ses propres plates-bandes qu’il entretient et qui lui fournit les pieds à planter. Au départ il était prévu de planter chaque année tous les pieds de la pépinière commune, de récolter des graines dans les populations naturelles de l’o/ido et de ressemer la pépinière. Cependant les premières transplantations de pieds de la pépinière aux parcelles furent un échec, car les pieds ne mesuraient qu’entre 10 et 20 cm. de haut et n’avaient généralement qu’une ou deux petites feuilles (cf. illustration nOll) Trop petits ils étaient recouverts par les feuilles mortes des arbres ou mangés par les insectes et les biches. C’est pourquoi les producteurs ont décidé de laisser les pieds plus longtemps en pépinière, pour ne les transplanter en forêt qu’une fois bien résistants. C’est donc de leur propre initiative, d’après le président du· groupe de producteurs, qu’ils ont décidé de .construire chacun leur pépinière particulière (cf. illustration n012) dans lesquelles ils sèment un an sur deux, de façon à pouvoir planter chaque année des pieds de deux ans.
Les enquêtes ont été faites en septembre 2005, alors que les pieds de palme de la pépinière commune, semée en juin 2003, 2 ans et3 mois auparavant, étaient largement prêts à être transplantés. Cette opération était donc en (;ours et déjà réalisée par la plupart des producteurs au moment de l’enquête. Les 3 producteurs qui n’avaient pas encore planté prévoyaient de le faire en octobre, jugeant plus pressé de désherber leurs caféiers. On observe qu’il reste souvent des pieds dans la pépinière commune même lorsque les producteurs ont déjà transplanté (cf. annexe n06). En effet, les graines ne germent pas toutes en même temps, et avec en plus l’effet de la compétition, on trouve en dessous des grands pieds de 70 cm de nombreux petits pieds qui ne sont pas encore prêts à être plantés. Les producteurs opèrent donc la transplantation en plusieurs fois, attendant que les pieds aient la bonne taille pour les planter. On voit que la plupart a déjà collecté les semences pour ressemer dans la pépinière commune. Pour tous les producteurs, ces graines sont collectées dans les plantations de café,proches des habitations. Chaque paysan possède au moins une parcelle de café avec des vieux pieds naturels arrivés à maturité et donnant donc le plus de graines (cf. illustration n013), qu’il a pris soin de ne pas couper lors de la mise en place de la caféière et de son entretien. Ces caféiers sont souvent plus anciens que le projet de palma (Plus de 4 ans), ce qui signifie que les gens continuaient à voir de la valeur dans la palma après avoir arrêté de la vendre mais avant le début du projet. On voit que tous les producteurs font une pépinière particulière sauf 2, dont un qui compte le faire mais qui est récemment installé au village. Les pépinières particulières se font généralement prés de la maison avec des installations adéquates pour l’ombre, l’eau et la protection contre les animaux, mais certains les installent aussi sous les caféiers ou dans leurs parcelles de montagne, à l’ombre des arbres de la forêt. Il y a plus de perte dans ces ças-Ià (moins bon contrôle de l’ombre et de l’eau, plus attaquée ou mangée par des animaux sylvestres), mais cela économise des coûts et du temps d’installation. C’est une opération rentable pour les personnes qui ont réussi à collecter une quantité importante de semences. Les pépinières sont de tailles variables, .allant de 5 à 20 m2. On voit que le nombre de pieds dans chacune varie aussi beaucoup. En effet, la densité, pouvant aller de 300 à 600 pieds/m2, dépend beaucoup du stade de développement des plante~ et de l’entretien. de la pépinière. Plus les pieds so~t grands et plus la compétition fait baisser le nombre de plants qui survivent. Une pépinière peut être très dense un mois après la germination et déjà beaucoup moins 4 mois après. Tout comme une pépinière âgée peut être peu dense mais contenir encore beaucoup de graines qui germeront après la transplantation des plus vieux plants, quand elles auront à nouveau assez de lumière. Le nombre.de pieds dans une pépinière ne me paraît donc pas être un bon indicateur de la. production de cette pépinière. Le nombre de kilogrammes de graines plantées pourrait être un meilleur. indicateur mais les pépinières ne sont pas toutes entretenues. de la même manière, ce qui influe sur le pourcentage de survie des plants (pas assez régulièrement désherbées par exemple). La taille de chaque pépinière et le nombre de plants qu’elle contient peuvent donc donner une indication sur le niveau de production mais il faut . attendre le moment de la tran:splantation pour savoir réellement combien de pieds vont être plantés par le paysan.

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Table des matières

REMERCiEMENTS
INDEX
RESUME
ABSTRACT
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. DEMANDE UNIVERSITAIRE D’UNE ETUDE SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON-LIGNEUX (PFNL) DANS LE CADRE D’UN PDCS
Aujourd’hui, une volonté générale de gestion participative des ressources naturelles
Histoire de la conservation: de la nécessité de préservation à la conservationintégrée
Au Mexique, le début d’un changement de mentalité?
Une collaboration interinstitutionnelle pour la mise en place d’un projet PDCS dans la REBISE 7 La REBISE, une réserve peuplée et aux moyens restreints
Participation de la recherche académique avec l’Université deChapingo
Participation d’une organisation non-gouvernementale avec PRONATURA
Une collaboration interinstitutionnelle pour la mise en place d’un projet PDCS dans la REBISE
2. LE PRE-DIAGNOSTIC: QUELLE PLACE DES PFNL AU SEIN DES COMMUNAUTES ?,
2.1. Etat des lieux à Nueva Independencia et Tres Picos
2.1.1. Historique rapide des deux ejidos
2.1.2. Végétation naturelle
2:1.3. Nueva Independencia eiTres Picos : des activités qui dépendent du milieu naturel, des réglementations et des prix du marché
2.1.3.1 A Nueva Independencia, essentiellement des plantations de café et de palma camedor en agroforesterie
2.1.3.2 A Tres Picos, des cultures peu durables et un développement important de l’élevage
2.1.4. A Tres Picos, un contexte social inégalitaire
2.2. Le pré-diagnostic: déterminer des critères de sélection puis sélldionner des PFNL
2.2.1. MéthodQlogie
2.2.1.1 Problématique
2.2.1.2 Critères de sélection et méthodologie
2.2.2. Résultats: des produits intéressants différents à Tres Picos et à Nueva Independencia
2.2.2.1 La palma camedor est très intéressante pour Nueva Independencia, moins pour Tres Picos
2.2.2.2 La résine de pin : malgré des incertitudes, un bon potentiel à Tres Picos
2.2.2.3 Les cycas présentent à la fois de gros intérêts économiques et écologiques et de grosses contraintes commerciales et légales
2.2.2.4 Les autres PFNL identifiés ne représentent pas aujourd’hui de véritables opportunités
Lise GIRARD Mémoire de stage FRT2004-200S Evaluation de la production et de la commercialisation de deux PFNL dans une réserve de biosphère
3. METHODOLOGIE
3.1. Peut-on parler d’innovations concernant la culture de palma camedor ou la production de résine de pin à Nueva Independencia et Tres Picos ?
3.2. Evaluations socio-économiques de projet
3.2.1.1 Les antécédents de l’utilisation de cette plante
3.2.1.2 Les éléments déclencheurs du projet:  » Ceinture de Palmaceas pour la protection des zones de protection intégrale de la REBISE »
3.2.1.3 Objectifs et fonctionnement du projet..
3.2.1.4 Pourquoi une évaluation de ce projet en 2005?
3.2.2. Contexte de l’impulsion du gemmage dans la municipalité de Villaflores
3.2.3. Caractérisation des évaluations et de leurs utilisateurs
3.2.4. Thèmes à étudier et élaboration d’un plan de travail
3.2.4.1 Pour l’évaluation du projet de palma camedor
3.2.4.2 Pour l’étude de faisabilité du gemmage
3.3. Calendrier de travail et contraintes de l’étude
4. LA PALMA CAMEDOR A NUEVA INDEPENDENCIA, UNE BONNE DYNAMIQUE DE PROJET A ENTRETENIR
4.1. La ressource biologique: description qualitative et quantitative
4.1.3. Une plante commerciale mais des populations et habitats à préserver..
Description des espèces présentes et commercialisables
Répartition, habitat, et propagation de la palma camedor
Les palmes au Mexique: objet de protection nationale
Quantification de la disponibilité de la ressource et de son évolution à Nueva Independencia
Des populations naturelles légalement exploitables limitées
Une augmentation des superficies plantées
Les preuves d’une motivation croissante pour la culture de palma camedor
Les enjeux technico-économiques de l’exploitation de la ressource
montagne
Les opérations culturales de la palma sont facilitées dans un environnement mésophile de 37 L’itinéraire cultural de la palma selon les producteurs de Sierra Morena
De bonnes connaissances techniques empiriques des producteurs de Nueva Independencia
Une culture très rentable comparativement aux activités traditionnelles
Les avantages d’une culture de palme à Nueva Independencia
Rentabilité de la récolte de feuilles de palme
Discussion
Possibilités d’insertion dans les systèmes de production existants
Un emploi du temps a priori compatible avec le café et la mi/pa
mais des calculs prévisionnels nécessaires
4.3. Les enjeux sociaux
Un contexte historique qui favorise le projet de palma
Une communauté jeune et petite
Une « culture des cultures pérennes »
Une société unie, qui suit ses propres règles
Les indices d’une cohésion sociale dans l’intérêt de tous
Un besoin d’organisation
L’émigration aux Etats-Unis: un moyen de s’enrichir
Une nécessité pour investir
Les inévitables dégâts sociaux de la migration
4.4. Enjeux institutionnels et contraintes légales
4.4.1. Contradiction entre la volonté des autorités de promouvoir l’exploitation des PFNL et la lourdeur des démarches administratives
4.4.1.1 Une nouveauté : l’UMA pour l’exploitation certifiée des PFNL
4.4.1.2 La norme officielle d’exploitation des feuilles de palme
4.4.2. Une conciliation possible de l’approche paysanne et de l’approche institutionnelle de hi réserve?
4.4.2.1 A Nueva Independencia, une conservation volontaire mais intéressée
4.4.2.2 Des institutions qui suivent leur logique propre
4.4.2.3 Un choix s’impose à la REBISE au sujet de Nueva Independencia
4.5. Evaluation de l’état de la commercialisation
L’importance des intermédiaires dans la filière de la palma
Présentation de la filière générale
Spécificités. de la filière chiapanèque
Le rôle non-négligeable des intermédiaires
L’évolution des marchés importateurs de Chamaedorea
Les sources de concurrence au marché chiapanèque
Le Guatemala, plus souple dans sa législation
Les grandes plantations
Les produits de substitution
Les promesses et limites de la certification environnementale
4.6. Conclusions et recommandations
5. LE GEMMAGE A TRES PICOS, UNE ACTIVITE NOUVELLE A IMPULSER
5.1. Une référence pour cette activité nouvelle: San Juan Nuevo, Michoacân
5.1.1. Description du produit
5.1.1.1 L’histoire du gemmage en France et au Mexique. Evolution des méthodes
5.1.1.2 Les transformations et utilisations de la résine aujourd’hui..
5.1.1.3. L’évolution du marché des produits de la résine
5.1.2. Description de l’àctivité
5.1.2.1 Les ressources nécessaires: un capital forestier, fmancier et théorique
5.1.2.2 Les étapes du gemmage
5.1.2.3 Une organisation sociale élaborée qui maintient l’activité
5.1.2.4 Le rendement et la rentabilité écono~ique
5.2. Etude comparative de faisabilité à Tres Picos
Etat de la ressource et contexte légal d’exploitation
Une norme officielle qui réglemente la pratique
Des connaissances encore trop restreintes de l’état de la ressource à Tres Picos
Calculs de faisabilité: exemple de Tierra y Libertad
Un contexte social et foncier inégalitaire pouvant poser problème
Un pouvoir de décision aux mains des ejidatarios
Une activité surtoutintéressante pour les classes sociales modestes
Des arrangements possibles
Insertion technico-économique du gemmage au sein des systèmes de produCtion
Insertion dans les calendriers de travail
Comparaison des rentabilités économiques
Les différents intérêts institutionnels : des projets à coordonner
La municipalité de Villaflores et la CONANP : moteurs duprojet
Réserves de la CONAFOR à cause du « Service environnemental »
Conclusions et recommandations
Etudes techniques participatives
Information et formation
Aide à l’organisation et à la négociation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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