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APPROCHE METHODOLOGIQUE
La recherche s’échelonne sur plusieurs étapes. Desméthodes et techniques ont été employées pour mettre en exergue les problématiquesposées.
Méthodes :
Logique hypothético-déductive :
Cette méthode consiste à formuler une hypothèse afin d’en déduire les conséquences observables futures, mais également passées, permettant d’en déterminer la validité. Nous avons orienté notre recherche à partir des hypothèses avancées antérieurement, puis les avons vérifiées sur le terrain.
Rubriques épistémologiques :
La mise en relation des acquis théoriques et leur application pratique sont nécessaires pour le bon déroulement de la recherche.
(Les opinions des grandes références dans le domaine ont été sollicitées afin d’identifier plus facilement les problèmes à relever dans le terrain d’étude)
Sociologie de l’éducation:
La prise de conscience de l’importance de l’éveil infantile remonte à l’Antiquité. Planton disait que l’éducation doit commencer dès el plus jeune âge. Selon lui, l’apprentissage doit se faire en toute liberté et non sous la contrainte. Socrate lui, avançait que cet éveil doit se faire petit à petit. Aristote, de son côté, disait qu’il était important que les enfants soient entre les mains de professionnels, tenant un discours claire, logique et surtout objectif.
Il est donc important que l’enfant fréquente un établissement propice à l’éveil de ses sens en toute sérénité ; ce sera le principal lieu extra-milialfa dans lequel il pourra évoluer et recevoir les enseignements externes de constitution de l’être social. L’école constitue un moyen de retrait de l’enfant du monde des adultes. Cet espace privé dans lequel des connaissances propres à son âge seront transmises, empêchera tout système de marginalisation.
« Les civilisations de l’écrit ont…toujours possédé une école où l’on dispensait des savoirs et des techniques ; mais sa fonction était essentiellement instrumentale. Et même lorsqu’elle se donnait pour objectif de socialiser et de sélectionner les clercs ou les mandarins comme au Moyenne Age Chrétien ou en Chine classique, elle ne se souciait que d’une très faible minorité…»
Ainsi, l’éducation est liée à la classe sociale. Ele n’est pas démocratique : les frais de scolarités, le coût des livres, l’accès aux banquesdes savoirs… ne sont pas à la portée de tous. Les enfants privilégiés sont promis à une réussite quasi certaine tandis que les enfants des familles modestes doivent redoubler d’efforts pour pouvoir les égaler. En effet, l’éducation dépend en grande partie du niveau social de l’enfant ainsi que son parcours social et le parcours scolaire de ses parents. Sociologie de la famille :
Le sociologue français François de Singly , spécialisé en sociologie de la famille, de l’éducation et des rapports entre femmes et hommes, a une théorie très poussée sur le sujet. Il affirme que les références à la famille que nous avons, viennent de l’Etat, de notre propre histoire familiale, mais aussi de l’environnement multimédia (romans, films, etc…). La famille et l’environnement autour, constituent donc une sorte de lieu de réalisation de soi.
Qu’entend-t-on par socialisation ?
C’est un processus d’apprentissage des normes, règles, sens des valeurs et attitudes propres à la société. Il s’agit d’un processus continu qui commence dès l’enfance. Un processus vital de l’apprentissage à travers lequel la société existe.
L’enfant est littéralement forgé par la relation qu’il entretient avec ses proches et particulièrement avec les influences du monde autour. En l’absence d’environnement humain, l’enfant s’arrête à l’état primitif. Les interactions jouent donc un très grand rôle dans la socialisation.
Pour DURKHEIM, la socialisation de l’enfant dépend fortement des conditions externes. C’est un ensemble d’idées, de sentiments et d’habitudes adoptés par un groupe. A l’opposé, la personnalité est ce qui est en nous et s’exprime extérieurement selon justement cette socialisation.
La socialisation fait donc partie intégrante du processus d’identification au sein d’un groupe. En tout logique, ce processus aboutit à un e appropriation des attitudes propres à ce groupe.
Techniques :
Vivantes
– Échantillonnage: la commune rurale d’Imerintsiatosika est composée de 36 Fokontany. Nous avons pris comme échantillon 2 d’entre eux, à savoir Miakadaza et Tsenakely.
La méthode probabiliste que nous avons utilisée estl’échantillonnage aléatoire consistant à tirer au sort dans la population mère. Nous avons opté pour l’échantillonnage aléatoire simple. Ainsi, chaque membre de la population a une chance égale d’être tiré au sort. Nous avons pris la liste nominative et exhaustive puis nous leur avons attribué un numéro à tirer au sort. Nous avons également listé les variables inhérentes à la population observée.
Ont donc été choisies au hasard 80 familles (à partir de leurs adresses) dans les fokontany de Miakadaza et Tsenakely. De même pour 10 directeurs d’écoles (ayant un programme préscolaire ou non). Le Président du Délégation Spéciale et les deux présidents du Fokontany ont également participé à l’enquête.
LA COMMUNAUTE RURALE A BESOIN D’UN SYSTEME EDUCATIF DE QUALITE
C’est surtout en milieu rural que l’on observe le n on-respect des droits fondamentaux, à savoir le droit à la santé, au logement correct e t à l’éducation. Il est vrai que sans ressources nécessaires, les familles ne peuvent pas assurer l’éducation de leurs enfants même s’ils le voulaient. Cependant, de plus en plus de parents en difficulté reconnaissent qu’avec plus d’instruction, ils auraient pu vivre mieux. Fort de ce constat, ils caressent le rêve de donner une chance à leurs enfants, quitte à s’endetter. C’ est dommage que la volonté de ces parents ne soit pas appuyée car même s’ils se plient en quatre pour scolariser leurs enfants, ceux-ci ne bénéficient même pas d’un minimum d’enseignement dequalité pour pouvoir réussir. Il n’est donc pas étonnant qu’ils abandonnent en cours de route.
A Imerintsiatosika, les élèves d’une classe élémentaire entière (environ 70) quittent l’école au bout de quelques années. Nous avons beaucherché plusieurs noms dans les registres, aucun moyen de les retrouver dans les classes supérieures.
Alors, il est vrai que sans appui financier et autres formes d’aides aux parents, la scolarisation des enfants ruraux ne peut pas s’améliorer, mais nous sommes convaincus qu’il est tout à fait possible d’injecter une variable qu alitative et précurseur dans le système, pour faire la différence.
Mais qu’entend-on exactement par « enseignement de qualité » adapté à ces enfants démunis? Avant de répondre à cette question, voyons d’abord de près la réalité à Imerintsiatosika.
L’environnement dans lequel les enfants évoluent
Insalubrité : il s’agit d’un problème qui s’étend ua niveau national. Les projets d’assainissement ne suffisent pas pour entretenir la propreté des quartiers. Les enfants grandissent dans un environnement peu propice à leu r développement personnel : ils adoptent de mauvaises habitudes d’hygiène qui auront forcément des répercussions, directes ou indirectes, et sur leur intellect et leur santé. A défaut de campagne de sensibilisation sur l’hygiène, c’est à l’école qu’il faut leur apprendre à respecter l’environnement qui les entoure.
Avec un peu d’espoir, ce seront peut-être ces enfants, éduqués, qui prêcheront par l’exemple chez eux.
Les photos parlent d’elles-mêmes ! L’hygiène et l’assainissement ne semblent pas être priorisés, sans compter que la plupart des habitants ne se soucient guère de l’insalubrité de leur habitat.
Les photos ci-après reflètent l’état précaire desabitationsh observées dans les quartiers défavorisés d’Imerintsiatosika.
Les structures manquantes
Imerintsiatosika manque cruellement d’infrastructures de base comme les dispensaires et les lavoirs. La commune compte 2 médecins généralistes privés et un Centre de Santé de Base de Niveau II pour environ 53 698 habitants. Beaucoup de maladies ne peuvent pas être traitées comme il faut dans l’hôpital public. En cas de maladies graves, les patients doivent impérativement être transférés à Antananarivo, s’ilen ont le moyen de le faire. On note également l’absence de structures dédiées aux enfants (service de pédiatrie, crèche, garderie, parcs, aires de jeu….).
In fine, à Imerintsiatosika, les infrastructures de bases sont insuffisantes voire même inexistantes. De même pour les infrastructures reliées à l’éducation, leur état est très précaire. D’où l’éducation n’est pas accessible pour tous. Certains enfants sont contraints de travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Tous ces phénomènes ont été provoqués par le système éducatif défaillant. Au fait, le droit à l’éducation est bafoué. Certes, la non-gratuité de la scolarisation publique empêche les parents d’envoyer les enfants à l’école.
COMPARAISON DE LA REUSSITE SCOLAIRE DANS LES ECOLES PUBLIQUES ET LES ECOLES PRIVEES
Il est connu que, en général, un enfant issu d’uneécole privée a plus de chance de réussir qu’un enfant de l’école publique. C’est justement au niveau de l’éveil scolaire que se joue la différence. Les établissements privés misent sur le préscolaire (infrastructure et outils d’enseignement) tandis que les publics enseignent directement les enfants (à partir de 6 ans) sans bases solides.
Les écoles publiques
Etat des infrastructures
Comme on peut le voir sur les photos, les écoles publiques ne respectent pas le seuil maximal d’effectif par classe. Les élèves sont obligés de travailler à 5 sur une table au lieu de 2 ou 3 seulement. Un seul instituteur n’arriverait les surveiller tous. Le mobilier et l’hygiène laissent à désirer. Beaucoup d’enfants sont malpropres en allant à l’école. Le taux d’inscription et de réussite scolaire est faible.
Les enseignants des écoles publiques
Au vu des effectifs par classe, il n’est pas étonnant que les résultats soient médiocres. Au lieu de s’occuper d’une vingtaine d’élèves, un nstituteur doit se charger d’une soixantaine, voire plus. Ce qui dégrade considérablement la qualité de l’enseignement.
En outre, les instituteurs des écoles publiques n’ont pas assez de formation pour assurer la bonne éducation d’enfants n’ayant pas reçu d’enseignement préscolaire.
L’insatisfaction de ces derniers en ce qui concerne leur rémunération et avantages sociales reste également un frein de taille. Nous avons tous eu vent à un moment donné, du problème des maîtres FRAM, qui en plus de ne pas être assez formés, sont obligés d’exercer d’autres activités professionnelles (agriculture, commerce etc.) pour vivre.
NECESSITE DE CREATION D’UNE GARDERIE EN MILIEU RURAL
Afin de faire face à ses multiples problèmes (réalités négatives) que rencontrent les familles et leurs conséquences sur les enfants, nous avons un projet de créer une garderie pilote pour que ses enfants pourront jouir leurs droits que les parents n’arrivent pas à leurs offrir.
Le projet consistera ainsi à répondre les besoins de la population sur le plan de l’éducation et offre également du temps pour les deux parents à travailler.
LES SOLUTIONS EXTERNES
Pour améliorer le niveau d’enseignement dans la commune d’Imerintsiatosika, certains organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux ont déjà préconisé certaines mesures.
Actions du gouvernement, des ONG et d’autres institutions
Par le biais de son programme « Education pour tous », l’Etat ambitionne de réformer progressivement le système pédagogique en zones rurales. Pourtant cette tentative reste assez « timide » et se limite à certaines localités seulement. Néanmoins, l’Etat encourage la création d’établissements scolaires à condition de remplir les critères qu’il a établi, notamment l’existence d’infrastructures suffisantes et des re présentants FRAM.
Les Organisations Non Gouvernementales ont, elles aussi, contribué à leur manière. Les ONG œuvrant à Madagascar intègre le problème d e la petite enfance dans leurs programmes. Malheureusement ces aides ne suffisent toujours pas mais elles constituent déjà un bon exemple à imiter.
Les institutions catholiques ont également pris conscience de l’importance d’une prise en charge précoce de l’éducation des enfants. A Imerintsiatosika, elles ont pris quelque dizaines de famille sous leurs ailes afin de leur donner le gîte et le couvert tout en éduquant leurs enfants en bas âge.
Cinq raisons pour lesquelles la création d’une garderie serait salutaire pour la Commune rurale d’Imerintsiatosika
Impacts de l’éducation préscolaire sur la vie quotidienne des parents
Les parents ayant des enfants en bas âge ne peuvent pas les laisser seuls à la maison. Pour pouvoir vaquer en toute sérénité à leurs obligations professionnelles, ils ont le choix entre : emmener leurs enfants avec eux, un parent reste à la maison pour les surveiller, embaucher un tiers pour le faire à leur place, les confier aux aînés (qui devraient étudier). L’existence d’une garderie, et c’est d’ailleurs l’u ne des raisons pour lesquelles cette structure a vu le jour, permet aux parents de se décharger decette tâche. En confiant leurs enfants à une garderie, les parents et leurs enfants profitent du meilleur des mondes puisque, d’un côté les parents pourront travailler tranquillement tandis que d’un autre côté, les enfants reçoivent une éducation et sont en sécurité.
Amélioration du parcours scolaire
Selon les propos du DEPA recueillis par le quotidien Ao Raha- L’éducation préscolaire peu fréquentée 02.08.2014 | 8:59 Actualités, Social par Michella Raharisoa-« 70% des jeunes qui fréquentent les universités, sont passés par le niveau préscolaire.»
Il est indéniable que le niveau préscolaire, bien ueq paraissant insignifiant pour beaucoup, a un gros impact sur la continuité des études. L’éveil de l’enfant détermine son parcours scolaire. L’absence d’éducation des enfants dès leur petite enfance engendre une défaillance de leur réussite scolaire. Cela se voitdès la classe primaire. Or, la majorité des enfants issus de famille en difficulté ne commencent l’école qu’à partir de 6 ans, réduisant ainsi leur chance d’aller loin dans les études. Pour y remédier, il n’y a pas 36 solutions : pourquoi ne pas rendre le préscolaire plus accessible pour eux ?
Réduction du taux de travail infantile
Malgré les campagnes de lutte contre le travail des enfants, lancées depuis quelques années déjà, le problème persiste, surtout dans lescommunautés rurales. L’absence de structure préscolaire accessible aux familles démunies accentue ce phénomène. Pourtant, une fois que l’enfant découvre le monde scolaire, il sera difficile pour lui de tomber dans le piège du travail précoce. Il en sera de même pour les parents qui auront envie que leurs enfants restent sur la bonne voie, après la nette amélioration de leur train de vie et de l’éveil de leur enfant.
Développement personnel de l’enfant
Le développement personnel d’un être humain commenc dès son plus jeune âge. Les programmes scolaires des garderies veillent justement à cela en préparant l’enfant à la scolarisation. C’est au niveau préscolaire que l’enfant découvre le sport, les jeux stimulants le cerveau, le béaba de l’apprentissage, la notion de culture, de politesse et de propreté etc….
Autant de bonnes raisons de ne surtout pas le priver de ce bagage. Avec les bonnes bases, même des parents non avisés auront la chance de voir leurs enfants réussir leurs études.
Grâce au préscolaire, le comportement de l’enfant s’améliore. Il est capable de s’occuper de son bien-être et de se comporter correctement. L’enfant aura aussi la capacité de distinguer le bon du mauvais, et acquerra la notion d’orientation de temps et d’espace. Le préscolaire est le premier pas de l’enfant vers l’autonomie.
Bienfaits pour la communauté
Une fois le système de garderie lancée sur toute lacommune, il y aura moins d’enfant errant ou travaillant trop tôt. Sur le long terme, les avantages seront palpables au niveau des résultats aux examens officiels et la population défavorisée aura une chance d’être plus instruite. Sur une vision plus extensive, cette population ne constituera probablement plus un gros fardeau pour la commune : réduction du taux de banditisme et de délinquance et amélioration du taux d’alphabétisation.
Bref, diverses politiques ont été établies pour pallier aux problèmes de l’éducation à Madagascar. Pourtant, celles-ci ne sont pas encore suffisantes pour promouvoir ce domaine et surtout en ce qui concerne l’éducation de la petite enfance. De plus, les actions entreprises par les institutions focalisées sur la promotion de cete dernière ne touchent qu’une partie de la population malgache. D’où la création des garderies pilotes est très bénéfique pour contribuer à l’éradication de la pauvreté par le biais de la colarisation. Ce qui nous amène à traiter ce prochain chapitre.
CREATION DE LA GARDERIE PILOTE
Une étude de besoins doit être prise en compte lesbesoins locaux à partir de statistiques.
Les démarches à adopter en amont du projet
Qualité des locaux et sensibilisation des familles cibles
Les locaux de la garderie doivent être conformes uxa règlements de sécurité des établissements d’accueil du public de 2 à 5 ans, et aménagés de telle sorte que la surveillance des enfants soit facilitée. Ils doivent être correctement éclairés, aérés, chauffés et être équipés d’installations sanitaires (toilettes, point d’eau) correspondant aux besoins de jeunes enfants. Ils doivent comprendre les appareils sanitaires, culinaires (buanderie, chauffe-biberon, coin cuisine avec frigo) adéquats ainsi qu’un espace de jeu et de repos pour les enfants. Il faut aménager une salle d’activité pouvant également servir de salle à manger, de chambres de repos avec lits ou matelas d’appoint respectant les normes de sécurité.
Avant le lancement de la garderie, des séances de prospection sont envisagées afin de faire connaître le projet et convaincre les parents en difficulté en leur expliquant les avantages de la garderie et leur chance de pouvoir y accéder malgré leur situation financière. Nous pourrons aussi les rassurer en répondant à leurs questions et leur informer des dates à noter pour l’inscription.
Programme scolaire (spécifique à la population) et formation des instituteurs
Dans l’ensemble, le programme scolaire consiste à i nculquer aux élèves : l’appropriation du langage, la découverte de l’écriture, l’expression de soi à travers le corps, la découverte du monde qui les entoure.
Outre ce programme détaillé en annexe, notons que esl enfants défavorisés auront l’occasion de découvrir un monde complètement différent :
– Jeux d’assemblage (assembler des objets pour former un autre) : l’utilisation des jeux d’assemblage est nécessaire pour une garderie, pour que l’enfant acquière le sens de la coordination.
Jeux de langage : ce jeu collectif permet à l’enfan t de sympathiser avec les autres enfants, de constituer un groupe social. Il y a aussi les récitations et les chants à travers lesquels on peut leur apprendre de nombreuses choses comme le respect de l’hygiène et de la propreté.
Éducateurs:
A cet âge, les enfants ont surtout tendance à repro duire ce que font les autres autour d’eux. Ils prendront donc indubitablement exemple sur leurs instituteurs. Ces derniers devront toujours garder cela en tête lorsqu’ils animent lesclasses.
Ils doivent aussi faire preuve de compréhension, d’empathie, de patience et être attentifs à la sensibilité des enfants. Les maîtres et maîtresses doivent savoir rendre les séances d’apprentissages plus attrayants mais surtout, ils devront adapter leur comportement de façon à ne jamais tomber dans la négativité par rapport à la situation financière des familles.
Ces enseignants recevront une formation spécifique quant à l’approche à adopter pour les enfants démunis et la bonne méthode de dispenser les cours. Ils seront formés grâce à des stages dans les garderies de la capitale, au ministère de l’éducation et aux intervenants étrangers qui nous aideront.
Profil du corps enseignant :
Qualification exigée pour le personnel: 3 ans d’expérience en tant qu’assistante maternelle ou qualification de niveau V au moins ; enregistrée au répertoire national de certifications professionnelles (CAP Petite Enfance, auxiliaire de puériculture) et 2 ans d’expérience auprès des jeunes enfants.
Référent techniqu e: le gestionnaire de cette garderie doit désigner un Référent Technique ayant un diplôme de puéricultrice ou d’éducatrice de jeunes enfants justifiant de trois ans d’expérience professionnelle ou d’une qualification permettant de diriger un établissement d’accueil de jeunes enfants à titre dérogatoire. Ce référent technique peut être distinct des personnes encadrant les enfants.
Son rôle est d’assurer le suivi technique de la mic ro-crèche, l’élaboration et la mise en œuvre du projet d’accueil, accompagner et coordonner l’ac tivité des personnes chargées de l’encadrement des enfants .
Financement du projet : aides internationales (coopération avec une garderie française) et fond privé
Nous disposons d’un fond privé pour la réalisation du projet, ce budget sera alloué notamment à la rémunération du personnel, à l’achat de mobilier et de supports pédagogiques. Le terrain où la garderie sera construite est déjà prêt à bâtir.
Par ailleurs, la garderie pilote est soutenue par plusieurs collaborateurs, notamment la Commune d’Imerintsiatosika elle-même : le PDS est prêt à nous aider pour trouver le local où elle sera aménagée ou à participer à la construction.
Une garderie basée en France a également offert leur aide : financement, mobilier, équipement, collecte de jouets et de vêtements.
Certaines garderies de la capitale nous ont promis une formation gratuite des enseignants en plus de nous fournir des biberons et autres outils nécessaires en garderie.
Effectif de la garderie pilote privée
La garderie pilote aura une capacité d’accueil de 50 élèves. Six enseignants seront affectés à la prise en charge des enfants. Ces salariés aurontdroit aux avantages sociaux, conformément au code du travail en vigueur.
Participation des parents/ des habitants
Les bénéficiaires du projet seront invités à contribuer à la pérennisation de la garderie, notamment au niveau de l’entretien. Nous projetons en effet de créer des jardins, des potagers et des vergers qu’il faudra entretenir. Nous aurons également besoin de leur aide pour maintenir la propreté des locaux.
Il n’est pas évident d’employer un médecin pour veiller sur les enfants, aussi, nous solliciterons la coopération des médecins sur placeen vue d’une collaboration organisée (visite régulière) sur le long terme.
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Table des matières
PLAN
1ère PARTIE : PRESENTATION DU TERRAIN ET DES OUTILS
Chapitre 1 : ETAT DES LIEUX
1.1 Monographie du terrain
1.2 Etats des lieux
Chapitre 2 : APPROCHE METHODOLOGIQUE
2.1. Méthodes :
2.2. Techniques :
2ème PARTIE : L’IMPORTANCE DE LA SCOLARISATION DES ENFANTS DE BAS AGE
Chapitre 3 : SITUATION SOCIOPROFESSIONNELLE DES PARENTS ETUDIES
3.1. Niveau d’éducation et sens des responsabilités
3.2. Niveau d’éducation des parents et nombre d’enfants
Chapitre 4 : LA COMMUNAUTE RURALE A BESOIN D’UN SYSTEME EDUCATIF DE QUALITE
4.1. L’environnement dans lequel les enfants évoluent
4.2. Les structures manquantes
Chapitre 5 : COMPARAISON DE LA REUSSITE SCOLAIRE DANS LES ECOLES PUBLIQUES ET LES ECOLES PRIVEES
5.1. Les écoles publiques
5.2. Les écoles privées
3éme PARTIE : NECESITE DE CREATION D’UNE GARDERIE EN MILIEU RURAL
Chapitre 6 : LES SOLUTIONS EXTERNES
6.1. Actions du gouvernement, des ONG et d’autres institutions
6.2. Cinq raisons pour lesquelles la création d’une garderie serait salutaire pour la Commune rurale d’Imerintsiatosika
Chapitre 7 : CREATION DE LA GARDERIE PILOTE
7.1Les démarches à adopter en amont du projet
7.2 Mesures de sécurité
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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