L’affaire Omar Raddad, de la fiction à l’emballement médiatique
L’affaire comme roman policier
Le lundi 24 juin 1991, aux alentours de 17 heures, les gendarmes enfoncent la porte de la cave de la villa « La Chamade », propriété de Ghislaine Marchal située sur les hauteurs de Mougins, près de Cannes. Ils ont été alertés par des voisins. Elle ne donne plus signe de vie depuis 24 heures alors qu’elle devait aller déjeuner la veille, le dimanche 23 juin, chez une de ses amies. Après avoir réussi à dégager le lit et un tuyau métallique qui obstruaient la porte, les gendarmes découvrent son corps sans vie, vêtu d’un seul peignoir, « violemment frappé de coups de couteau », selon les termes du procès verbal. Au fond de la cave, une inscription en lettres de sang apparaît sur une porte : « OMAR M’A TUER ». Quelques mètres plus loin, la phrase est inscrite de nouveau mais de manière partielle : « OMAR M’A T ».
Les gendarmes remarquent la présence d’un chevron de bois ensanglanté par terre.
Après enquête, ils établiront que l’objet a servi à frapper Ghislaine Marchal, mais l’arme du crime, décrite par les experts comme un couteau, n’a jamais été retrouvée.
Très vite, les soupçons se portent sur Omar Raddad, le jardinier de Ghislaine Marchal, immédiatement désigné par le voisinage lorsque les gendarmes enquêtent pour savoir à qui peut faire référence le prénom « Omar » inscrit en lettres de sang. L’homme est un Marocain âgé de 28 ans qui travaille depuis deux ans, à raison d’une fois par semaine, à La Chamade. Il est également employé par Francine Pascal, une voisine de Ghislaine Marchal, chez qui il se rend trois fois par semaine. L’homme parle mal français et ne sait ni lire, ni écrire. Il nie être l’auteur du crime. Quant à Ghislaine Marchal, il s’agit d’une riche veuve d’un équipementier automobile. Cette femme de 65 ans, assez secrète, vivait seule dans sa villa depuis la mort de son mari de qui elle était séparée.
Selon Vernier, si les médias se sont intéressés à cet événement, c’est avant tout dû aux « éléments liés aux faits eux-mêmes : un cadavre retrouvé dans un local de chaufferie, fermé de l’intérieur ou de l’extérieur par un lit de camp, constituant une énigme digne des meilleurs romans policiers ; des lettres tracées avec du sang vraisemblablement humain […] » (2007, p.466). Sans compter la faute de français « m’a tuer » au lieu de « m’a tuée » qui rajoute une touche de mystère.
En effet, les premiers éléments de ce fait divers offrent de fortes similitudes avec les caractéristiques d’un roman policier, ce que les journalistes n’ont pas manqué de soulever.
Dans le corpus analysé, nombreuses sont les références littéraires : « Une affaire ficelée comme de l’Agatha Christie » ; « L’assassinat de Ghislaine Marchal […] fait partie de ces affaires criminelles hors série dignes de la licence créatrice d’Agatha Christie » ; « Conan Doyle aimait offrir d’emblée au lecteur le nom d’un suspect largement compromis aux yeux du docteur Watson et que la police tracassait jusqu’à l’instant où Sherlock Holmes confondait un meurtrier au-dessus de tout soupçon. Gaston Leroux, dans le Mystère de la chambre jaune, confinait son intrigue dans un lieu hermétiquement clos […]. À bien des égards, l’assassinat de Ghislaine Marchal […] ressemble à ces ouvrages construits autour d’une suite de mystères » ; « Tous les éléments de mauvais roman populaire semblent ici réunis : la riche veuve, le crime abject, la victime traçant – ultime vengeance – le nom du criminel avec son sang. Fantômas sur la Côte d’Azur… » ; « Le crime sauvage de Mougins, sorte de “mystère de la chambre jaune” azuréen, sera-t-il jamais élucidé ? » ; « Une sorte de roman à la Agatha Christie à l’envers, dont on connaîtrait à la première page le nom de l’assassin présumé. »
L’analyse montre que les deux quotidiens, Le Mondeet Le Figaro, ont autant comparé l’affaire Omar Raddad à un roman l’un que l’autre. Cela ne dépend pas non plus de l’auteur de l’article car les six références citées ci-dessus ont été écrites par cinq journalistes différents.
De même, ce sentiment a continué de persister au fur et à mesure des années car certaines phrases proviennent d’articles rédigés en 1991 quand d’autres sont issus d’articles écrits pendant le procès en 1994. Cette comparaison à un roman policier est donc générale.
Le correspondant régional du Figaro confirme cette impression commune : « Pour nous, dans le Sud-Est, ça a été un véritable feuilleton. Dans le sens où c’était le Mystère de la chambre jaune au début puisqu’il y avait cette inscription qu’on supposait être écrite par la victime et dans un local qui était complètement hermétique de l’extérieur. »
L’affaire Omar Raddad possède effectivement des caractéristiques dignes d’une fiction notamment dues au mystère qui l’entoure. Nombreuses sont les références à l’ambiance mystérieuse qui règne. Ce vocabulaire est utilisé pour qualifier l’enquête (« cette drôle d’enquête » ), la description des lieux du crime (« l’endroit garde ses mystères » ), mais aussi la vie de Ghislaine Marchal (« une femme […] assez secrète » ) et celle de Jacques Vergès, l’avocat d’Omar Raddad (« l’énigmatique avocat » ). Cette ambiance se révèle être un avantage pour les médias car, comme l’évoque le correspondant du Figaro, la presse a fait de ce fait divers un « feuilleton » donc chaque article était comme un chapitre d’une histoire, apportant un peu plus d’informations au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête.
Ce type d’affaire permet de tenir en haleine les lecteurs et donc de faire vendre. Car, si ce genre d’événement persiste dans le journal, c’est bien parce que l’audience continue à s’y intéresser. Lacour en a fait le constat avec l’affaire Grégory : « Si les couvertures de ParisMatch, les “unes”de France-Soir, du Parisien libéréet les reportages du Figaroou de RTL avaient laissé indifférents leurs destinataires, l’affaire Grégory se serait médiatiquement éteinte en quinze jours. Mais les Français […] se sont repus pendant des mois de ce feuilleton. » (2006, p.366)
Cependant, les références à un roman policier donnent une impression presque irréelle à l’événement. Ainsi, la fiction se mêle au factuel au sein de la presse quotidienne nationale. Inchauspé, dont l’ouvrage cherche à montrer qu’il n’y a pas eu d’erreur judiciaire dans l’affaire Omar Raddad, explique que les médias se sont détachés au point d’avoir créer une histoire alambiquée et mystérieuse qui ne l’était pas forcément : « La presse, le grand public et souvent les personnels judiciaires refusent de voir cette réalité en face : dans la vie, le crime est simple, impulsif, sans vrai mobile ; il n’est machiavélique et alambiqué que dans les romans. » (2010, p.34) Les journaux auraient alors appuyé voire accentué ces caractéristiques au point de déformer la réalité.
Dans le cas de l’affaire Omar Raddad, les éléments ayant permis d’en faire un feuilleton sont donc les éléments factuels évoqués ci-dessus, tels que le corps retrouvé dans une pièce hermétique ou l’inscription en lettres de sang, mais l’importance donnée à l’affaire se juge aussi à ses protagonistes. Ceux-ci doivent posséder suffisamment de mystère ou de signes distinctifs comme le souligne Parent : « Le type de victime, aussi bien que le genre de victimisation, joueront donc un rôle important dans la sélection de la nouvelle et surtout dans son traitement. La contribution active ou passive de la victime, ses traits de personnalité, son mode de vie, son statut social, ses liens avec l’infracteur, les lieux et circonstances de l’événement détermineront la pertinence de la nouvelle, son importance et la façon dont on la traitera… » (1990, p.6) Dans le cas de l’affaire Omar Raddad, les deux protagonistes possèdent des caractéristiques symboliques fortes : le meurtrier présumé est un jeune.
La médiatisation : l’exemple du Mondeet du Figaro
Une fois tous les éléments réunis pour faire de ce fait divers un véritable feuilleton, « la presse, d’abord locale, puis nationale, s’empare de l’affaire » (Inchauspé, 2010, p.4). En effet, la presse locale, notamment Nice-Matin, est la première à s’intéresser à l’événement mais la presse quotidienne nationale suit très rapidement derrière. Le premier article du Figarodate du 27 juin 1991 et celui du Mondedu 29 juin 1991, soit respectivement trois et cinq jours après la découverte du corps de Ghislaine Marchal.
Pourquoi cette précipitation ? Alfonsi, Blanc, Bonzi & Fournier avancent une explication : « Parce qu’il n’y avait pas lieu de perdre son temps : tous les éléments du crime étaient réunis, il ne restait plus qu’à se forger une conviction en élaborant une théorie. » (2000, p.42) Selon Henri Leclerc, l’avocat de Ghislaine Marchal, interrogé dans cette étude, « le roman policier devient un ingrédient à un véritable roman médiatique ».
Ce mémoire s’intéresse en particulier à la presse généraliste parisienne qui a très vite donné une dimension nationale à l’événement. Le choix s’est porté sur deux titres en particulier : Le Figaro et Le Monde. Ils font partie de ceux qui ont la plus large diffusion nationale à cette époque et permettent ainsi de représenter au mieux ce qui est qualifié de « presse quotidienne nationale » : 366 690 exemplaires en 1999 pour le premier et 390 840 pour le second, la même année. Par comparaison, la diffusion de Libérationn’était que de 169 427 exemplaires à la fin des années 1990. Il était important d’analyser au moins deux titres pour pouvoir comparer leur traitement de l’affaire notamment en fonction de leur ligne éditoriale.
La première analyse a consisté à évaluer la place donnée par ces deux journaux à l’affaire Omar Raddad notamment en dénombrant le type d’articles.
Un emballement médiatique
Les caractéristiques de l’affaire Omar Raddad rejoignent celles des faits divers qui ont défrayé la chronique pendant plusieurs années comme l’affaire Grégory, dans les années 1980, ou l’affaire d’Outreau, au début des années 2000. Dans ce type d’affaire, les médias s’emparent de l’événement mais celui-ci suscite une telle émotion dans l’opinion publique et/ou dans la presse que cela engendre un véritable emballement médiatique. Est-ce le cas pour l’affaire Omar Raddad ?
Pour pouvoir répondre à cette question, la première analyse qui a été réalisée a consisté à calculer le nombre d’articles publiés par mois dans chacun des deux quotidiens de juin 1991 à décembre 1995 et de comparer les résultats obtenus aux différentes étapes de l’affaire.
L’implication personnelle des protagonistes
Le déséquilibre des sources citées
L’analyse sur l’emballement médiatique en terme du nombre d’articles publiés révèle une forte implication des médias dans l’affaire. Mais l’hypothèse principale émise dans l’introduction de ce mémoire est que la subjectivité s’est surtout exprimée à travers la représentation d’Omar Raddad.
En effet, l’étude du corpus montre qu’Omar Raddad a été cité bien plus de fois dans les deux journaux que Ghislaine Marchal. Il apparaît à 681 reprises dans les deux titres confondus contre 482 fois pour la victime, soit une répartition d’environ 60 % pour Omar Raddad contre 40 % pour Ghislaine Marchal que ce soit pour Le Mondeou Le Figaro. Cette constatation se confirme par l’analyse des illustrations associées aux articles sur l’affaire. Dans 74 % des cas c’est Omar Raddad qui apparaît sur la photo, dans Le Figaro(seul Le Figaroa été analysé car Le Monden’a publié quasiment aucune illustration sur le sujet).
Les journalistes ont donc choisi d’insister davantage sur le meurtrier présumé que sur la victime. Omar Raddad devient ainsi très vite le sujet principal des médias.
Ceci va à l’encontre de l’étude de Sécail qui montre que les années 1990-2000 marquent un revirement sur la médiatisation de la victime. La presse est davantage centrée sur celle-ci en la présentant avec un « plan large compassionnel » (2010, p.7). Dans le cas où elle est décédée, les journalistes s’intéressent alors à leurs familles, ils recueillent leur témoignage sur la disparue. « Les héros ne sont donc plus tant les criminels que leurs victimes. »(2010, p.8)
Alors comment expliquer cette disproportion de médiatisation dans l’affaire Omar Raddad ?
La réponse a été apportée par l’analyse des sources citées dans les deux quotidiens. À noter que Le Mondeet Le Figaron’ont pas été distingués dans cette analyse car il ne ressort aucune différence significative entre eux. Le seul écart s’observe à propos « d’Omar Raddad et ses proches » qui ont été deux fois plus cités dans Le Figaro que dans Le Monde.
La subjectivité des journalistes
Pour comprendre la place prise par la subjectivité dans cette affaire, il est important de s’intéresser aux journalistes qui ont couvert l’événement. L’analyse révèle qu’il y a eu 11 auteurs d’articles différents sur l’affaire Omar Raddad pour Le Monde contre 20 pour Le Figaro. Leur fonction a notamment été prise en compte dans cette étude.
On note que Le Mondea davantage fait appel à des envoyés spéciaux que Le Figaro qui, lui, au contraire a consacré plus d’articles du correspondant régional. La fonction joue ici un rôle essentiel car le correspondant régional ne couvre pas l’affaire avec le même regard que son confrère envoyé spécial. Le chroniqueur judiciaire du Monde explique qu’il existe d’ailleurs une règle orale qui établit que « celui qui avait couvert les événements en tant que fait divers ne pouvait pas couvrir le procès » . Cela permet au journaliste venu de Paris de ne pas « partir avec une idée pré-conçue » car il ne connaît alors presque rien de l’affaire ou seulement des échos par les confrères ou l’arrêt de renvoi . En revanche, le chroniqueur du Mondeavoue qu’il ne connaissait pas l’ambiance locale, ayant très peu mis les pieds à Nice. Il explique alors les travers que cela peut engendrer : « Il faut se méfier des regards qui se prétendent nationaux et qui ne sont que parisiens. »
La différence se retrouve également dans le rapport aux sources car les habitants voient « arriver le Parisien avec une certaine réserve ».
À l’inverse, le correspondant régional du Figaro explique habiter dans le Sud depuis l’âge de huit ans et avoir commencé à exercer son métier à 16 ans. Il connaît donc extrêmement bien le territoire et ses acteurs au point d’avoir accès à des sources privilégiées : « On noue des relations particulières. J’avais déjà à l’époque 35 ou 40 ans de métier donc tu finis par connaître énormément de gens. »
C’est cette connaissance de la zone qui l’a poussé à élaborer sa propre théorie, à savoir que Ghislaine Marchal « a pu confondre son agresseur.
Elle connaissait donc évidemment Omar Raddad puisqu’elle l’employait [raclement de gorge] mais elle a très bien pu être agressée par un autre jeune Maghrébin. Je fais pas du tout du racisme [petit rire], comprend-moi bien, mais… c’est quand même des régions où il y a pas mal de délinquance dans les beaux quartiers là, si tu veux. Les villas font l’objet de rapines, parfois même d’attaques à domicile. Elle a très bien pu être agressée par un Nord-Africain.
Une fois violemment frappée et presque mourante donc, elle a pu se dire c’est Omar. »
Le journaliste a évoqué cette « impression »,comme il la nomme, à cinq reprises sur les 22 articles qu’il a rédigé sur l’affaire. Or, cette piste n’a jamais été évoquée par quelle que personne que ce soit. Il admet même en avoir fait part à un des avocats d’Omar Raddad, Gérard Baudoux, qui « n’a pas voulu entendre [s]es arguments » . Le journaliste a donc développer un point de vue sur le sujet à partir de ses idées pré-conçues au point d’en faire part ouvertement aux lecteurs voire d’essayer d’imposer sa thèse à ses sources. Cet exemple reflète bien la part de subjectivité dans la couverture de l’affaire Omar Raddad.
Que cette subjectivité soit voulue ou non, Charron & Jacob estiment qu’à partir du moment où le journaliste analyse une situation, il ne peut plus être objectif : « La rhétorique d’expertise critique […] ne peut pas, en effet, ne pas faire ressortir les attributs à la fois d’expert et de critique du journaliste, sans donc qu’il ne signale sa “présence” et son “identité”du simple fait qu’il “analyse”une situation. » (1999, p.40)
Mais les journalistes ne cachent pas avoir donné leur opinion comme le confirme le chroniqueur judiciaire du Monde : « On va se faire une opinion, on l’aura cette opinion-là, et on ne la cache pas, on la traduit dans nos papiers. »
L’analyse du corpus montre en effet de nombreuses expressions liées à la subjectivité dans les chroniques du procès, telles que « il semble », « rien ne prouve que », « rien ne permet d’en tirer des conclusions », « sans doute », « apparemment », « si l’on croit », « on peut penser que », « visiblement », « s’apparente à », « a priori ».
Les médias, « chiens de garde de la démocratie »
Pointer du doigt les erreurs
Selon les termes de Paul Lefèvre, Omar Raddad était donc non seulement « arabe et tout fluet et n’avait pas l’air très vif » ce qui a encouragé les journalistes à prendre son parti, mais il semblait aussi avoir été victime d’erreurs ce qui a conforté les médias dans leur position. Alfonsi & al. confirment : « La grande majorité des journalistes ont, quelques jours après le début de ce qu’ils ont appelé dans un premier temps “L’affaire Marchal”, et le constat des premières carences de l’enquête, opté pour l’innocence du principal intéressé (après la victime elle-même) du crime, sur la base d’une accusation sanglante “trop romanesque pour être vraie” et pour l’ombre du grand nuage noir “erreur judiciaire” qui plane dans le ciel de la justice française, dans un deuxième temps. » (2000, p.44).
L’analyse du cadrage montre en effet qu’une partie des articles du Mondeet du Figarose concentre sur l’erreur judiciaire.
Si la majorité des articles des deux quotidiens sont centrés sur l’enquête ou la justice, c’est-à-dire les procédures judiciaires, telles que le procès, le changement d’avocat etc., on remarque toutefois qu’un quart des articles du Figaro a pour thème principal l’erreur judiciaire.
À noter que les résultats du tableau concernant Jacques Vergès confirment ceux de la figure 9 de la partie 2.2 à savoir que Le Mondea consacré de nombreux articles à l’avocat d’Omar Raddad, davantage que Le Figaro (13 % pour le premier contre 3 % pour le deuxième), le mettant ainsi particulièrement en avant.
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Table des matières
Introduction
1. L’affaire Omar Raddad, de la fiction à l’emballement médiatique
1.1 L’affaire comme roman policier
1.2 La médiatisation : l’exemple du Mondeet du Figaro
1.3 Un emballement médiatique
2. L’implication personnelle des protagonistes
2.1 Le déséquilibre des sources citées
2.2 Une guerre des egos
2.3 La subjectivité des journalistes
3. Les médias, « chiens de garde de la démocratie »
3.1 Pointer du doigt les erreurs
3.2 Analyse et contre-enquête des médias et autres acteurs
3.3 La relance du débat sur la réforme des assises
Conclusion
Bibliographie
Table des annexes
Annexes
Annexe 1 : identité éditoriale du Monde en 1991
Annexe 2 : identité éditoriale du Figaro en 1991
Résumé
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