L’impact économique de l’entrepreneuriat féminin au niveau mondial

STATUT ET DOUBLE RÔLE DE LA FEMME ENTREPRENEURE

INTRODUCTION GENERALE

  Dans le monde entier, et depuis les années 80, les femmes entrepreneures représentent une part croissante des économies de leurs nations, et jouent un rôle de plus en plus important dans le développement de l’entrepreneuriat. Elles ont crée des entreprises très diverses et contribué ainsi au développement d’un large éventail de services et de produits.Or, malgré cette tendance à la hausse observée partout dans le monde, le pourcentage d’entrepreneures féminins reste très faible en Algérie, que ce soit par rapport au pourcentage d’entrepreneurs masculins ou par rapport à la proportion de femmes dans l’ensemble de la population employée.L’analyse de l’émergence de la participation des femmes algériennes dans le secteur de l’entrepreneuriat est un objet de recherche fondamental tant au niveau de leur participation à l’économie qu’à la compréhension scientifique des évolutions du travail féminin.C’est ainsi, qu’on cherche à travers la présente étude à analyser les motivations des femmes créatrices d’entreprises afin de comprendre leurs rapports à l’entreprise en tant qu’organisation socio-économique et les difficultés qu’elles ont rencontrées durant le processus de création, autrement dit, la question principale de la recherche est :
Quelles sont les motivations de ces femmes à créer leurs entreprises ? Pour plus de précision, on a fait appel à 03 questions secondaires:
Est-ce que les motivations sont liées aux caractéristiques personnelles en vue de l’affirmation de soi, ou sont-elles issues du milieu familial favorable à l’entrepreneuriat ?
Quelles sont les caractéristiques de ces entreprises crées par les femmes?
Les difficultés : sont elles spécifiques et particulières ou des difficultés liées au processus de création lui-même ?
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre recherche en se basant sur les hypothèses suivantes :
– La création de l’entreprise pour la femme représente un aboutissement d’un processus d’apprentissage.Le processus d’apprentissage conduit à la maitrise professionnelle du domaine d’investissement. Il est issu d’une formation professionnelle ou de l’exercice d’une activité antérieure dans le domaine ou encore les deux. Ce processus est lié à la volonté et aux efforts de la personne elle-même. Donc, il s’agit d’une construction qui a pour but l’affirmation de soi.

Définition de l’Entreprise

 Parler de l’entreprise comme d’une réalité unique et homogène peut être considéré comme un regard simpliste d’une réalité multiple et complexe. La difficulté à appréhender cette notion provient essentiellement de la multiplicité des regards dont elle est l’objet. Le manager, le syndicaliste, le salarié et les pouvoirs publics, ont chacun une représentation différente de la même réalité, à laquelle ils sont associés. De même, la diversité de regards est aussi celle de la communauté scientifique. L’économiste, le gestionnaire ou le sociologue analysent l’entreprise sous des hypothèses et selon des points de vue souvent complémentaires, parfois contradictoires, mais rarement convergents.Pour DARBELET. M et LAUGINIE .J-M1, « l’entreprise peut être appréhendée de plusieurs manières. Pour l’économiste, elle résulte de l’agencement de facteurs différents : travail, capital, nature ; pour le sociologue, elle est une distribution de rôles et de statuts ; pour le financier, elle est une source de profits et d’investissements ; pour le juriste, elle est un contribuable, un instrument d’expansion économique et le siège de divers conflits sociaux (grèves, revendications diverses) ».Plusieurs économistes considèrent l’entreprise comme le lieu où se combinent les différents facteurs de production (travail, nature et capital) en vue de produire des biens et services. On comprend que l’entreprise est l’institution où se fait la production des biens et /ou des services. Et pour produire, l’entreprise doit utiliser des intrants provenant de la nature (terre), le travail (le salaire) et le capital (le profit).Dans son dictionnaire de gestion, Cohen. E2 considère que l’entreprise est « une
organisation relativement autonome, dotée des ressources humaines, matérielles et financières en vue d’exercer une activité économique de façon stable et structurée ». L’auteur insiste ici
sur l’autonomie et la pérennité de l’entreprise. Celle-ci exerce une activité économique (recherche du profit) qui doit être effective avec les moyens aussi bien matériels qu’humains. Ainsi, on peut déduire que l’entreprise est :
– Une organisation technique et humaine ;
– Elle exerce une activité économique (production de biens et/ou de service) ;
– Elle se caractérise par une autonomie relative par rapport aux instances administratives de l’Etat et de la société.

Les catégories d’entreprises

  Pour CHARPENTIER, traditionnellement, on distingue trois grandes catégories d’entreprises, selon qu’elles appartiennent au secteur privé, au secteur public ou au secteur de l’économie sociale (coopératives, mutuelles).
Les entreprises du secteur privé
Elles regroupent les entreprises individuelles, d’une part, et les entreprises sociétaires, d’autre part.Les entreprises individuelles, qu’elles soient agricoles, artisanales ou commerciales se caractérisent par le fait qu’une même personne fournit le capital, le travail et la direction, et est responsable de ses biens.Les entreprises sociétaires quant à elles comprennent les sociétés de personnes (sociétés en nom collectif, sociétés en commandite simple, sociétés des personnes en responsabilité limitée) et les sociétés de capitaux (société par action en responsabilité limitée, société anonyme).
Les entreprises du secteur public
Pour les entreprises du secteur public, P.CHARPENTIER distingue4 :
Les sociétés d’économie mixte : ce sont des entreprises semi-publiques dont les capitaux sont publics (l’Etat ou d’autres collectivités) et privés ;
Les entreprises nationalisées : ce sont d’anciennes sociétés privées dont l’actionnaire unique est l’Etat qui en nomme le Président Délégué Général. Les vagues de privatisations ont considérablement réduit le nombre de ces sociétés nationalisées ;
Les établissements publics administratifs et les établissements publics industriels et commerciaux : sont dirigés par un conseil d’administration et un directeur général nommé par l’Etat. Les établissements publics disposent d’une autonomie financière et possèdent une personnalité morale, ce qui les distingue des régies directes qui n’ont ni l’une ni l’autre.
Le secteur de l’économie sociale
Les entreprises de ce secteur ont la forme de mutuelles, nombreuses dans la branche des assurances ou des banques (crédit mutuel) ou des coopératives. Ces dernières peuvent être de distribution, de consommation ou de production.Fondées sur des valeurs comme la solidarité, les rapports sociaux et humains et non sur la recherche exclusive du profit, ces entreprises cherchent à apporter à leurs membres un service au meilleur prix ; elles sont administrées par des mandataires, nommés administrateurs ou gérants, élus par l’Assemblée Générale. Les associés disposent du même pouvoir dans les assemblées générales (principe un homme = une voix). Dans ce secteur de l’économie sociale, on classe également les associations à but non lucratif5 (organisation non gouvernementales, mouvements religieux).

Finalités et buts de l’entreprise

  Les finalités poursuivies dépendent d’une entreprise à une autre selon son statut juridique, son caractère dimensionnel. Ainsi, une entreprise du secteur public n’a pas les mêmes ambitions qu’une entreprise du secteur privé et moins encore une entreprise du secteur de l’économie sociale.

 La recherche du profit
La recherche du profit maximum est une hypothèse centrale des modélisations de la théorie classique où la finalité des entreprises est réduite à la seule recherche du profit. Pour Peter Drucker, il est seulement légitime de rechercher « un profit suffisant pour couvrir les risques de l’activité économique et éviter ainsi une perte ». L’objectif de réalisation d’un profit est alors indissociable de la volonté de pérenniser l’entreprise et d’en assurer la survie.La source de satisfaction unique du producteur est le profit, et l’objectif de l’entreprise est la maximisation du profit. GENEREUX7précise que le concept économique de profit est différent du concept comptable de bénéfice. Ce dernier sert en partie à rémunérer le travail des entrepreneurs et les capitaux qu’ils ont investis dans l’entreprise. Or, pour l’analyse économique, le travail et les capitaux des propriétaires de la firme sont des facteurs de production comme les autres ; leur rémunération est donc un coût et non un profit. Le profit correspond au revenu résiduel de l’entreprise. Ce qui reste quand elle a payé tous les facteurs de production y compris la rémunération normale du temps que les propriétaires consacrent à la gestion et à l’administration, et celle des capitaux qu’ils ont investis.

Les autres objectifs de l’entreprise
En raison de leur caractère multidimensionnel on ne peut réduire la finalité des entreprises à la seule recherche du profit, même si cette dernière est essentielle. Il existe des entités économiques qui ne visent pas à titre principal la réalisation d’un profit. C’est le cas des entreprises du secteur public, et, dans le privé, de celles du secteur de l’économie sociale (coopératives, associations à but non lucratif,…)
Il paraît alors raisonnable de penser que les producteurs connaissent et recherchent d’autres satisfactions à travers leur activité : le prestige, la reconnaissance du public, la qualité de relation avec leur personnel, le pouvoir, etc
8. Les managers peuvent être incités à user de leur pouvoir de décision pour atteindre leurs objectifs propres : prestige personnel (l’estime), puissance, solutions de facilité, paix sociale dans l’entreprise, beaux bureaux, etc. La poursuite de ces fins personnelles peut engendrer des coûts qui réduisent les profits des propriétaires ou des entreprises. D’autres objectifs peuvent alors être énoncés, comme l’utilité sociale, ou plus généralement, la pérennité et la survie de l’entreprise.

L’impact économique de l’entrepreneuriat féminin au niveau mondial

 Il est difficile de comparer entre plusieurs pays du moment que premièrement ; dans certain pays, l’information sur l’entrepreneuriat féminin est presque inexistante et tend vers zéro. Deuxièmement, les définitions et les méthodes de collecte de données sont différentes d’un pays à un autre. Et enfin, en troisième lieu, et c’est peut être le point le plus important, l’entrepreneuriat féminin joue un rôle considérable et surtout connu par son poids croissant. Sa croissance est rapide surtout dans les pays développés.Comme, nous l’avons dit au début, nous disposons de quelques chiffres représentant l’impact économique de l’entrepreneuriat féminin au niveau d’un certain nombre de pays dans le monde. Au Canada par exemple, à l’aide des données statistiques, nous observons qu’il ya plus de 82 100 femmes entrepreneures et leur contribution économique annuelle dépasse les 18,1 milliards de dollars canadiens. Avec une augmentation de 208% du nombre de ces femmes entrepreneures entre 1981 et 2001 contre un pourcentage de 38% pour ce qui est des hommes. Par contre, le chiffre d’affaires des femmes est plus faible à celui des hommes. Aux Etats-Unis, d’après l’US Census bureau, les entreprises féminines sont représentées par un pourcentage de 28% sur un total de 23 millions soit 6,4 millions entreprises féminines. En Allemagne, le chiffre atteint les 1,03 millions d’entreprises détenues et gérées par des femmes. En Suède, les femmes ont en moyenne 0,6 salariés à temps plein contre 1,7 pour les hommes. Les femmes détiennent des entreprises plus petites que les hommes mais l’écart de taille diminue de plus en plus. Concernant les autres pays, les femmes entrepreneures sont à 26% en ce qui est du Royaume-Unis en 1999, et 36% pour la Corée du sud en 2001.Au vu de ces résultats, nous concluons que les femmes constituent une force économique, elles réalisent au même temps un chiffre d’affaires élevé et des emplois et pour elles (auto-emploi) et pour d’autres personnes.

La population active féminine

  Au cours de ces dernières années, l’Algérie a connu d’importantes mutations de sa situation de l’emploi. L’amélioration du niveau d’éducation de la population notamment chez les femmes a permis à des filles de poursuivre des études supérieurs, de s’insérer plus facilement dans le marché du travail. Cette amélioration a conduit à une augmentation importante de chômage surtout le chômage des femmes, et au développement du secteur informel.Encore actuellement, la part des femmes dans la population occupée reste faible et que ne progresse que lentement, les travailleuses sont surtout des femmes universitaires dont leurs emplois restent largement confies dans des domaines particuliers tel que l’enseignement, l’administration et la santé. La population active telle que définie par le bureau international du travail (BIT) se compose :
Des occupés, ou personnes en âge de travailler (15 ans et plus) et exercent une activité en contre partie d’une rémunération en argent ou en nature (activité marchande).
Des chômeurs, ou personnes en âge de travailler (16 à 59 ans), sans travail et cherchant effectivement un emploi.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : ENTREPRISE, ENTREPRENEUR ET ENTREPRENEURIAT
SECTION 1 : ENTREPRISE ET ENTREPRENEUR
1.1 Entreprise
1.1.1 Définition
1.1.2 Les catégories d’entreprises
1.1.2.1 Les entreprises du secteur privé
1.1.2.2 Les entreprises du secteur public
1.1.2.3 Le secteur de l’économie sociale
1.1.3 Finalités et buts de l’entreprise

1.1.3.1 La recherche du profit

1.1.3.2 Les autres objectifs de l’entreprise

1.2 Entrepreneur

1.2.1 Définition
1.2.2 Les caractéristiques de l’entrepreneur
1.2.3 Typologies des entrepreneurs
SECTION 2 : ETREPRENEURIAT
2.1 Définition
2.2 Eléments de motivations et de compétences entrepreneuriales
2.3 Les types d’entrepreneuriat
SECTION 3 : LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (PME)
3.1 Définition
3.1.1 L’aspect qualitatif de la PME
3.1.1.1 Le rapport de Bolton
3.1.1.2 Les critères de classement des PME

3.1.1.2.1 Les critères de WYNARGZYK
3.1.1.2.2 Les critères de G. HIRIGOYEN
3.1.1.2.3 Les critères évolutionnistes de P.A. Julienv.
3.1.2 L’aspect quantitatif
3.1.2.1 Les critères de Small Business Administration (SBA)
3.1.2.2 Les critères de l’Union Européenne
3.2 Atouts et faiblesses de la PME
3.2.1 Les atouts
3.2.2 Les faiblesses

CHAPITRE II : LA PLACE ET LE ROLE DE LA FEMME DANS LA CREATION DES ENTREPRISES
SECTION 1 : FEMME ENTREPRENEURE ET SA PLACE AU NIVEAU MONDIAL
1.1 La femme entrepreneure
1.2 L’entrepreneuriat féminin
1.3 Différents types des femmes entrepreneures
1.4 Les caractéristiques des entreprises détenues par les femmes entrepreneures

1.5 Réflexions sociologiques sur l’entrepreneuriat féminin
1.6 Les problèmes et les barrières auquel font face les femmes entrepreneures
1.7 La nécessité du développement de la mentalité entrepreneuriale
1.8 L’impact économique de l’entrepreneuriat féminin au niveau mondial
SECTION 2 : LA PLACE DES FEMMES DANS LA POPULATION ACTIVE EN ALGERIE
2.1 La population active féminine
2.2 Education et formation des filles

2.3 Caractéristiques et évolution du travail et de l’emploi des femmes

2.3.1 L’emploi féminin en fonction du secteur
2.4 Indicateur sur le travail des femmes en Algérie
SECTION 3 : LA PLACE ET LE ROLE DES FEMMES ENTREPRENEURES EN ALGERIE
3.1 Typologie socioprofessionnelles des femmes chefs d’entreprises
3.1.1 Une logique familiale
3.1.1.1 La construction familiale
3.1.1.2 L’héritage familial
3.1.2 Une logique professionnelle
3.1.2.1 L’aboutissement des études
3.1.2.2 La continuité du métier
3.1.3 Une logique issue d’un contexte de rupture professionnelle
3.1.3.1 L’auto-emploi
3.1.3.2 L’activité complémentaire à l’emploi principal
3.2 Les difficultés et obstacles entravant le développement de l’entrepreneuriat féminin en Algérie
3.2.1 Difficultés autour des rôles traditionnels de la femme

3.2.2 Difficultés autour de l’articulation entre vie professionnelles et vie familiale

3.2.3 Difficultés liées aux compétences et aux ressources plus spécifiquement féminines
3.3 Indicateurs statistiques de l’entrepreneuriat féminin en Algérie
3.3.1 Les secteurs d’activité des petites entreprises gérées par des femmes
3.3.2 Répartition des personnes physiques selon le secteur et le genre
3.3.3 Répartition des personnes physiques par région et par genre
3.3.4 Répartition des personnes physiques selon la strate et le genre

CHAPITRE III : LA CREATION DES ENTREPRISES ENALGERIE
SECTION 1 : EVOLUTION DU PROCESSUS DE CREATION DES ENTREPRISES
1.1 Genèse et développement des PME en Algérie
1.1.1 La phase (1962-1970)

1.1.2 La phase (1980-1989), de relative ouverture

1.1.3 La phase 1993 jusqu’à ce jour
1.2 Les dispositifs d’appuis pour le développement des PME en Algérie
1.2.1 Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ)

1.2.2 Agence Nationale de Gestion du Micro-credit (ANGEM)

1.2.3 Agence nationale de Développement de l’investissement (ANDI)
1.2.4 La Caisse Nationale d’Allocation chômage (CNAC)

1.3 Définition et classification des PME en Algérie
1.4 Evolution du secteur des PME
1.4.1 Evolution quantificative
1.4.2 Mouvement des PME (2004-2009)
1.4.3 Evolution du nombre de PME et évolution du PIB hors hydrocarbures et hors agriculture
1.4.4 Diminution des PME du secteur public
1.4.5 Structure des effectifs de PME par taille en %

1.4.6 Evolution des PME par secteur d’activité
1.4.7 Répartition des PME par section et années de création
SECTION 2 : REPARTITION DES ENTREPRISES SUR LE TERRITOIRE ALGERIEN
2.1 Répartition des entités économiques par région
2.2 La distribution des PME par wilaya
2.3 Répartition des PME par groupe de wilaya
2.4 La concentration selon la population

2.5 Les mouvements des PME
2.5.1 Les nouvelles créations

2.5.2 Les nouvelles radiations

2.5.3 Les réactivations

SECTION 3 : LA PME DANS LA WILAYA DE BEJAIA
3.1 La place de la PME dans la région de Bejaia
3.1.1 Mouvements des PME
3.1.2 Répartition des PME par secteur d’activités
3.1.3 La répartition spatiale des PME
3.1.4 Evolution des PME durant les (05) dernières années

CHAPITRE IV : ETAT DES LIEUX DE L’ENTREPRENEURIAT FEMININ DANS LA REGION D’ETUDE ET METHODOLOGIE D’ENQUETE
SECTION 1 : L’ENTREPRENEURIAT FEMININ DANS LA REGION D’ETUDE
1.1 Présentation de la région d’étude
1.1.1 Géographie et population

1.1.2 La population active et emploi
1.1.3 Les activités économiques
1.1.3.1 L’agriculture
1.1.3.2 L’industrie
1.1.4 Les infrastructures de base
1.1.4.1 Le réseau routier
1.1.4.2 L’aéroport et le port
1.2 L’entrepreneuriat féminin

1.2.1 Répartition de PME féminines par secteur d’activité

1.2.2 Répartition des PME féminines par organismes

1.2.2.1 ANSEJ

1.2.2.2 ANDI

1.2.2.3 ANJEM

SECTION 2 : METHODOLOGIE D’ENQUETE
2.1 L’échantillonnage
2.2 Objectif de l’enquête

2.3 Elaboration du questionnaire

2.4 Le déroulement de l’enquête

2.5 Le traitement des questionnaires
SECTION 3 : LES CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON ETUDIE
3.1 Les caractéristiques personnelles des entrepreneures
3.2 Les caractéristiques familiales
CHAPITRE V : CARACTERISATION DES ENTREPRISES CREEES ET LE DOUBLE ROLE DES FEMMES ENTREPRENEURES
SECTION 1 : ENTREPRENEURE ET ENTREPRISE
1.1 Rôle effectif des femmes entrepreneures
1.2 Caractéristiques des entreprises créées

1.3 Processus et obstacles de création de l’entreprise

SECTION 2 : MOTIVATIONS, OBJECTIFS ET VALEURS PHARES
2.1 Motivations des femmes entrepreneures derrière leurs activités
2.2 Objectifs fixés à l’avenir et les valeurs phares

2.2.1 Les objectifs
2.2.2 Les valeurs phares de l’entreprise

3.3 Conseil en cas de problèmes dans le fonctionnement de l’entreprise

SECTION 3 : STATUT ET DOUBLE ROLE DE LA FEMME ENTREPRENEURE
3.1 Les secteurs où la femme peut mieux réussir
3.2 Le rôle des femmes entrepreneures dans le développement local
3.2.1 Le rôle économique
3.2.2 Le rôle social
3.3 Ce qui caractérise les femmes entrepreneures par rapport aux hommes

3.4 Les mesures proposées pour améliorer le statut des femmes entrepreneures en Algérie
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Annexes

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