Particularités et fond du problème de << Tragédie des communaux>>
La tragédie des communaux est une classe de phénomène économique décrivant une compétition pour l’accès à une ressource limitée, menant à un conflit entre intérêt individuel et bien commun. L’expression a été popularisée par un article de Garrett Hardin paru dans Science en 1968, intitulé The Tragedy of the Commons. Le texte original de Garrett H. commente que l’accès libre à une ressource limitée pour laquelle la demande est forte, mène inévitablement à la surexploitation de cette ressource et finalement à sa disparition. Ainsi chaque individu ayant un intérêt personnel à utiliser la ressource commune de façon à maximiser son usage individuel, tout en distribuant entre chaque utilisateur les coûts d’exploitation, est la cause principale du problème. En effet, l’exemple typique pour l’illustration de ce phénomène est celui d’un champ de fourrage commun à tout un village dans lequel chaque éleveur vient faire paître son propre troupeau. Garrett .H décrit le fait que, l’utilité que chaque éleveur à ajouter un animal de plus à son troupeau dans le champ commun comme étant la valeur de l’animal, tandis que les coûts encourus par ce même éleveur est seulement celui de l’animal divisé par le nombre d’éleveurs ayant accès au champ. Ce qui signifie que, l’intérêt de s’accaparer le plus de ressources communes possibles dépasse toujours le prix à payer pour l’utilisation de ces ressources. Rapidement, chaque éleveur emmène autant d’animaux que possible paître dans le champ commun pour empêcher, autant que faire se peut, les autres éleveurs de prendre un avantage sur lui en utilisant les ressources communes, et le champ devient vite une mare de boue où plus rien ne pousse. Bref, la particularité et le fond du problème de la tragédie des communaux sont décrits par le fait que, l’accès libre à une ressource limitée où la demande est très forte mène à la surexploitation et même à leur disparition. Ainsi, la cause du problème réside dans la distribution entre chaque utilisateur des coûts d’exploitation dont le fait où il ait un intérêt personnel à utiliser la ressource commune limitée de façon à maximiser son usage individuel. Si telles sont les spécificités et le fond du problème de la tragédie des communaux, quelle est alors sa portée ?
LE PARADOXE DEMOGRAPHIQUE
Dans ce sous-paragraphe, ce qui nous intéresse dans la situation actuelle, c’est d’abord la brutalité de sa croissance, ensuite les progrès de l’urbanisation et de sa concentration dans un nombre toujours plus impressionnant de mégapoles, et enfin, les conséquences sur les équilibres démographiques mondiaux. La brutalité de la croissance démographique: le taux de croissance démographique a augmenté brusquement. En 1900, le nombre total de la population sur la planète Terre est de 1,6 milliard, en 1950 le nombre à atteint le cap de 2,5 milliards, et aujourd’hui il est à 6,1 milliards. Le phénomène de dédoublement de la population que nous avons connu entre 1950 et 1980, c’est-à-dire en un peu plus d’une génération, a contribué au bouleversement que connaît le monde actuel. Ce facteur, quantitatif en soi, a eu des répercussions sur le plan social, sur le plan économique, et sur le plan politique qui ont nourri le changement, l’évolution, et le développement et qui vont l’entretenir avec une perspective de 9 milliards en 2050. En d’autres termes, nous ne sortirons pas des problèmes liés à la démographie : nous y entrons à peine. Quels sont donc les facteurs qui les engendrent ? Ils sont dus aux déséquilibres considérables qu’entraîne une croissance aussi rapide qu’inégale. En effet, dans les pays du Sud, nous assistons à un triplement de la population depuis 1950, c’est-à-dire à un fantastique défi lancé aux pays les moins développés (PMA actuels) de la planète ; lequel se traduit en termes comptables : 80% de la population mondiale dispose de 20% des richesses disponibles, inégalité injuste, choquante et peu durable par des moyens normaux. En outre, dans la région du Sud même, la densité de certaines populations a fragilisé durablement de jeunes Etats, souvent nés de la vague de décolonisation des années 60, et n’ayant pas de grandes capacités faute de structures socioéconomiques stables en alimentation, en éducation et en santé publique, bref en survie dans la dignité (liberté, égalité, justice, Etat de droit et liberté contractuelle, etc.) pour leurs ressortissants. Les progrès de l’urbanisation et de sa concentration dans un nombre toujours plus impressionnant de mégapoles10. Si on prend l’hypothèse d’un fait que si une vingtaine de villes dépassent déjà 10 millions d’habitants, les cités mutimillionnaires se développent dans les petits pays, attirant et déracinant des populations de tradition et de structure campagnardes. Il y a déjà ici une question très complexe au niveau des autochtones, de la culture, des mœurs et coutumes et surtout du problème d’identité. Alors que les êtres humains avaient l’habitude d’occuper et de vivre sur un territoire, désormais, ils sont condamnés à l’empilement dans un univers fermé et fini. Par conséquent, il y a modification en profondeur du système de valeurs et de la mentalité de ces nouveaux citadins dans ce changement du cadre physique et social. L’affirmation suivante va dans ce sens : L’habitude est une seconde nature, la force de l’habitude est irrésitible au point de nous faire agir spontanément, comme le font nos instincts naturels.
EVALUATION DE LA BIODIVERSITE
L’evaluation de la biodiversité n’est pas tout simplement objective, elle est effectuée et mesurée de manière relative : « mesure relative ». De cela découle le fait qu’on devrait parler plutôt d’indices de biodiversité que de véritables indicateurs. Ainsi, les conservationnistes cherchent à évaluer quantitativement et qualitativement les valeurs, reconnues par ceux pour qui ils font cette estimation, et élément d’aide à la décision pour les espèces ou habitats ayant besoin de protection. Deplus, d’autres essaient de trouver une mesure plus facilement défendable d’un point de vue économique, qui permet le garant du maintien de l’utilisation de la biodiversité et de ses possibilités d’évolution, en assurant la protection de l’environnement dans un monde toujours en évolution. Quels sont les objectifs de cette évaluation de la biodiversité ? Evidemment, il existe des buts à chaque acte effectué. Ici, il s’agit de l’évaluation de la biodiversité. L’objectif est d’apporter les éléments d’information, d’aide et conseil, les plus objectifs possibles sur lesquels pourront s’appuyer les décisions et comportements publics et privés, collectifs et individuels :
– de répartition et appropriation de la biodiversité et de richesses associées ;
– de définition des moyens financiers, outils fiscaux ou des écotaxes nécessaires pour financer la protection, la restauration et la gestion de la biodiversité.
N.B. : Quelques économistes soulignent que, la biodiversité étant considéré comme inestimable, les individus sont amenés à agir comme si elle n’avait pas de valeur ; les acteurs économiques tendant à ne pas prendre en compte la biodiversité dans leurs calculs de plus certaines décisions entraînent une mauvaise allocation des ressources et ont un impact négatif sur le bien-être collectif ou le bien commun. Quelles sont les conditions pour évaluer la biodiversité ? Les conditions pour l’évaluation économique de la biodiversité sont : la disposition de connaissances suffisantes et extrapolables sur l’état et l’évolution de la biodiversité (faute de la connaissance partielle de la biodiversité). Cerner les différents types de valeur que peut revêtir la biodiversité. Il faut donner une définition des méthodes susceptibles de mesurer la biodiversité. Ces méthodes doivent s’appuyer sur des concepts, références, méthodes et indicateurs partagés par des scientifiques naturalistes et par des économistes.
La biodiversité est-elle menacée ?
En tenant compte des faits et de tous les phénomènes qui se produisent aujourd’hui, la biodiversité est plus que menacée. Elle est en voie de regression rapide. L’équilibre écologique a été bouleversé par l’installation de l’homme et de ses moyens de production et réseaux de transport dans une grande partie des territoires facilement accessibles. Les fluctuations climatiques naturelles ont toujours eu un impact sur la répartition des espèces. Mais depuis l’ère industrielle les amplitudes de ces modifications et surtout de leur rapidité, alors que la pollution et la fragmentation des ecosystèmes augmentent également rapidement a conduit à une situation sans équivalent dans le passé. Ces dernières décennies, l’espèce humaine a modifié plus de la moitié de la surface habitable de la planète. On a constaté aussi qu’une érosion de la biodiversité a été observée partout. S’il y a des accords sur les chiffres, et les délais, la plupart des scientifiques pensent que le taux actuel d’extinction est plus élevé, rapide comme la téléportation qu’il ne l’a jamais été dans les temps passés. Il y a une estimation effectuée par les experts écologiques qu’une extinction massive est déjà en cours. L’exemple suivant détermine ce fait : une espèce sur huit des plantes connues est menacée d’extinction. Ainsi, chaque année, 17.000 à 100.000 espèces disparaissent de la planète. Et d’après l’étude même, 1/5des espèces vivantes pourraiet disparaître en 2030. Il y a consensus sur le fait que l’homme en soit la cause, en particulier par la fragmentation des habitats et/ou la destruction des ecosystèmes abritant ces espèces. Sans négliger l’évolution même des espèces ni leur mise en place au cours du temps dans des espaces bien déterminés, le constat est en terme de bilan, les pertes quantitatives et surtout qualitatives sont trè_s énormes, et qu’à l’échelle planétaire ces dernières s’effectuent de manière régulière et pernicieux.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : GENERALITES SUR LES PROBLEMES DE L’ENVIRONNEMENT
Chapitre I : La tragédie des communaux.
Chapitre II : Les problèmes actuels de l’environnement
Chapitre III : Les caractéristiques des ressources naturelles
Partie II : LE PARADIGME DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ADEQUAT AU DEVELOPPEMENT DURABLE
Chapitre I : Le transfert de gestion des ressources naturelles
Chapitre II : Rapports entre gestion durable et développement durable
Chapitre III : Etude de cas : Gestion forestière : Analyse diagnostique et apport de solution
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE /WEBOGRAPHIE
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