Conceptualisation
Au niveau international Madagascar a été classé au 146ème rang sur 177, selon l’indice annuel du développement humain (IDH) du PNUD en 2006. L’économie du pays repose essentiellement sur l’agriculture. Le système éducatif est marqué par des faiblesses structurelles dont les conséquences sont les taux de redoublement et d’abandon élevés. Ce contexte semble favoriser la mise au travail des enfants en dépit des dispositions nationales et internationales qui protègent les enfants. Madagascar a ratifié les principales conventions internationales en matière de protection des droits des enfants4. Il s’agit particulièrement de la Convention des droits de l’enfant, de la convention n° 138 de l’OIT relative à l’âge minimum d’admission à l’emploi et de la convention n° 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants.
Au niveau national Au niveau national, les résultats de l’enquête révèlent que, à l’échelle nationale, 28% des enfants âgés de 5 à 17 ans, exercent couramment des activités économiques à Madagascar. Le problème est plus accentué en milieu rural. L’une des raisons pour lesquelles la participation des enfants aux activités économiques reste particulièrement préoccupante est le fait qu’elle interfère avec leur scolarisation. La grande majorité des enfants malgaches (85%) accomplissent des activités ménagères. Les tâches les plus pratiquées sont la recherche de l’eau, du bois, la préparation des repas et la lessive. Malgré ces dispositions prises pour prévenir et lutter contre le travail des enfants, ce phénomène reste préoccupant dans le pays.
Au niveau local Dans la commune d’Anosizato Andrefana, la majorité des enfants économiquement actifs se trouve dans la domesticité en divers formes ; Dans l’ensemble, les filles sont plus astreintes aux activités ménagères que les garçons, la recherche de bois de chauffe étant la seule activité exercée principalement par les garçons. Ces caractéristiques de travail des enfants sur le niveau local permettent d’identifier les causes du travail des enfants et les conséquences sur le développement physique et intellectuel des enfants.
La réalité locale et la situation générale du ménage
Situation de vie du ménage Madagascar a connu quatre crises sociopolitiques depuis l’indépendance. Ces crises ont engendré des bouleversements dans la société malgache aussi bien au niveau économique que social. A la fin de chaque crise, on assiste entre autres à l’appauvrissement général de la population dû en grande partie au ralentissement des activités économiques et à la montée de l’insécurité. Ce schéma montre et explique le cycle de vie d’un foyer. La majorité de la population dans la commune Anosizato Andrefana sont composées par des commerciaux, des briquetiers. Les foyers vivent presque en faveur des travaux indépendants. La commune représente une grande majorité de travail informel. Le taux d’accès à la scolarisation est faible en faveur des caractéristiques des chefs de ménage qui influent d’une manière significative sur la situation des enfants vis-à-vis du marché de travail. Certaines arrivent au niveau secondaire alors que la majorité des enfants travailleurs s’est arrêté au niveau primaire. Ils n’ont même pas eu leur CEPE. Dans la commune, le travail domestique est la plus courante, la plus répandue, invisible sans aucune protection ni contrôle, loin de la famille, très jeune et vulnérable; heures de travail sincèrement dépassées > 60h / semaine en plus, mal payé, vulnérable à toutes sortes d’abus. Dans le domaine de briqueterie, tous âges y participent et en conséquence ont des différentes sortes de blessures corporelles. Les enfants qui se trouvent dans ce domaine travaillent pendant toute la saison de la briqueterie (Hiver). L’analyse porte d’une part sur les enfants confiés, d’autre part sur les enfants en situation d’exploitation en mesurant leur prévalence selon certaines caractéristiques relatives à leur lieu de résidence, la survie de leurs parents, et les caractéristiques des enfants travailleurs, leur situation de travail ; cette étude concerne les enfants de 7 à 15 ans.
Aspect économique et démographique des ménages La majorité des foyers dans la commune Anosizato exerce des activités indépendantes et c’est en faveur de ces activités que les parents nourrissent leur famille. L’absence d’un travail stable des parents augmente le nombre des enfants qui travaillent, les parents n’arrivent pas à avoir un poste fixe à cause des exigences de diplômes et d’expériences ; « l’apparence physique compte beaucoup quand on cherche un travail » dit Raliva, un briquetier, père de 4 enfants. La plupart du temps, ces difficultés sont liées au manque de moyens ; la charge est d’autant plus lourde que la famille est pauvre et nombreuse. Elle peut être perçue comme insupportable si la famille connait des difficultés particulières. Et c’est à cause de ces circonstances que l’enfant abandonne tout et risque sa vie pour se lancer dans le monde de travail, pour aider sa famille. Dans plusieurs cas, les parents peuvent ne pas disposer d’un logement et suffisamment d’argent pour entretenir une famille et assurer le bon développement de leurs enfants. Pour les parents, le manque de connaissance vis-à-vis des droits de l’enfant et plus particulièrement du droit à l’éducation, est un des principaux déficits de la capacité de la communauté. Sur l’éducation des parents : la plupart des parents des enfants travailleurs se limitent au niveau secondaire, et ils disent qu’à ce niveau, ils n’arrivent pas à avoir des emplois bien rémunérés pour satisfaire les droits et les besoins de leurs enfants. Le niveau d’instruction des parents impacte ainsi sur le développement de l’enfant ; ce développement dépend toujours de la famille car c’est le premier endroit où évolue la développement de l’enfant, dans la société ainsi que dans divers établissements autour de lui. Le taux des parents qui est allé jusqu’à l’université est faible tandis que le taux des parents qui s’arrête au niveau primaire est très élevé, ces deux derniers sont incomparables, le non accès à l’éducation est souvent liée à la pauvreté, au niveau de vie. La totalité des parents travaillent dans le secteur informel. Aucune enquête concernant leurs niveaux de revenus n’a pu être établie, mais par contre, on peut supposer que ce revenu est quotidien et non pas mensuel. Le taux de la commercialisation dans la commune a un taux très élevé.
Stratégies d’en sortir
L’état doit viser l’élimination progressive du travail des enfants pour le développement de l’enfant. Intégrer le libre débat : la participation de la société civile et des médias peut faire évoluer les mentalités favorables au travail des enfants. Sensibiliser la population à ces effets négatifs en matière de santé et de développement contribuera à réduire la vulnérabilité des enfants face à la maltraitance. Les enfants admis à l’emploi doivent passer systématiquement un examen médical tous les semestres par un médecin agréé ou le médecin d’entreprise à la charge de l’employeur sauf recommandations spéciales du médecin. L’Etat doit :
– Interdire toutes les formes de travail forcé ou obligatoire notamment l’utilisation des enfants comme gage pour payer la dette de la famille.
– L’Etat doit s’articuler autour de l’appui à la mise en œuvre du développement, de la mise en œuvre et du suivi de modèles d’actions directes de prévention, de retrait et de réhabilitation des enfants travailleurs ou à risque de travailler.
– Insérer la Lutte contre le travail des enfants dans les conventions régionales (Dinamparitra) qui seront à homologuer au niveau du Ministère de la justice pour pouvoir entrer en vigueur.
– Renforcer les capacités des partenaires sociaux en matière de sensibilisation et de connaissance juridique.
– Utiliser les ressources locales pour aider les populations vulnérables (budget communal). Concevoir et élaborer des supports de sensibilisation prêts à être diffusés (médiatisation).
– cibler les enfants domestiques et leurs parents, dans la promotion du travail et du revenu décents et la lutte contre la pauvreté.
Sur l’éducation primaire L’inaccessibilité due aux frais directs et indirects /distance ; l’inapproprié, enseignement mal payés, peu motivés, mal formés, manque de place, mobiliers et surtout des matériaux (dans les écoles), sujet étudié inapproprié et ennuyant, étudiants fatigués après le travail, pas de temps ou lieu pour étudier. Il faut rendre l’école « attractive » pour les enfants. Et cela entraine un choc sur leur développement ; prendre des mesures efficaces et adaptables à dans le domaine de l’éducation telles que :
– La mise en place du dispositif institutionnel et renforcement de capacités ;
– Amélioration, renforcement et promotion de l’accès des enfants à un enseignement de qualité ;
Sur les conditions techniques du travail
– Interdiction d’employé les enfants dans un travail excédent leur force ou dans un travail susceptible de nuire à leur santé et à leur développement. En effet, dans nombreuse cas, les enfants travailleurs se voient facilement administrer diverses formes de maltraitance par simple abus d’autorité (gifles, coups de pied, insultes, mots grossiers, etc.). Nous recommandons la promotion plus effective notamment en milieu rural.
– Des mesures d’amélioration du niveau d’instruction (alphabétisation, enseignement primaire universelle);
– Des actions de formation professionnelle, dans le cadre en particulier de l’accompagnement des enfants qui n’a plus accès à l’éduction.
Les diverses manifestations et activités organisées de la Lutte contre le travail des enfants ont déjà fait à plus ou moindre degré tâche d’huile notamment auprès du public en général et en particulier auprès des parents, des divers responsables et éducateurs, entres autres cible. Nous recommandons en particulier le renforcement tous azimuts13 des actions des sensibilisations contre le travail des enfants et particulièrement de souligner les effets négatifs du travail sur le développement de l’enfant. La CDE affirme dans son article 19 l’obligation pour l’état partie de protéger les enfants contre « toutes formes de violence, d’atteinte ou de brutalités physique ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d’exploitation, y compris la violence à l’encontre des enfants. Ces mesures de protection doivent comprendre des procédures efficaces pour l’établissement de programmes sociaux visant à fournir l’appui nécessaire à l’enfant et à ceux à qui il est confié, ainsi que pour d’autres formes de prévention, de suivi pour les cas de maltraitance de l’enfant. Dans le cadre stratégique et institutionnel de la protection de l’enfance : l’intérêt supérieur de l’enfant ainsi que la prise en compte de ses besoins fondamentaux, qu’ils soient physiques, intellectuels, sociaux ou affectifs doit être à l’origine de toutes les décisions le concernant afin d’assurer son bien-être physique, mental et social. Pour cela, l’état doit assurer la mise en place d’un cadre protecteur pour les enfants et prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de ses responsabilités éducatives, accompagner la famille et les assurer la prise en charge totale de leurs besoins.
– L’état doit reconnaitre le droit de la protection de l’enfant contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptibles de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, moral ou social.
Le principal défi c’est de :
– Jeter les bases d’un système intégré de protection de l’enfance pour réduire l’exploitation, la violence et la séparation non nécessaire des enfants vulnérables avec leurs familles. L’état des lieux a souligné les nombreuses violations des droits de l’enfant à la protection et le long chemin qu’il reste à parcourir pour mettre en place un environnement protecteur, notamment en faveur des enfants les plus pauvres. La protection des enfants Malgaches nécessite un réel engagement de l’état dans des domaines aussi varié que la protection sociale des familles, la lutte contre la pauvreté, la scolarisation des enfants, la sécurité, le respect du droit de travail… pour avoir un véritable impact, tous les acteurs doivent agir de façon concertée et coordonnée, dans le cadre d’une politique nationale de protection de l’enfance et en disposant des ressources humaines et financières nécessaire.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de nos travaux de recherche et d’étude sur l’impact du travail sur le développement de l’enfant, nous avons pu établir l’imperfection et surtout la précarité de leurs conditions de travail, les conditions de vie déplorables qu’ils doivent supporter dans les foyers de l’employeur, les dangers qui les menacent généralement ou dont certains ont déjà été victimes (maltraitance, abus d’autorité, …), la multiplicité des tâches qu’ils sont obligés d’accomplir alors que certaines tâches débordent carrément le cadre normal du travail. Malgré les progrès effectués en matière de scolarisation, beaucoup d’enfants continuent de quitter l’école ou se mettent à travailler avant l’âge légal. La sensibilisation devrait être renforcée en vue d’une prévention plus efficace et efficiente. Par rapport à la situation économique des ménages, les enfants issus des ménages pauvres sont toujours désavantagés en matière de scolarisation. Une des conclusions de cette étude est que « le fait de vivre avec ses parents biologiques constitue un avantage précieux pour la protection de l’enfant » ; Les enfants qui ne vivent pas avec leurs parents ont une probabilité plus grande d’être impliqués dans des activités économiques dommageables ou d’être exploités. Malgré ces dispositions prises pour prévenir et lutter contre le travail des enfants, ce phénomène reste préoccupant dans le pays. A Madagascar, l’exploitation économique des enfants ne cesse de répandre et ayant des effets néfastes sur e développement de l’enfant. En milieu rural, le travail des enfants touche presque un enfant sur trois contre à peine un enfant sur cinq en zones urbaines. L’enfance est une période d’intense changement et ces changements affectent le développement. L’absence de scolarisation rend l’individu plus vulnérable à la violence Pour conclure, nous pensons que les Malgaches ne sont pas ni plus ou ni moins maltraitants que les autres peuples, mais qu’ils ne sont pas parfaits non plus. Il leur faut donc se résoudre à se tourner résolument vers l’avenir et à se préoccuper intensément des enfants d’aujourd’hui qui seront les citoyens de demain. Le travail des enfants est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté et dilapide le capital humain d’un pays. Les pires formes de travail des enfants impactent toujours gravement sur le développement actuel de l’enfant. Toute personne physique ou morale employant des enfants doit veiller au respect des bonnes mœurs et à l’observation de la décence publique. Madagascar traverse encore actuellement une situation de crise, la capacité d’accueil de l’appareil national d’emploi est et demeure encore relativement faible pour être en mesure d’effectivement résorber le sous-emploi des parents. Le pays s’appauvrit encore chaque jour davantage, de plus sans que personne ne sache quelle politique et quelle stratégie de développement et partant de la diminution des enfants mineures qui risque de la destruction de son avenir. La lutte contre le travail des enfants continue … mais son efficience demeurera faible tant que la pauvreté existe dans le pays, tant que les impacts de la promotion du plein emploi et du travail décent restent réduits… En milieu rural, le travail des enfants touche presque un enfant sur trois contre à peine un enfant sur cinq en zones urbaines. Le risque de travailler se présente sous deux formes différentes chez les enfants. Dans les zones urbaines, il dépend surtout des caractéristiques du chef de ménage, notamment son niveau d’instruction. Dans les zones rurales, il est plutôt fonction de la structure du ménage, en particulier le ratio de dépendance et de la perte des parents biologiques. Cette perte est beaucoup plus importante en matière de risques que le fait de vivre avec les deux parents biologiques lequel ne garantit pas l’exclusion des enfants du monde du travail. L’éducation est l’un des problèmes qui préoccupent l’humanité toute entière, son importance a été prouvée à maintes reprises. Et ce problème tend vers la traite des enfants.
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Généralités
Motifs du choix du thème et du terrain
Question de départ
Objectif global
Annonce du plan
Chapitre I : Présentation de la Commune rurale Anosizato Andrefana
1.1 Situation démographique et géographique de la commune
1.2 Historique de la commune
1.3 Délimitation et situation géographique
1.4 Situation démographique
1.4.1 Ressources naturelles
1.4.2 Ressources sociales
1.5 Données économique
1.5.1 Elevage et agriculture
1.5.2 Entreprises et sociétés
1.5.2 Etablissements
1.5.3 Transport
1.5.4 Commerce
1.5.5Infrastructures physiques
1.5.5.1 Dans le domaine sanitaire
1.6 Données sociales
1.6.1 Education
Chapitre II : Repères théorico conceptuels et les aspects du travail des enfants sur leur développement
2.1.1 Définition des concepts utilisés
2.2 Présentation de la théorie
2.2.1 L’habitus de Bourdieu
2.3 Conceptualisation
2.3.1 Au niveau international
2.3.2 Au niveau national
2.3.3 Au niveau local
2.4 Problématique
2.5 Hypothèses
2.6 Objectifs spécifiques
2.7 Approche méthodologique
2.7.1 L’holisme de Durkheim
2.7.2 L’individualisme
2.7.3 Sociologie du travail
2.7.4 Sociologie de la famille
2.7.5 Sociologie de la santé
2.7.6 Sociologie de l’éducation
2.8 Outils
2.9 Technique
2.9.1 Techniques Documentaires
2.9.2 Techniques Vivantes
2.9.3 Echantillonnage
2.9.4 Questionnaire
2.9.5 Entretien
3.1 La réalité locale et la situation générale du ménage
3.1.1 Situation de vie du ménage
3.1.2 Aspect économique et démographique des ménages
3.2 Situation des enfants
3.2.1 Les causes de la non scolarisation
3.2.2 Caractéristique des enfants ciblés
3.2.3 Le mode de recrutement : Il se fait sous plusieurs formes,
3.2.3 Niveau de scolarisation des enfants par sexe
3.3 Caractéristiques du travail effectué par les enfants
3.3.1 Les activités des enfants
3.3.2 Situation dans l’emploi des enfants travailleurs
3.4 Impacts du travail sur la santé et la sécurité de l’enfant travailleur
3.4.1 Impacts du travail sur le développement actuel de l’enfant
3.5 Description de l’échantillon d’enfants interrogés
3.6 Risque de violence et de maltraitance
Chapitre IV : La survie, le développement et la protection de l’enfant et de ses droits
4.1 Scolarisation
4.1.1 Fréquentation scolaire de l’enfant
4.1.2 Distorsion entre le niveau scolaire et l’âge
4.2 Le développement de l’enfant
4.2.1 Sur le domaine sanitaire et sécurité
4.2.2 Perceptions des facteurs responsables du travail
4.3 La protection de l’enfant et ses droits
4.3.1 La couverture sociale
4.3.2 La rémunération
4.4 Autres aspects du travail des enfants sur le domaine économique, politique, psychologique
4.4.1 Aspect économique
4.4.2 Aspect politique
4.4.3 Aspect psychologique
Chapitre V : Analyse, bilan et discussion
5.1 Conditions de travail, les facteurs de vulnérabilité et les risques encourus par les enfants
5.2 Solutions externes
5.3 Des conditions préalables à une solution définitive
5.4 Stratégies d’en sortir
5.4.1 Sur l’éducation primaire
5.5 Solutions internes (dans la commune)
5.6 Les étapes immédiates
5.7 Actions pour lutter contre le travail des enfants
6.1 SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
6.1.1 Suggestions
6.1.1.1 Sur les conditions socio-économiques du travail
6.1.1.2 Sur les conditions techniques du travail
6.1.3 Recommandations
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIES
Télécharger le rapport complet