L’impact des aides aux développements et la contribution à l’amélioration de la gouvernance à Madagascar

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Le système politique des relations extérieures de Madagascar : un domaine réservé des gouvernants

La concentration des pouvoirs entre les mains de l‟exécutif est l‟une des caractéristiques de la république malgache. Nommé par le président de la république comme tous les ministres, le ministre des affaires étrangères est le deuxième personnage politique qui intervienne dans les relations extérieures de l‟Etat. La nomination qui est une prérogative de l‟exécutif exclusivement, elle est à la fois un pouvoir politique et administratif.

En matière de politique extérieure, on parle de domaine réservé puisqu‟elle est marquée par la prépondérance du pouvoir du président de la république et que le ministre des affaires étrangères sera le principal exécutant de la politique qu‟il définit en principe et charge après à ce dernier de confier ou de déléguer à un autre département ou service ministériel une partie de sa mission. Ce pouvoir éminent du président de la république est disposé par l‟article 13741 de la constitution puisqu‟en principe, c‟est lui qui négocie et ratifie les traités.
Selon même M. Gounelle, « les titulaires des pouvoirs exécutifs des Etats détiennent (…) seuls avec les diplomates professionnel qui sont à leur service, les leviers de commande officiels et la maitrise des décisions politique 42».

Le système politique des relations internationales fait ainsi partie des domaines réservé de l‟Etat qui donc se fait autour des gouvernants des Etats. En conséquence, il appartient aux titulaires du pouvoir exécutif, cela parce qu‟ils détiennent le pouvoir de décider dans les matières relevant de la politique étrangère. C‟est dire qu‟aujourd‟hui encore les gouvernants des Etats continuent à être le détenteur du pouvoir de décider en matière de politique étrangère. Aussi, cette dernière est leur domaine réservé, ou à tout le moins leur domaine de prédilection43.
Malgré l‟appui de l‟appareil diplomatique et d‟expertise alors, l‟exécutif tient le maître mot en politique étrangère même s‟il est difficile de mesurer son rôle éminent dans les affaires du monde. C‟est davantage le modèle occidental.

Les principes idéologiques

L‟idée du développement dans le monde se réfère souvent dans les exemples occidentaux. Ainsi, elle s‟appuie fortement sur des références multiples telles que le développement durable, l‟économie de développement, etc. Ces références sont contre- balancées par des références multiples à des principes philosophiques d’équité, de solidarité mais aussi à des principes juridiques comme le respect des droits de l‟Homme, l‟Etat de droit, etc.

Naissance et confirmation de la tradition occidentale

Dans les années de la période impérialisme colonial, l’Occident dominait l’Afrique politiquement et intellectuellement. Dans la tradition occidentale se situe le point d’enracinement de la problématique des modes et les traditions de ses Administrations, l’épanouissement du libéralisme crée des conditions historiques pour l’instauration d’une idéologie républicaine qui anéantit la tradition concernant le pouvoir.

De la normalisation

L‟occidentalisation à Madagascar a commencé dès la colonisation. La colonisation qui avait, nous disait plus haut a apporté la culture étrangère sur le dit pays. Depuis, Madagascar s‟est contenté de poursuivre les règles qui ont été mis en place par les colons. Si des différences peuvent être perçues, cela est moindre puisque prenons le cas du droit civil qui n‟est autre que le droit civil français avec peu de variantes, de même pour le code pénal mais aujourd‟hui des gouttes de particularités à la malgache ont été ajouté.
Partant, les règles des colons ont été prises comme référence voire même une copie. C‟est le cas avec plusieurs règles juridiques, même le mode de scrutin que nous avons adopté depuis ces périodes reflète tout cela car avant comme la plupart des pays, Madagascar, était une monarchie. Mais le vent de l‟occidentalisation à amener la démocratie que nous connaissons et pratiquons jusqu‟à maintenant.
Seulement, cette occidentalisation est sous un certain nombre de contrôle car en l‟adoptant nous pouvons recevoir quelque chose en contrepartie, tel le financement, l‟aide venant de l‟extérieur surtout ceux qui viennent de l‟ancienne « mère-partie ». C‟est dire que ces dernières sont conditionnées par le suivi du mode à l‟occidental. Alors que le « modèle capitaliste occidental ne peut convenir tel quel à des pays où n‟existent ni une classe de chefs d‟entreprise assez actifs et compétents pour qu‟on s‟en remette à eux du sain d‟innover, (…) 44». Inspiré ou dicté par un pays étranger puissant, cela risque en outre de provoquer un gâchis.

Certes, aucune culture n‟est imperméable à d‟autre culture mais la singularisation est d‟autant plus utile et intéressant car si tout est pareil, il n‟y aurait plus d‟évolution. Cependant, n‟oublions pas qu‟aujourd‟hui dans le monde, la tendance est à la différenciation c‟est-à-dire qu‟on revendique maintenant la différence, la spécificité (l‟identité nationale et culturelle) qui est ainsi des attitudes qui tend à l‟universel. Donc, d‟un côté on uniformise mais de l‟autre on différencie.

De la pratique

Certes, il est normal que les règles qui ne reflètent pas la particularité de la population d‟un pays sont mal appliqués et acceptés. Cependant, à Madagascar, comme dans la plupart des pays africains, la modernisation se fait en mode occidental plutôt que dans une forme à l‟africaine.
Tout en s‟inspirant alors des démarches occidentaux, les politistes et dirigeants africains ont été amenés à établir des schémas tel que les phénomènes de modernisation et de développement politique, intégration nationale et construction institutionnelle, etc. Des faits ont été mis en place et ont été privilégiées mais marqué par une vague de désillusion. En effet, s‟est installé, les luttes tribales, la multiplication des coups d‟état, etc. qui sont des signes d‟une inadéquation de ce système, peu compatibles avec la rigueur africaine.

Des phénomènes sociaux loin de la réalité mais qui se tient juste aux aspects formels et superficiels du fait que les institutions ne remplies pas toujours leur fonction désiré. Tout se passe comme si la communication entre le système politique allait à une direction différente, c‟est-à-dire que le système politique n‟affecte pas dans son entier l‟espace politique de la société. Ce qui fait qu‟il y a un décalage entre le système politique et les structures sociales, il y a une trop grande distance de ces approches par rapport à la réalité45.
Les décisions bureaucratiques par exemple, sont difficilement compréhensibles. De ce fait, pour l‟opinion publique, « bureaucratie » est souvent appréhendée par l’inefficacité, la paresse, les dépenses inutiles, et les privilèges. En effet, c‟est une pérennisation et accroissement toujours plus, au détriment des « vrais travailleurs»46. Ses mises en œuvre sont rendues complexes par la population en raison enfin de la qualité de la règle et ses pratiques, le degré de soumission et l‟inflation des règles malgache, bref, de la qualité législative.

La politique extérieure de l’Etat malgache

Politique extérieure tous azimut, terme longtemps en vogue à Madagascar. Elle présente beaucoup d‟avantage mais peut menacer l‟indépendance. Elle propose une ouverture à l‟ensemble des nations. Mais à Madagascar, l‟ouverture et l‟indépendance sont des notions assez confuses puisque son ouverture le condamne la plupart du temps dans un système de dépendance.

Cas des anciens régimes

Datant du règne de Radama Ier, les relations de Madagascar avec l‟extérieur avaient jonglé entre les intérêts francophones et anglophones. Les rapports avec les Occidentaux connaitront par la suite diverses évolutions mais la colonisation a réduit l‟horizon international de Madagascar. Il s‟agira de ces relations, commerciales comme culturelles. Dès lors, ces domaines étaient surtout centrés sur la Métropole française. Une fois l‟indépendance recouvrée, les dirigeants qui ont succédé, ont choisi d‟établir des relations diplomatiques distinctes et avec des partenaires qui correspondent à l‟idéologie et aux besoins du moment.

Sous la Première république, le président Philibert Tsiranana a choisi de maintenir une administration et un mode de gouvernance de type français. Cependant, il ouvrit la diplomatie malgache à divers pays comme l‟Allemagne de l‟Ouest, les Etats-Unis et l‟Afrique du Sud. La première république malgache a été donc grandement marquée par la relation bilatérale entre la France et Madagascar. Cela, malgré l‟ouverture pour les pays occidentaux qui a fait suite à une politique de type pro-occidentale47. Aussi, le développement économique et social a primé par rapport aux autres considérations de la politique intérieure qui a influencé ses relations avec l‟extérieure. Tandis que dans la période de la première transition sous Ramanantsoa, notre relation avec l‟extérieure a été marquée par la rupture des accords de coopération avec la France ainsi que la fermeture des bases militaire occidentale installées sur le territoire malgache48. Des liens avec l‟URSS, la Chine et la Corée du Nord49 sont tissés le lendemain de la crise de 1972. Marqué par un libéralisme contrôlé, il a été à l‟abri de l‟appartenance à la zone franc.

Quant au régime Ratsiraka, on avait pratiqué une politique qui s‟ouvre vers les pays socialistes en particulier l‟union soviétique. De 1972 à 1974, une tentative de rupture avec la France a été faite, cela a renforcé son accession au pouvoir en 1975. Durant cette époque le régime avait même envoyé des étudiants malgaches en URSS et dans ses pays alliés. Le nationalisme et le socialisme ont marqué cette période qui, malgré ses ambitions, causera des dommages irréversibles à l‟économie malgache. La révolution socialiste a néanmoins tracé la liaison de Madagascar aux bailleurs de fonds et à l‟aide internationale. La deuxième partie de la deuxième république sous le professeur Zafy Albert quant à elle, a été marquée par le gel des relations avec l‟extérieur surtout vis-à-vis des bailleurs de fonds traditionnel.

De 1991 à 2002, l‟avènement de la Troisième république, les relations de Madagascar avec l‟extérieur restent assez limitées. Mis en rotation entre les tensions politiques et la dépression économique ambiant, le pays commença a être étiqueté par l‟intervention de la communauté internationale. Mais cette dernière sera fortement sollicitée dans la résolution de la crise de 2002 avec l‟accession de Marc Ravalomanana au pouvoir. Un nouveau tournant dans la géopolitique malgache a été fait. Des relations commerciales avec l‟Asie, l‟Australie et les Etats-Unis sont établies et l‟économie malgache reprend50. Le temps de Ravalomanana a été axé à une ouverture avec le monde anglophone et un financement des bailleurs de fonds traditionnels mais aussi et surtout la participation de Madagascar, à travers les différents sommets internationaux par le chef de l‟Etat de l‟époque.

DE LA PRECARITE DU PRINCIPE DE L’EQUILIBRE BUDGETAIRE

En principe le budget est un acte de prévision. Pourtant, à Madagascar, ce principe budgétaire est délaissé, pour absorber les aides extérieures. Ainsi, il n‟a pas de vision rationnelle de la gestion des finances publiques, alors que le budget est l‟outil de la politique économique. Donc, un moyen pour sortir de l‟impasse budgétaire53.
Parfois même, il y a des cas où le budget de l‟Etat malgache est voté sans amendement. Comme ce qui s‟est passé en 2015 malgré qu‟il n‟ait pas été adopté en 2 mois. Donc, la grande problématique des décideurs dans un Etat comme Madagascar aujourd‟hui, c‟est avant tout, la recherche de point d‟équilibre entre les questions de financement et le payement de la dette ainsi que la demande des citoyens sur la qualité du service publique.

Consécration de ressource aux aides

Madagascar fait régulièrement recours aux ressources extérieures comme l’emprunt pour le financement de son économie. L’autonomie financière n‟est pas encore de principe dans le pays. L‟autonomie financière suppose que l‟Etat dispose de ressources suffisantes pour exercer effectivement ses attributions. Des recettes fiscales hors emprunts sont loin d‟être satisfait.
Le bénéfice des ressources aux emprunts se fait soit par le marché financier régional soit par la mobilisation des appuis budgétaires ou la mobilisation des financements sous forme de prêts projets.

Volonté d’atteindre les aides extérieures

L‟observation de l‟évolution des mécanismes de financement de Madagascar fait que son stratégie de développement confirme la recherche de financement dans diverses sources.
Des processus de développement qui demeurent aujourd’hui financés de l’extérieur. Une utilisation d‟opportunité politique qui n‟a pas permis à l‟Etat d’atteindre ses objectifs en moins de temps et sans créer des dettes risquées.

Aide, un objectif à atteindre pour Madagascar

Dans sa relation avec l‟extérieure, Madagascar est marqué par une importante relation à dominance économique. Ainsi, il se lie surtout avec des pays ou organisation qui peuvent l‟octroyer des aides afin de l‟aider dans son effort de développement. C‟est pourquoi, lorsqu‟il s‟intègre dans les organisations internationales, la plupart du temps celles-ci concernent des organisations à vocation économique. Donc, il s‟approche et fréquente le plus souvent des domaines de préférence économique.
C‟est dire qu‟il met toujours en avant l‟économie. Son assiduité aux réunions internationales procède alors de cette vision économique54. Jacques Rabemananjara disait même lorsqu‟on lui avait posé une question de leur tendance de se tourner vers l‟ouest, a répondu que c‟est parce qu‟ils sont plus généreux55. Et le président Tsiranana disait des conférences d‟Africains et d‟asiatique de son époque que ce sont des conférences qui ne délibéraient pas sur des sujets concrets mais se livraient à des « bla-bla » sans effet sur la vie économique des peuples56.

L‟avènement de cette quatrième république est encore marqué par cette relation extérieure à couleur économique. Donc, les motivations sont toujours dominées par cet ordre économique. Il cherche à travers cela des solutions à ses problèmes de développement. Il y a ainsi, un choix des pays les plus développés apporteur d‟aide, ce qui explique son ouverture tous azimuts à l‟extérieur. Bref, toujours faire passer l‟économie avant la souveraineté.

Une persistance flagrante sur les aides extérieure

En principe, si un Etat demande de l‟aide de l‟extérieure, c‟est pour le bien commun de la population, donc pour satisfaire l‟intérêt général. Or, à Madagascar, les conséquences positives des aides extérieures ne s‟aperçoivent pas à travers la vie quotidienne ou professionnelle de ces populations du fait du taux massif de chômage et l‟augmentation continue de la cherté de la vie (cout des Produits de Première Nécessité). Mais, ceux qui sont riches continuent de s‟enrichir, tandis que les pauvres continuent de s‟appauvrir. Pourtant, il fait tout pour obtenir les fameux aides, dès lors, elles satisfont juste certains intérêts particuliers.

L‟Etat malgache de la quatrième république ne tient qu‟aux aides puisqu‟il ne se tourne pas à l‟exploitation des ressources nationales mais se contente de quémander à l‟international. Dans ses relations multilatérales par exemple, il fait tout d‟abord partie des 193 pays du monde membres des Nations Unies, mais aussi, il est membre de ses institutions et agences spécialisés dont les institutions de Bretton Woods. Mais également, il est présente dans les organisations régionales comme l‟Union Africaine, la Commission de l‟Océan Indien, la Communauté de Développement de l‟Afrique Australe (SADC), le Marché Commun de l‟Afrique Orientale et Australe (COMESA) et l‟IORA, etc.57

Outre ses relations, Madagascar espère beaucoup de ses partenaires financiers bilatéraux. Il s‟agit ici de la France, les Etats Unis ou le Japon. C‟est dire qu‟il attend beaucoup des bailleurs de fonds, non seulement dans ses besoins d‟investissements étrangers mais surtout pour combler les dépenses de fonctionnement de son Administration. Seulement, ses différentes relations qui devraient en principe être bénéfique au pays ne l‟est pas, malgré que cela constitue une ouverture à diverse marchés.

La problématique des décideurs

Beaucoup de projets relatifs au développement du pays sont annoncés. Mais la question de ses réalisations pose problème. L‟achèvement n‟accompagne pas souvent leur action. Et le besoin de financement des projets des décideurs se fait toujours sentir dans ses relations extérieures et s’annonce imminent pour contourner ensemble la problématique de la politique extérieure.

La politique extérieure malgache contemporaine

La quatrième république connait des difficultés dans les relations extérieures. Même dans la nomination des ambassadeurs. « Nombre de personnes ont remarqué l‟incapacité de nos dirigeants de nommer des ambassadeurs dans des grands pays comme la France, les Etats-Unis, la Suisse et même le Japon où le Chef de l‟Etat s‟est rendu récemment58 ».

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Première partie : La dimension de la politique de la relation extérieure de Madagascar.3
Chapitre I : Fondement de la politique extérieure malgache
Section 1 : Un héritage manifeste
Sous-section1 : Le réalisme et l‟idéalisme politique
Paragraphe 1 : La stratégie française en Afrique
A. Un fort héritage coloniaux et des anciens régimes
B. L‟aspect de la coopération France-Afrique
C. Relation France-Madagascar
Paragraphe 2: Le facteur juridique
A. Madagascar, sujet de la société internationale
B. Déterminant de sa prise de décisions
C. Le système politique des relations extérieures de Madagascar : un domaine réservé des gouvernants
Sous-section 2 : Les principes idéologiques
Paragraphe 1: Naissance et confirmation de la tradition occidentale
A. De la normalisation
B. De la pratique
Paragraphe 2: La politique extérieure de l‟Etat malgache
A. Cas des anciens régimes
B. Cas de la 4ème république
Section 2: De la précarité du principe de l‟équilibre budgétaire
Sous-section 1: Consécration de ressource aux aides
Paragraphe 1: Volonté d‟atteindre les aides extérieures
A. Aide, un objectif à atteindre pour Madagascar
B. Une persistance flagrante sur les aides extérieure
Sous-section 2 : La problématique des décideurs
Paragraphe 1: La politique extérieure malgache contemporaine
A. Ses principes, objectifs et organes
B. Financement du développement local
Paragraphe 2: Absence de point d‟équilibre entre demande croissante dans le financement du développement et du payement de la dette
A. L‟expansion de la corruption
B. Dépendance sur les aides
Chapitre II: Le développement et la bonne gouvernance : base de sa relation extérieure
Section 1 : De la prise des décisions de politique économique
Sous-section 1 : Maintien des marchés publics
Paragraphe 1: Aléas morale des aides
A. Financement non souverain
B. Infraction économique et financière: handicaps de la relance économique
Paragraphe 2: Stratégie de développement correspondant au comportement des Investisseurs
A. La question de mobilisation de ressource
B. L‟institution malgache et le poids de l‟international
Sous-section 2 : L‟échec du développement à Madagascar
Paragraphe 1: Le recul constant
Paragraphe 2: Situation économique et sociale
A. La politique monétaire
B. Performance économique décevante
Section 2 : La relation extérieure et la situation démocratique et politique malgache
Sous-section 1 : Situation démocratique et politique
Paragraphe 1: Au niveau des élections
A. L‟étendu de la main étrangère et/ou l‟entraide de l‟extérieure
B. La quantité dans la démocratie
Paragraphe 2: La course dans la création des organisations
A. Des partis politiques et des sociétés civiles
B. Les acteurs non gouvernementaux et les syndicats
C. La diversité des mouvements religieux
Sous-section 2 : Les crises politiques
Paragraphe 1: Crise systémique et structurelle
A. Faiblesse des institutions
B. Multiplication de nouvelles agences
Paragraphe 2: Déficiences de la gouvernance
A. Omission du principe de la gouvernance démocratique
B. Manque de responsabilisation
C. Absence du sens de l‟intérêt général
Paragraphe 3 : La défiance des citoyens
Deuxième partie : L’impact des aides aux développements et la contribution à l’amélioration de la gouvernance à Madagascar
Chapitre I : Les difficultés rencontrées dans l‟instauration de la démocratie et l‟accès au développement
Section 1 : Une démocratie fragilisée
Sous-section 1 : La répercussion des rapports avec l‟extérieure
Paragraphe 1: De la communauté internationale
Paragraphe 2: Absence de culture de contestation
A. De l‟Etat
B. De la population malgache
Sous-section 2 : Etat de droit calqué
Paragraphe 1: Adoption d‟une politique occidentale
A. Problématique de la qualité de la règle et ses pratiques, degré de soumission
B. Inflation des règles malgache, qualité législative
Paragraphe 2: Absence d‟initiative
A. Insouciance dans la poursuite de notre propre politique et de prendre des Initiatives.56
B. Adoption de la politique de dépendance
Section 2 : Problème de la politique adoptée
Sous-section 1 : Aide et prêt : fondement de la coopération économique
Paragraphe 1: L‟économie de rente
A. Exportation matière première, importation produit finis
B. Libéralisme déguisé
Paragraphe 2: Ambiguïté des rapports avec l‟extérieur
A. Problème du mode de coopération
B. L‟ambivalence des aides
Sous-section 2 : Le mimétisme
Paragraphe 1: Sur le plan juridique
Paragraphe 2: Sur le plan institutionnel
Chapitre II : Optiques relative à une politique extérieure plus honnête, équitable et durable.65xii
Section 1 : De la prévalence de la souveraineté
Sous-section 1 : Promouvoir la politique intérieure
Paragraphe 1: Tenir compte de nos avantages
A. Ressources
B. Faire une meilleure utilisation de notre capacité de gouvernance
C. Compter sur des partenaires honnêtes et capables
Paragraphe 2: Un gouvernement redevable, décentralisé et démocratique
A. Une liberté infléchie par rapport à l‟ordre
B. Construire une société de confiance
Sous-section 2 : Exploiter nos forces
Paragraphe 1: Mettre en valeur nos capitaux
A. De la diversité environnementale
B. De nos avantage comparatifs
Paragraphe 2: Passer de la réflexion à l‟action
A. Eviter le mélange des rôles
B. Nécessité d‟une certaine rigueur
Section 2 : Redevabilité sociale
Sous-section 1 : Optimisation de l‟aide au développement
Paragraphe 1: Rationalisation stratégique des choix budgétaire
A. Faire une politique monétaire prudente pour sauvegarder la valeur monétaire
B. Faire une culture d‟entrepreneur
Paragraphe 2: Reconceptualisation de la politique extérieure de Madagascar
A. Réorientation de la manière d‟utiliser les financements
B. Effort de gouvernance
Sous-section 2 : Mettre en valeur les éléments de solutions
Paragraphe 1: Construire une culture
A. L‟entraide
B. Anticipation de la culture de l‟égoïsme
Paragraphe 2: Choix de modèle de société
A. Gouvernance financière des ressources
B. S‟ouvrir et se concentrer sur Madagascar
Paragraphe 3: Continuation d’une diplomatie tous azimuts
Conclusion
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *