Le pouvoir juridictionnelle
ย ย ย ย ย ย ย ย Le pouvoir juridictionnelle est formรฉ par la Haute Cour Constitutionnelle, la Cour Suprรชme et la Haute Cour de Justice.
La Haute Cour Constitutionnelle : Lโ HCC, a un mandat de 7 ans non renouvelable. Elle contient sept (7) membres, trois de leurs membres sont nommรฉs par le Prรฉsident de la Rรฉpublique, deux par lโAssemblรฉe Nationale, deux autres par le Sรฉnat. Et enfin les deux restants sont nommรฉs par le Conseil Supรฉrieur de la Magistrature prรฉsidรฉ par le Prรฉsident de la Rรฉpublique. Le Conseil Supรฉrieur de la Magistrature est un organe de sauvegarde, de gestion de carriรจre et de sanction des magistrats. Il est chargรฉ de :
๏ผ Veiller au respect de la loi et des dispositions du statut de la Magistrature ;
๏ผ Contrรดler le respect des rรจgles dรฉontologiques par le magistrat ;
๏ผ Faire des recommandations pour une administration de la de la justice.
Les lois organiques, les lois, et les ordonnances sont soumises par le Prรฉsident de la Rรฉpublique ร la HCC.A son tour, la HCC statue leur conformitรฉ ร la constitution avant la promulgation.
La Cour Suprรชme : Le fonctionnement rรฉgulier des juridictions de lโordre judiciaire, administratif et financier est veillรฉ par la Cour Suprรชme. La Cour Suprรชme comprend deux cours et un conseil :
๏ผ La Cour de Cassation
๏ผ Le Conseil dโEtat
๏ผ La Cour des Comptes
Le premier prรฉsident et le procureur gรฉnรฉral de la cour suprรชme, sont les chefs de cette haute juridiction. Le premier prรฉsident est secondรฉ par trois vices prรฉsidents respectivement ร la prรฉsidence de la Cour de Cassation, du conseil dโEtat et de la Cour des Comptes. La Cour Suprรชme a aussi de parquet gรฉnรฉral. La Cour Suprรชme rรจgle les conflits de compรฉtence entre deux juridictions de lโordre diffรฉrent. La cour de cassation : Elle veille ร lโapplication de la loi par les juridictions de lโordre judicaire. Le Conseil dโEtat : Il contrรดle la rรฉgularitรฉ des actes de lโadministration et les actes administratifs et veille ร lโapplication de la loi par les juridictions de lโordre administratif. La Cour des Comptes :
๏ผ Elle juge les comptes des comptables publics ;
๏ผ Elle contrรดle lโexรฉcution des lois de finances et des budgets des organismes publics
๏ผ Elle contrรดle les comptes et la gestion des entreprises publiques ;
๏ผ Elle statue en appel des jugements rendus en matiรจre financiรจre par la juridiction ou les organismes administratifs ร caractรจre juridictionnel ;
๏ผ Elle assiste le parlement et le gouvernement dans le contrรดle de lโexรฉcution des lois de finances.
En somme la Cour des Comptes dont le rรดle est dโรฉmettre des avis, prend des dรฉcisions et juge les comptes des comptables publics. Elle assiste รฉgalement le parlement dans ses missions de contrรดle de gouvernement.
La Haute Cour de Justice : La Haute Cour de Justice jouit de plรฉnitude de juridiction. Elle est composรฉe de neuf membres. Les chefs des institutions sont pรฉnalement responsables devant les HCJ.
Approche du budget de lโEtat selon les classiques
ย ย ย ย ย ย ย ย Pour les thรฉories รฉconomiques classiques, lโactivitรฉ budgรฉtaire de lโEtat doit รชtre dโun seul ressort des fonctions rรฉgaliennes. LโEtat doit รชtre neutre envers tous les diffรฉrents acteurs รฉconomiques et doit surtout faire effectuer un รฉquilibre. Cโest le marchรฉ qui dรฉtermine lโoffre et la demande, selon Adam Smith ยซ laisser faire et laisser passer ยป.En effet, la politique fiscale de lโEtat ne doit pas viser un objectif de redistribution, un objectif de lutte contre les inรฉgalitรฉs. Par consรฉquent, lโimpรดt ne doit pas financer que les activitรฉs rรฉgaliennes. Cโest un cas de faiblesse ou limitation de la pression fiscale. Cette vision libรฉrale classique sโaffaiblit par la crise de 1929.Et elle se termine par lโรฉmergence de la thรฉorie Keynรฉsienne, thรฉorie de lโinterventionniste budgรฉtaire de lโEtat au moyen des dรฉpenses publiques et la nationalisation de certaines entreprises. Le budget de lโEtat est un instrument de rรฉforme de lโEtat.
Les principes budgรฉtaires
ย ย ย ย ย ย ย ย Les principes budgรฉtaires ont pour objet de faciliter le contrรดle budgรฉtaire .En gรฉnรฉrale ils sont six ร caractรจre diffรฉrent :
๏ผ Le prince de l’unitรฉ budgรฉtaire
๏ผ Le principe de l’annualitรฉ budgรฉtaire
๏ผ Le principe de l’universalitรฉ
๏ผ Le principe de spรฉcialitรฉ
๏ผ Le principe de sincรฉritรฉ
๏ผ Le budget de programme prรฉsente un caractรจre pluriannuel
Le principe de l’unitรฉ budgรฉtaire: Le principe de l’unitรฉ budgรฉtaire est basรฉ sur la prรฉsentation de budget complet sur un document facile ร lire. En effet, il oblige ou exige de faire apparaรฎtre l’ensemble des recettes et des dรฉpenses du budget dans un document unique. Il est donc nรฉcessaire de regrouper dans un mรชme document et de prรฉsenter simultanรฉment au vote du parlement, toutes les recettes et dรฉpenses du budget de l’Etat. L’objectif de ce principe est ainsi de permettre une vue d’ensemble du projet financier du gouvernement et de faire apparaรฎtre la solde gรฉnรฉrale des opรฉrations de l’Etat.
Le principe de l’annualitรฉ budgรฉtaire : Par dรฉfinition, le principe de l’annualitรฉ budgรฉtaire veut dire directement l’annualitรฉ de vote de budget de l’Etat et de l’autorisation de percevoir les impรดts c’est- ร -dire le budget de l’Etat doit รชtre votรฉ chaque annรฉe et par une annรฉe civile et qu’il doit รชtre exรฉcutรฉ dans l’annรฉe. Les crรฉdits ouverts en une annรฉe, ne peuvent รชtre utilisรฉs que par les dรฉpenses engagรฉs cette annรฉe-lร . Ce principe sort en gรฉnรฉral, du principe du budget de programme. Ce dernier prรฉsente le caractรจre pluriannuel.
Le principe de l’universalitรฉ : Le principe de l’universalitรฉ se dรฉfinit comme l’inscription de toutes les dรฉpenses et recettes dans les budgets, En effet, il est proche du principe de l’unitรฉ. Lโuniversalitรฉ implique le regroupement, dans un document unique en une seule masse, de l’ensemble des dรฉpenses brutes. Ainsi, le principe de l’universalitรฉ est obligรฉ d’inscrire toute les recettes et toutes les dรฉpenses dans leurs totalitรฉs. La rรจgle, soit la rรจgle de non compensation soit la rรจgle de non affectation,ย rend ce principe imparfait ร l, application.
Le principe de spรฉcialitรฉ budgรฉtaire: Le principe de spรฉcialitรฉ budgรฉtaire se dรฉfinit comme la spรฉcialisation des crรฉdits, en fonction de la volontรฉ de lโEtat. En effet, les crรฉdits ouverts par la loi de finances sont regroupรฉs par missions relevant d’un ou plusieurs ministรจres. Ensuite, les crรฉdits sont aussi classรฉs dans une nomenclature soigneusement dรฉfinie. Ainsi, le crรฉdit est donc spรฉcialisรฉ par programme, donc par destination. L’objet de ce principe est donc la lisibilitรฉ budgรฉtaire par le biais de l’organisation de prรฉsentation des recettes et des dรฉpenses de l’Etat, de faรงon ร ce que les organes lรฉgislatifs ou les contribuables connaissent l’origine de chaque recette et la destination de chaque dรฉpense. La dรฉrogation de ce principe est les mouvements de crรฉdits qui sont: transfert de crรฉdit, virement de crรฉdit, crรฉdit รฉvaluation, crรฉdits complรฉmentaires et dรฉcret d’avances.
Le principe de sincรฉritรฉ budgรฉtaire : Le principe de sincรฉritรฉ budgรฉtaire est un principe de rรฉforme, selon lequel les prรฉvisions budgรฉtaires doivent รชtre รฉvaluรฉes et prรฉsentรฉes de faรงons sincรจre. En effet, il repose justement sur la clartรฉ, la lisibilitรฉ, la cohรฉrence, l’exactitude et l’exhaustivitรฉ. Ces cinq caractรจres restent attendus ร l’ensemble des recettes et des dรฉpenses de lโEtat. Il implique une รฉvaluation de bonne foi des charges et des ressources de l’Etat.
Le principe de pluriannuel : Le schรฉma ci-dessous nous montre plus clairement, d’une maniรจre simple et prรฉcise le principe pluriannuel du budget de lโEtat. En 2008, on fixe les plafonds par missions et par programmes pour le PLF 2009, dans le respect de lโenveloppe globale ; on รฉlabore la nouvelle programmation 2010-2011. En effet, la programmation est ferme pour lโannรฉe 2009. Elle est indicative pour les deux annรฉes qui suivent.
Dรฉfinition de quelques concepts clรฉs
ย ย ย ย ย ย ย ย Les dรฉfinitions que nous avons รฉvoquรฉes ci-aprรจs permettront de mieux cerner cette notion de budget de programme.
Optimisation : cโest une action ayant pour objectif dโatteindre les meilleurs rรฉsultats possibles. Cette conception renvoie au concept de performance qui suppose la conjonction de lโefficacitรฉ, de lโefficience et de lโรฉconomie.
Efficacitรฉ : lโefficacitรฉ est apprรฉciรฉe par lโobjectif qui peut รชtre quantifiable et qualifiable sous forme dโindicateurs de rรฉsultats. Cโest donc une mesure optimale, selon laquelle les objectifs dโun programme, dโune action, ou dโune activitรฉ sont atteints.
Efficience : cette notion implique la mesure de la productivitรฉ et du rendement c’est-ร -dire lโefficience mesure la capacitรฉ ร atteindre des objectifs au coรปt dโune consommation optimale des intrants.
La performance : cโest une notion synthรฉtique mesurant ร la fois lโatteinte des objectifs programmรฉs et la qualitรฉ du processus de production des rรฉsultats rรฉalisรฉes. Pour ce faire, elle est รฉvaluรฉe selon lโanalyse combinรฉe de trois principaux axes de mesures
๏ท Efficacitรฉ : mesure de lโimpact ou rรฉsultat final par rapport ร lโobjectif ;
๏ท Efficience : mesure du rapport entre les ressources utilisรฉes et les rรฉsultats obtenus
๏ท Qualitรฉ du service rendu ร lโusager du service public.
Programme: cโest une action ร mettre en ลuvre au sein dโune administration publique ou privรฉe afin dโobtenir des rรฉsultats dรฉterminรฉs.
Budget-programme : Cโest le rรฉsultat de la budgรฉtisation par programme, il est comme outil de gestion des finances publiques qui consiste ร รฉlaborer et ร exรฉcuter la loi de finances sur la base de programmes.
Action : cโest une composante รฉlรฉmentaire de programmes. Un programme y trouve plusieurs actions, qui sont chacune associรฉes ร des objectifs prรฉcis, explicites et mesurables pour des indicateurs de performance.
Activitรฉ : cโest ensemble cohรฉrent des tรขches exigeant de ressources financiรจres, humaines et matรฉrielles pour produire des biens et services.
Tรขche : cโest une composante opรฉrationnelle รฉlรฉmentaire dโune activitรฉ dans un programme.
Evaluation : cโest une apprรฉciation pรฉriodique, systรฉmatique et objective dโun projet ou dโun programme en termes dโefficacitรฉ, dโefficience, dโeffet, de viabilitรฉ et de pertinence dans les objectifs fixรฉs. Lโรฉvaluation se fait gรฉnรฉralement comme une analyse indรฉpendante portant sur le contexte, les objectifs, les rรฉsultats, les activitรฉs et les moyens dรฉployรฉs en vue dโen tirer des leรงons susceptibles dโorienter la prise de dรฉcision.
Effet : cโest le rรฉsultat ร moyen terme permettant dโapprรฉcier le changement directement et indirectement sur les populations cibles et leur environnement attribuable au programme mis en ลuvre
Politique monรฉtaire et de change
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Pour favoriser une politique monรฉtaire volontariste et prรฉserver la stabilitรฉ macroรฉconomique, il conviendrait de renforcer lโindรฉpendance de la banque, cโest-ร -dire, mettre en considรฉration les rรดles รฉconomiques de la banque
CONCLUSION
ย ย ย ย ย ย ย ย ย En gรฉnรฉral, la rรฉforme budgรฉtaire ne reste pas sur Madagascar seulement, mais elle se passait sur plusieurs pays du monde comme exemple en Europe ou en Afrique : France, Maroc, Tunisieโฆ. Mais cโest la date ou lโannรฉe dโapplication qui les diffรฉrencie entre eux. Comme tous les autres pays, Madagascar sort de la gestion budgรฉtaire classique, le budget de moyen et entre dans la nouvelle approche de gestion axรฉe sur les rรฉsultats, le budget de programme. En effet, ce systรจme traditionnel trouve des problรจmes, car le budget de moyens ne fait pas ressortir les domaines dโintervention stratรฉgique des ministรจres ou des institutions donnรฉes, ni les programmes dโaction qui traduisent la politique dont il a la charge. A son tour, la nouvelle approche de gestion axรฉe sur les rรฉsultats corrige dโabord les erreurs, sources de lโincapacitรฉ du budget des moyens. Donc, le budget de programme prรฉsente une structure de pyramide ; sa rรฉalisation implique lโรฉtablissement des missions du gouvernement. Ces missions se rรฉpartissent en plusieurs programmes qui regroupent plusieurs activitรฉs. Et enfin les inducteurs sont destinรฉs pour mesurer la performance des objectifs ou des activitรฉs attendues. Ensuite, le budget de programme constitue un principe de pluriannuel afin dโamรฉliorer la lisibilitรฉ ou la transparence de la logique de continuitรฉ de performance de lโEtat ร satisfaire les besoins des citoyens et des coรปts de Dรฉpenses ร Moyen Terme. En effet, la mise en ลuvre dโinstitution de la programmation budgรฉtaire tri- annuelle glissante devient cruciale. Le CDMT est appliquรฉ par la politique de lโEtat. Entre 2004 au 31 dรฉcembre 2006, il est mis en ลuvre par le DSRP, entre 2006-2009, le MAP prend le relais ; et ce dernier sโamรฉliore par lโรฉlaboration de SNISE et PMO. Pendant la phase de Transition, le gouvernement nโa pas une politique de dรฉveloppement bien prรฉcise. En effet, il se concentre sur la prรฉparation de nouvelles รฉlections pour lโinstauration de la Quatriรจme Rรฉpublique et sur les calamitรฉs des situations politiques. Cette phase de crise politique, ayant une longue durรฉe de quatre annรฉes, contrairement au temps prรฉvu, la Quatriรจme Rรฉpublique nโest instaurรฉ quโen 2013 et la politique gรฉnรฉrale de lโEtat continue et se retourne au MAP ; Lโobjectif de mise en place de la LOLF diminue de moitiรฉ le taux de pauvretรฉ dans tous les pays dโAfrique qui appliquent la rรฉforme. Alors, pour Madagascar, le rรฉsultat est loin dโรชtre rรฉalisรฉ. Le cas contraire se prรฉsente. La pauvretรฉ est gรฉnรฉralisรฉe ร Madagascar. La majoritรฉ de la population sont extrรชmement pauvres. En effet, environ 62 % de la population vit sous le seuil de pauvretรฉ extrรชme, dans lโinsuffisance alimentaire c’est-ร -dire avec un revenu infรฉrieur au coรปt de la consommation de 2 100 calories par jour. Ensuite trois personnes sur quatre vivent en dessous du seuil de pauvretรฉ absolue. Et plus de 90 % de la population vivent avec au plus 2 dollars US par jour de PPA. Dโaprรจs lโanalyse de FMI en 2013 Madagascar se trouve ร peu prรจs dans la mรชme proportion quโau RDC, au Libรฉria et au Burundi, trois pays qui sortent dโune guerre civile. Ces chiffres confirment que. Madagascar est devenue lโun des pays les plus pauvres du monde. Quelle que soit la dรฉfinition retenue. Nous constatons que la pauvretรฉ sโest aggravรฉe aprรจs chaque crise politique ; le bouleversement de lโรฉconomie faute de lโincertitude du gouvernement aprรจs le coup dโEtat prend la principale de cette situation. Par contre, sโil y en a de rรฉsultat insatisfait par rapport ร lโobjectif global, la rรฉforme du budget de moyen vers le budget de programme amรจne quelques rรฉsultats trรจs importants quโon ne peut pas nรฉgliger. En effet, la rรฉforme se trouve aprรจs la stabilitรฉ politique aprรจs la crise de 2002. Lโapplication de la cรฉlรฉritรฉ, de la rigueur, et de lโimputabilitรฉ budgรฉtaire est plus ou moins optimale, et qui engendrent des rรฉsultats positifs comme exemple lโIPC1 tend vers la note meilleure, la note 2,4 sur 10 en 2005 passait de 3,1 en 2007 et 3,4 en 2009. Nous constatons aussi une amรฉlioration de la croissance รฉconomique entre 2005-2008 qui passait de 5,30% vers 7,10% du PIB. Et le taux de pression fiscale passait de 11,20 % vers 12,00%. Et lโIPC2 passait de 16, 3 % vers 9,5%. En effet, la meilleure note en 2009 de lโIPC1est obtenue par le renforcement de capacitรฉ de contrรดle financier au niveau de recette fiscale, au niveau de recette douaniรจre et au niveau de contrรดle des dรฉpenses engagรฉes. Malheureusement, cette note diminue ร 2 ,6 comme en 2010 ร cause du retour de la crise politique dโune part, et dโautre part la crise financiรจre et la rรฉcession รฉconomique du monde. Mรชme sโil y a des diffรฉrents objectifs รฉnumรฉrรฉs par la reforme, ils sont tous interdรฉpendant, lโamรฉlioration de lโun favorise les autres et vice versa. Outre les problรจmes citรฉs ci-dessus qui crรฉent le blocage pour atteindre lโobjectif de la rรฉforme, nous voyons encore des problรจmes au niveau du personnel, tels que le changement de responsables trรจs frรฉquents suivis de leur nomination lente et la non maรฎtrise de lโexigence de la rรฉforme, au niveau du financement des activitรฉs. La ressource financiรจre dรฉpend de lโextรฉrieur, cโest-ร -dire, les investissements publics ont รฉtรฉ pรฉnalisรฉs par lโinsuffisance des financements extรฉrieurs qui les couvrent en grande partie : 30% financรฉ par lโรฉpargne publique intรฉrieur et les restes 70% par lโรฉpargne รฉtrangรจre. Nous trouvons aussi beaucoup des facteurs exogรจnes qui freinent la reforme, tels que les cyclones, les รฉpidรฉmies. Pour terminer, Madagascar offre pourtant des perspectives de croissance รฉconomique rapide. Elle est dotรฉe de ressources naturelles abondantes, dโun milieu naturel exceptionnel et dโune population jeune, dynamique et en pleine croissance. Pour tirer pleinement profit de la jeunesse de la population, il faudra investir davantage dans lโรฉducation et la santรฉ et lโindustrialisation du secteur primaire.
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Table des matiรจres
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES ANNEXES
RESUME
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Contexte general
Chapitre I : Notion gรฉnรฉrale sur la loi et thรฉorie du budget de lโEtat
Section I : Organisation de lโEtat Malgache
&-1 Organisation institutionnelle
1-1 Le pouvoir exรฉcutif
1-1-1 Le Prรฉsident de la Rรฉpublique
1-1-2 Le Gouvernement
1-2 Le pouvoir lรฉgislatif
1-2-1 LโAssemblรฉe Nationale
1-2-2 le Sรฉnat
1-3 Le pouvoir juridictionnelle
1- 3-1 La Haute Cour Constitutionnelle
1-3-2 La Cour Suprรชme
1-3-3 La Haute Cour de Justice
&-2 Organisation territoriale de lโEtat
2-1 Les Collectivitรฉs Territoriales Dรฉcentralisรฉes
2-1-1 : La commune
2-1-2 les Rรฉgions
2-1-3 : Les provinces
2-2 La dรฉcentralisation budgรฉtaire ร Madagascar
2-3 Les organes de la Collectivitรฉ Territoriale Dรฉcentralisรฉe
2-3-1 Lโorgane dรฉlibรฉrant
2-3-2 Lโorgane exรฉcutif
Section II : Approche loi et approche de la thรฉorie du budget de lโEtat
&-1 Approche de la thรฉorie du budget de lโEtat
1-1 Approche du budget de lโEtat selon les classiques
1-2 Approche Keynรฉsiennes du budget de lโEtat
1-3 Approche du budget de lโEtat selon les thรฉories contemporaines
&-2 Approche sur la loi du budget de lโEtat
2-1 Lโรฉlaboration du budget de lโEtat
2-1-1 Dรฉfinition de loi de finances
2-1-2 Les diffรฉrentes catรฉgories de loi de finances
2-1-2-1 La loi de finances de lโannรฉe
2-1-2-2 : La loi de finances rectificative
2-1-2-3 : La loi de rรจglement
2-1-2-4 La loi spรฉciale
2-1-2-4-1 Dรฉcret dโavances : ouverture de crรฉdit en cas dโurgence
2-1-2-4-2 La non adoption de loi de finances avant la clรดture de session
2-1-2-4-3 Le retard de dรฉpรดt et non promulgation de loi de finances ร temps
2-2 Les opรฉrations de loi des finances
2-2-1 Le budget gรฉnรฉral de lโEtat
2-2-2 Le budget annexe
2-2-3 Le Compte particulier du Trรฉsor
2-2-4 Les operations de FCV
2-2-5 Les Opรฉrations en Capital de la Dette Publique
2-3 Les principes budgรฉtaires
2-3-1 Le principe de l’unitรฉ budgรฉtaire
2- 3-2 Le principe de l’annualitรฉ budgรฉtaire
2- 3-3 Le principe de l’universalitรฉ
2- 3-4 Le principe de spรฉcialitรฉ budgรฉtaire
2- 3-5 Le principe de sincรฉritรฉ budgรฉtaire
2- 3-6 Le principe de pluriannuel
Chapitre II : Analyse du budget de programme
Section I: Notion prรฉliminaire sur le budget
&- 1 Diffรฉrence entre budget de moyen et budget de programme
1-1 Prรฉsentation pour vote: Le budget de moyens
1-2 Prรฉsentation pour l’exรฉcution : Le budget de moyens
1-3 Prรฉsentation pour le contrรดle : Le budget de moyens
1-4 Prรฉsentation pour vote: Le budget de programme
1-5 Prรฉsentation pour l’exรฉcution: Le budget de programme
1-6 Prรฉsentation pour le contrรดle : Le budget de programme
&- 2 Les reformes budgรฉtaires de lโEtat
&- 3 Lโรฉlaboration du budget de lโEtat
3-1 Les participants ร lโรฉlaboration du budget de lโEtat
3-2 Les phases de lโรฉlaboration du budget de lโEtat
& -4 Dรฉfinition de quelques concepts clรฉs
4-1 Le budget de programme
4-2 Les composantes de la ligne budgรฉtaire
Section II : Exรฉcution du budget de lโEtat
&- 1 Exรฉcution de budget du budget de lโEtat
1-1 Execution des recettes
1-1-1 Constatation des droits
1-1-2 Liquidation des recettes
1-1-3 Ordonnancement des recettes
1-1-4 Recouvrement des recettes
1-2 Execution des dรฉpenses
1-2-1 Engagement
1-2-2 Liquidation
1-2-3 Ordonnancement ou mandatement
1-2-4 Paiement
&-2 Structure des budgets de lโEtat
2-1 La recette de lโEtat
2-1-1 Recettes fiscales
2-1-2 Recettes douaniรจres
2-2 Les dรฉpenses de lโEtat
2- 2-1 Dรฉpenses courantes soldes comprennent
2-2-2 Dรฉpenses courantes hors soldes
2-2-3 Dรฉpenses courantes structurelles
2-2-4 Dรฉpenses dโinvestissement
2-2-5 Dรฉpenses dโopรฉration financiรจre
&- 3 Les intervenants dans lโexรฉcution budgรฉtaire sont les suivants
3-1 Section rรฉalisation des activitรฉs
3-1-1 Gestionnaire dโactivitรฉs : GAC
3-1-2 Responsable des programmes : RP
3-1-3 Coordonnateur de programme
3-2 Section budgรฉtaire
3-2-1 Gestionnaire de crรฉdit
DEUXIEME PARTIE : Verification des hypotheses et perspectives
Chapitre I : Rappel sur la notion dโeconomie
Section I : Secteurs de lโรฉconomie
&- 1 Gรฉnรฉralitรฉs
&-2 Enregistrements de lโopรฉration de ces quatre secteurs
&-3 Les intervenants ร la projection de ces quatre comptes
&- 4 LโOpรฉration Globale du Trรฉsor
4-1 LโOGT prรฉvisionnelle
4-2 LโOGT pour lโannรฉe en cour
4-3 Guide pour remplir lโOGT
4-3-1 Recettes
4-3-2 Les dรฉpenses
4-4 Formule ร suivre
Section II : le financement de lโรฉconomi
&-1 Le financement interne
&-2 Le financement externe
Chapitre II : Interpretation des resultats
Section I : Analyse comparative des rรฉsultats et objectifs
&-1La cรฉlรฉritรฉ, lโimputabilitรฉ, la rigueur bien appliquรฉe doivent รชtre amรฉliorรฉ lโIPC1
1-1 Cรฉlรฉritรฉ
1-2 Lโimputabilitรฉ
1-3 Rigueur
&-2 La croissance รฉconomique doit diminuer le taux de pauvretรฉ selon Keynes
&-3 Lโefficacitรฉ et la performance de lโEtat doivent engendrer la fonction croissante du taux de pression fiscale par rapport au temps
&-4 La diminution de dรฉficit budgรฉtaire infรฉrieure ร 3% du PIB rend sain le budget de lโEtat
&-5 Stabilitรฉ financiรจre de lโEtat : la rรฉserve de devise correspond ร trois mois de lโimportation
Section II : Perspective dโavenir
&-1 Analyse du mode de dรฉfaillance de la procรฉdure
1-1 Problรจmes au niveau des acteurs budgรฉtaires
1-1-1 Nomination des intervenants
1-1-2 Sur le manque de capacitรฉ des intervenants
1-2 Problรจmes au niveau des dรฉpenses engagรฉes
1-2-1 Lourdeur du contrรดle ร priori
1-2-2 Problรจmes dโinstabilitรฉ dโinformations
1-3 Au niveau de rรฉalisation des activitรฉs
&-2 Perspective
2-1 Au niveau des indicateurs
2-2 Au niveau du personnel
2-3 Au niveau des ressources financiรจres
2-4 Politique monรฉtaire et de change
2-5 Instabilitรฉ dโinformation
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
WEBOGRAPHIES
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