L’impact de la transformation digitale sur l’agilité

Le monde des affaires, a connu une grande mutation, surtout avec l’avènement de l’internet, de l’intelligence artificielle, les blocks-chaine. Dans le but de préserver ou en avoir un avantage compétitif, plusieurs entreprises se sont lancées dans des processus de digitalisation, néanmoins, la question n’est pas quand mettre la transformation digitale une priorité stratégique, mais comment l’admettre et la positionner comme un avantage compétitif.

Le terme transformation digitale est utilisé depuis 2004 et s’accompagnait presque toujours de la notion de « numérisation ». Le concept de « transformation digitale » englobe davantage d’aspects, comme les innovations technologiques, mais aussi le côté stratégique et humain. C’est en 2010 que surviennent les changements importants. Le web offre la possibilité à ses utilisateurs de partager des informations avec une facilité et une rapidité nouvelle. Émergent aussi de nouveaux outils de travail et des applications censées le faciliter. En plus de cela, les interactions entre les entreprises et leurs clients ont évolué, menant à ce qui peut être qualifié de digitalisation de la relation client.

Délimitation du concept de la transformation digitale

Après l’informatique, le web puis le web 2.0, le digital déferle sur tous les secteurs d’activité. Bénéficiant des innovations et des outils portés par cette nouvelle vague, ainsi les entreprises ont décidé de mener leur transformation digitale. Dans cette première section nous allons remonter aux origines de l’apparition de la transformation digitale, définir le concept et nous intéresser aux caractéristiques qui la composent puis clôturer la section avec la mise en place de la transformation digitale.

Historique de la révolution digitale

À la différence de la seconde révolution industrielle, où les machines spectaculaires laissaient entrevoir l’importance des changements à venir, il n’y a dans cette révolution digitale que peu de machines. C’est une révolution de l’information, silencieuse, presque invisible, mais d’une puissance inégalée. Ce qui ne nous incite pas à en percevoir l’importance .

Pour une majorité d’entre nous, les réseaux sociaux et les smartphones sont les éléments les plus visibles et les plus importants de la révolution digitale. Or, c’est faux. Certes, elle a réussi à mobiliser une part importante de notre temps en nous rendant dépendants au point que nous passions désormais en moyenne 2 h 30 par jour sur les réseaux sociaux. Mais la révolution digitale concerne tous les secteurs d’activité, et cette révolution pourrait avoir un impact sur l’organisation de nos sociétés plus important que celui des deux précédentes révolutions industrielles, qui ont vidé nos campagnes de leurs habitants pour créer de grands ensembles urbains. Le terme « transformation digitale » est très souvent utilisé, mais malheureusement le plus souvent à mauvais escient. On associe souvent la transformation digitale au fait d’utiliser les nouvelles technologies pour pouvoir améliorer les performances de son entreprise ; cette définition est insuffisante. Aujourd’hui, cela va plus loin ! Les entreprises font face à de nouveaux usages qui bouleversent profondément leur modèle économique, leur transformation digitale se place donc dans ce sens en intervenant dans l’ensemble des procesus de l’entreprise : relation client, processus internes, rapport au travail des employés, etc.

En réalité, trois dynamiques fondamentales structurent la révolution digitale :
 La multitude, soit le fait que nous soyons désormais des centaines de millions à utiliser Internet et donc à interagir.
 La loi de Moore, qui a vu la puissance des microprocesseurs croître fortement et régulièrement au cours des quarante dernières années.
 Les data et l’explosion qu’elles ont permise en matière d’analyse de données et l’utilisation d’algorithmes en tous genres ce que l’on appelle généralement l’algorithme et les Big Data.

La digitalisation est apparue avec l’avènement du Web 2.0 et l’utilisation du réseau par le grand public (mail, réseaux sociaux, Instant Messenger, commerce électronique). La simplicité et les opportunités d’utilisation du réseau ont contribué au développement de pratiques et d’usages nouveaux, jusqu’à la naissance de modèles d’affaires liés à cet écosystème numérique.

Un web évolutif

En parcourant la toile, on retrouve de plus en plus souvent les notions de web 3.0, voire même 4.0 ! Et si tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit là des prochaines phases de l’évolution d’un seul et même web, les avis sont loin de converger quant à la chronologie ou aux concepts et technologies propres à chaque étape.

Il serait donc utile de défricher ce terrain afin de mieux comprendre les enjeux et l’importance de cette transformation, ainsi que son impact sur la manière de gérer un business.

Les différentes phases de cette évolution

Le web est sans nul doute une technologie majeure du 21ème siècle. Et si sa nature, sa structure et son utilisation ont évolué au cours du temps, force est de constater que cette évolution a également profondément modifié les pratiques commerciales et sociales.

Web 1.0 « web traditionnel »

Est avant tout un web statique, centré sur la distribution d’informations. Il se caractérise par des sites orientés produits, qui sollicitent peu l’intervention des utilisateurs. Les premiers sites d’ecommerce datent de cette époque. Le coût des programmes et logiciels propriétaires est énorme et l’explosion de la bulle dot.com, en 2000, remet en question cette approche de la toile.

Web 2.0 « web social »

Change totalement de perspective. Il privilégie la dimension de partage et d’échange d’informations et de contenus (textes, vidéos, images ou autres). Il voit l’émergence des réseaux sociaux, des smartphones et des blogs. Le web se démocratise et se dynamise. L’avis du consommateur est sollicité en permanence et il prend goût à cette socialisation virtuelle. Toutefois, la prolifération de contenus de qualité inégale engendre une infobésité difficile à contrôler.

Web 3.0« web sémantique »

Vise à organiser la masse d’informations disponibles en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de sa localisation, de ses préférences, etc. C’est un web qui tente de donner sens aux données. C’est aussi un web plus portable et qui fait de plus en plus le lien entre monde réel et monde virtuel. Il répond aux besoins d’utilisateurs mobiles, toujours connectés à travers une multitude de supports et d’applications malines ou ludiques.

Web 4.0« web intelligent »

Effraie autant qu’il fascine, puisqu’il vise à immerger l’individu dans un environnement (web) de plus en plus prégnant. Il pousse à son paroxysme la voie de la personnalisation ouverte par le web 3.0 mais il pose par la même occasion de nombreuses questions quant à la protection de la vie privée, au contrôle des données, etc. C’est un terrain d’expérimentation où tous ne sont pas prêts à s’aventurer.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : La transformation digitale
Introduction
Section 1 : Délimitation du concept de la transformation digitale
1.1. Historique de la révolution digitale
1.1.1. Un web évolutif
1.1.2. Les différentes phases de cette évolution
1.1.2.1. Web 1.0 « web traditionnel »
1.1.2.2. Web 2.0 « web social »
1.1.2.3. Web 3.0« web sémantique »
1.1.2.4. Web 4.0« web intelligent »
1.2. Définitions de la notion transformation digitale
1.3. Les déterminants de la transformation digitale
1.3.1. Les cultures nationales
1.3.2. La nouvelle culture managériale
1.4. La digitalisation et ses caractéristiques
1.4.1. La non-localisation des données
1.4.2. Une masse de données valorisées
1.4.3. Une plateforme logicielle communautaire
1.4.4. Un effet réseau transformant les comportements
1.4.5. Un business model de ré-intermédiation digitale
1.5. Les moyens et les outils de la digitalisation
1.5.1. Le serveur
1.5.2. Les logiciels métiers
1.5.3. Le site Internet
1.5.4. Les applications mobiles
1.5.5. Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC)
1.5.6. Les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE)
1.5.7. Les médias et réseaux sociaux
1.6. Mettre en place votre transformation digitale
1.6.1. Établir un état des lieux de la situation digitale de votre entreprise
1.6.2. Mettre en place une stratégie efficace
1.6.3. Accompagné dans ce changement
1.6.4. Impliquer toute l’entreprise dans la démarche
Section 2 : enjeux et effets de la transformation digitale sur les entreprises
2.1. Les enjeux de la transformation digitale
2.1.1. Obtenir des résultats au quotidien tout en optimisant les coûts et le temps
2.1.2. Gain de temps
2.1.3. Réduction des coûts
2.1.4. Meilleure gestion des relations avec l’ensemble des acteurs d’une entreprise
2.1.5. Réduction des délais
2.1.6. L’amélioration de la relation client
2.2. La digitalisation : Un virage incontournable
2.2.1. La digitalisation, pour être plus d’efficacité
2.2.2. La digitalisation, pour optimiser la relation client
2.3. Les facteurs d’une transformation digitale réussie
2.3.1. Les ressources informatiques
2.3.2. La numérisation des échanges commerciaux
2.3.3. Des salariés formés et des profils agiles
2.4. Les effets de la digitalisation sur l‘organisation
2.4.1. Impact de la transformation digitale sur les conditions de travail
2.4.2. Les impacts de la transformation digitale sur le collectif
2.4.3. Une réorganisation adaptée
Conclusion
Chapitre II : L’agilité organisationnelle
Introduction
Section 1 : Délimitation du concept de la transformation digitale
1.1. Définition de concept « agilité organisationnelle »
1.2. Les fondements théoriques qui caractérisent l’agilité organisationnelle
1.2.1. La réactivité : la capacité de réponse de l’organisation
1.2.2. La rapidité : l’importance de la vitesse
1.2.3. La flexibilité : l’adaptation de l’organisation aux changements
1.2.4. La compétence : une vision de la stratégie
1.3. La contribution de la GRH dans le développement de l’agilité organisationnelle
1.3.1. Le levier humain : l’adoption de « comportements agiles »
1.4. Les pratiques organisationnelles soutenant l’agilité
Section 2 : La digitalisation au soutien de l’agilité organisationnelle
2.1. L’effet de la digitalisation sur l’agilité organisationnelle
2.1.1. Les nouveaux outils
2.1.3. Les nouveaux outils de communication
2.1.4. Les Réseaux Sociaux d’Entreprise
2.1.5. Les nouveaux espaces physiques
2.1.6. Les nouvelles façons de travailler
2.1.7. Obstacles spatiaux temporels
2.1.8. Améliorer le quotidien des collaborateurs
Conclusion
Chapitre III : L’étude de cas de l’université d’Aboudaou de Bejaia
Introduction
Section 01 : Présentation de la méthodologie de recherche
1.1. L’approche méthodologique
1.2. L’échantillonnage
1.3. L’établissement du questionnaire
Section 02 : présentation et discussion des résultats de la recherche
1.1. La présentation et l’analyse des résultats
Conclusion
Conclusion générale
Liste bibliographique
Annexe

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