L’impact de la politique des relais sur la diversification des publics

L’organisation des spectacles en audiodescription

Chaque saison, le TNP propose environ trois spectacles en audiodescription à destination du public mal ou non voyant. La personne qui assure l’audiodescription y travaille bien en amont car il ne s’agit pas d’improviser, mais bien au contraire de travailler un texte à l’image d’un travail radiophonique très précis où tout est écrit à l’avance. Le principe est d’intercaler, sans nuire à la bonne écoute du spectacle, des éléments visant à décrire ce qui ne peut pas être vu : décor, gestes significatifs des personnages, ou tout autre élément jugé pertinent. Les personnes mal ou non voyantes sont installées de préférence aux premiers rangs afin de mieux sentir l’énergie qui se dégage du plateau, et entendent la voix de l’audio des criptrice diffusée par un système de casque à haute fréquence. Certaines structures proposent des audiodescription qui sont en fait des enregistrements déclenchés en régie au moment voulu ; au TNP, une audio descriptrice est physiquement présente et parle en direct tout au long du spectacle. C’est cette même personne qui anime avant la représentation – accompagnée d’une attachée aux relations avec le public – une approche tactile du décor pour les personnes qui souhaitent y participer : cela permet de donner quelques clés de compréhension sur le spectacle, éventuellement d’entendre les voix des interprètes qui s’échauffent afin de distinguer les différents personnages, et donne l’occasion aux spectateurs de toucher certains éléments de décor en se déplaçant sur le plateau.
J’ai été chargée de m’occuper de l’organisation de deux spectacles en audiodescription : Une nuit à la présidence et La Jeanne de Delteil. La première étape était de dresser la liste des personnes ayant prévenu lors de leur réservation qu’elles souhaitaient profiter de l’audiodescription. Je les ai contactés afin de connaître le nombre de casques nécessaires et de savoir combien de personnes seraient présentes pour la visite tactile, en leur reconfirmant le lieu et l’heure de rendez-vous. Le TNP disposant d’une mallette de vingt casques, il convenait de s’assurer que nous avions la possibilité d’honorer toutes les demandes. Certains spectateurs viennent accompagnés de personnes voyantes qui souhaitent également être présentes pour l’audiodescription mais n’ont pas besoin de casque, d’où cette première étape de vérification. Je devais également, en amont, être en lien avec différentes personnes : l’équipe artistique, pour leur demander s’ils acceptaient de venir faire entendre leur voix sur le plateau lors de la visite tactile ; l’audiodescriptrice, pour faire le point avec elle et convenir d’un rendez-vous pour accueillir ensemble le public ; l’équipe technique, pour m’assurer de la disponibilité du plateau lors de la visite tactile et vérifier que les casques fonctionnent.
Les deux spectacles en audiodescription dont j’ai supervisé l’organisation se déroulaient dans deux salles différentes. Une nuit à la présidence se déroulait en salle Roger-Planchon : la régie se situe en fond de salle et dispose d’une vitre qui constitue une isolation phonique et permet à la personne qui assure l’audiodescription de parler en régie sans être entendue en salle. Pour le spectacle La Jeanne de Delteil, la représentation se déroulait en salle Jean-Bouise, ne disposant pas de régie isolée : dans cette salle, la régie se situe juste derrière le dernier rang, il est donc impossible de parler sans être entendu. Il a alors fallu trouver une solution pour que l’audiodescription puisse se dérouler dans de bonnes conditions : l’audio descriptrice s’est installée dans une autre salle, disposant d’un retour son et vidéo afin de lui permettre de suivre le spectacle en direct. Cela impliquait
une dose de stress supplémentaire car si le matériel tombait en panne, aucune alternative n’était possible.

La présentation de saison et la campagne d’abonnement

La présentation de saison constitue chaque année le point d’orgue de l’activité d’une structure culturelle de spectacle vivant : toute la maison est sollicitée pour y prendre part. Généralement au mois de mai, la présentation de saison du TNP à destination du public est planifiée sur deux soirs et présentée par Christian Schiaretti, directeur, et Jean Pierre Jourdain, directeur artistique et programmateur. Il s’agit d’un événement important puisqu’est dévoilée la programmation de la saison suivante. C’est à cette occasion que le public peut ou non reconduire son adhésion au projet artistique de la structure, la possibilité de souscrire à un abonnement étant mise en place dès la présentation de saison.
À l’occasion des soirées de présentation de saison, les attachées aux relations avec le public sont présentes dans le hall du théâtre afin de répondre aux questions du public.
Dans un premier temps, la plupart des questions portent davantage sur les modalités d’abonnement que sur le contenu des spectacles, d’autant plus que les tarifs ont été légèrement augmentés pour la saison 2015-2016. Les documents de communication ayant eux aussi changé – le TNP a fait appel à de nouveaux graphistes, cette nouveauté provoquait des réactions diverses. Le principal atout de ces soirées en termes de relations avec le public est que cela favorise la rencontre et les échanges. C’est également l’occasion de revoir des relais de longue date, mais aussi d’en rencontrer de nouveaux, car dans ce métier, le contact humain est primordial.
La veille de la première présentation de saison « tout public », a eu lieu une présentation de saison à l’attention des enseignants, organisée principalement par ma collègue attachée aux relations avec le public scolaire : le fait de mettre en place un tel événement témoigne d’une attention particulière très appréciée par les enseignants.
J’ai été également chargée de mettre en place une présentation de saison à destination du public mal ou non voyant, portant principalement sur les spectacles proposés en audiodescription ou conseillés (sans audiodescription) du fait de leur simplicité scénographique ou du nombre restreint d’artistes sur le plateau. Cette présentation était agrémentée de la lecture d’un montage à partir de textes programmés la saison suivante, permettant d’en avoir un avant-goût : leur mise en voix par des comédiens de la Maison des comédiens a été très appréciée.
Il serait judicieux selon moi d’étendre ce dispositif à tous les secteurs car cela a un impact important : on accorde une certaine importance à des publics identifiés qui sont honorés de découvrir la saison en avant-première, se sentant privilégiés. Je reviendrai dessus dans la troisième partie, mais il serait également positif de parvenir à mettre en place cela pour les spectateurs-relais.
Arrive ensuite la campagne d’abonnement et les présentations de saison à l’extérieur : les attachées aux relations avec le public se déplacent à la rencontre de groupes pour présenter la programmation. Afin d’être en mesure de parler des spectacles, il est important, au fur et à mesure de l’élaboration de la programmation, de se familiariser avec les spectacles afin d’en parler de la manière la plus fluide possible. Nous avons eu l’occasion de voir certains spectacles en amont, notamment Singspiele, ainsi que trois maquettes présentées lors de la saison 2014-2015 et programmées en 2015-2016. Avoir vu un spectacle permet d’en parler beaucoup plus facilement et avec des éléments concrets et sensibles, ce que les dossiers artistiques permettent moins. Il est également possible, lorsqu’un spectacle est déjà créé, de se baser sur des images ou des extraits vidéo afin d’avoir une vision de l’atmosphère qui se dégage du plateau.

La préparation de la saison suivante

Chaque année, en fin de saison, ont lieu des rendez-vous avec les relais ou interlocuteurs principaux des groupes pour lesquels ont été mis en place des parcours de spectateur. Ces rendez-vous constituent l’occasion de faire le point sur la saison écoulée et de se projeter dans la saison suivante, dans le but d’améliorer ce qui n’a pas bien fonctionné et de développer certains projets. Les conseils de quartier et les associations sont les principaux intéressés pour mettre en place des parcours de spectateurs. Certains conseils de quartiers choisissent des spectacles pour lesquels ils proposent une participation financière. Avec les comités d’entreprise, comme je l’ai évoqué plus haut, il s’agit davantage de pure « consommation » de places de spectacle : les rendez-vous que j’ai pu avoir avec les commissions culturelles de certains comités d’entreprise visaient principalement à choisir les spectacles subventionnés par le CE et à fixer le nombre de places demandées.
Malgré ma jeunesse et le peu d’expérience dont je dispose en matière de relations avec le public, j’ai eu la chance de me voir confier un tel poste et d’avoir des retours très positifs sur mon travail. J’ai pris mon rôle au sérieux et ai profité de l’opportunité qui m’était offerte pour apprendre un maximum de choses. Cette période de remplacement n’a pas été simple car j’ai repris un poste sans période de passation : j’ai ainsi dû m’organiser et découvrir certaines choses au fur et à mesure. De plus, il n’était pas évident de se projeter lorsque la date de retour de la personne remplacée n’était alors pas connue. Même si la situation était inconfortable, elle s’est avérée très formatrice, et j’ai pu développer mescapacités d’improvisation et d’adaptation.

Les aides ponctuelles au sein du service

Tout au long de mon expérience au sein du service des relations avec le public, il m’est arrivé de soutenir mes collègues en me chargeant à leur place de certaines rencontres, visites ou rendez-vous proposés aux spectateurs, tous secteurs confondus.

L’animation de rencontres dans des lycées

Le secteur scolaire étant particulièrement développé – le TNP travaille avec de nombreux établissements Villeurbannais et de l’agglomération lyonnaise – la plupart des rencontres avec des artistes que j’ai organisées ou accompagnées se déroulaient dans des lycées. Les comédiens ou metteurs en scène sollicités pour l’occasion apprécient d’avoir des informations sur les jeunes qu’ils s’apprêtent à rencontrer : leur âge, leur filière, s’ils ont vu ou vont voir le spectacle, s’ils pratiquent le théâtre, etc. Tous ces éléments permettent aux artistes d’adapter leur discours et de faire en sorte que la rencontre se passe au mieux.

Les rencontres en amont du spectacle

En ce qui concerne le secteur scolaire, les rencontres en amont du spectacle sont en principe évitées, sauf dans le cas où le spectacle est estimé difficile d’accès. L’idée est alors de donner des clés de compréhension afin que les élèves puissent profiter au mieux du spectacle. La rencontre peut également avoir lieu sans comédien ; dans ce cas, l’attachée aux relations avec le public se rend dans les classes afin de parler aux élèves des thèmes évoqués dans la pièce, du décor, ainsi que de tout élément jugé pertinent en fonction du spectacle. Dans un premier temps, les élèves sont plutôt passifs, ils écoutent ce qui leur est dit, et dans l’idéal, la seconde partie de la rencontre est dédiée à un échange et aux questions éventuelles. J’ai notamment accompagné un comédien qui jouait dans le spectacle Mai, juin, juillet lors d’une rencontre dans un lycée : pour ce spectacle, qui comporte un certain nombre de références culturelles, historiques et politiques, il était appréciable en effet de fixer une rencontre en guise de préparation au spectacle : celle-ci a d’ailleurs suscité de nombreuses réactions et a permis un échange riche entre les élèves, les enseignants et le comédien.

Les rencontres après-spectacle

Les rencontres après avoir vu le spectacle sont en général plus intéressantes car la discussion naît plus naturellement à partir de l’expérience commune que constitue la représentation. Les artistes sont très souvent demandeurs de réactions et de questions.
Certains professeurs préparent des questions avec les élèves, ce qui facilite l’échange. On peut considérer qu’une rencontre réussie parvient à faire naître une interaction entre les élèves et les artistes, ces derniers racontant souvent des anecdotes liées à leur métier ou au spectacle en particulier. Les interventions des élèves peuvent avoir trait à ce qui a été compris ou non, aimé ou non, mais pas uniquement : si possible, la discussion s’oriente vers des thématiques liées au spectacle ou au métier d’acteur.
Certaines rencontres m’ont particulièrement marquée : l’une d’elles, autour du spectacle Juan, a eu lieu dans le CDI* d’un lycée : la documentaliste avait dressé une petite table de bienvenue avec des œuvres de Molière, et les élèves ont installé des chaises en cercle, ce qui donnait à la rencontre une tout autre forme que si elle s’était déroulée dans une salle de classe, lui conférant un aspect plus convivial. Lors d’une rencontre autour du spectacle Agnès, j’ai accompagné Catherine Anne, metteur en scène, dans un autre établissement : l’échange était vivant, de nombreuses questions ont fusé. Il s’agit d’un spectacle qui dérange ou en tout cas ne laisse pas indifférent, car il aborde le thème du viol et de l’inceste, et a suscité une discussion. Je pense également à une rencontre autour du spectacle Le Triomphe de l’amour, où j’ai accompagné deux comédiens : il y a eu un bel échange et les comédiens, très complices, ont répondu avec beaucoup d’humour et de générosité aux questions des élèves et leur ont livré des anecdotes sur le spectacle. Il peut toutefois arriver que lors de certaines rencontres, l’alchimie n’opère pas autant que ce que l’on aurait pu l’espérer.
Finalement, les nombreuses rencontres organisées chaque année se révèlent très enrichissantes ; les réactions des enseignants et des élèves montrent qu’il faut continuer ce type d’initiative. Inventer de nouvelles formes de rencontres, plus originales, serait également bienvenu. Pour la saison 2015-2016, garder ce rythme soutenu risque d’être plus compliqué car les comédiens de la troupe seront moins nombreux et, de plus, extrêmement sollicités par les répétitions et les représentations.

Le Théâtromôme

Le Théâtromôme propose, lors de certaines représentations se déroulant le dimanche après-midi, un atelier pour les enfants de 6 à 10 ans, animé par un artiste plasticien, en lien avec le spectacle. L’accueil se fait avant le début de la représentation et permet aux parents d’assister au spectacle pendant que les enfants participent à l’atelier ; ils se retrouvent ensuite et peuvent partager leur expérience. J’ai eu l’occasion d’accompagner un artiste plasticien lors d’un Théâtromôme autour du spectacle Le Prince de Hombourg. J’ai rédigé en amont, avec l’aide de Cécile Le Claire, un résumé adapté aux enfants de cette tranche d’âge afin d’introduire la séance par une présentation de la pièce.
Le jour du Théâtromôme, j’ai participé à l’accueil des enfants – ils étaient une douzaine, et je me suis chargée de la mise en place du goûter. J’ai ensuite introduit la séance par le résumé de la pièce afin de faire entrer les enfants dans l’univers du spectacle.
Ce spectacle confère une place importante aux décors, jouant notamment sur les espaces modulables. Le thème de l’atelier était « Sortir du cadre » : chaque enfant disposait d’un support en carton sur lequel il pouvait composer avec des volumes, des couleurs, des formes, en s’inspirant de ce qu’il avait entendu de la pièce et en laissant libre cours son imagination. L’artiste plasticien montrait quelques exemples possibles et chaque enfant pouvait composer à sa guise. Il fallait veiller à la bonne circulation du matériel mais également à la sécurité des enfants.
Au bout d’un moment, certains avaient fini leur création plus tôt que les autres et s’ennuyaient, d’autres avaient envie de se dépenser – l’atelier se déroulait en intérieur. Il aurait été judicieux de prévoir une histoire à raconter ou une activité calme pour occuper ceux-ci. Parfois l’artiste plasticien passait du temps avec un enfant autour de son projet, et pendant ce temps je tâchais d’être présente auprès des autres. À la fin de l’atelier, nous nous sommes rassemblés pour regarder l’ensemble des productions : ceux qui le souhaitaient nous ont présenté la leur, ce temps d’échange a permis de conclure la séance par un regroupement convivial autour des œuvres produites.
Les pochettes que j’avais préparées, contenant l’historique de la pièce, le résumé, des citations du metteur en scène et des photos du spectacle lors d’une représentation dans la Cour d’honneur du Palais des Papes au festival d’Avignon , ont été distribuées aux enfants à l’issue de l’atelier. Ce dispositif permet aux parents d’assister au spectacle tranquillement.

Recherche

Introduction

Le choix de mon sujet de recherche a été fortement déterminé par la structure au sein de laquelle j’ai effectué un stage puis un remplacement en tant qu’attachée aux relations avec le public. Tout au long de cette expérience, j’ai pu être en contact avec des interlocuteurs aux profils variés, à la croisée de divers secteurs. J’ai porté une grande attention aux différents moyens de tisser des liens entre spectacles, artistes et public(s), ce qui constitue le principe même de la médiation culturelle.
De par son statut de centre dramatique national mais également par son bagage historique, le TNP se doit de répondre à un certain nombre d’attentes en matière de politique de diversification des publics dans l’optique d’asseoir sa légitimité – constamment remise en question :
En vérité, la médiation n’a pas pour unique enjeu l’instruction des néophytes ou le déniaisement des novices, elle vise aussi, d’abord peut-être, la conquête de nouveaux adeptes. Accroître la diffusion, élargir l’audience, voire augmenter l’encaisse : au regard des tutelles, la légitimité des institutions culturelles alimentées par la subvention dépend de leur capacité d’attirer en nombre les usagers de tous âges, originaires d’une grande variété de milieux sociaux, qui leur procureront des recettes, de la reconnaissance, de la notoriété.
Emmanuel Wallon souligne ici un paradoxe à propos de la médiation, qui a pour but d’attirer un panel de spectateur le plus diversifié possible : s’agit-il d’un objectif (volonté d’être accessible à tous) ou d’un moyen (obligation de rendre des comptes aux tutelles financières) ? Ces deux aspects sont la plupart du temps mêlés, et pourtant, les structures culturelles vont mettre en avant au regard du public la dimension la plus « noble », à savoir la volonté d’ouvrir les portes du théâtre à un public le plus large possible, dans un objectif de partage et d’ouverture. Nous reviendrons plus loin sur l’aspect stratégique de la question.

Sociologie des spectateurs du TNP

Avant de réfléchir à des méthodes d’élargissement des publics, la première étape est de se poser la question suivante : quels sont les publics qui viennent déjà ? Autrement dit, il convient de cerner la population déjà acquise – en tant que spectateurs plus ou moins assidus – afin de mieux la connaître, pour ensuite dégager des éléments visant à diversifier et élargir ces publics. Comme le souligne Laurent Fleury, Jean Vilar est le premier à se poser la question de qui est dans la salle. En s’interrogeant non seulement sur les origines sociales et spatiales de ses spectateurs mais encore sur les moyens de contourner les obstacles matériels et symboliques dans l’accès au théâtre, le TNP de Vilar a constitué son public comme une catégorie d’action en direction de laquelle toute une série de mesures et démarches devaient être opérées. Jean Vilar s’est ainsi toujours préoccupé des publics, revendiquant […] le devoir d’apporter à tous, du petit magasinier de Suresnes à l’imposant magistrat, de l’ouvrier de Puteaux à l’agent de change, du facteur rural au professeur agrégé, les charmes d’un plaisir dont ils n’auraient jamais dû, depuis le temps des cathédrales et des mystères, être sevrés.
À l’époque de Vilar, un questionnaire était distribué systématiquement les soirs de spectacles aux personnes souhaitant y répondre ; une grande importance était accordée aux réponses obtenues – visant à l’amélioration de l’accueil par exemple. Cette manière de donner la parole au public a en grande partie contribué à la formation de la fonction critique du public et a également permis d’individualiser le rapport du public à lareprésentation.

Données quantitatives

À l’occasion de la réouverture du théâtre après les travaux (2008-2011), une enquête a été menée en 2013 auprès du public du TNP. Un questionnaire remis aux spectateurs les soirs de représentation était également accessible sur Internet. Un échantillon de 663 personnes a accepté d’y répondre, soit l’équivalent de 4,6% du nombre total d’abonnés pour la saison 2012-2013. Ci-dessous, la répartition par catégorie socioprofessionnelle.

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Table des matières
REMERCIEMENTS
SIGLES 1
INTRODUCTION
1 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1.1 Le TNP, de Chaillot à Villeurbanne : historique au prisme des directeurs successifs
1.1.1 Firmin Gémier (1920-1933)
1.1.2 Jean Vilar (1951-1963)
1.1.3 Georges Wilson (1963-1972)
1.1.4 Roger Planchon (1972-2001)
1.1.5 Christian Schiaretti (depuis 2002)
1.2 État actuel
1.2.1 L’implantation dans un territoire
1.2.1.1 Le quartier des Gratte-Ciel
1.2.1.2 La rénovation architecturale
1.2.2 L’appellation
1.2.2.1 Le label CDN et les missions qui en découlent
1.2.2.2 La polysémie de l’adjectif « populaire »
1.2.3 Le fonctionnement interne
1.2.3.1 L’équipe
1.2.3.2 Le budget
1.3 Le service des relations avec le public
1.3.1 Historique
1.3.2 Fonctionnement général
1.3.3 Description des différents postes par secteur
1.3.4 Les rendez-vous « tout public » autour de la programmation
1.3.5 La conquête et la fidélisation de nouveaux publics
2 COMPTE RENDU DES MISSIONS 
2.1 La rédaction de dossiers d’accompagnement
2.1.1 La recherche de sources littéraires et picturales
2.1.2 L’exercice de l’interview
2.1.2.1 L’élaboration du questionnaire
2.1.2.2 La retranscription et le travail d’écriture
2.1.3 La mise en page en lien avec l’infographiste
2.1.4 La validation par l’équipe artistique
2.2 Le secteur de l’enseignement supérieur
2.2.1 La remise à plat du secteur
2.2.1.1 Le constat de l’état actuel
2.2.1.2 L’objectif de redynamisation
2.2.2 La recherche de nouveaux étudiants-relais
2.3 Le poste d’attachée aux relations avec le public
2.3.1 Un remplacement sans passation : les difficultés rencontrées
2.3.2 La gestion de la saison en cours
2.3.2.1 Les associations
2.3.2.2 Les structures sociales
2.3.2.3 Les comités d’entreprise
2.3.3 L’organisation des spectacles en audiodescription
2.3.4 La présentation de saison et la campagne d’abonnement
2.3.5 La préparation de la saison suivante
2.4 Les aides ponctuelles au sein du service
2.4.1 L’animation de rencontres dans des lycées
2.4.1.1 Les rencontres en amont du spectacle
2.4.1.2 Les rencontres après-spectacle
2.4.2 Le Théâtromôme
2.4.3 Les visites du théâtre
3 RECHERCHE
3.1 Introduction
3.2 Être spectateur : définition
3.2.1 Définition du spectateur
3.2.2 Que désigne l’appellation « non-public » ?
3.2.3 Sociologie des spectateurs du TNP
3.2.3.1 Données quantitatives
3.2.3.2 Données qualitatives : témoignages de spectateurs
3.3 Le spectateur-relais, un levier de popularisation du théâtre ?
3.3.1 Historique et évolution du spectateur-relais
3.3.2 Les ATP, prémisses des spectateurs-relais ?
3.3.3 À la conquête du public
3.3.4 La fonction du spectateur-relais
3.3.4.1 Un échange de bons procédés
3.3.4.2 Les valeurs véhiculées
3.3.5 Forces et faiblesses du dispositif
3.4 Cas pratique : la recherche d’étudiants-relais
3.4.1 Les pratiques culturelles des étudiants
3.4.2 Sur le terrain : à la rencontre de nouveaux relais étudiants
3.4.2.1 Une première étape de prospection
3.4.2.2 À la rencontre de futurs étudiants-relais
3.4.2.3 La mise en place de parcours étudiants
3.5 Étude menée auprès des spectateurs-relais du TNP
3.5.1 Le public cible
3.5.2 Le questionnaire
3.5.3 Analyse des données recueillies en entretien
3.5.3.1 La composition du public du TNP selon les relais
3.5.3.2 Les personnes atteintes par le dispositif
3.5.3.3 Le rôle du relais vu par les relais eux-mêmes
3.5.3.4 L’appropriation de l’identité structurelle
3.5.3.5 L’accueil : un lien primordial
3.5.3.6 La dimension d’accessibilité
3.5.3.7 Les freins à la venue au spectacle
3.5.3.8 Les techniques employées
3.5.3.9 La venue en groupe comme moteur
3.5.3.10 Retours sur le dispositif
3.5.4 Bilan
3.5.5 Enjeux et perspectives du dispositif
3.6 Conclusion
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE

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