Choix de la longueur dโonde
ย ย La majoritรฉ des liens de communication en espace libre sโeffectue soit dans le proche infrarouge (750 nm ร 1450 nm), soit dans le court infrarouge (1400 nm ร 3000 nm) et plus spรฉcifiquement sur la plage de longueurs dโonde allant de 1530 nm ร 1560 nm [Kaushal and Kaddoum, 2016]. Dans le cas des communications sol-espace et entre satellites, 3 longueurs dโonde sont privilรฉgiรฉes : 800 nm, 1064 nm et 1550 nm. De nos jours, les rรฉseaux de communication par fibre optique utilisent trรจs largement lโintervalle de longueur dโonde autour de 1550 nm pour les transmissions longues distances. En choisissant la longueur dโonde ฮป = 1550 nm, il est ainsi possible de mettre ร profit pour les applications en espace de libre, les composants รฉlectro-optiques dรฉveloppรฉs, dรฉjร adaptรฉs aux transmissions trรจs haut dรฉbit [Agrawal, 2012]. Par ailleurs, les faibles longueurs dโonde sont plus impactรฉes par la turbulence atmosphรฉrique. De plus, cette longueur dโonde se situe dans une fenรชtre de transmission favorable pour traverser lโatmosphรจre [Hemmati, 2009]. On prendra soin รฉgalement de tenir compte de lโimpact de la transmission atmosphรฉrique et en particulier des raies dโabsorption atmosphรฉriques lors du choix de la grille de frรฉquences utilisรฉe pour les transmissions WDM (Wavelength Divison Multiplexing) [Artaud et al., 2019].
Intรฉrรชt des liens optiques par rapport aux liaisons radiofrรฉquences
ย ย Lโintรฉrรชt des liens optiques par rapport aux transmissions RF repose sur la grande diffรฉrence de longueur dโonde entre les deux mรฉthodes et sur la forte directivitรฉ des faisceaux optiques. En prenant lโexemple de la bande Ka en RF (pour une frรฉquence porteuse dโenviron 35 GHz), la bande passante est proche de 500 MHz. Ainsi, en optique pour ฮป = 1550nm, soit une frรฉquence porteuse โ 200 THz, la bande passante peut รชtre jusquโร 1000 fois supรฉrieure [Williams et al., 2007]. De plus, le spectre RF est fortement contraint et rรฉglementรฉ afin de rรฉduire les probabilitรฉs dโinterfรฉrences entre les transmissions. La directivitรฉ des faisceaux optiques prรฉvient de ce type dโinterfรฉrences et il nโy a donc pas de restriction sur lโutilisation des frรฉquences et bandes passantes qui sont libres de droits. La forte directivitรฉ augmente aussi la sรฉcuritรฉ des liens rendant plus difficile lโinterception ou le blocage intentionnel dโune transmission que pour les liaisons RF. La divergence de lโonde รฉtant proportionnelle ร la longueur dโonde, lโutilisation dโune longueur dโonde courte permet de limiter les pertes gรฉomรฉtriques au prix dโexigences fortes sur la prรฉcision du pointage. Bien que cette fonction de pointage reprรฉsente un dรฉfis, pour certaines applications compatibles (mobile lent, position bien connue) le gain en poids, en encombrement et en dรฉbit apportรฉ par les liaisons optiques en font une solution dโavenir pour le trรจs haut dรฉbit en espace libre.
Dรฉtection dโun signal modulรฉ en phase
ย ย Cependant, cette mรฉthode de rรฉception incohรฉrente peut aussi permettre de dรฉtecter des signaux modulรฉs en phase, dโintensitรฉ uniforme, au format DE-BPSK par exemple, grรขce ร un montage interfรฉrentiel comme illustrรฉ en figure 1.8. Un interfรฉromรจtre de Mach Zehnder est placรฉ en amont de la photodiode et divise le signal reรงu en 2 voies. Lโun des bras de lโinterfรฉromรจtre, celui du bas sur le schรฉma, est plus long que lโautre afin dโintroduire un retard dโun temps symbole T par rapport ร lโautre bras. Ainsi, le champ ERX(t) est couplรฉ ร sa version retardรฉe dโun temps symbole ERX(tโT) en sortie de lโinterfรฉromรจtre. Ce mรฉlange induit la formation dโinterfรฉrences constructives et destructives entre les deux symboles adjacents, le symbole retardรฉ servant de phase de rรฉfรฉrence [Winzer, 2003]. Le montage se termine gรฉnรฉralement par une dรฉtection รฉquilibrรฉe constituรฉe de deux photodiodes afin dโexploiter les deux sorties complรฉmentaires du Mach Zehnder pour reconstituer le saut de phase dans le photocourant produit en sortie.
Comparaison des mรฉthodes de dรฉtection
ย ย La dรฉtection directe, moins contraignante ร mettre en oeuvre que la dรฉtection cohรฉrente, a รฉtรฉ privilรฉgiรฉe dans les liens de communication par fibre optique pendant de nombreuses annรฉes, mais aussi dans les premiรจres expรฉrimentations de lien de communication sol-espace [Arimoto et al., 1995] [Alonso et al., 2004]. La dรฉtection cohรฉrente est plus exigeante, car elle nรฉcessite notamment lโutilisation dโun oscillateur local, dโun mรฉlangeur cohรฉrent ainsi que de mรฉthodes de synchronisation afin de rรฉcupรฉrer lโinformation encodรฉe sur la phase du signal reรงu. Elle permet en revanche dโutiliser des formats de modulation ร grand nombre dโรฉtats mettant ร profit la phase et lโamplitude de lโonde optique et prรฉsente une meilleure sensibilitรฉ qui est dโautant plus visible avec lโaugmentation du nombre de bits codรฉs par symbole (voir tableau 1.2). De plus, le mรฉlange de lโonde optique incidente avec lโoscillateur local rend le systรจme plus sรฉlectif en frรฉquence et renforce sa robustesse ร la lumiรจre ambiante notamment provenant du soleil [Leeb, 1989] contrairement ร la dรฉtection directe qui va capter la lumiรจre sur un large spectre en lโabsence de filtrage optique. Mรชme si la dรฉtection homodyne prรฉsente une meilleure sensibilitรฉ pour la modulation BPSK comparรฉe ร la dรฉtection intradyne ou hรฉtรฉrodyne, elle nโest en pratique pas utilisรฉe, car elle ne permet de dรฉtecter que la partie rรฉelle du signal et quโelle nรฉcessite des techniques prรฉcises de synchronisation optique pour maintenir lโoscillateur local ร la mรชme frรฉquence que le signal reรงu [Kikuchi, 2010]. La dรฉtection intradyne nรฉcessite lโutilisation de deux dรฉtecteurs รฉquilibrรฉs contrairement ร la dรฉtection hรฉtรฉrodyne qui nโen demande quโun seul. Dans les deux cas, la sensibilitรฉ est la mรชme lorsque le bruit additif dominant est le bruit de photons mais aussi lorsque le bruit dominant est un bruit de battement entre lโoscillateur local et un bruit dโรฉmission spontanรฉe amplifiรฉ liรฉ ร un amplificateur EDFA [Ip et al., 2008]. Cependant, le principal avantage du dรฉtecteur intradyne est quโil nรฉcessite en thรฉorie moitiรฉ moins de bande passante du photodรฉtecteur que la dรฉtection hรฉtรฉrodyne. Avec lโapparition des systรจmes de traitement numรฉrique du signal rapide [Savory, 2010], la dรฉtection intradyne sโest largement imposรฉe dans les systรจmes de communication par fibre optique par sa meilleure efficacitรฉ spectrale pour favoriser les mรฉthodes de multiplexage en longueur dโonde afin dโaugmenter les dรฉbits de transmission de donnรฉes. Pour les systรจmes de communication en espace libre, les modalitรฉs de dรฉtection hรฉtรฉrodyne ont รฉtรฉ รฉtudiรฉes par [Anzuola Valencia, 2015] dans le cas des liens sol-satellite. Les mรฉthodes intradynes sont aussi envisagรฉes pour mettre ร profit les technologies existantes de traitement du signal dรฉveloppรฉes pour les rรฉseaux par fibre optique en particulier pour les liaisons sol-espace [Conroy et al., 2018] mais aussi pour les liens inter-satellites [Schaefer et al., 2016] [Araki, 2016]. Dans cette รฉtude, nous retenons le schรฉma de dรฉtection cohรฉrente composรฉe dโun dรฉtecteur intradyne assistรฉe par une mรฉthode de synchronisation numรฉrique afin de rรฉduire lโรฉcart en frรฉquence et en phase entre lโonde optique provenant du satellite et lโoscillateur local. Nous avons fait ce choix compte tenu des technologies disponibles issues du domaine des communications par fibres optiques, qui a beaucoup investi dans le dรฉveloppement de systรจmes de traitement numรฉriques [Savory, 2010]. La structure gรฉnรฉrale du systรจme de traitement numรฉrique du signal est introduite dans la section suivante.
Turbulence atmosphรฉrique
ย ย Lโatmosphรจre est composรฉ de gaz de tempรฉratures diffรฉrentes qui se mรฉlangent sous lโeffet de la gravitรฉ et dโรฉchanges thermodynamiques. Ce mรฉlange donne lieu ร des mouvements turbulents : la turbulence atmosphรฉrique. Il induit des variations locales dโindice de rรฉfraction qui dรฉgradent la cohรฉrence spatiale dโune onde optique qui sโy propage. Ce phรฉnomรจne, communรฉment appelรฉ turbulence optique, induit des perturbations de lโamplitude et de la phase de lโonde optique propagรฉe. Une description physique a รฉtรฉ proposรฉe par Kolmogorov [Kolmogorov, 1941] qui permet de dรฉcrire les propriรฉtรฉs statistiques des variations spatiales de lโindice de rรฉfraction. Dans cette thรฉorie dite thรฉorie des cascades dโรฉnergie de Kolmogorov, lโรฉnergie initiale injectรฉe dans les plus grands tourbillons est transmise sous forme dโรฉnergie cinรฉtique ร de plus petits tourbillons jusquโร ce que la dimension des tourbillons soit telle que les transferts dโรฉnergie soient dominรฉs par les frottements visqueux au sein du milieu, lโรฉnergie rรฉsiduelle รฉtant dissipรฉe sous forme de chaleur. Le domaine inertiel dรฉfinit le domaine des dimensions spatiales pour lequel la turbulence est pleinement dรฉveloppรฉe. Dans ce domaine, on peut supposer lโatmosphรจre stationnaire spatialement et temporellement et donc adopter une description statistique. Cet intervalle est dรฉlimitรฉ par les frรฉquences spatiales 1/L0 et 1/l0 avec respectivement L0 lโรฉchelle externe, directement liรฉe ร la taille des plus grands tourbillons, et l0 lโรฉchelle interne, qui traduit la dimension des tourbillons les plus petits. Les valeurs prises par lโรฉchelle externe dรฉpendent des รฉlรฉments qui dรฉterminent la taille des plus grands tourbillons : la proximitรฉ du sol, le relief et la nature du sol, le couvert vรฉgรฉtal et dans la partie supรฉrieure de lโatmosphรจre (au delร des premiers kilomรจtres) les principaux courants dโair. Les valeurs prises sโรฉtendent donc de quelques mรจtres au voisinage du sol, ร plusieurs dizaines de mรจtre dans la partie supรฉrieure de lโatmosphรจre [Maire, 2007]. La taille de lโรฉchelle interne peut varier de quelques millimรจtres jusquโร plusieurs centimรจtres dans la tropopause.
Performance en prรฉsence dโun dรฉfaut de synchronisation
ย ย Le TEB est calculรฉ aprรจs convergence de la boucle dโoptique adaptative et de la PLL, dans le cas du systรจme en boucle fermรฉe. Les courbes simulรฉes sont comparรฉes ร celles illustrant lโimpact des fluctuations dโamplitude sur la performance en TEB pour un signal sans dรฉfaut de synchronisation, prรฉsentรฉes au dรฉbut de la section 5.2.3 et ร lโexpression (1.36) sans turbulence ni dรฉfaut de synchronisation. La figure 5.9 prรฉsente lโรฉvolution du TEB simulรฉ en fonction de ES/N0 en prรฉsence de turbulence atmosphรฉrique et aprรจs correction par optique adaptative avec la mรฉthode basรฉe sur la PLL numรฉrique. On remarque que la performance obtenue aprรจs correction dโun รฉcart en frรฉquence initiale โf = 100 MHz par le systรจme proposรฉ est identique au TEB simulรฉ sans dรฉfaut de synchronisation. Ainsi, la pรฉnalitรฉ en RSB, de lโordre de 0.6 dB ร 10-4, est uniquement liรฉe aux fluctuations de lโamplitude du signal. La performance en prรฉsence de turbulence, de bruit de phase laser et dโun rรฉsidu de porteuse โf = 100 MHz est tracรฉe en rouge. On note une pรฉnalitรฉ de 0.1 dB par rapport ร la performance en lโabsence de bruit de phase laser ร 10-4. La pรฉnalitรฉ induite par le bruit de phase laser est ainsi proche de la pรฉnalitรฉ maximale imposรฉe par la mรฉthode de conception dรฉcrite en section 3.5 sur la seule base du bruit de phase laser.
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Table des matiรจres
Introduction
1 Chaรฎne de communication cohรฉrente pour les liens satellite-solย
1.1 Contexte liens optiques hauts dรฉbits satellite – sol
1.1.1 Intรฉrรชts et limitations
1.1.2 Communications optiques en dรฉtection cohรฉrente en espace libre
1.2 รmetteur
1.2.1 Encodage diffรฉrentiel
1.2.2 Modulateur รฉlectro-optique
1.3 Mรฉthodes de dรฉtection dโun signal optique BPSK
1.3.1 Dรฉtection directe
1.3.2 Dรฉtection cohรฉrente
1.3.3 Sensibilitรฉ et probabilitรฉ dโerreur
1.3.4 Comparaison des mรฉthodes de dรฉtection
1.4 Rรฉcepteur numรฉrique
1.4.1 Synchronisation grossiรจre
1.4.2 Synchronisation rythme
1.4.3 Synchronisation fine en frรฉquence et en phase
1.5 รtablissement dโun modรจle de signal discret
1.5.1 Turbulence atmosphรฉrique
1.5.2 Sources Laser
1.5.3 Dรฉcalage en frรฉquence par effet Doppler
1.5.4 Modรจle de signal discret
1.6 Conclusion
2 Impact de la propagation ร travers la turbulence et de la correction par optique adaptative
2.1 Propagation dโune onde optique ร travers la turbulence atmosphรฉrique
2.1.1 Turbulence atmosphรฉrique
2.1.2 Modรฉlisation de la propagation par la mรฉthode des รฉcrans de phase
2.1.3 Conditions de turbulence
2.2 Optique adaptative
2.2.1 Principe de fonctionnement
2.2.2 Modรฉlisation de la correction par optique adaptative
2.2.3 รtablissement dโun budget dโerreurs
2.2.4 Exemple de budget dโerreurs dโun systรจme dโoptique adaptative
2.3 Impact de la turbulence sur le couplage complexe
2.3.1 Dรฉfinition du couplage complexe
2.3.2 Exemples de sรฉries temporelles de flux couplรฉs et de bruit de phase turbulent
2.4 Bilan de liaison
2.4.1 Gains dโantenne
2.4.2 Attรฉnuations du signal au niveau des modules dโรฉmission et de rรฉception
2.4.3 Pertes liรฉes ร la propagation en espace libre
2.4.4 Marge sur la puissance reรงue
2.5 Conclusion
3 Mรฉthode de synchronisation fine du dรฉcalage en frรฉquence et en phase par boucle ร verrouillage de phase numรฉriqueย
3.1 Critรจre dโestimation aveugle en boucle fermรฉe de la phase en prรฉsence de modulation BPSK
3.2 Structure de la boucle
3.2.1 Dรฉtecteur de phase
3.2.2 Filtre de boucle
3.2.3 Oscillateur contrรดlรฉ numรฉriquement (NCO)
3.3 Principe de fonctionnement dโune boucle ร verrouillage de phase du second ordre
3.3.1 Etude du comportement de la boucle en rรฉgime dโacquisition
3.3.2 รtude en rรฉgime linรฉaire
3.4 Influence du bruit sur le fonctionnement de la boucle
3.4.1 Bande รฉquivalente de bruit
3.4.2 Prรฉcision de lโestimation
3.4.3 Temps moyen avant saut de cycle
3.4.4 Impact du bruit de phase laser sur la prรฉcision de correction
3.5 Mรฉthodologie de conception dโune PLL numรฉrique pour les liens satellite-sol
3.5.1 Dรฉtermination des paramรจtres de la PLL
3.5.2 Validation numรฉrique
3.6 Conclusion
4 Mรฉthodes dโestimation aveugle en boucle ouverte du dรฉcalage en frรฉquence et en phase en prรฉsence de modulation BPSKย
4.1 Principe de lโestimation aveugle en M-PSK
4.2 Estimation conjointe en aveugle du dรฉcalage en frรฉquence et en phase
4.3 Estimation fine du dรฉcalage en frรฉquence
4.3.1 Mรฉthode dโestimation basรฉe sur la transformรฉe de Fourier
4.3.2 Mรฉthode dโestimation par diffรฉrence de phase
4.3.3 Comparaison des deux estimateurs de dรฉcalage en frรฉquence
4.3.4 Impact dโune accรฉlรฉration Doppler
4.4 Estimation fine du dรฉcalage en phase
4.4.1 Principe de fonctionnement de lโestimateur de Viterbi-Viterbi
4.4.2 Impact dโun bruit de phase laser sur la performance
4.4.3 Impact dโun rรฉsidu de frรฉquence
4.4.4 Impact sur le taux dโerreur binaire
4.5 Etude de la mise en cascade de lโestimateur de frรฉquence avec lโestimateur de phase
4.5.1 Prรฉcision de lโestimation
4.5.2 Performance en taux dโerreur binaire
4.5.3 Choix de lโestimateur en frรฉquence
4.5.4 Comparaison avec la mรฉthode par boucle ร verrouillage de phase
4.6 Conclusion
5 Impact de la turbulence atmosphรฉrique sur la synchronisation fine phase et frรฉquence en prรฉsence de correction par optique adaptative
5.1 Adaptation de la PLL aux fluctuations dโamplitude
5.2 Performances mesurรฉes dans le scรฉnario de turbulence A
5.2.1 Temps de convergence de la PLL
5.2.2 Prรฉcision de lโestimation .
5.2.3 Impact sur la performance
5.3 Performances mesurรฉes dans le scรฉnario de turbulence B
5.3.1 Prรฉcision de lโestimation
5.3.2 TEB en prรฉsence dโun dรฉfaut de synchronisation
5.4 Synthรจse comparative des deux solutions de synchronisation
5.4.1 Prรฉcision de la synchronisation en prรฉsence de turbulence
5.4.2 Impact du bruit de phase turbulent
5.4.3 Impact sur la performance TEB
5.5 Conclusion
Conclusion
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