Liens entre le régime de change et la croissance économique

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le système de change énoncé dans l’accords de bretton-woods, a été mis en place pour organiser le système de paiement internationaux et la concurrence commerciale. Ce système préconise que, les pays signataire ont rattaché la parité de leur monnaie a une autre monnaie dont le prix est fixé par rapport à l’or et très souvent le dollar. Le fonds monétaire international (FMI) a été chargé de la surveillance des politiques macroéconomiques des pays membres pour s’assurer de leur adéquation avec les obligations internationales de ces pays. Il a été également charger d’apporter et de coordonner l’assistance aux pays membres qui connaissent des problèmes de balance des paiements .

Liens entre le régime de change et la croissance économique

Le choix d’un régime de change revêt une grande importance. Il met en cause la politique économique d’un pays, ses marges de manœuvre et son mode d’ajustement macroéconomique. Il implique également les partenaires du pays considéré, qui sont sensibles aux conséquences d’un régime de change sur leur compétitivité relative, ou qui peuvent être amenés à soutenir une monnaie liée à la leur par un système de parité fixe Les régimes de change déterminent ainsi les conditions de l’insertion internationale des économies.

Typologies, évolutions et classifications des régimes de change

Régimes de changes fixe et flexible

a) Définition
Le régime de change constitue l’ensemble des principes et règles qui organisent le cadre dans lequel la valeur nominale de la monnaie domestique est déterminée. On appelle cette valeur taux de change nominal qui peut être déterminé par rapport à un ou plusieurs devises, par rapport à l’étalon or ou argent. On peut dire que le contenu des politiques de change, c’est-à-dire l’interventions des autorités monétaires – la banque centrale en général – sur le marché des changes et éventuellement l’usage de la politique monétaire pour défendre ou influencer l’évolution du taux de change est guidé par le régime de change. Dont on regroupe les régimes en trois grandes catégories : le régime de change fixe, régime de change intermédiaire et régime de change flottant.

b) Régime de changes fixe
L’autorité monétaire s’engage à maintenir la parité de sa monnaie à un niveau fixe selon les règle préalablement établit, c’est à dire elles s’engagent à acheter ou vendre la quantité de la monnaie nationale demandé ou offerte à un cours de change donnée par les agents économiques. L’adoption d’un tel régime n’assure plus l’autonomie de la politique monétaire aux contraintes extérieures. Il existe plusieurs types de régime de change fixe ; les caisses d’émission :la création monétaire dépend strictement des réserves de change dans la monnaie de rattachement, et la politique monétaire n’a aucune autonomie. Ces régimes autorisent une double circulation monétaire, l’union monétaire c’est la forme la plus stricte. Les taux de change des participants sont fixés de manière irrévocable, les monnaies locales pouvant être remplacées par une monnaie commune., le système de dollarisation et le système de change fixe ajustable .

c) Régime de change flexible
Les régimes de flottement sont ceux dans lesquels le taux de change est déterminé par l’offre et la demande de la monnaie domestique sur le marché des changes. Les autorités monétaires peuvent intervenir sur ces marchés ou se servir de la politique monétaire pour influencer l’évolution de la parité de change mais pas dans le but de défendre une parité donnée. Dans le cas où les autorités interviennent pour atténuer des fluctuations jugées excessives du taux de change, le système de change est qualifié de flottement administré. En l’absence d’intervention, on parle de flottement indépendant, libre ou pur . Le Japon, le Canada, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Australie sont des exemples actuels de pays avec un taux de change flottant.

Au milieu du régime de change fixe et flexible, il y a le régime de change intermédiaire qui combine les avantages et de minimiser les inconvénients liés aux deux régimes précédemment. Dans ces catégories comprennent : le régime à parité mobile « ou Crawling peg » le taux de change est en principe fixe, mais la parité de référence est modifiée régulièrement selon des paramètres prédéterminés ou de manière plus discrétionnaire (adjustable peg) afin de compenser partiellement au moins les écarts d’inflation avec le pays d’ancrage., les régimes d’arrimage à un panier de devise ou « Basket peg » .

Evolutions des régimes de changes

L’évolution des systèmes de change a profondément modifié la répartition des différents régimes. Selon une étude du FMI (1997), après l’effondrement du système de Bretton Woods, on assiste à une mise en place de système de change flottants par les pays développés alors que la plupart des pays en développement ont continué, dans un premier temps, d’ancrer leurs monnaies à l’une des principales devises ou à un panier de monnaies. Cependant, à partir des années quatre-vingt, plusieurs pays en développement ont abandonné ce régime de change fixe. La même étude constate que le mouvement en faveur des régimes de change flexibles a concerné toutes les régions du monde. C’est la prédominance du régime de change flexible Certains auteurs comme (Obstfeld et Rogoff, 1995 ; Eichengreen, 1998) met en avant l’hypothèse bipolaire, qui stipule que les pays dont les marches financières sont ouvertes aux marchés mondiaux ou en voie de l’être, est forcément d’adopter : soit un régime à parité fixe, soit un régime de flottement libre. Vu l’existence des crises de change depuis les années soixante dix, les régimes intermédiaires ne sont pas viables à long terme dans les pays qui sont ouvert ou en voie de l’être aux marchés des capitaux internationaux. Aux cœurs de ce points de vue rejoint l’hypothèse de « trinité impossible », selon laquelle les autorités monétaires ne peuvent poursuivre que deux des trois objectifs à savoir : la fixité du taux de change, l’indépendance de la politique monétaire et l’intégration aux marchés financiers internationaux par contre, il existe quelques auteurs comme Williamson (2000) et Masson (2000) qui ne partagent pas ce point de vue car pour les pays émergentes, les régimes intermédiaires constituent une option viable. Selon cet hypothèse de bipolaire, de nombreux pays adoptes l’un des deux régimes de change, soit la parité fixe ou le flottement libre. Cependant, selon quelques observations, très peu de pays laissent flotter librement leurs monnaies. Ces pays interviennent fréquemment afin de stabiliser le cours de leurs monnaies même en sacrifier d’autres objectifs interne, c’està-dire l’équilibre macroéconomiques interne comme l’emplois et la stabilité des prix, pour défendre le taux de change en vigueur. On appelle ce phénomène « la peur du flottement ». Ainsi, le phénomène de peur de flottement semble être très répandu car dans une étude récente mené par Calvo et Reinhart (2002) de vérifier si les déclarations officielles des pays représentent fidèlement les pratiques effectives de ces pays. Cet études analysent le comportement des taux de change, les réserves de changes, des agrégats monétaires et les taux d’intérêts, ces auteurs a pu constater que la plupart des pays qui déclarent laisser flotter leur monnaie font l’opposé.

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Table des matières

1 INTRODUCTION
Partie I : liens entre le régime de change et la croissance économique
2.1 Chapitres I : typologies, évolutions et classifications des régimes de change
1. Régimes de changes fixe et flexible
a) Définition
b) Régime de changes fixe
c) Régime de change flexible
2. Evolutions des régimes de changes
3. Classification des régimes de changes
a) Classification de jure
b) Classification de facto
2.2 Chapitres II : les facteurs principaux à considérer aux choix des régimes de change et le choix de Madagascar, pourquoi ?
1. Les facteurs principaux à considérer aux choix des régimes de change
a) Régimes de change et les politiques économiques
b) Autres facteurs à considère
2. Le choix de Madagascar, pourquoi ?
a) Historiques des régimes de changes à Madagascar
b) Le choix de régime de change flexible
2.3 Chapitres III : Revue de la littérature théoriques et empiriques sur les liens entre régimes de changes et la croissance économique
1. Concepts théoriques
2. Résultats empiriques sur les liens entre régime de change et croissance : Bref Histoire des recherches empiriques
Parties II : Tentative de validation empirique sur Madagascar
approche économétriques
Chapitre I : situation macroéconomique de Madagascar
a) Commerce extérieur
b) Croissance et inflation
Chapitre II : Modélisation économétrique de l’impact du régme de change sur la croissance économique
a) Les variables explicatives
b) Résultat de l’estimation et interprétation économique
Conclusion générales
Bibliographique

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