Lien entre le prix du riz et l’inflation

Le riz est un des piliers de l’agriculture malgache. Il est l’élément crucial dans nos régimes alimentaires, presque dans tous les régions à Madagascar y participent à sa culture qui fait partie du quotidien de malgache. À l’échelle, le riz constitue principalement un produit « stratégique », étant donné sa valeur économique, en tant que source de revenus de 86% des ménages ruraux; sa valeur sociale, en tant qu’aliment de base de la population malgache et sa valeur culturelle, car il est fortement inclus dans la culture. Il constitue la principale filière vivrière du pays, du fait de l’évolution des conditions économiques générales et de la désorganisation périodique des structures, la place du riz a subi une double évolution. Récemment, sa production n’arrive plus à satisfaire les besoins des ménages et le riz importé ne parvenait, non plus à couvrir les lacunes. À la suite de quoi le prix de ce dernier a accentué progressivement. L’augmentation heurtant du prix du riz frappe la vie économique de la population à Madagascar, surtout entre 2016 et 2017.Apres la crise de 2002, le prix du riz a été influencé. Il s’accroit de 826 Ariary a 2200Ariary le prix moyen de détail du riz durant la période de 2005 jusqu’à 2018, ce qui est indéniable. Par contre le taux d’inflation ne cesse de baisser depuis 2005.Pour mieux comprendre cette situation, notre étude consistera alors à l’analyse de la filière riz. Plus précisément l’évolution du prix de celui-ci.

Cependant, vus l’accroissement flagrant de la population, les divers problèmes climatiques et la présence souvent dévastatrice des criquets; la production nationale devient insuffisante. Il s’en suit alors une diminution de l’offre sur les marchés. Selon la théorie économique, quand l’offre diminue face à une demande croissante, les prix flambent. Pour gérer ces périodes de soudure, le gouvernement a recours à l’importation. En effet, le nom donné au riz importé : « riz stock-tampon», stipule que pendant ces dites périodes, l’État utilise le riz importé pour tamponner les prix des riz locaux. Néanmoins, les ménages recourent au riz importé puisque ce dernier a un prix faible par rapport à celui du riz local. De ce fait, les prix du riz locaux augmentent fortement afin de couvrir les couts de production de façon d’éviter la perte et le faible rendement.

CONCEPTS THEORIQUE DU PRIX

Définitions

Le prix désigne la valeur d’un bien ou d’un service. Le prix est exprimé généralement en unité monétaire, autrement dit, le prix est la valeur qu’un individu est dispose à débourser en contrepartie de la cession d’un bien ou d’un service. En théorie, le prix est le reflet de l’équilibre entre l’offre et de la demande. Lorsque l’offre est importante, le prix est très souvent plus faible et inversement. La fixation d’un prix est liée à la rareté la disponibilité du bien ou service et à la demande. Plus un bien est rare plus son prix est élevé et inversement. Le prix peut être déterminé en fonction d’indices de prix tels quel indice de prix à la consommation, indices de boursiers, l’indices de couts de construction, l’indices de référence des loyers ou encore l’indice des couts de production.

Conception walrassienne sur le prix

La conception walrassienne a été la plus utilisée bien qu’elle se révèle incapable de permettre l’étude des situations transitoires de non équilibre. Elle a été utilisée car elle permet à la fois d’aboutir à un équilibre et de définir un prix norme, et un vecteur de prix relatifs normes. Ces performances ne sont que l’autre face, en positif, du négatif que représente l’impasse faite sur les situations hors équilibre. Le prix norme est, contrairement aux apparences, antérieur au processus d’échange parce que ce dernier ne fait que révéler la norme préexistante. Les prix sont la synthèse entre raretés et préférences, et, à ce titre, des indicateurs de raretés relatives objectives. Les raretés sont de caractère technico-naturel. Apparemment, les préférences sont subjectives et seraient donc de caractère opposé, mais ces préférences sont aussi données, le fonctionnement du système n’ayant aucun effet sur elles. Une politique de prix permettant de dégager des ressources pour financer de la publicité qui modifierait les préférences donc les courbes de demande est par exemple exclue du modèle. Elles sont aussi de caractère technique et non social. Les prix correspondent à la synthèse entre des évaluations techniques objectives et des évaluations subjectives. Le cadre statique du modèle est évidemment condition de ce statut. L’on débouche bien sur l’idée de prix- normes. Comme le prix norme est antérieur au processus d’échange sur le marché, le chemin qui mène à l’équilibre n’a aucune importance. Dans ces conditions, le système est parfaitement déterminé et le modèle permet la statique comparative. La donnée des fonctions d’offre et de demande permet de déterminer les prix, le mécanisme d’ajustement est neutre, le résultat unique et indépendant du chemin parcouru, du hasard des échanges.

La conception d’Edgeworth sur le prix

Le prix résulte de la succession de transactions entre individus (et éventuellement intermédiaires), transactions donnant lieu à marchandages, à prix différenciés selon le bargaining power des co-contractants, et à transferts réels de biens avant d’avoir obtenu ce qui ressemblerait à des prix d’équilibre. Le résultat n’est plus prédéterminé, les normes a priori disparaissent, la formation des prix ne s’efface plus derrière leur détermination. Le processus de formation, le cheminement opéré par la mise en confrontation des offreurs et demandeurs ont un rôle central. Bien entendu, il n’est plus possible de comparer simplement deux situations différentes de statique comparative puisque, selon les processus d’ajustement, chaque situation peut aboutir à des résultats différenciés. Ce modèle inspire aujourd’hui les rares analyses de la formation des prix en concurrence imparfaite. Nous nous trouvons de ce fait en face de trois grands modèles de base de formation des prix, deux fondés sur l’idée de prix norme, le modèle classico-marxien et le modèle walrassien, modèles qui enlèvent toute épaisseur au processus de formation des prix en faisant un processus de révélation des normes sous-jacentes, le dernier au contraire qui élimine de fait l’idée de prix norme et restitue au processus de formation toute sa complexité. On comprend aussi la possibilité marshallienne d’une synthèse entre les deux conceptions normatives du prix du fait de leur socle méthodologique commun au-delà de l’opposition de la détermination par le coût de production et par l’échange marchand. On comprend enfin la logique keynésienne de dépassement de cette synthèse pour l’établir au niveau du fonctionnement macro-économique, en combinant l’idée classique du prix naturel et la logique de la confrontation sur le marché du prix de l’offre globale et du prix de la demande globale.

Différents concepts du prix

Prix de production

La théorie des prix de production est une composante de la théorie marxiste de la valeur travail. Pour Marx, les prix des marchandises ne coïncident pas avec leur valeur travail. En effet, le profit dépend de la plus-value (donc du travail vivant mis en œuvre), si les prix étaient déterminés directement par la valeur travail, les différents capitalistes bénéficieraient de taux de profit différents. Pour Marx, il existe au contraire une tendance à la péréquation des taux de profit, c’est-à-dire que la concurrence des capitaux a tendance à imposer à chaque capitaliste un taux de profit égal au taux de profit moyen. Les prix de production sont donc différents de la valeur travail dans la mesure où ils permettent cette péréquation des taux de profit : dans les activités utilisant beaucoup de travail vivant, le prix de production sera inférieur à la valeur travail ; dans les activités utilisant peu de travail vivant, il sera supérie .

Prix réel

Le prix réel désigne la valeur d’un bien ou d’un service en termes de temps de travail nécessaire pour l’acquérir. Il se calcule par exemple en faisant le rapport entre l’indice des prix et l’indice de salaire horaire nominal. L’évolution du prix réel d’un bien dépend de la productivité : les prix réels des biens industriels ont par exemple fortement baissé du fait du progrès technique caractérisant ce secteur. La notion de prix réel ne doit pas être confondue avec les notions de prix relatif et de prix constant.

Prix relatif

Le prix relatif d’un bien A par rapport à un bien B désigne le rapport entre les prix nominaux (prix courants) des deux biens. La notion de prix relatif désigne également le rapport entre le prix courant d’un bien et le niveau général des prix mesuré par l’indice des prix.

Prix constant

L’évaluation à prix constant désigne l’évaluation en volume d’une variable : on retient comme prix celui de l’année de référence ou année de base, et on considère ensuite qu’il ne varie plus sur la période, pour pouvoir ne considérer que l’effet-quantité.

Prix courant

L’évaluation à prix courant désigne l’évolution en valeur d’une variable : les prix retenus sont alors ceux de la période d’observation.

Prix d’acquisition

Dans la comptabilité nationale, le prix d’acquisition représente le montant effectif payé par l’acheteur d’un bien ou d’un service. Il comprend les impôts (la TVA ne comptant que pour sa partie non déductible), et les subventions non déduites sur les produits. Il comprend aussi les frais de transport payés par l’acheteur pour prendre possession des produits au moment et au lieu voulus. Par contre, il ne prend pas en compte les intérêts qui viennent s’ajouter en cas d’octroi d’un crédit.

Prix d’équilibre

En microéconomie, sur un marché, le prix d’équilibre est celui qui assure l’égalité entre les quantités offertes et demandes à partir de la confrontation entre la courbe d’offre totale et la courbe de demande totale sur le marché d’un bien ou d’un service.

Prix administrés

La pratique de prix administrés désigne la fixation autoritaire ou conventionnelle (accords entre les pouvoirs publics et les organisations professionnelles) des prix par les pouvoirs publics.

Prix CAF (Coût, assurance, fret)

Le prix CAF représente le prix d’un bien à la frontière du pays importateur ou le prix d’un service fourni à un résident avant acquittement de tous les impôts et droits sur les importations et paiement de toutes les marges commerciales et de transport dans le pays.

Prix de base

Dans la comptabilité nationale, le prix de base représente le montant que le producteur reçoit de l’acheteur par unité de bien ou de service produite, diminués des impôts sur les produits et augmenté des subventions sur les produits. Le prix de base exclut les frais de transport qui sont facturés séparément.

Prix de marché

Dans la comptabilité nationale, la production de biens et services marchands est comptabilisée aux « prix du marché », c’est-à-dire aux prix réellement observés sur les marchés ou à un prix de référence (pour les produits ne s’échangeant pas réellement sur un marché). Dans la théorie néoclassique, le prix de marché est celui qui résulte de la confrontation de l’offre et de la demande.

Prix FOB (Franco à bord)

Le prix FOB représente le prix d’un bien à la frontière du pays exportateur ou d’un service fourni à un non-résident. Il comprend la valeur des biens ou des services au prix de base, les services de transport et de distribution jusqu’à la frontière, les impôts moins les subventions.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LIEN ENTRE LE PRIX DU RIZ ET L’INFLATION A MADAGASCAR
Chapitre 1: CONCEPTS THEORIQUE DU PRIX
Section 1 : Définitions
Section 2 : Différents concepts du prix
Section 3 : Prix du riz
Chapitre 2 : INFLATION
Section1 : Définitions
Section 2 : Origine de l’inflation
Section 2 : Mesure de l’inflation
Chapitre 3: LIEN ENTRE LE PRIX DU RIZ ET L’INFLATION
Section 1 : Variation du prix de riz et l’inflation
Section 2 : Impact de l’inflation sur le prix du riz
PARTIE II : RESULTATS ET DISCUSSION
Chapitre 1 : LA FAIBLE CORRÉLATION ENTRE LA VARIATION DU PRIX DU RIZ ET L’INFLATION
Section 1 : Les déterminants de la variation du prix du riz
Section 2 : Les principes déterminants de l’inflation à Madagascar
Chapitre 2 : ANALYSE, DISCUSSION ET PERSPECTIVE
Section 1 : Analyse comparatif entre les deux agrégats
Section 2 : Discussions et Appréciations
Section 3 : Perspective de développement sur la filière riz à Madagascar
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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