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L’assainissement: [1; 6]
Déchets solides:
Le problème essentiel est celui de l’élimination des excréta humains (selles, urines) qui véhiculent de nombreux germes pathogènes: bactéries (salmonelles, shigelles, colibacilles, vibrions), virus (rotavirus, virus de l’hépatite A, entérovirus), parasites (amibes, lamblia, ascaris, ankylostomes, schistosomes, ..). Mais il faut aussi se préoccuper des eaux usées, des ordures domestiques,des déchets industriels.
L’évacuation des déchets solides est nécessaire pour des raisons d’hygiène et d’esthétique.
Ces déchets attirent aussi les mouches, les rats, esl cafards, les chats et chiens errants. Ils dégagent des odeurs et s’ils sont contaminés, peuvent renfermer des germes et des parasites pathogènes.
L’évacuation des déchets solides se fait en trois phases:
– le conditionnement à domicile,
– la collecte,
– et le traitement final.
Dans les villes, des règlements et des services existent pour ces trois phases mais les zones rurales et les petites communautés sont le plus souvent dépourvues de telles facilités. Les différentes phases de l’évacuation esd déchets s’y confondent et on utilise des méthodes individuelles.
Le plus simple est la décharge contrôlée. Les déchets sont enfouis dans une tranchée creusée dans le sol et recouverte pour empêcher l’accès des rats et la prolifération des mouches. Ce procédé peut être appliqué lorsque lesordures ne sont pas utilisées à des fins agricoles.
Dans les petites communautés, on peut aussi avoir ecours à des méthodes simplifiées de compostage. Les déchets organiques décomposés etstabilisés forment un produit appelé compost, employé comme engrais.
L’évacuation des matières usées:
L’évacuation insalubre des matières usées liquideset solides des excrétât humains (fèces et urines) risque de mettre ces matières usées, directement ou indirectement, en contact avec l’homme. Ce contact joue un rôle impor tant dans la propagation des maladies.
L’emplacement et la réalisation des installations d’évacuation d’excréta doivent répondre aux règles suivantes:
– Il faut éviter de placer les latrines ou autres installations d’évacuation d’excréta en amont des puits;
– Il faut prévoir une distance d’au moins 15 m entre le puits et les latrines ou autres installations d’évacuation d’excréta;
– Le fond de la latrine doit être situé à 1,5 m au moins dessus de la nappe aquifère, lorsque le sol est homogène;
– Toute construction d’installation d’évacuation des excréta dans les zones de roches fissurées ou des formations calcaires doit être précédée d’une enquête minutieuse, car dans ces conditions la contamination peut être transportée sur de grandes distances;
– L’emplacement des installations doit être sec, biendrainé et situé au-dessus de niveau de crue des cours d’eau proches;
– Les excréta ne doivent pas être accessibles aux animaux et en particulier aux mouches;
– Les excréta ne doivent pas être manipulés;
– Il faut éviter les odeurs et les aspects malpropreset inesthétiques;
– Le système adopté doit être simple, à la portée dela population;
– Il doit être d’un prix accessible.
En milieu rural :
Les latrines bien conçues et convenablement utilisées, constituent un élément essentiel de la lutte contre le péril fécal et urinaire.
On peut se contenter de simples latrines à fosses q u’il est possible de combler lorsqu’elles sont pleines aux deux tiers. La fosse doit couverte d’une dalle si possible cimentée, percée d’un orifice ni trop grand ni troppetit ; un couvercle amovible doit être placé sur l’orifice ; un édicule approprié ménage lpudeur des utilisateurs, un système de ventilation très simple élimines les mauvais odeurs et réduit la prolifération des mouches. Bie entendu, les latrines sont écartées aumaximum des puits et des sources (15 à 30 mètres minimum selon la nature du sol). Dans les villages, il est en général facile d’évacuer les eaux usées et les ordures ménagères dont le volume est limité. C’est plus qu’une question individuelle qu’un problème d’assainissement collectif.
En milieu urbain :
Dans le centre de certaines grandes métropoles, un réseau d’égouts collecte les eaux usées domestiques et les excréta humains. Il est dangereux pour la santé publique de rejeter directement les eaux résiduaires dans le sol, un cours d’eau, un lac. Il faut d’abord les épurer par décantation et fermentationanaérobie puis fermentation aérobie.
Dans les faubourgs, les bidonvilles où s’entassent la majorité de la population urbaine, rien n’est conçu pour l’évacuation des eaux usées et des excréta humains. La multiplication des mares croupissantes favorisent la pullulation des moustiques comme culex vecteur de la filaire de Bancroft, Aedes vecteur de dengue. Les latrines creusées dans les concessions sont trop proches des puits individuels car les terrains sont trop petits.
Quant aux déchets solides, à l’exception de ces déchets industriels, leur accumulation désordonnée favorise la pullulation des rongeurs etdes moustiques.
Types de système d’évacuation des excréta:[2, 8, 10]
On peut diviser les systèmes d’évacuation des excréta en deux groupes:
– les systèmes sans déplacement des matières écales :les excréta, déposés directement en sol sec ou humide ou bien dans l’eau, sont décomposés sur place;
– les systèmes comportent le transport des matières fécales par l’eau.
Les systèmes sans déplacements de matières:[1, 9]
Ce sont le cabinet à fosse, le cabinet à trou foré, le cabinet à siphon hydraulique, le cabinet à eau, le cabinet à seau, les feuillées et latrines à tranchées, le cabinet suspendu, le cabinet à compost, la toilette chimique.
Le cabinet à fosse:
L’emplacement : du cabinet à fosse doit être choisi selon les critères d’un bon système d’évacuation. La distance entre le cabinet et les habitations ne doit pas être inférieure à 6 m.
La construction: Le cabinet à fosse comporte une fosse creusée dans le sol, parfois un garnissage, un soubassement, un plancher percé d’un trou, un tertre et un abri.
Le volume de la fosse dépend du nombre de personnes qui l’utiliseront, du temps qu’elle devra servir et du risque de pénétration dans la nappe phréatique, c’est-à-dire dans la nappe souterraine qui alimente les sources (fosse humide ou fosse sèche).
La mise hors service doit être se faire lorsque le niveau des excréta rrivea à 50 cm de la surface du sol. La fosse est recouverte de terre. On creuse alors une nouvelle fosse, de préférence près de l’ancienne et en utilisant autant que possible la superstructure existante. Après une période de 9 à 12 mois, les matières fécales de la fosse pleine sont digérés, faciles à enlever et à utiliser comme engrais. La fosse nettoyée peut être réutilisée.
Avantage: Le cabinet à fosse peut éviter la pollution du sol, des eaux souterraines et des eaux de surface. La couverture du trou le met à l’abri des mouches ; même lorsque le trou reste ouvert, les mouches ne onts pas attirées par les milieux sombres. Ce cabinet est simple, d’entretien facile et dure de 5 à 15 ans. Il est peu coûteux : généralement, le prix de ces latrines, matériaux et main-d’œuvre compris, ne dépasse pas le salaire mensuel d’un manœuvre, prix considéré comme abordable par les intéressés.
Inconvénients:Le cabinet à fosse dégage quelques odeurs.
Le cabinet à trou foré:
L’emplacement : doit répondre aux critères déjà énoncés. Il faut irefa particulièrement attention à la pollution de la nappe souterraine si le trou foré pénètre assez profondément dans le sol, ce qui est souhaitable pour obtenir un fonctionnement plus efficace et durable.
La construction: Le cabinet à trou foré comporte un trou, un plancher, un tertre, un abri.
Avantages: Ils sont les même que ceux du cabinet à fosse.
Inconvénients: Il faut un équipement spécial pour le forage. Lorsque l’eau souterraine n’est pas atteinte sur environ 1/3 de la profondeur du trou foré, la durée d’utilisation est courte : 18 à 24 mois pour 5 à 6 personnes. Les parois de la fosse peuvent s’effriter ou s’effondrer pendant la saison des pluies. Si la partie supérieure du trou n’est pas renforcée par du béton ou de la terr cuite, elle est vite souillée par les excréta et de vient un foyer d’attirance pour les mouches.
Le cabinet à siphon hydraulique:
L’emplacement: les critères sont les mêmes que pour les autres cabinets, sauf qu’il est possible de placer ce cabinet près de l’habitation ou à l’intérieur.
La construction: le cabinet à siphon hydraulique ne diffère des cabinets à fosse ou à trou que par la dalle.
Avantage: la latrine à siphon hydraulique satisfait aux exige nces sanitaires et esthétiques. Elle peut être installée dans l’habitation. Elle réduit au minimum le contact des mouches et les mauvaises odeurs.
Inconvénients:la latrine à siphon exige une certaine quantité d’eau pendant toute l’année.
Elle est un peu plus coûteuse que la latrine simple ; cependant, grâce à des techniques améliorées, son prix peut rester assez bas et répondre aux exigences des régions rurales. Elle ne peut pas être utilisée dans les climats oùil gèle. Elle est difficilement utilisable dans les régions à sol imperméable. Elle suppose l’abandon de certaines coutumes quant aux matières utilisées pour le nettoyage anal dans certaines régions rurales. Elle demande une période d’éducation quant à l’entretien.
Le cabinet à eau:
L’emplacement: l’emplacement du cabinet à eau doit répondre aux critères déjà mentionnés. Il peut être installé à proximité d’unehabitation lorsqu’il est correctement utilisé.
La construction: le cabinet à eau consiste en un réservoir rempli d’eau, dans lequel plonge un tuyau suspendu au plancher de la latrine.
Avantage: le cabinet à eau peut satisfaire aux exigences san itaires et esthétiques. C’est un type d’installation simple. Il peut être nstalléi près d’une habitation.
Inconvénients: Le coût initial est assez élevé. Le fonctionnementexige une certaine quantité d’eau et un entretien. L’utilisation correcte suppose un programme d’éducation sanitaire.
La latrine a seau ou tinette
La construction: Ce disposition se compose d’un seau dans lequel sont déposés les excréta. Les seaux sont enlevés périodiquementpar un service approprié qui les vide et les nettoie.
Inconvénients:Ce type de latrines ne répond pas aux exigences sanitaires et ne peut être recommandé : la collecte des seaux est difficilement assuré, leur contenu est accessible aux mouches et vermines, pendant la collecte et le transport, les abords des latrines et les rues sont souillés ; le lavage desseaux laisse toujours à désirer.
Il faut mentionner aussi que ce système présente pour le personnel un caractère déprimant et socialement inacceptable. Enfin, le coût de l’opération est assez élevé.
Il est donc préférable d’investir dans l’installation d’un système plus hygiénique et moins onéreux dans son ensemble.
Le cabinet suspendu
La construction: Le cabinet suspendu se compose d’un abri et d’un pl ancher installé sur des pilotis au-dessous de l’eau, le long des rivières, des côtes ou des marais côtiers.
Inconvénients: ce système est pratiqué par de nombreuses populations. Il ne diffère pas de la méthode de dilution des eaux d’égout d’une ville et présente les mêmes inconvénients. Souvent l’eau que ces latrines polluent risque d’être employée pour la boisson et la baignade.
Les feuillées et les latrines à tranchée
La construction: Les feuillées sont de petites fosses ou tranchées uperficielles creusées dans le sol.
Avantage: La construction simple et peu coûteuse s’adapte bien aux habitudes primitives des populations rurales.
Inconvénients: La pollution du sol, le risque de pollution de l’eau de surface et de l’eau souterraine, la prolifération des mouches, l’accès possible des animaux, les odeurs et l’aspect répugnant dont que ces latrines ne peuvent être admises qu’à titre temporaire.
Autres types de latrines
Il existe d’autres types de latrines comme le cabinet à compost, la toilette chimique, etc. ils ne sont pas décrits ici car leur prix élevé, ursle difficultés d’entretien ou d’autres inconvénients rendent leur utilisation difficile dans la plupart des cas que l’on rencontre sur le terrain.
Les systèmes à entrainement par l’eau:
Les systèmes d’évacuation des excréta à entrainemen par eau sont les plus satisfaisants. Mais ils supposent l’eau courant et nécessitent l’évacuation et le traitement d’importance quantités d’eau contaminé. Ces système d’évacuations sont le traitement par dilution, la fosse d’infiltration, la fosse d’a isance, la fosse septique.
Le choix entre ces méthodes dépend:
– de la nature du sol,
– de la présence d’une eau souterraine, de son niveau et de sa direction d’écoulement,
– de la proximité des sources d’approvisionnement en eau;
– du volume à traiter ;
– de la surface disponible pour les ouvrages ;
– du coût.
Le traitement par dilution:
Dans ce système, le volume de l’eau réceptrice et une dilution convenable assurent la quantité d’oxygène nécessaire à la décomposition dematières organiques.
La fosse d’infiltration:
La fosse d’infiltration est plus appropriée. Elle s’appelle puisard quand elle reçoit directement les eaux usées, et puits perdu quand les eaux usées sont préalablement décantées. Les puisards sont d’une durée plus faible que les puits perdus, car le dépôt des matières solides fines dans les interstices du sol provoque un colmatage rapide des parois.
La fosse d’aisance
La fosse d’aisance est une fosse couverte, étanche ou perméable selon la nature des couches souterraines. Le volume de la fosse doit correspondre aux besoins d’environ 6 mois, au bout desquels elle est vidangée.
Ce système n’est pas recommandé à cause des vidanges coûteuses qu’il exige et de la contamination du sol environnant qu’il peut provoquer.
La fosse septique
La fosse septique est plus utile que les systèmes qui viennent d’être cités. Elle consiste en un réservoir de décantation étanche et couvert.
Les vecteurs des maladies:[12, 13, 14]
Les vecteurs sont les agents intermédiaires de la ransmissiont des maladies; dans la plupart de cas, ce sont des insectes (mouches, moustique, poux, puce, punaise, …), des rongeurs (rats, souris, ..) ; des mollusques.
Les principaux agents intermédiaires des maladies ransmissiblest sont:
– les mouches
– les moustiques;
– les poux, puces, punaises, tiques;
– certains mollusques;
– les rongeurs
Les mouches non piqueuses:
Dans cette catégorie, la mouche domestique est la plus importante. Elle se reproduit dans les déchets humains, le fumier, les ordures ménagères et autres matières organiques en décomposition. Elle se nourrit surtou d’aliments humains.
Dans ses mouvements, la mouche vient en contact avec des germes pathogènes. Elle les recueillie sur ses pattes et son corps velu. Elle les dissémine ensuite en les déposants sur des aliments, sur le visage d’un individu, etc en régurgitant des liquides contaminés, pour dissoudre des aliments solides, par ses excréments.
Les moustiques:
Trois sortes de moustiques jouent un rôle important comme vecteurs de maladies:
– le moustique anophèle femelle (vecteur du paludisme);
– le moustique Aèdes aegypti (vecteur due la fièvre aunej et dengue);
– des moustiques Culex et Aèdes (vecteur de la filariose lymphatiques). Ces moustiques ont un cycle évolutif semblable.
– Les œufs sont pondus sur l’eau, dans l’eau ou sur d es surfaces humides susceptibles d’être immergées par des eaux de pluieou par les marées;
– Les larves sont aquatiques; pour respirer, celles des anophèles se placent parallèlement à la surface de l’eau, alors que les larves des autres espèces font un angle de 30° à 90° avec cette surface;
– Au bout d’une période de 7 à 11 jours, les larves se transforment en nymphes;
– Après 2 à 3 jours, les nymphes libèrent les moustiques adultes à la surface de l’eau.
La durée du cycle varie suivant les espèces et lesclimats. Elle est plus courte dans les pays chauds. Les femelles se nourrissent du sang de l’homme et des animaux.
Les poux, puces, punaise, tiques :
La lutte contre ces insectes consiste en une propreté continuelle des lieux, une hygiène personnelle rigoureuse et à l’emploi d’insecticides .
La liste de ces produits est longue et les conditions d’applications varient selon les espèces et les degrés de résistances rencontrés.
Le rôle des mollusques vecteurs de la schistosomias e:
Les mollusques vecteurs de la schistosomiase jouent un rôle important dans la transmission de cette maladie qui représente un des problèmes les plus sérieux d’hygiène publique dans certaines régions de l’Afrique et de l’Asie.
Les rongeurs:
Les rongeurs sont très répandus dans le monde. Lesespèces les plus importantes au point de vue de la transmission de maladies sont les espèces domestiques: le rat de grenier ou rat noir, le rat de Norvège ou rat d’égout ou rat gris, la souris.
Le rôle des rongeurs dans la transmission des malad ies est, qu’ils contribuent à la transmission d’un certain nombre de maladies, notamment la peste et le typhus murin. Ils interviennent de plusieurs façons:
– par leurs puces, qui transmettent à l’homme les ger mes du typhus ou de la peste contractés sur les rats malades;
– par leurs excréta (urines et excréments) qui souillent les aliments (salmonelloses) et l’eau (leptospiroses);
– par les cadavres de rats infectés manipulés sans précaution (leptospiroses) ou dévorés par les porcs (trichinose);
– par leurs morsures.
Quelques maladies causées par un défaut d’hygiène:
Affections transmis par les moustiques: [12, 13, 14, 15]
• Paludisme:
Le paludisme reste la plus fréquente et la plus grave des infections parasitaires dans toutes les zones tropicales.
La prévention repose sur l’observance simultanée d’une lutte anti-vectorielle et d’une chimio prophylaxie.
• Les dengues
Les dengues sont endémo épidémiques en Asie du sudest,- en Océanie et dans les Iles de l’Océan Indien. Leur gravité est due aux dengueshémorragiques et aux dengues avec syndrome de choc, secondaires à une infection hétérologue. Il n’y a pas de vaccin.
C’est une maladie virale, souvent épidémique, transmise par des moustiques de l’espèce Aèdes. Elle est caractérisée par de la fièvre, uneéruption maculo-papuleuse, des douleurs musculaires multiples et une asthénie profonde. Le virus est transmis par la piqure d’Aèdes aegypti infectés. La transmission est possible toute l’année dans les régions tropicales. La majorité des adultes se trouve de ce fait immunisée contre les souches locales.
En revanche, les enfants et les immigrants ne le sont contre aucun type et les résidents restent sensibles aux types nouvellement introduits. Selon le degré de résistance de l’individu, l’inoculation est suivie ou non de la m aladie.
• Filarioses lymphatiques (Madagascar, Comores, Asie du sud-est),
Affections transmis par des arthropodes rampants :
Des épidémies récentes ont rappelés le rôle des poux dans le typhus exanthématique et des puces dans la peste. Il s’agit d’infections att eignant essentiellement les populations résidentes et leur transmission est liée au niveaud’hygiène.
La peste peut être contractée lors d’un séjour rural à Madagascar, au Vietnam dans des conditions d’hygiène précaire.
Affections à transmission féco-orale:
• Bactérienne:
o le choléra: [16, 17,18]
Le cholera est une toxi-infection strictement humaine, survenant par épidémie, dû au développement dans l’intestin du vibrion cholérique. La contamination se fait essentiellement par contact manuel direct avec un porteur et surtout un malade.
o les salmonelloses: [19, 20]
La fièvre typhoïde est due à S. enteritica, sérovar S. typhi (ou bacille d’Eberth). Elle est devenue rare dans les pays industrialisés du fait des progrès de l’hygiène et de l’amélioration des conditions d’approvisionnement en eau potable. Dans les PED, l’incidence est élevée, liée à la mauvaise conditio d’hygiène et aux risques de transmission fécale. C’est dans les PED, une maladie de l’enfant d’âge scolaire (5 à 15 ans), peu fréquente chez le très jeune enfant, y compris en zone de très forte endémie.
Les salmonelloses non typhiques (improprement dites mineures) sont responsables d’infections sporadiques ou épidémiques, le plus souvent en raison de la contamination des aliments ou de portage asymptomatique. Elles entraînent des gastroentérites, des formes invasives étant observées chez les maladesà risques, en particulier les malades immunodéprimés.
o Les shigelloses: [21, 22]
C’est une maladie aigue causée par des bacilles du groupe des Shigella. Elle est caractérisée par la diarrhée avec du mucus et du ngsa dans les selles, accompagnée de fièvre, de crampe et de ténesme. La sévérité demaladie est fonction de l’âge du sujet, de son état nutritionnel, de la souche microbienne . L’homme est le réservoir de l’infection. Il s’agit d’une maladie à transmission oro-fécale :
– soit par voie directe, d’un individu malade à un in dividu sain, généralement par des mains contaminées et mal nettoyées après défécation ;
– soit par voie indirecte, à la suite de l’ingestion d’aliments et de boissons contaminées par des matières fécales, ou de la contamination des mains avec des objets souillés par les selles d’un malade.
Les mouches peuvent jouer un rôle important en tran sportant des bacilles dysentériques sur leurs pattes après s’être posées sur des matières fécales.
o Infections à Escherichia coli [22]
• Virales : [23]
o Hépatite virale A:
L’hépatite virale A est une maladie à transmission oro-fécale, des mains sales et du manque d’hygiène de la défécation. Le virus est très résistant dans le milieu extérieur.
L’eau de boisson peut être contaminée par les matières fécales, et il peut en résulter des épidémies ou une endémicité élevée.
Le virus résiste à une chlorination insuffisante, mais est détruit par l’ébullition.
o Poliomyélite:
La poliomyélite antérieure aigue est une maladie contagieuse survenant un peu partout dans le monde sous forme de cas isolées ou de petites épidémies à caractères saisonnier.
Sa gamme de gravité va de la forme asymptomatique aux formes paralytiques avec atteinte respiratoire et troubles de la déglutition.
La transmission est essentiellement interhumaine directe par contact étroit ; le mode de transmission est le plus souvent éco-orale dans desmauvaises conditions d’hygiène, mais peut être pharyngée quand les conditions sanitaires sont bonnes et en période épidémique. La maladie s’attaque principalement auxenfants, provoquant une paralysie infantile.
• Les parasitoses intestinales: [24, 25]
Les principaux agents des parasitoses intestinales ou verminoses sont: les ascaris et ankylostomes; les anguillules, oxyures et trichocéphalose ; les amibes ; les tænias; les lamblias.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: REVUE DE LA LITTERATURE
I. Justification de l’étude
II. L’hygiène de l’eau
III. L’assainissement
IV. Les vecteurs des maladies
V. Quelques maladies causés par un defaut d’hygiene
DEUXIEME PARTIE: METHODOLOGIE ET LES RESULTATS
I. METHODOLOGIE
I.1 Type d’étude
I.2 Méthode
I.3 Recrutement
I.4 Cadre d’étude
I.5 Matériels:
I.6 Les variables d’étude
II. RESULTATS
II.1. Présentation générale des ménages
II.2. L’eau
II.3. Les ordures
II.4. Le système sanitaire:
II.5. Les motifs de consultations des habitants dans le secteur sanitaire de CSB 2 Tanambao Sotema
TROISIEME PARTIE: DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
I. DISCUSSIONS
I.1. Caractéristiques du ménage:
I.2. Concernant l’eau:
I.3. Les ordures
I.4. Le système sanitaire:
I.5. Les motifs de consultations
II. SUGGESTIONS
CONCLUSION
REERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
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