L’homéopathie vétérinaire
Facteurs de variation de la posologie, comme
Le malade :
Il existe une sensibilité moyenne, mais aussi des sujets hypoesthésiques et d’autres hyperesthésiques. Dans le doute, on peut commencer par une dilution moyenne, dans un cas chronique avec une bonne analogie, puis si le médicament paraît épuiser son action, augmenter progressivement les posologies. en espaçant les prises.Les jeunes animaux tolèrent bien les hautes dilutions, ce qui permet d’espacer les prises.
Les animaux âgés, supportent moins bien les hautes dilutions. En général, on ne dépasse pas 15 CH.
La maladie
Lors d’une maladie aigue, plus la maladie est intense, plus l’action du médicament s’épuise vite. Ainsi, lors d’une analogie peu nette, on prescrit 5 CH toutes les 2- 4 heures ; si l’analogie est nette, on prescrit 7 -9 CH, 2-3 fois par jour; si les signes psychiques sont évidents, on prescrit 12 à 30 CH 2-3 fois par jour.Lors d’une maladie chronique fonctionnelle avec un syndrome peu caractérisé, on prescrira 5 à 7 CH, 2-3 fois par jour puis 12, puis 15CH , 3 fois par jour si la réponse est insuffisante, en espaçant les prises dès qu’on observe une amélioration; lors d’une maladie chronique lésionnelle, on ne dépassera jamais 15 CH, en prescrivant le médicament longtemps tant qu’il agit bien ; lors de maladie comportementale, on utilise des hautes dilutions, 15 ou 30 CH, espacés suivant le retour des symptômes.
Le médicament
La durée d’action du médicament dépend de la maladie, elle est plus longue dans une affection chronique que chez un aigu. C’est pourquoi l’espacement des prises est plus grand chez un malade chronique.
De plus, les médicaments minéraux ont une action plus durable que les végétaux (les prises sont plus espacées).
Mode d’administration
Chez le chat et le chien, on peut utiliser les granules ou globules, ou encore les solutions buvables de préférence, en les plaçant dans la gueule de l’animal et en permettant ainsi la résorption perlinguale.Chez les animaux de rente, pour une administration individuelle, on peut placer les granules dans le sillon rétro-labial ou les diluer avec de l’eau propre et les ajouter à l’alimentation.
Pour une administration collective, on prépare une solution avec un demi-tube de granule ou 2 cuillérées à café de trituration par litre d’eau, qu’on administre ensuite à la bouteille, ou incorporé à un barbotage.On peut également mélanger les triturations avec du miel.
La deuxième consultation
Le suivi est indispensable car il permet de caractériser les modalités d’évolution de la maladie et d’orienter différemment la prescription.
Loi de Hering ou loi de la guérison
La guérison s’effectue toujours de l’extérieur vers l’intérieur, des organes les plus importants aux organes les moins importants et les symptômes disparaissant toujours dans l’ordre inverse de leur apparition.De ce fait, lors de réapparition d’anciens symptômes, le remède choisi semble être approprié, alors que la venue de symptômes nouveaux témoigne d’un mauvais choix de ce remède.La véritable aggravation homéopathique, suivie d’une amélioration rapide est de bon pronostic : l’organisme s’auto-nettoie, draine les toxines, par une diarrhée, une mammite, un eczéma suintant, etc.Lorsque le remède ne traite que partiellement le cas, avec stagnation, apparition de nouveaux symptômes, il faut réexaminer le patient.
Il est fréquent dans les cas chroniques d’observer un retour des symptômes après quinze jours. Si ce sont les symptômes originels, il peut être nécessaire de re-prescrire le même remède. Si les nouveaux symptômes n’appartiennent pas à la pathogénésie du remède prescrit, alors le cas est réexaminé et on choisit un second remède.
LE PLURALISME ET L’UNICISME
L’homéopathie moderne se caractérise par trois grandes écoles de pensée : l’unicisme, le pluralisme et le complexisme.
L’Unicisme
L’unicisme consiste à n’utiliser qu’un seul remède homéopathique, pris une seule fois, qui doit couvrir l’ensemble du tableau clinique. Le thérapeute revoit alors son malade quelques temps après cette prise pour en analyser les réactions et, si nécessaire, prescrire à nouveau, soit un autre remède homéopathique, soit le même que celui donné précédemment, mais à une dilution différente, la plupart du temps plus haute. Il est nécessaire dans la plupart des cas de s’aider des répertoires (dont le répertoire de Kent) et de suivre un protocole rigoureux (valorisation des symptômes – hiérarchisation – répertorisation – contrôle sur la matière médicale).
Le Pluralisme
Le pluralisme consiste à prescrire plusieurs remèdes homéopathiques la plupart du temps alternés (soit au cours d’une journée, soit au cours de la semaine, voire du mois), qui chacun possèdent une partie des caractéristiques du problème, de façon à couvrir le cas.On choisit en général les remèdes parmi un guide thérapeutique (voire 2ème partie) ou par connaissance de la matière médicale.Cette méthode est plus simple pour une première approche de l’homéopathie, et évite de tâtonner quand le choix du similimum n’est pas évident, ou lorsqu’on ne maîtrise pas encore la méthode répertoriale, dont l’apprentissage est complexe.
Le Complexisme
Le complexisme consiste à faire prendre, dans une même prise, plusieurs remèdes homéopathiques différents, lors d’une maladie détectée. Il s’agit en général de formule du commerce ou de préparation magistrale associant plusieurs médicaments homéopathiques, généralement indiqués dans ce type de pathologie. Cette technique, fiable uniquement pour certaines indications bien précises, est à réserver à quelques cas sans gravité, ou à certaines pathologies de groupe.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’HOMEOPATHIE
I. HISTORIQUE DE L’HOMEOPATHIE
I.A. Les Précurseurs avant Hahnemann
I.B. Hahnemann et l’expérimentation pathogénésique
I.B.1. Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie
I.B.2. Hahnemann et l’expérimentation sur l’homme sain : les pathogénésies
I.C. Guillaume Lux et le début de l’homéopathie vétérinaire
II.PRINCIPES GENERAUX
II.A. Principe de similitude
II.B. Principe d’infinitésimalité
II.C. Principe d’individualité
II.D. Le terrain
II.D.1.Le tempérament
II.D.2.Les constitutions
• Constitution normoligne ou sulfurique
• Constitution bréviligne ou carbonique
• Constitution longiligne ou phosphorique
• Constitution dystrophique ou fluorique
II.D.3.Le type sensible
II.D.4.Les diathèses
• La psore
• La sycose
• Le tuberculinisme
• La luèse
III. LE MEDICAMENT HOMEOPATHIQUE ET SA PREPARATION
III.A.Préparation
III.A.1.Les matières premières
• Les substances végétales
• Les produits d’origine animale
• Les substances minérales
• L’isothérapie
III.A.2.Les principaux procédés de fabrication
• Extraction des principes actifs
• Dilution et dynamisation
• L’imprégnation
• Les dilutions korsakoviennes
III.B. Formes pharmaceutiques et conditionnements
III.B.1. Destinées à la voie orale
• Granules conditionnés en tubes
• Globules conditionnés en doses
• Triturations
• Comprimés
• Solutés buvables
III.B.2. Destinées à d’autres voies
• Suppositoires, pommade
IV. LA CONSULTATION HOMEOPATHIQUE VETERINAIRE
IV.A. Interrogatoire
IV.A.1. Identification du patient
IV.A.2. Motif de la consultation et chronologie
IV.A.3. Questionnaire
IV.A.3.a. En pathologie aigue
• Etiologie
• Localisation et direction
• Modalités
• Signes généraux concomitants
• Sensations
IV.A.3.b. En pathologie chronique
• Les antécédents
• Le mental et comportement
• L’alimentation, la soif
• La sensibilité thermique et l’ « ambiance »
• Les horaires et saisons
• La position
• Le sommeil
• La sexualité
IV.A.4. L’examen clinique
IV.A.5. Synthèse avec les propriétaires
IV.A.6. Caractéristiques de la consultation homéopathique vétérinaire
IV.B. Valorisation des symptômes
IV.C. Hiérarchisation des symptômes
IV.D.Répertorisation
IV.E. Contrôle sur la matière médicale
IV.F. Choix du remède et prescription
IV.F.1.Choix de la dilution
IV.F.2.Répétition du/des remèdes
IV.F.3.Facteur de variation de la posologie
IV.F.4.Mode d’administration
IV.G. La deuxième consultation
V. LE PLURALISME ET L’UNICISME
V.A. L’unicisme
V.B. Le pluralisme
V.C. Le complexisme
DEUXIEME PARTIE : TRAITEMENT DES DIARRHEES
Introduction
I. TRAITEMENT ALLOPATHIQUE
I.A. Les modérateurs du transit
I.B. Les pansements intestinaux
I.C. Les antibiotiques
I.D. Les anti-inflammatoires
I.E. La réhydratation
II. GUIDE THERAPEUTIQUE
II.A. Les diarrhées des carnivores
II.A.1.Les diarrhées aigues
II.A.1.a. Les diarrhées fonctionnelles simples ou motrices
II.A.1.a.i. Chez le jeune
II.A.1.a.ii. Chez l’adulte
II.A.1.b. Les diarrhées fébriles, sans atteinte de l’état général
II.A.1.c. Les diarrhées avec atteinte de l’état général
II.A.1.d. Les cas particuliers des diarrhées des carnivores
• La gastro-entérite hémorragique du chien : la leptospirose et la parvovirose
• Le Typhus du chat
II.A.2. Les diarrhées chroniques
II.B. Les diarrhées des ruminants
II.B.1. Les diarrhées des jeunes
II.B.1.a. Les diarrhées du nouveau-né avec déshydratation aigue
II.B.1.b. Les diarrhées fébriles des jeunes ruminants
II.B.1.b.i. Les diarrhées sanglantes
II.B.1.b.ii. Les diarrhée avec état infectieux adynamique grave
II.B.1.c. Les diarrhées bénignes ou de gravité moyenne
II.B.1.c.i. Les diarrhées émises en jets
II.B.1.c.ii. Les diarrhées avec ténesme
II.B.1.c.iii. Les diarrhées à odeur particulière
II.B.1.c.iv. Les diarrhées de type variable
II.B.2. Les diarrhées des ruminants adultes
II.B.2.a. Les entérites aqueuses bénignes
II.B.2.b. Les entérites plus graves avec affaiblissement
II.B.2.c. Les entérocolites
II.B.2.d. L’entérotoxémie des ovins et caprins
II.C. Les diarrhées des chevaux
II.C.1. Les diarrhées du poulain
II.C.2. Les diarrhées du cheval adulte
III. MINI-REPERTOIRE DE LA DIARRHEE
III.A. Selon les circonstances d’apparition
III.A.1. Les circonstances climatiques
III.A.2. Les circonstances alimentaires
III.A.3. Les circonstances « psychologiques »
III.A.4. Diarrhée du mal de transport
III.B.Selon le contexte
III.B.1. Selon la diathèse
III.B.2. Diarrhée avec vomissements
III.B.3. Diarrhée avec troubles urinaires
III.B.4. Diarrhées motrices du matin
III.C. Selon l’aspect des selles
III.C.1. Selon la couleur des selles
III.C.2. Présence d’éléments non fécaux
III.C.3. Selon la consistance
III.C.4. Selon l’odeur
III.C.5. Avec beaucoup de gaz
III.C.6. Selles involontaires
III.D. Diarrhée du jeune
III.E.Modalités
III.E.1.Améliorations
III.E.2.Aggravations
IV.CAS CLINIQUES
IV.A. Les carnivores domestiques
IV.A.1. Les jeunes
IV.A.2. Les adultes
IV.B.Les ruminants
IV.B.1. Les jeunes
IV.B.2. Les adultes
IV.C.Les équidés
IV.C.1. Les jeunes
IV.C.2. Les adultes
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
GLOSSAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
BIBLIOGRAPHIE
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