Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Samuel Hahnemann
Une médecine empirique
Christian Friedrich Samuel Hahnemann est né en 1755 à Meissen, cité saxonne des bords de l’Elbe. Issu d’une famille luthérienne de classe moyenne, élève brillant, il s’inscrit à la faculté de médecine de Leipzig en 1775. La jugeant trop théorique, il s’inscrit à celle de Vienne, ce qui lui permet d’être au contact des malades. Il soutient sa thèse en 1779, puis parcourt le pays, confrontant ses connaissances à la pratique clinique, et approfondissant ses recherches dans des domaines divers tels que la chimie, la minéralogie, ou la pharmacopée. Mais peu à peu, il se détache de la pratique médicale, et devient très critique à l’égard de la médecine de son époque, comme il le concède en 1808 dans une lettre au Dr Hufeland, éminent médecin berlinois : « Je me fis un cas de conscience de traiter mes frères souffrants d’états de maladie inconnus avec ces remèdes inconnus, qui en leur qualité de substances très actives, peuvent, quand ils ne sont pas exactement adaptés …. faire passer de la vie à la mort, ou amener des peines nouvelles et des maux chroniques qui sont souvent plus difficiles à éloigner que la maladie primitive. Devenir ainsi un meurtrier ou une personne aggravant la vie de mes frères humains était pour moi la pensée la plus effrayante, si effrayante et perturbatrice pour moi, que j’abandonnai complètement la pratique médicale dans les premières années de mon mariage, et je ne soignai médicalement presque plus personne pour ne plus nuire, et … je m’occupai simplement avec la chimie et le métier d’écrivain. » (Jouanna, 1992).
Dès lors, n’exerçant plus réellement la médecine, il se consacre au travail de traduction d’ouvrages scientifiques. C’est en traduisant la Materia Medica du médecin écossais William Cullen (1710 à 1790), que Samuel Hahnemann est amené à s’interroger sur les effets du quinquina. Celui-ci est ordinairement utilisé pour lutter contre les fièvres paludiques, mais Cullen défend l’idée que l’écorce de quinquina présenterait également la vertu de fortifier l’estomac. Or, lors d’un épisode de fièvre tierce, Hahnemann avait constaté que la prise répétée de quinquina avait durablement perturbé le fonctionnement de son estomac. Il décide alors d’absorber de l’écorce de quinquina (qu’il dénomme china) dans le but d’expérimenter ses effets sur lui-même.
« […] Pendant quelques jours, deux fois par jour, à chaque fois, quelques drachmes de bon china ; […] tous les symptômes habituels que je connais de la fièvre intermittente sont apparus les uns après les autres, […]. Ce paroxysme durait deux à trois heures à chaque fois et se renouvelait à chaque fois que je reprenais la dose, sinon il ne se passait rien. Je me suis arrêté, et retrouvais la santé. » (Poitevin, 1987)
Il constate que les doses provoquent certains signes cliniques de fièvres intermittentes, elles-mêmes guéries par le quinquina. Il consigne ses observations, et poursuit ses expérimentions sur des sujets sains qu’il désigne comme étant « en équilibre de santé », seule possibilité selon lui d’observer les réels effets des substances. Il en déduit que le quinquina guérit le paludisme, non pas en raison de son effet roboratif sur l’estomac, mais parce que le médicament reproduit les symptômes du paludisme chez une personne bien portante. Il étend ses études à d’autres substances (mercure, arsenic, belladone). Progressivement, la nature de ses recherches lui permet de redécouvrir le principe de similitude d’Hippocrate, qu’il explique de la façon suivante : « L’expérience nous apprend encore que tous les médicaments guérissent sans exception, les maladies dont les symptômes se rapprochent le plus possible des leurs, qu’aucune ne leur résiste. (C’est-à-dire quand la comparaison des effets d’un médicament avec ceux d’une maladie montre une parfaite similitude). » (Hahnemann, 1842)
Le principe de similitude formulé par Hippocrate, renommé par Hahnemann par la formule latine « similia similibus curantur », littéralement : « les semblables guéris par les semblables », devient le socle de sa nouvelle théorie. Il en publie le texte fondateur en 1796 dans l’ouvrage « Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales, suivi de quelques aperçus sur les principes admis jusqu’à nos jours ». Cependant, il observe un fait important : à chaque administration d’un semblable, la maladie semble s’aggraver dans l’heure suivant la prise de ce semblable, bien que le traitement finisse par produire la guérison. Il en déduit que les symptômes d’aggravation sont dus à l’action toxique des médicaments, ce qui le pousse à en diminuer la dose, atténuant ainsi les effets indésirables provoqués par le remède. Par la suite, il découvre que la dilution des remèdes permet non seulement d’éliminer totalement leurs effets secondaires, mais il constate aussi que l’activité du médicament se trouve renforcée à mesure que l’on dilue la préparation thérapeutique au préalable (Poitevin, 2011). On voit ici apparaître le second élément indissociable de la pensée d’Hahnemann, la notion d’infinitésimal. Il met ainsi en exergue l’expression de Paracelse, au sujet des remèdes médicaux : « c’est la dose qui fait le poison ». La perspective de diluer systématiquement les principes actifs dans le but de les utiliser en tant que remède homéopathique prend ici naissance, par la découverte de ce principe d’infinitésimalité.
Un ouvrage magistral
Samuel Hahnemann consacre l’essentiel de ses recherches et publications au développement de sa nouvelle thérapeutique qu’il désigne par le terme « Homéopathie », en 1807. En effet, il reprend le raisonnement d’Hippocrate sur l’idée de « contraires » et de « semblables ». A partir de ces deux concepts, sont créées les notions d’allopathie (du grec alios, autre, et pathos, souffrance), qui correspond à la médecine classique, et d’homéopathie (du grec homoios, semblable), qui s’attache à guérir le mal par le mal. Hahnemann imagine donc le terme d’homéopathie en opposition à la médecine pratiquée à l’époque, la médecine allopathique. Il faut y voir ici la volonté du médecin allemand de s’affranchir des pratiques médicales habituelles.
Vingt années de travail aboutissent à la publication en 1810 d’un ouvrage extrêmement riche, l’Organon der Heilkunst. Hahnemann y présente les bases conceptuelles de l’homéopathie, et traite de la nature du procédé curatif homéopathique (expérimentations chez l’homme sain, symptômes des maladies…etc.). La sixième et dernière édition représente encore, un siècle plus tard, l’édition de référence dans le monde homéopathique. Elle sera traduite dans plusieurs langues, et sous diverses éditions successives. Quant à la version française, on s’appuie généralement sur la traduction de Pierre Schmidt, publiée en 1952, sous le titre « Organon de l’Art de guérir ».
En 1821, en conflit avec les pharmaciens, Hahnemann est condamné à ne plus délivrer lui-même les médicaments qu’il prescrit à ses malades, dont le monopole appartient aux apothicaires. Il déménage à Köthen où il publie une compilation d’articles réunis dans la Materia Medica Pura (1811-1839), puis Doctrine et traitement des maladies chroniques (1828). C’est véritablement dans ce dernier opus qu’apparaît le troisième et dernier principe d’Hahnemann, la notion de globalité, d’individualité, ou de terrain (Poitevin, 2011).
La réputation du concepteur de l’homéopathie grandit d’année en année, au gré de ses publications, de ses consultations auprès des patients, et d’une volonté tenace de proclamer son art. Calomnié et critiqué par l’univers scientifique, il s’installe à Paris, en 1835. Son passage dans la capitale s’accompagne d’un succès considérable, il forme un nombre important de médecins venant d’Allemagne, de France, de Grande-Bretagne (Haehl, 1922). On assiste, de son vivant, à une popularité croissante malgré les perpétuelles protestations de l’Académie de Médecine de Paris (Faure, 2014). Le ministre et historien François Guizot, membre de l’Académie Française, répond d’ailleurs aux détracteurs du médecin allemand, en 1841 : « Hahnemann est un savant de grand mérite, la science doit être pour tous. Si l’homéopathie est une chimère ou un système sans valeur propre, elle tombera d’elle-même. Si elle est au contraire un progrès, elle se répandra malgré toutes nos mesures de préservations, et l’Académie doit le souhaiter avant tout autre, elle qui a la mission de faire la science et d’encourager les découvertes. »
A travers ses nombreux travaux, Hahnemann formule une critique de la médecine de son temps, en reprochant aux remèdes de l’époque d’être la cause d’effets indésirables plus toxiques encore que la pathologie initiale. Ses observations rigoureuses lui permettent d’édifier un nouveau raisonnement thérapeutique, reposant sur des faits cliniques. Sa redécouverte du principe de similitude d’Hippocrate et ses expérimentations sur l’infinitésimalité sont les prémices d’une nouvelle philosophie médicale. Dense et très détaillée, elle est résumée dans un ouvrage magistral, l’Organon.
La doctrine homéopathique
L’Organon précise la doctrine homéopathique, qui repose sur trois principes fondamentaux : le principe de similitude ou loi des semblables, le principe d’infinitésimalité, ou dynamisation infinitésimale, et le principe d’individualité, ou globalité.
Hahnemann reprend donc le principe des semblables d’Hippocrate, mais y ajoute la notion de « maladie artificielle ». Selon lui, l’objectif primordial de sa doctrine est d’identifier le médicament qui possède la faculté de produire la maladie artificielle la plus ressemblante à la maladie naturelle à traiter. Ceci repose sur la loi naturelle de l’homéopathie, qui est énoncée ainsi dans le paragraphe 26 de l’Organon : « Dans l’organisme vivant, une affection dynamique plus faible est éteinte d’une manière durable par une plus forte, si celle-ci (différente d’espèce) lui ressemble cependant beaucoup dans sa manifestation ».
On remarque ici une seconde notion sous-tendant le principe de similitude d’Hahnemann : la notion de dynamisme. Il la définit comme une énergie vitale présente dans chaque être vivant (il la nomme Dynamis), qui lui doit l’accomplissement de ses fonctions vitales. C’est également cette énergie qui anime l’être en état de santé ou de maladie (Hahnemann, 1842). Par l’usage du médicament, on insuffle donc une énergie différente qui va provoquer une maladie analogue mais de force supérieure à la maladie observée. Ainsi, « c’est dynamiquement que cette influence des médicaments se produit sur notre organisme et cela sans la moindre transmission de parcelle matérielle de la substance médicamenteuse. » (Hahnemann, 1842)
L’infinitésimalité, ou second principe de la doctrine hahnemannienne, caractérise plus spécifiquement le médicament homéopathique. Pour Hahnemann, l’action du médicament est portée par une force vive, immatérielle, dégagée de toute forme de matière. Un siècle avant la confirmation de l’existence de l’atome (Perrin, 1913), il perçoit l’idée que ses préparations sont tellement diluées qu’elles ne peuvent plus comporter une trace de matière suffisante pour pouvoir être actives (Hahnemann, 1842). Il précise que la force thérapeutique émanant de ses préparations sont beaucoup plus puissantes que les effets pouvant être obtenus par les remèdes allopathiques habituels. Les caractéristiques de son principe d’infinitésimalité sont résumées dans le paragraphe
11 de l’Organon : « La plus petite dose d’un médicament très consciencieusement préparé et dynamisé – dans laquelle, d’après les calculs, il y a si peu de matière , que son infime quantité ne peut être imaginée ou conçue par les meilleurs mathématiciens- manifeste, dans le cas de la maladie à laquelle ce médicament convient, beaucoup plus de puissance curative que de fortes doses matérielles du même médicament. Cette dose extrêmement subtile, ne contenant presque uniquement que la puissance médicinale immatérielle, exercera des effets si considérables qu’il serait impossible d’en obtenir de semblables avec la substance médicamenteuse à l’état brut, même absorbée à dose massive. »
Chaque étape des préparations homéopathiques devra donc comporter une dynamisation. C’est un procédé qui a pour but de dégager la qualité, la virtualité d’une substance médicamenteuse en la libérant de la quantité (Hahnemann, 1842). La dynamisation est obtenue par la vive agitation des solutions à chaque étape successive de dilution. Ainsi, selon Hahnemann, on ne parle pas de dose infinitésimale mais de dynamisation infinitésimale, en cela ou la dynamisation fait corps avec l’infinitésimalité, cette dernière n’exerçant sa puissance qu’une fois dynamisée.
Ce dynamisme agit de manière globale sur l’ensemble de l’organisme. Les symptômes du malade doivent donc être pris en compte dans leur totalité. Il s’agit du troisième et dernier principe fondamental qui compose la doctrine hahnemannienne, la globalité. Dans le paragraphe 70 de son opus, l’inventeur de l’homéopathie précise au sujet de l’universalité des symptômes que celle-ci :
– Représente véritablement tout ce qu’on peut reconnaître de pathologique chez un malade et par conséquent tout ce qui est à guérir,
– Se manifeste :
1. Par l’ensemble des troubles exprimés par le malade
2. Par la totalité des indices révélateurs et de symptômes relevés dans l’anamnèse par le médecin, et
3. Par toutes les manifestations objectives recherchées au cours d’un examen complet,
– Fournit la clé de l’indication thérapeutique.
Ce troisième postulat s’attache à combattre la totalité des symptômes que le malade présente, par l’emploi d’un remède à dose adaptée. La guérison sera obtenue d’autant plus facilement que le remède aura la faculté de produire chez l’homme sain un ensemble de symptômes le plus analogue possible à la maladie à traiter. La doctrine hahnemannienne replace donc le malade comme sujet central de l’attention du médecin. Sa vision holistique, qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités, se distingue de la médecine de son époque qui néglige la plupart des symptômes gênants afin de se concentrer sur le symptôme le plus incommodant pour le patient (Hahnemann, 1842).
La doctrine homéopathique, à travers ses trois principes fondamentaux, est en grande majorité décrite dans l’Organon qui représente toujours la référence théorique et empirique du monde homéopathique. Construite dans l’opposition, elle ne cesse pourtant de se développer au cours des deux derniers siècles.
Vers l’Homéopathie moderne
Le concept homéopathique créé, les idées se propagent en Europe et dans le monde. On observe l’apparition de différents mouvements. En Allemagne, terre natale du fondateur, on constate le développement d’une homéopathie classique, dite « uniciste » -qui consiste en la prescription d’un seul remède. On retrouve également cette doctrine aux outre-Atlantique. A ce titre, le nord-américain homéopathe le plus renommé est sans doute James Tyler Kent (1849-1916), à l’origine du « kentisme », une doctrine homéopathique uniciste de nature un peu plus ésotérique. Il émerge également de Grande-Bretagne un courant proche du kentisme, qui s’exporte bien à travers l’Empire. On la retrouve en Inde, qui représente de nos jours la capitale mondiale de l’homéopathie. Gandhi déclarait d’ailleurs : « l’homéopathie est la plus fine méthode qui existe pour traiter les gens d’une manière économique et non-violente » (Site internet n°3).
Dans les autres pays, il convient de situer l’homéopathie en fonction de l’ampleur de sa pénétration plutôt que par les différentes écoles. Le plus souvent on y retrouve une pratique « multiciste », – c’est-à-dire que l’ordonnance peut comporter plusieurs remèdes prescrits- et beaucoup moins la pratique uniciste. Cette tendance est toujours valable actuellement, particulièrement en France. Parallèlement, se développe la pharmacopraxie homéopathique. Or, dès le début du XIXème siècle, les homéopathes furent confrontés à des problèmes liés à la fabrication des médicaments. En effet, seuls les pharmaciens étaient habilités à fabriquer et délivrer des médicaments et nombre d’entre eux étaient hostiles à l’homéopathie. En conséquence, les médecins homéopathes fabriquaient eux-mêmes leurs remèdes, dans la plus totale illégalité. Ce sont Léon Vannier et René Baudry (1880-1966) qui permirent à l’homéopathie de sortir de cette difficulté par la création, en 1911, d’une importante pharmacie homéopathique, boulevard Malesherbes à Paris. Par une plus grande productivité, le développement des laboratoires français mit fin aux difficultés d’approvisionnement en médicaments homéopathiques. Ainsi, en 1926, Léon Vannier fonde les Laboratoires Homéopathiques de France (LHF), et en 1930 R. Baudry créé le Laboratoire général homéopathique Rhodanien, situé à Lyon. C’est Jean Boiron qui en prendra la responsabilité à partir de 1932. La même année, René Baudry ouvre parallèlement à Paris, le Laboratoire Central Homéopathique de France, en collaboration avec Henri Boiron, cette fois. Quelques mois plus tard, le Laboratoire Central Homéopathique de France devient le Laboratoire Homéopathique Moderne (LHM), et le laboratoire Général Homéopathique Rhodanien devient la Pharmacie Homéopathique Rhodanienne (PHR). A partir de 1967, Jean et Henri Boiron qui ont chacun fait l’acquisition d’une entité homéopathique, se rassemblent et fondent les Laboratoires Boiron, dont le siège se situe à Lyon. Cette association réunit notamment la PHR, la Pharmacie boulevard Malesherbes reprise à R. Baudry, et les LHM. Finalement, les Laboratoires Boiron fusionnent en 1987 avec les LHF fondés par Léon Vannier. (Boiron, 2016). Les laboratoires Boiron représentent désormais l’essentiel du chiffre d’affaires généré par l’homéopathie en France, à savoir plus de 600 millions d’euros, en 2014 (site internet n°5). Cette société, avec une vingtaine de filiales dans le monde, est l’un des poids lourds de l’homéopathie, et son épanouissement permet le financement de nombreuses recherches sur l’homéopathie.
|
Table des matières
Introduction
1. Homéopathie et hautes dilutions
1.1 L’Homéopathie, des origines à la pratique moderne
1.1.1 Histoire du principe de similitude, ou Loi des semblables
1.1.2 Samuel Hahnemann
1.1.3 La doctrine homéopathique
1.1.4 Vers l’Homéopathie moderne
1.2 Préparation des hautes dilutions homéopathiques
1.2.1 Les souches homéopathiques
1.2.2 Teinture-mères et triturations
1.2.3 Dilutions homéopathiques
1.2.4 Dynamisation
1.3 Synthèse des connaissances et hypothèses classiques de mécanisme
1.3.1 Force Vitale d’Hahnemann
1.3.2 L’allopathie selon Hahnemann
1.3.3 L’effet Placebo
1.3.4 Bilan et hypothèse de mécanisme d’action
2. Recherches sur les hautes dilutions
2.1 « Mémoire de l’eau » : Expériences sur la dégranulation de basophiles
2.1.1 Contexte historico-scientifique
2.1.2 Les expériences préliminaires à la publication dans Nature
2.1.3 L’article de Nature de 1988
2.1.4 La poursuite des expériences sur les hautes dilutions
2.2 Autres expérimentations médicales
2.2.1 Expériences sur les remèdes homéopathiques
2.2.2 Expériences dans le domaine de la biologie : hautes dilutions d’histamine
2.2.3 Expériences à partir d’autres substances diluées
2.3 Expériences dans le domaine de la physique
2.3.1 Etude de la calorimétrie, et de la conductivité
2.3.2 Spectrométrie Raman
2.3.3 Thermoluminescence
2.3.4 Résonance Magnétique Nucléaire du proton
2.3.5 Les biophotons
2.3.6 Rôle de la silice du verre des tubes à essai
2.3.7 Les nanoparticules
2.4 Discussions sur les recherches consacrées aux hautes dilutions
2.4.1 Une haute dilution différente de son solvant de départ ?
2.4.2 Recherche médicale et hautes dilutions
2.4.3 Théories hahnemanniennes et science contemporaine
2.4.4 La mémoire de l’eau, une vérité très diluée
3. La biologie « numérique »
3.1 Transmission numérique d’une information biologique
3.1.1 Les expériences sur système de Langendorff (1999-2004)
3.1.2 Les expériences sur la coagulation plasmatique (1999-2004)
3.1.3 L’influence de l’observateur
3.1.4 L’affaire du « sérum contaminé »
3.1.5 Synthèse des expériences sur la transmission numérique
3.2 Transmission numérique d’ADN de micro-organismes
3.2.1 La régénération de Mycoplasma pirum
3.2.2 Emission d’EMS par des micro-organismes
3.2.3 Nécessité du bruit de fond
3.2.4 Conditions d’émission des signaux
3.2.5 Le transfert croisé ou cross-talk
3.2.6 Emission d’EMS par des séquences d’ADN
3.2.7 Nanostructures et synthèse d’ADN
3.3 Bilan de la biologie numérique
3.3.1 Rigueur des systèmes ?
3.3.2 Influence électromagnétique
3.3.3 Rôle de l’eau
4. L’eau, socle des hautes dilutions
4.1 Historique de la molécule d’eau
4.1.1 Symbolique et chimie
4.1.2 La liaison hydrogène
4.2 Caractères physico-chimiques de l’eau, et anomalies
4.2.1 Structure de la molécule d’eau
4.2.2 Propriétés thermodynamiques de l’eau
4.2.3 Capacité calorifique de l’eau
4.2.4 Propriétés électriques et magnétiques
4.2.5 Propriétés dynamiques de l’eau et turbulences
4.2.6 Propriétés physiques
4.2.7 Propriétés chimiques de l’eau liquide
4.3 L’eau intracellulaire
4.3.1 Caractérisation de l’eau contenue au sein des êtres vivants
4.3.2 Biomolécules et ions inorganiques
4.3.3 Dynamique et transport de l’eau
4.3.4 L’eau fonctionnelle
4.3.5 Un quatrième état stable de l’eau
4.4 Les limites du modèle de l’eau
4.4.1 La liaison hydrogène
4.4.2 Clusters de molécules d’eau
4.4.3 Structure de l’eau
4.4.4 Effets des CEMBF sur les propriétés physico-chimiques de l’eau
4.4.5 La biologie à la lumière de la physique quantique
5. Principes et cohérence quantiques
5.1 Quelques principes fondamentaux de physique quantique de première quantification
5.1.1 L’expérience de Young, ou expérience des deux fentes
5.1.2 Les conséquences de la dualité onde / corpuscule
5.1.3 Principe d’indétermination de Heisenberg
5.1.4 L’énergie fondamentale de l’électron
5.1.5 La constante de Planck, ou le monde des quanta
5.1.6 Le spin de l’électron
5.2 Deuxième quantification, théorie quantique des champs
5.2.1 L’eau vue comme une énergie
5.2.2 Le vide quantique
5.2.3 Théorie du champ quantique et électrodynamique
5.3 La cohérence quantique
5.3.1 La molécule d’eau vue comme un oscillateur
5.3.2 Les domaines de cohérence aqueux
5.3.3 Implications des domaines de cohérences
6. Hypothèses de mécanisme d’action des hautes dilutions homéopathiques.
6.1 La triade « eau – électromagnétisme – biomolécule ».
6.2 Signaux de basses fréquences
6.3 Les expériences de Luc Montagnier
6.4 Les expériences de Jacques Benveniste
6.5 Dynamisation
6.6 Homéopathie
6.7 Quelques conditions opératoires pour l’obtention de hautes dilutions activesErreur ! Signet non défini.
6.8 Physique quantique et biologie
7. Conclusion
8. Références Bibliographiques
9. Références sitographiques
Télécharger le rapport complet