L’extremite cephalique : rappels anatomiques et physiologiques

Les céphalées ou céphalalgies constituent un des grands problèmes de santé publique, en raison de leur fréquence et de leur caractère invalidant tant sur la vie des adultes que des enfants mais aussi, en raison de leur coût socioéconomique. Cependant au Sénégal, bien que les autorités sanitaires, administratives et scientifiques soient conscientes de l’importance de ce mal, aucune étude conséquente n’a encore été entreprise sur la qualité de leur prise en charge et plus spécifiquement, sur la rationalisation des prescriptions médicopharmaceutiques qui leur sont appliquées.

Parti d’un constat d’une part sur l’ampleur des céphalées et de leur coût socio-économique, et d’autre part sur la nécessité d’une meilleure prise en charge de ce mal, nous avons décidé de travailler sur ce thème. Par le biais d’une enquête effectuée en milieu hospitalier, nous nous proposons :
– de dégager quelques caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de ce mal,
– de décrire le contenu et les méthodes prescrits pour leur prise en charge médicale,
– puis de faire quelques suggestions dans la perspective d’une prise en charge rationnelle des céphalées.

L’ EXTREMITE CEPHALIQUE : RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES

L ’ « extrémité céphalique » coutumièrement appelée la « tête », constitue l’une des régions les plus importantes de l’organisme humain ; en effet, en plus des organes de sens qu’elle porte (oreilles, yeux, nez, bouche voir langue), l’extrémité céphalique joue également un rôle primordial dans le contrôle, la régulation, l’équilibre, en somme le bon fonctionnement de notre organisme, grâce notamment au cerveau qui représente l’élément noble du système nerveux.

ANATOMIE DESCRIPTIVE

LE CRANE 

Le crâne est une boite osseuse contenant l’encéphale qu’il protége ; il se subdivise en deux parties dont l’une supérieure est appelée la voûte et l’autre inférieure aplatie est appelée la base. Situé à la partie postéro- supérieure de la tête, le crâne (cranium) est l’un des principaux groupes d’os de l’anatomie humaine ; il est formé de vingt-six os : huit os forment la boite crânienne, qui abrite le cerveau et les osselets de l’oreille interne. Ces huit os peuvent être repartis en deux groupes :
– les os impairs
– les os pairs.

Les os impairs
Ils sont ainsi appelés, du fait que ces os existent par unité ; au nombre de quatre, ces os sont caractérisés par le fait qu’ils sont médians et symétriques. Nous distinguons d’avant en arrière :
– le Frontal
– l’Ethmoïde
– le Sphénoïde
– l’Occipital.

Le Frontal (os Frontal)

Situé à la partie antérieure du crâne, au-dessus du massif facial, le frontal est l’un des os crâniens plats qui forme le front et les voûtes orbitaires ; il forme également la partie supérieure de la cavité nasale ainsi que la partie antérieure du crâne, où se trouve le cerveau. Il existe dans le frontal deux cavités (les sinus frontaux) situées juste au-dessus de chaque orbite.

L’Ethmoïde (os Ethmoïdal)

L’os ethmoïde est situé au-dessous de la partie horizontale du frontal, à la partie antérieure et médiane de la base du crâne ; en d’autres termes, l’ethmoïde se situe entre les orbites et prend part à la constitution des parois interne et latérale de l’orbite, et du plafond de la cavité nasale. Comparable à une balance, l’ethmoïde s’enfonce surtout dans le massif facial et appartient ainsi beaucoup plus aux fosses nasales qu’au crâne.

Le Sphénoïde (os Sphénoïdal)
Le sphénoïde est situé à la partie moyenne de la base du crâne, entre l’ethmoïde et le frontal en avant, l’occipital et les temporaux en arrière ; sa forme est très complexe et peut être comparée à celle d’une chauve-souris, avec quatre portions :
– le corps
– les deux petites ailes
– les deux grandes ailes
– les deux apophyses ptérygoïdes.

L’occipital (os Occipital)
L’occipital est situé à la partie médiane et postéro- inférieure de la boite crânienne ; (il occupe ainsi la portion postéro- inférieure) il est relié aux deux pariétaux et aux apophyses mastoïdes des temporaux situés sur les côtés, par la suture lambdoïde. L’occipital est relié par sa base au sphénoïde, au niveau de l’apophyse basilaire.

PHYSIOLOGIE DE L’ EXTREMITE CEPHALIQUE

Les grandes fonctions de l’extrémité céphalique, motrices, sensitives et sensorielles, sont véhiculées par les nerfs crâniens ; ainsi, l’olfaction, la vision, l’audition, sont des fonctions sensorielles assumées par des nerfs très particuliers :
– le I ou olfactif
– le II ou optique
– le VIII ou cochléo- vestibulaire .

Quant aux fonctions sensitives et motrices, elles sont assumées par les neuf autres nerfs crâniens .

INNERVATION DE L’EXTREMITE CEPHALIQUE 

L’innervation de l’extrémité céphalique est assurée par les nerfs crâniens ; ces nerfs naissent dans l’encéphale et se distribuent aux différentes parties de la tête après avoir traversé les trous de la base du crâne. Ils sont groupés par paires (Un nerf droit et un nerf gauche) et sont numérotés de I à XII. L’extrémité céphalique est innervée en particulier par les Ve, VIIe, IXe et Xe paire de nerfs crâniens.

Le nerf trijumeau

C’est le plus volumineux des nerfs crâniens ; il est principalement le nerf de la sensibilité de la face, des dents, de la cavité nasale et des sinus paranasaux. C’est un nerf mixte (sensitif et moteur) qui se compose de noyaux, mais aussi de branches périphériques.

Les noyaux du trijumeau

Les noyaux du trijumeau sont :
– le noyau sensitif principal du V ;
– le noyau spinal du V et le Tractus Trigéminal Descendant (TTD) ;
– le noyau mésencéphalique du V ;
– le noyau moteur du V.

Les branches périphériques du nerf trijumeau
Elles sont au nombre de trois : le nerf ophtalmique (V1), le nerf maxillaire (V2), le nerf mandibulaire (V3).

Le nerf ophtalmique de Willis
Il quitte le crâne par la fissure orbitaire supérieure et donne trois branches :
– le nerf lacrymal ;
– le nerf frontal ;
– le nerf naso- ciliaire qui se divise en plusieurs branches.
Ainsi, le nerf ophtalmique assure l’innervation cutanée par ses branches superficielles de tout l’étage supérieur de la face et par ses branches profondes, celles des muqueuses (nasales, conjonctives et du sinus ethmoïdal). Par ses branches intracrâniennes, il assure la sensibilité de la dure-mère frontale et occipitale, ainsi que celle de la tente du cervelet.

Le maxillaire supérieur
Il sort du crâne par le foramen grand rond et pénètre dans l’arrière fond de la fosse ptérygo- maxillaire ; il se divise alors en plusieurs branches :
– un rameau méningé et orbitaire ;
– un rameau zygomatique ;
– des rameaux dentaires supérieurs, postérieur et moyen ;
– des racines ptérygopalatines ;
– les nerfs palatins ;
– la branche terminale ou nerf infra orbitaire.

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Table des matières

NTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1- L’EXTREMITE CEPHALIQUE : RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
1-1 ANATOMIE DESCRIPTIVE
1-2 PHYSIOLOGIE DE L’EXTREMITE CEPHALIQUE
2- LES CEPHALEES
2-1 GENERALITES
2-2 DEFINITIONS
2-3 CLASSIFICATION
2-4 LA PHYSIOPATHOLOGIE
2-5 LES PRINCIPALES CAUSES DE CEPHALEES
2-6 LE DIAGNOSTIC
3- LE TRAITEMENT DES CEPHALEES
3-1 INTRODUCTION
3-2 LE TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DES CEPHALEES : LES PRINCIPAUX ANTALGIQUES
3-3 LE TRAITEMENT D’UNE CEPHALEE : LE CAS PARTICULIER DE LA MIGRAINE
3-4 QUELQUES SPECIFICITES DU TRAITEMENT
3-5 LE TRAITEMENT DES CEPHALEES CHEZ CERTAINS SUJETS PARTICULIERS
3-6 AUTRES MOYENS MEDICAMENTEUX ET METHODES NON MEDICAMENTEUSES
3-7 PERSPECTIVES
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1- MATERIEL ET METHODE
1-1 MATERIEL
1-2 METHODE
1-3 ORGANISATION DE L’ENQUETE
2- LES RESULTATS
2-1 LES RENSEIGNEMENTS GENERAUX
2-2 LES RESULTATS CLINIQUES
2-3 LES ASPECTS THERAPEUTIQUES
3- COMMENTAIRE
3-1 SUR LES RENSEIGNEMENTS GENERAUX
3-2 SUR LES ASPECTS CLINIQUES
3-3 SUR LES ASPECTS THERAPEUTIQUES
4- CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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