Toliara est la capitale de la région d’Atsimo Andrefana ou Sud ouest malgache. C’est dans cette ville de Toliara que nous avons choisi le Fokontany d’Anketa-Bas pour mener une étude sur l’exploitation du rhum local. Nombreux sont les gens qui pratiquent cette activité dans ce Fokontany. Les gens s’entr’aident dans cette activité. Les fabricants de rhum local dans ce quartier d’Anketa font preuve de solidarité et si au cas où quelqu’un traverse une période difficile, les autres peuvent l’aider. Les exploitants de rhum local dans ce Fokontany se donnent la main. Le but de cela c’est pour d’éviter la saison morte qui peut frapper les amis fabricants.
La population d’Anketa-Bas s’unifie quelque soit la raison, au moment d’une fête surtout pendant des rites funéraires. Elle ne se quitte si jamais quelqu’un a besoin de l’aide. Alors la vie de la population de ce Fokontany se déroule très bien malgré les difficultés de la vie qui les séparent parfois. Parce que tout le monde ne sera pas disponible tout le temps. Leur solidarité règne toujours. En un mot, dans le Fokontany d’Anketa-Bas, on ne voit pas vraiment des gens qui se disputent même s’il y avait quelques champs d’exploitation de rhum local. En plus ces gens ont fait cela pour que ce rhum local soit encore utile aux pour les Malgaches lors de la réalisation des coutumes traditionnelles. A vrai dire, malgré l’existence de ces divers champs d’exploitation, la population dans ce Fokontany ne se contente pas de boire à chaque occasion. Alors la société vit harmonieusement et se donne la main. Mais pour avoir ces rhums locaux, il leur faut du matériel. La plupart de ces instruments proviennent de la nature. C’est là que les exploitants de rhum local trouvent ce qu’il y a de meilleur pour leur travail. Mais ce matériel venant de la nature doit subir quelques modifications avant d’être adéquat.
Dans la vie quotidienne, les ressources naturelles, le bois, l’eau, le feu, l’air, servent d’usage domestique jusqu’à ce nouveau millénaire. Les gens utilisent le bois de chauffe -hetay- plus que le charbon pour la cuisson parce que ce dernier charbon ne donne pas de la flamme pour l’éclairage. Or le soir le bois de chauffe donne de lumière et de challeur.
L’homme malgache utilise l’alcool dans les diverses cérémonies pour remplacer le feu. La nature de l’homme est composée d’eau et de feu dans la conception malgache de la vie. Et l’alcool symbolise cette combinaison de l’eau et du feu dans la pratique habituelle des Malgaches. Dans ce travail, nous sommes arrivés à choisir ce thème dans l’inquiétude de toujours trouver de l’alcool dans les demandes de bénédiction.
L’ORGANISATION DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENU DANS LA VILLE DE TOLIARA
Les types d’Activites Generatrices de Revenu à TOLIARA
La population de Toliara aime faire une activité à but lucratif. Partout dans cette ville, les gens pratiquent des activités à bien mener la vie quotidienne ainsi que pour assurer l’avenir. La pratique des activités génératrices de revenus existe dans tous les quatre coins de la ville. La plupart de la population dans la ville de Toliara se contentent de faire du petit commerce au bord d’une route. Dans ce cas, cette population s’habitue à faire une activité qui ne dépend pas de l’aide des autres. C’està-dire qu’à Toliara, il n’y a pas de travail qui necessite une association. Nulle usine n’existe dans cette ville, sauf la HASYMA. Mais celle-ci ne travaille pas toute l’année.
C’est pendant la période de récolte de coton que la HASYMA rassemble des travailleurs. Toutes ces raisons ont poussé les employés de la HASYMA à quitter leur poste pour trouver autre chose. Maintenant on remarqué que ce sont les employés âgés qui restent encore pour travailler mais la plupart des travailleurs jeunes ont démissionné. Alors ceux qui ont abandonné leur poste sont obligés de faire du travail pour eux-même. Ces travailleurs seront obligés de trouver autre chose pour gagner de l’argent. Citons par exemple les coordonnier, des réparateurs des vélos, des tireurs de pousse-pousse, les dockers, ceux qui assurent le lavage des voitures. Les gens font du travail indépendamment de leur propre volonté, comme une toute petite exploitation au bord d’une route. La plupart des gens pratiquent le petit commerce. Cela ne demande qu’une simple préparation. Tout le monde peut le faire sans l’aide des autres, c’est-à-dire chacun peut se débrouiller seul. Cette initiative permet aux gens d’éspérer une PMI/PME d’argent libre et personnel. Prenons le cas de la prolifération des PME/PMI dans la ville de Toliara en tant que secteur informel.
Outre ces Activités Génératrices de Revenu sus-citées, la ville de Toliara offre une activité principale dans la culture des gens de la mer : c’est la pêche. La pêche est une culture vezo, cette ethnie qui vit au bord de la mer. C’est une culture traditionnelle qui engendre une Activité Génératrice de Revenu dans la pratique des itinérants pour la revente des poissons. La pratique de la pêche maritime engage l’homme et la femme Vezo dans un travail d’organisation sur la pirogue. C’est-à-dire que l’homme pêche et la femme ramasse les poissons dans la pirogue. L’Activité Génératrice de Revenu dans la ville de Toliara est une pratique individuelle ou familiale. Il est rare de trouver dans cette ville un travail en groupe dans le cas des Activités Génératrices de Revenu. Pour la fabrication de « Fatapera » (des réchauds à charbon), par exemple, les fabricants restent toujours des familles migrantes dans des quartiers de la ville de Toliara, ce sont des gens des hautes terres. Parmi ces PMI/PME, l’exploitation des briques s’améliore de plus en plus aux environs de la ville jusqu’à l’installation du Briquetterie du Sud Ouest à Andatabo. Ces exploitants ne sont pas très nombreux malgré la dureté du travail parce que cela ne se réalise pas en une journée. C’est-àdire que même si la pâte est déjà prête, cela doit attendre le lendemain pour le moulage pour avoir des briques. Pour vouloir améliorer la qualité des briques, les exploitants doivent attendre l’assèchement. Le nombre de gens qui fabriquent leur maison à l’aide des briques augmente. Cette exploitation apporte quand même à ces gens de l’aide dans la vie. Le prix des briques dépend de la commande des acheteurs. C’est-à-dire que c’est la taille qui compte.Et le prix dépend de la taille. Le chargement et le déchargement des camions est une sorte d’Activité Génératrice de Revenu qui demande beaucoup d’énergie, mais qui ne permet pas vraiment beaucoup d’argent. Le docker porte un ou deux sacs en même temps sur le dos. A Toliara, il y a beaucoup de camions qui sont transporteurs. Ces camions permettent aux jeunes garçons de Toliara de trouver une sorte de travail, parce que les propriétaires des bagages paient des gens pour le déchargement. Et dans le cas contraire, c’est-à-dire au moment d’un chargement, les propriétaires paient également des gens qui peuvent assurer le travail. Le fait de tirer des pousse pousse est encore une sorte d’Activité Génératrice de Revenu qui assure la survie d’un membre. Ce travail est dur parce que le tireur doit courir pour satisfaire les clients. Et cela doit être fait quelque soit le temps. Ces genres d’Activité Génératrice de Revenu maintiennent la survie mais ne peut être réalisé que par des hommes costands.
L’EXPLOITATION DU RHUM LOCAL
Le rhum local d’Anketa-Bas permet aux gens de s’associer durant la fabrication. C’est comme une petite usine parce que des gens se soutiennent pour réaliser le travail. En plus, ils utilisent beaucoup de matériels car ce genre d’exploitation ne se fait pas tout simplement à main. Ces matériels se complètent et doivent être tous là pour que le travail aille mieux. Nous pouvons dire que l’exploitation du rhum local est un genre d’une petite usine parce que les exploitants utilisent des instruments ainsi que des hommes pour assurer le travail. Mais chaque lieu d’exploitation a sa façon de réaliser le travail.
Le travail d’exploitation de rhum a besoin de sous traitance car c’est un travail d’entreprise, alors certains employés se permettent de payer d’autres aides. Ce cas existe pour les membres de famille qui n’ont possèdent pas de garçons. Le travail de fabrication du rhum local est dur, il demande de la force. Ce travail demande de la solidarité, de travail en groupe. L’approche genre est très pratique dans cette exploitation car les femmes jouent un rôle très important pour ramasser les cannes à sucre qui se dispersent sur le champ au moment de la coupe. Pour assurer la bonne réalisation de la fabrication des rhums locaux, on a besoin beaucoup de main d’œuvre .
A Toliara, ces lieux d’exploitation existent dans les bas quartiers, c’est-à-dire que ce genre de travail ne se fait pas dans le centre ville. C’est comme dans le quartier d’Anketa-Bas Toliara, un quartier loin du centre ville où il y a 15 exploitants de rhum local. Ce quartier s’organise dans la pratique de cette exploitation et la vente n’est pas concurrentielle. Cette exploitation assure la survie des familles des exploitants et des revendeurs. C’est un travail qui demande une collaboration entre plusieurs gens et plusieurs familles du quartier. L’exploitation du rhum local permet aux fabricants de recevoir de l’argent qui subvient aux besoins de la famille. Les exploitants du quartier d’Anketa sont des fournisseurs et non des consommateurs. Le rhum local est une boisson rituelle chez la conception traditionnelle du Sud-Ouest malgache. C’est dire que les rites traditionnels ne se déroulent pas comme il les fallait sans la présence des Toaka Gasy. Les rites traditionnels ne se séparent pas de l’utilisation du rhum. Le rhum local assure la communication directe avec du monde des vivants et avec le monde de l’au-delà. Le rhum local permet aux vivants de faire diverses offrandes et leur permet de recevoir la bénédiction des Ancêtres. Les Malgaches sont habitués à faire cela parce que les Anciens malgaches utilisent le rhum local lors des coutumes traditionnelles et les générations continuent cette utilisation jusqu’à nos jours. Alors, le rhum local n’est pas fait simplement pour boire, mais aussipour réaliser les coutumes. Les Malgaches tiennent beaucoup à leurs Anciens et ils utilisent toujours le rhum local pour leur sanctifier ou bien pour leur rendre grâce. Le fait d’utiliser le rhum local pour la réalisation des coutumes traditionnelles permet de faciliter tout ce que nous désirons faire, c’est-àdire pour nous éviter les difficultés. Le rhum local est comme un facteur qui lie les morts avec les vivants. Si nous parlons de l’ouverture d’une tombe ancestrale, cela ne devra pas être fait tant qu’il n’y aura une aspersion de rhum local sur la pierre tombale. Cette affirmation est confirmée par MOLET Louis:
« Un flacon de rhum (…) est versé sur la tombe ou le tombeau, au coin nord-est en don à tous les défunts. » .
C’est une demande à tous les ancêtres de bien vouloir accepter l’ouverture de la tombe. C’est une pratique ancestrale malgache. C’est pareil lors du creusement des fondations pour une nouvelle fabrication de maison. Cette pratique doit être précédée d’invocations des ancêtres à venir assister à la cérémonie. Nulle boisson ne peut remplacer le rhum local dans la coutume traditionnelle. Il est comme un témoin qui renforce ce que le porte parole dit durant l’invocation.
LES ETAPES DE LA FABRICATION
L’exploitation du Toaka Gasy demande du matériel et suit des étapes de fabrication. Il ne faut jamais se presser si on veut avoir une bonne qualité. Notre planche à photos nous aide à comprendre les différentes étapes de la fabrication de rhum .
Cette étape dure une semaine et demande la main d’une femme lors de la couverture des fûts quand les hommes auront fini de les remplir. Cette étape doit aussi se faire de manière à ce que le produit soit à bonne dose, c’est-à-dire à forte dose. La deuxième étape c’est la cuisson. C’est l’étape majeure de la fabrication du rhum local en attendant l’évaporation et le filtrage. C’est une partie non négligeable parce que c’est grâce à la cuisson que les fabricants peuvent éspérer de recevoir de l’alcool malgache.
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Table des matières
I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME