L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES

La théorie W. Rostow

                Cette théorie de développement est une théorie évolutionnaire du développement passant par des étapes définies par un processus historique linéaire que les pays doivent passer avant atteindre l’état de développement. « D’abord, la première étape est la société traditionnelle agricole, en état stationnaire et où le progrès technique est nul. Puis, la deuxième étape correspond les conditions préalables au changement se mettent en place : le développement de commerce et des échanges ; l’évolution des idées et les comportements. Cette deuxième étape, les conditions préalables au décollage avec une mutation de la structure traditionnelle grâce au changement qui touche l’agriculture et qui bénéfice au développement de l’industrie. Ensuite, la troisième étape, concerne le décollage. On passe à une croissance autoentretenue et l’accroissement de taux d’épargne et de taux d’investissement. L’intervention de l’Etat tient la première place des infrastructures et la coordination des activités. Dans cette phase les découvertes techniques s’appliquent dans tous les domaines de production avec développement de quelques industries motrices qui ont des effets de liaison en amont et en aval. La quatrième étape est la maturité, marquée par la diffusion de la technologie à l’ensemble des activités et de la diversification de la production. Enfin, la cinquième est marquée par l’avènement de la consommation de masse avec l’accession d’une nombreuse classe moyenne à la consommation de biens durables ».

Les enjeux de la variation des ressources naturelles en d’autres formes capitales

                    Selon l’OCDE (2009) : « l’épuisement du capital naturel et la consommation du produit qui en résulte ont pour effet évident de réduire la quantité totale de capital mobilisable à des fins économiques. Cela n’est pas rentable à long terme ». Malgré cela, il est habituellement possible de modifier une forme de capital en une autre. La variation du capital naturel en capital humain et en capital artificiel peut être une façon d’augmenter la production totale si cette variation vise des formes de capital plus productives. Au capital naturel « sauvage » peut se changer du capital naturel « produit » par l’activité humaine, par exemple lorsqu’une forêt est convertie en plantation arboricole, en pâturage ou en terre agricole. Le montant tiré du prélèvement des ressources telles que les minéraux peut servir à financer des investissements consacrés notamment aux infrastructures, à l’éducation, à la santé, etc… A titre d’exemple les redevances minières perçues par l’Etat malagasy sont utilisés pour financer la construction des infrastructures comme les routes, fourniture d’énergie. Les autorités se doivent de rechercher le développement de synergies entre les projets miniers et l’économie locale.Mais en général, pour que la conversion du capital naturel en d’autres formes de capitalsoit économiquement bénéfique à long terme, certaines conditions doivent être réunies. L’une de ces approches, dite de « durabilité faible », exige que la valeur globale, toutes formes du capital confondues, reste constante ou en augmentation, une trajectoire de croissance obéissant à ce principe quand le stock de ressources naturelles diminue suit ce qu’il est devenu d’appeler la « règle de Hartwick17 ». Elle suppose que le pays concerné investisse l’intégralité des rentes tirées de l’extraction de ses ressources épuisables. Telle a été la démarche adoptée dans beaucoup de pays industrialisés et dans un certain nombre de pays à revenu intermédiaire comme l’Indonésie et la Malaisie. Les facteurs à prendre en compte pour évaluer l’avantage possible de la conversion de capital naturel en une autre forme de capital varient selon les types de ressources. En ce qui concerne les métaux, les minéraux et les combustibles fossiles, ressources non renouvelables et épuisables, les principaux aspects à envisager sont : le taux optimal d’exploitation selon la « règle de Hotelling18 » ouverte ; la part adéquate du montant obtenu à investir dans le capital humain, financer ou physique pour que le capital total continue de croître ou reste au même niveau ; et les moyens d’atténuer ou de compenser les externalités négatives, à commencer par la pollution, que génère l’exploitation des ressources.(OCDE 2006, p 85).

Relation entre environnement et développement durable

                  L’environnement en tant que milieu est une des bases de l’écologie qui aide les relations des êtres vivants entre eux et avec le milieu. En effet, les éléments constituent un écosystème développent un réseau d’interdépendances permettant le maintien et le développement de la vie. Le respect de l’environnement est alors la condition obligatoire du développement durable. Si le développement durable peut gouverner à refaire l’approche environnementale, l’environnement, n’a pas toujours besoin du développement durable pour se justifier : la qualité des milieux de vie étant une préoccupation majeure par elle-même. La conception de développement durable s’appuie sur trois pôles d’étude et d’action qui sont :
– La préservation et la régénération de l’environnement
– La satisfaction des besoins humains
– Et l’efficacité économique,
Il s’agit d’aboutir à un développement « économique viable (satisfaction des besoins d’une génération), socialement équitable (solidarité entre les sociétés) et écologiquement reproductible ».

Déficit alimentaire

                L’agriculture est la base des économies des pays en voie de développement. Elle occupe 75% de la population active (FAO, 1999), et se subdivise en cultures d’exportation et en culture vivrières. Selon L. Thiébaut, « l’agriculture serait passée d’une fonction nourricière à celle d’exportation, puis à celle, insoupçonnée jusqu’alors, de gestionnaire de l’environnement » (Thiébaut, 1996). La fonction initiale de l’agriculture est donc d’assurer la sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire est assurée à travers l’autoconsommation des récoltes et la commercialisation des surplus des produits vivriers. Bien que peuplées, ces zones sont à fort usage agricole atteignant parfois 80% des terres occupés. Outre cette surexploitation minière, la surexploitation agricole entraîne la dégradation des sols et l’érosion différentielle. Le déficit alimentaire s’explique par non seulement la croissance démographique mais aussi par l’exploitation du minerai. Le rendement agricole est par conséquent très bas en dépit des efforts fournis par les paysans, Nous assistons àun changement des habitudes alimentaires lié à l’insuffisance des produits de base comme maïs, manioc, haricot, … D’autre produit non cultivé tel que le riz y est introduit pour pallier au problème alimentaire.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I : LE DEVELOPPEMENT DURABLE
CHAPITRE I : LE CONCEPT ET LA BASE THEORIQUE DE DEVELOPPEMENT
Section.1. Historique de développement
Section.2. Les Définitions et les systèmes du développement durable
Section.3. Les théories de développement
CHAPITRE II : LES LIENS ENTRE RESSOURCES NATURELLES ET DEVELOPPEMENT DURABLE
Section.1. La diversité des formes et des fonctions des ressources naturelles
Section 2 : la relation entre ressource naturelle et les autres formes de capital
Section.3. Les protections de l’environnement pour un développement
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : ANALYSE DES IMPACT DES EXPLOITATION DES RESSOURCE NATURELLES A MADAGASCAR
CHAPITRE I : LA CONTRIBUTION DE L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES A MADAGASCAR
Section.1. Généralité de l’exploitation des ressources naturelles à Madagascar
CHAPITRE 2 : LES IMPACTS DE L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES SUR LE DEVELOPPEMENT
Section .1. Les impacts de l’exploitation sur l’environnement
Section 2 : Impact socio-économique
Section 3 : conséquences de l’exploitation sur l’environnement humain
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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