« Il faudrait installer les villes à la campagne. » Alphonse Allais .
« Pris dans un tel tourbillon, l’observateur, et particulièrement le géographe, ne peut plus se contenter d’un instantané qu’il sait dépassé au moment où il en exprime l’image. En s’attachant à l’étude des mouvements, il reste dans la vie. » Pierre George, 1964.
Fondements du projet de thèse
Alors que les aires urbaines concentrent, en 1999, 73% de la population française, les espaces périurbains, ou les couronnes périurbaines, pour employer la terminologie de l’INSEE , regroupent 16,9% de la population. La périurbanisation, processus d’urbanisation des espaces périphériques aux agglomérations, concerne aujourd’hui des espaces toujours plus nombreux et plus lointains. Elle s’observe tant démographiquement que spatialement, à travers la croissance démographique des communes périurbaines, ainsi qu’à travers l’émergence de formes spatiales spécifiques. La carte présentée page suivante montre l’ampleur du phénomène de périurbanisation en France au recensement de 1999.
Depuis les années 1970, l’analyse des espaces périurbains a fait l’objet de nombre de travaux. Une partie d’entre eux les considèrent d’un point de vue urbain : analysés pour leur fonction résidentielle, ils sont considérés comme des espaces périphériques en voie de « requalification urbaine ». Ils sont communément associés à la diffusion massive de la maison individuelle (la « pavillonnarisation ») et à des pratiques de migration pendulaire. Dans leur majorité, ces analyses s’attachent à l’étude des espaces périurbains très proches des agglomérations, en relation directe avec l’étude de celles-ci.
D’autres travaux les approchent d’un point de vue rural. Ils concernent cependant principalement l’agriculture périurbaine, comme agriculture périphérique spécifique. Peu d’entre eux s’intéressent spécifiquement aux nouveaux territoires (et sociétés) périurbains, et s’interrogent sur leur place ou leur rôle dans la dynamique actuelle des territoires et des sociétés. Leur emprise sociale et spatiale les définit pourtant comme nouvelle catégorie d’espace et justifie de les considérer comme des territoires spécifiques. Une analyse des territoires périurbains ne saurait en outre s’inscrire dans une approche exclusivement urbaine ou rurale, cette dichotomie ne permettant pas de penser les mutations territoriales actuelles. Elle se doit au contraire d’intégrer la recomposition des territoires urbains et ruraux, au sein de laquelle les territoires périurbains jouent un rôle spécifique et crucial.
Les territoires périurbains sont d’abord à analyser comme des territoires en mutation, qui « dépérissent moins qu’ils ne se transforment » au contact de l’urbanisation. Jean Orhon, dès 1982, écrit : « Il ne s’agira jamais d’y lire le passage du rural à l’urbain, comme si le rural était l’avant de l’urbain, comme s’il y avait un tissu de nature un peu mixte qui serait la banlieue, ou le périurbain. Il s’agit d’analyser les réactions différentielles, dynamiques, transformatrices, créatrices, de groupes sociaux atteints par une restructuration des espaces de leur vie ». En outre, les territoires périurbains ont changé depuis leur apparition au début des années 1970. Ils ne sont plus uniquement caractérisés par une dépendance vis-à-vis de l’agglomération autour de laquelle ils se développent. L’opposition ville/campagne, qui a longtemps présidé à l’analyse des dynamiques spatiales est aujourd’hui invalidée. Les territoires périurbains sont insérés dans les dynamiques de la métropolisation. Nouveaux territoires urbains, ils participent pleinement des mutations de la ville contemporaine.
Ils n’en sont pas moins des territoires ruraux à faible densité de population. La recherche d’une dynamique spécifique de ces espaces (et sociétés) périurbains invite à les considérer aussi à l’aune des problématiques rurales. Ils participent en effet du mouvement de revitalisation des campagnes amorcé à la fin des années 1980, et annoncé par Bernard Kayser en 1989 dans La renaissance rurale. Dans cet ouvrage, l’auteur lançait la thèse, largement relayée depuis, d’une renaissance démographique, économique et culturelle des espaces ruraux, jusqu’alors stigmatisés comme des espaces situés en marge des dynamiques sociales. Les territoires périurbains sont aujourd’hui caractérisés par une double ambivalence : territoires ruraux, ils subissent une urbanisation liée à leur proximité d’une agglomération. Cependant, la généralisation de la mobilité spatiale les insère dans des dynamiques territoriales plus larges que celles, restreintes, d’une relation centre/périphérie. Territoires locaux à faible densité, ils participent des dynamiques métropolitaines des nouveaux territoires urbains, définis par la mise en circulation toujours plus rapide des hommes, des produits et des informations.
La problématique de l’innovation s’est imposée, comme outil privilégié d’analyse des territoires périurbains, avec l’hypothèse forte que ces territoires, par la place particulière qu’ils occupent « entre » nouveaux espaces ruraux et urbains, recelaient des ressources et des énergies particulières. Les dynamiques complexes à l’œuvre au sein de ces territoires produisent les conditions de leur changement. Le changement territorial périurbain n’est ainsi pas seulement le fait de forces exogènes, urbaines, globales, mais également de forces endogènes, rurales, locales. Après une première étude pour la réalisation du DEA en 1998 , réflexion sur ces nouveaux territoires périurbains et sur leur capacité de développement, cette thèse souhaiterait participer à la constitution d’un système explicatif de l’innovation et du changement en ces territoires. Les territoires périurbains sont véritablement à considérer comme des « marqueurs » territoriaux de la récente évolution de la ville et des territoires, à travers lesquels les formes spatiales/sociales actuelles peuvent être analysées et comprises. Une approche de l’innovation sociale dans les territoires ruraux périurbains constitue à ce titre une approche des processus du changement oeuvrant dans les nouveaux territoires ruraux et urbains en leur ensemble.
Une analyse des processus de l’innovation sociale : un projet géographique
Le rôle de l’espace
La mise en avant de l’organisation des territoires comme facteur explicatif des processus sociaux, économiques, culturels et tout particulièrement de l’innovation, est relativement récente. Cette problématique est apparue au centre des recherches géographiques et économiques dans les années 1960.
Les géographes et l’espace
La géographie accorde une place prépondérante, tant dans l’objet de ses recherches, que dans les méthodologies employées, à l’espace et à son organisation. Bien que « science des lieux, et non des hommes », elle a pourtant longtemps utilisé le concept d’espace comme support à diverses analyses sociales, économiques, culturelles, démographiques, etc. et non comme objet d’étude. A partir des années 1960 cependant, la géographie s’intéresse spécifiquement à l’étude de « l’organisation de l’espace et des pratiques qui en résultent ». L’espace devient un concept fort de la géographie : les structures spatiales, leurs régularités, leurs espacements, leur localisation, sont étudiées en tant qu’elles révèlent l’organisation de l’espace par les sociétés qui l’habitent. Dans les espaces s’inscrivent en effet des structures spatiales révélatrices des aménagements humains, pôles, voies, réseaux, frontières, territoires. Leur organisation donne à voir l’organisation des sociétés qui les produisent. Le concept d’espace devient ainsi crucial, non pas en ce qu’il constitue le facteur explicatif principal de l’ensemble des phénomènes sociaux et économiques, mais en ce qu’il constitue une échelle d’observation qui rend compte des faits et des conditions concrètes de la vie quotidienne. La géographie trouve ici une objet fort : l’observation et l’analyse des espaces comme mode d’observation et d’analyse des pratiques territoriales. L’analyse spatiale s’attache ainsi à identifier et à interpréter les différents processus spatiaux en œuvre dans l’ensemble des territoires, pour mieux expliquer les mécanismes des localisations, ceux de la différenciation et de la hiérarchisation spatiales. La question fondamentale est bien : pourquoi ici et pas ailleurs ? Les recherches relatives à la diffusion spatiale de l’innovation s’inscrivent dans une telle problématique. L’espace devient ainsi facteur explicatif des processus économiques et sociaux, et parfois principale source d’informations et de données. Cette mise au premier plan de l’espace n’a rien d’un retour au déterminisme et n’exclut en rien la prise en compte des sociétés. L’espace tel qu’il est analysé est un produit social complexe : il résulte de l’action des sociétés humaines, et lui-même en retour est producteur de formes sociales. L’analyse de la relation espaces/sociétés, qui ne cesse d’être l’objet de la géographie, se problématise dans la lecture des formes spatiales. De la même manière, l’analyse des formes sociales questionne le rôle de l’organisation des espaces. L’espace n’est ainsi plus prétexte à des analyses politiques, économiques ou sociales « localisées»: il est partie prenante des problématiques et des questionnements, comme dimension irréductible du système social.
L’espace comme facteur explicatif des phénomènes économiques et sociaux
La prise en compte de la dimension spatiale des phénomènes économiques et sociaux s’avère particulièrement intéressante et novatrice lorsqu’elle sert à qualifier les processus d’innovation et de développement économique. Des travaux relatifs à ce type de problématique, visant à identifier les processus de valorisation/dévalorisation territoriale, apparaissent au cours des années 1970 ; ils sont fortement marqués par l’interdisciplinarité, et tissent de nombreux liens entre la géographie, l’économie et la sociologie. La terminologie souligne la transversalité des approches : elles relèvent indifféremment de l’économie régionale, de l’économie spatiale, de la science régionale, voire de la géographie économique, selon la discipline de rattachement des chercheurs. C’est l’inadaptation d’une interprétation par les théories économiques classiques de l’émergence de nouveaux pôles régionaux de développement au cours des années 1970 qui entraîne toute une série de travaux visant à qualifier le rôle des territoires dans les processus économiques et, dans une moindre mesure, sociaux. Ils tentent ainsi d’expliquer – pour employer la proposition chère à Georges Benko et Alain Lipietz, respectivement géographe et économiste, influencés par l’école de la régulation – pourquoi «certaines régions gagnent ou non ». Ces travaux proposent une analyse territorialisée de l’organisation économique et sociale, et partant, de l’innovation économique et technique. L’hypothèse est forte : le succès et la croissance des régions industrielles, loin de résulter de phénomènes macroéconomiques, seraient essentiellement liés à la dynamique interne de ces régions, c’est-à-dire à l’organisation spécifique de leur système territorial. Le développement économique et industriel aurait ainsi un caractère endogène – une certaine autodétermination du local permettant de lutter contre les contraintes du global. C’est l’organisation du territoire qui est à l’origine d’une telle dynamique : travail, production et échanges sont insérés dans un système local de relations sociales, de relations de pouvoir, dont la combinaison originale permet la mise en place de dynamiques de coopération, de coordination, d’information. Les notions de réseaux d’acteurs sociaux et de gouvernance sont ainsi au centre de l’analyse, sous-tendant celle de régulation spatiale et sociale. Guy Di Méo écrit à ce sujet : « ce qui fait l’originalité de tels districts , c’est la fonction médiatrice de territoires qui agencent d’une manière efficace les échanges interentreprises (y compris informels), les rapports interpersonnels, la gouvernance locale et le système productif, le salariat et le patronat, le rural et l’urbain, etc. » Bref, le territoire, organisation et construction strictement localisées des différents réseaux sociaux, économiques, des instances de pouvoir, est un outil central pour la compréhension de la différenciation spatiale.
Ces différentes recherches soulignent le rôle central des territoires locaux, de la spécificité des systèmes territoriaux au sein desquels émergent l’innovation économique et technologique. Elles cherchent, avec des méthodes et des concepts différents « à comprendre les processus qui œuvrent au niveau territorial et qui, pour un espace donné, tendent à maintenir ou à améliorer sa position relativement aux territoires avec lesquels il est amené à entrer en contact, et ce, au travers des changements qui affectent tant les modalités de production que de diffusion ». Ainsi, dans les années 1970 les travaux des géographes, sociologues et économistes italiens s’articulent autour du concept de district industriel défini en 1900 par Alfred Marshall . Dans les années 1980 les travaux sur les milieux innovateurs réalisés par le G.R.E.M.I. et Philippe Aydalot et plus récemment Denis Maillat , ceux de l’Ecole californienne de géographie économique représentée par les américains Michaël Storper, Allen J. Scott. et Richard Walker , appliquant la notion de district industriel aux métropoles et mégalopoles, s’inscrivent dans le même type de démarche, ainsi que les travaux d’inspiration régulationniste d’Alain Lipietz et Georges Benko , et ceux des économistes Bernard Pecqueur et Claude Courlet articulés autour des notions de système productif local et de développement local . Il s’agit bien pour tous de déterminer ce qui valorise ou dévalorise certains territoires, question éminemment géographique de la différenciation spatiale, en cherchant au sein même des territoires en question. Ainsi, « la notion de milieu innovateur [ou de district industriel, de système productif local] invite à ne plus se pencher sur l’entreprise elle-même, sur les nouveaux produits ou procédés, les nouvelles technologies mises en oeuvre, ou sur les nouveaux comportements, mais plutôt d’intégrer ces différents paramètres dans un cadre territorial ».
Les problématiques actuelles de la différenciation spatiale
La problématique de la différenciation et de la hiérarchisation spatiales s’est posée avec d’autant plus d’acuité à partir des années 1970 avec l’insertion des territoires dans la ou les dynamiques de la mondialisation de l’économie . Les progrès technologiques en matière de transport et de communication ont permis l’accélération et l’augmentation massive de la circulation de flux d’hommes, de produits, de capitaux ou d’informations à travers les différentes parties de la planète. Le monde a comme rétréci. C’est dans ce contexte que géographes et économistes posent le problème du rôle des territoires dans les phénomènes sociaux, économiques, culturels. Se heurtant à plusieurs évidences : la mondialisation n’abolit pas les différences spatiales et territoriales, et ne permet pas non plus une équi émergence de l’innovation dans les territoires, il s’est agi pour eux de préciser ici le rôle des territoires et de qualifier les systèmes territoriaux dont l’organisation est à même de privilégier l’innovation et le développement économique.
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1 FONDEMENTS DU PROJET DE THÈSE
2 HYPOTHÈSES ET PROBLÉMATIQUE
3 LES TERRAINS DE RECHERCHE
4 MÉTHODOLOGIE SOMMAIRE!: DES ENTRETIENS QUALITATIFS
5 PLAN
PARTIE UN INNOVATIONS ET TERRITOIRES
INTRODUCTION. HYPOTHÈSES
CHAPITRE 1 UNE ANALYSE DES PROCESSUS DE L’INNOVATION SOCIALE!: UN PROJET GÉOGRAPHIQUE
1 LE RÔLE DE L’ESPACE
2 LE RÔLE DES ACTEURS
CONCLUSION
CHAPITRE 2 TERRITOIRES ET INNOVATIONS
1 L’INNOVATION SOCIALE!: UN CONCEPT PERTINENT POUR RENDRE COMPTE DE LA DYNAMIQUE DE LA SOCIÉTÉ ET DES ESPACES
2 LES CONDITIONS D’ÉMERGENCE DE L’INNOVATION
3 SPÉCIFICITÉ DES SYSTÈMES TERRITORIAUX ET ÉMERGENCE DE L’INNOVATION
CHAPITRE 3 LE PROJET D’ACTEUR COMME CONCEPT POUR L’APPRÉHENSION DE L’INNOVATION SOCIALE
1 LE PROJET COMME SOURCE PRIVILÉGIÉE D’INFORMATION
2 LE PROJET, VECTEUR PRIVILÉGIÉ DE L’INNOVATION
3 PROJET ET INTENTIONNALITÉ
4 PROJETS ET CONSTRUCTION TERRITORIALE. LE RÔLE DU PROJET COLLECTIF
CONCLUSION
CONCLUSION DE LA PARTIE UN
PARTIE DEUX LES TERRITOIRES PÉRIURBAINS!: DES LIEUX D’INNOVATION SOCIALE
INTRODUCTION. HYPOTHÈSES
CHAPITRE 4 LA NAISSANCE DE L’ESPACE PÉRIURBAIN ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ESPACE
1 LA PÉRIURBANISATION, UN PROCESSUS D’URBANISATION DES CAMPAGNES PÉRIPHÉRIQUES INITIÉ AU DÉBUT DES ANNÉES 1970
2 UN PROCESSUS INÉDIT À DÉFINIR ET À CIRCONSCRIRE
3 LES CONDITIONS D’ÉMERGENCE ET DE DÉVELOPPEMENT DE LA PÉRIURBANISATION
CONCLUSION
CHAPITRE 5 LA CONSTITUTION D’UN TERRITOIRE PÉRIURBAIN
RECOMPOSITION ET HIÉRARCHISATION TERRITORIALES
1 LA CONSTITUTION D’UN TERRITOIRE INÉDIT!: UN NOUVEAU RAPPORT SOCIAL À L’ESPACE ET AU TERRITOIRE
2 LA RECOMPOSITION DES TERRITOIRES PAR LA JUXTAPOSITION/CONFRONTATION DES URBAINS ET DES RURAUX
3 LA HIÉRARCHISATION SOCIALE ET SPATIALE DES TERRITOIRES RURAUX PÉRIURBAINS. LES TERRITOIRES RURAUX PÉRIURBAINS DE LA TROISIÈME COURONNE
CONCLUSION
CHAPITRE 6 LES TERRITOIRES PÉRIURBAINS AUJOURD’HUI : TERRITOIRES
MÉTROPOLISÉS À FAIBLE DENSITÉ OU NOUVEAUX TERRITOIRES RURAUX ?
1 DES TERRITOIRES PÉRIURBAINS OU DES TERRITOIRES MÉTROPOLISÉS À FAIBLE DENSITÉ : UNE SPÉCIFICITÉ TERRITORIALE
2 NOUVELLES SOCIÉTÉS PÉRIURBAINES ET INNOVATION
CHAPITRE 7 LES TERRITOIRES RURAUX PÉRIURBAINS DE LA GARRIGUE NORDMONTPELLIÉRAINE
1 LE CHOIX DES TERRAINS D’ENQUÊTE
2 LA PÉRIURBANISATION AU NORD DE L’AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER (1970-1980)!: L’AMORCE DU PROCESSUS
3 LA MISE EN PLACE DES TERRITOIRES PÉRIURBAINS NORD-MONTPELLIÉRAINS (1980-1990)
4 LES TERRITOIRES PÉRIURBAINS NORD-MONTPELLIÉRAINS AUJOURD’HUI!: DES TERRITOIRES MÉTROPOLISÉS À FAIBLE DENSITÉ
5 AMBIVALENCE ET COMPLEXITÉ DE L’ORGANISATION PÉRIURBAINE NORD-MONTPELLIÉRAINE
CONCLUSION DE LA PARTIE DEUX
PARTIE TROIS INNOVATION PÉRIURBAINE ET CHANGEMENT TERRITORIAL
INTRODUCTION. HYPOTHÈSES
CHAPITRE 8 L’ENQUETE
1 LE DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE. L’IDENTIFICATION DES ACTEURS
2 TROIS TYPES DE TERRITORIALITÉS PÉRIURBAINES
CHAPITRE 9 ACTIVITÉS PERSONNELLES ET INNOVATIONS
1 L’INSTALLATION COMME ACTE FONDATEUR DES PROCESSUS D’INNOVATION
2 GESTION DE LA MOBILITÉ SPATIALE
3 INNOVATIONS ET LOGEMENT
4 INNOVATIONS ET ACTIVITÉ
5 INNOVATIONS ET IMPLICATION LOCALE
CONCLUSION
CHAPITRE 10 ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET INNOVATIONS
1 UNE ÉCONOMIE BASÉE SUR LA MISE EN VALEUR DE L’ORGANISATION AMBIVALENTE DU TERRITOIRE
2 TYPES D’ACTIVITÉS
3 INNOVATIONS ÉCONOMIQUES ORGANISATIONNELLES
4 INNOVATIONS ÉCONOMIQUES INSTITUTIONNELLES. GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS ET PROCESSUS DE LABELLISATION
CONCLUSION
CHAPITRE 11 ACTIVITÉS TERRITORIALES ET INNOVATIONS
1 PROBLÉMATIQUE DE L’INNOVATION TERRITORIALE
2 INNOVATIONS TERRITORIALES ORGANISATIONNELLES
3 INNOVATIONS TERRITORIALES INSTITUTIONNELLES
CONCLUSION
CHAPITRE 12 INNOVATIONS VERSUS CHANGEMENTS TERRITORIAUX
1 COMPLEXITÉ DES PROCESSUS D’INNOVATION ET DU CHANGEMENT TERRITORIAL
2 DE L’INNOVATION AU CHANGEMENT TERRITORIAL. IMPLICATIONS POUR L’INNOVATION, ET POUR LES TERRITOIRES
3 LA PRODUCTION DE TERRITOIRES PÉRIURBAINS DIFFÉRENCIÉS
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES