L’examen ophtalmologique

L’examen ophtalmologique

L’examen ophtalmologique est relativement complexe étant donné d’une part la multiplicité des fonctions impliquées, d’autres part la nécessité d’un appareillage spécialisé de maniement parfois délicat.

On peut néanmoins recueilli dans un premier temps un nombre considérable d’information si l’on dispose d’un minimum de connaissance de l’ophtalmologie.

L’interrogatoire : Il est, comme toujours en médecine, un temps capital de l’examen. Il doit s’attacher à faire préciser le type et la chronologie des symptômes qui amènent le malade à consulter, ainsi que les antécédents oculaires et généraux.

L’examen de l’acuité visuelle : En clinique, on mesure en général l’acuité visuelle de loin à l’aide d’échelle de lettres ou de dessins, graduées en dixième. Si on ne dispose pas de telles échelles, on peut demander au patient de compter les doigts à 3 mètres, à 2 mètres ou plus près. L’acuité visuelle s’étudie œil par œil, le patient portant ses lunettes pour voir de loin s’il y a lieu.

L’acuité visuelle de près se mesure à l’aide de tests de lecture spéciaux placés à 30-40 centimètres, le patient portant des lunettes de près si nécessaire.

L’examen du champ visuel : Il s’étudie œil par œil. On peut en pratique courante, étudier le champ visuel par confrontation : Le médecin demande au malade de la fixer et il déplace une boule de la périphérie vers le centre : normalement, malade et médecin doivent apercevoir le test venant de la périphérie au même instant.

Le champ visuel central peut s’étudier également facilement avec les cartons d’Amsler. Une étude plus précise du champ visuel doit faire appel à un appareillage spécialisé, dont le plus répandu est le périmètre de Goldmann. Le résultat de cet examen fournit un graphique qui représente ce que perçoit le malade.

L’examen du fond d’œil

Il existe schématiquement trois méthodes pour examiner le fond d’œil : L’ophtalmoscope direct donne une image assez grossie, mais il n’y a pas de vision stréréoscopique et le champ d’observation est assez limité.

L’ophtalmoscope indirect donne une vision stéréoscopique, un champ étendu, mais une image de petite taille.

Le “verre à trois miroirs” de Goldmann s’utilise par l’intermédiaire du biomicroscope: il donne une vision stéréoscopique très grossie de petits champs du fond d’œil, et permet d’explorer toute la surface rétinienne depuis le pôle postérieur jusqu’à la périphérie.

Pour examiner un fond d’œil dans de bonnes conditions. Il faut dilater les pupilles après s’être assuré qu’il n’y a pas de contre-indication à cette dilatation, comme par exemple une symptômatologie évocatrice de crises de glaucome subaigu larvées ou une chambre antérieure peu profonde ou un angle irido-cornéen étroit. Quel que soit le procédé employé, on doit analyser la papille, la macula, les vaisseaux rétiniens et les différents champs de la rétine elle-même.

Diagnostic de la cataracte

Le diagnostic est évident lorsque la cataracte est totale : l’acuité visuelle est réduite à la perception de la lumière. A l’examen, l’aire pupillaire est blanche et le fond d’œil inexaminable.

Le diagnostic est plus difficile lorsque le cataracte est partielle, l’acuité visuelle (principalement l’acuité de loin) est réduite, mais non nulle, la lueur pupillaire est sombre ou inhomogène, le fond d’œil est vu flou.

Seul l’examen à la lampe à fente permet de confirmer le diagnostic et d’apprécier le type et l’importance de cataracte.

Epidémiologie de la cataracte 

La cataracte représente la première cause de la cécité dans le monde où l’on estime qu’elle est responsable d’environ 15 millions d’aveugles.

En milieu tropical, la cataracte apparaît tôt, en pleine période d’activité économique et évolue rapidement. Sa prévalence, déjà particulièrement élevée (de l’ordre de 1 pour cent en zone Sahilienne), ne cesse de croître en raison de l’allongement de l’espérance de vie. Ce facteur, associé à l’accroissement naturel de la population et à l’impossibilité d’opérer tous les malades qui en auraient besoin faute d’opérateurs qualifiés (1 pour 5 000 cataractes) et de moyens financiers (150 FF par intervention) fait que l’écart entre les besoins et les moyens disponibles se creuse rapidement, entraînant un accroissement massif de “l’arrière” des malades à opérer. On estime ainsi que le nombre d’aveugles par cataracte en l’an 2000 serait de 30 millions de personnes.

L’étiologie de la cataracte n’étant pas connue, plusieurs facteurs de risque ont été cités : Expositions aux rayons ultraviolets, antécédents de déshydratations (diarrhées sévères) et peut être, action de facteurs nutritionnels, traumatiques ou toxiques.

En absence de mesure préventive d’efficacité démontrée, il est nécessaire de promouvoir la réalisation de campagnes chirurgicales intensives. La stratégie des “eye camp” a prouvé son efficacité en Asie.

Par contre, elle est moins bien adaptée à l’Afrique, en raison d’une moindre densité de la population. Dans ce cas, les agents de santé communautaire peuvent jouer un rôle essentiel en adressant les patients dans les centres spécialisés. Ceux-ci peuvent être permanents ou temporaires, grâce au passage périodique, dans un hôpital rural, d’une équipe chirurgicale spécialement entraînée.

Le traitement des affections

Le traitement des affections nécessitant un matériel complexe relève du niveau tertiaire (Centre Hospitalier Régional ou Centre Hospitalier Universitaire).

Ces services hospitaliers s’occupent des cas directement admis ou évacués en particulier des cas de cataracte.

Comme les moyens financiers et humains nécessaires sont insuffisants, la contribution des coopérations bi ou multilatérales, des agences des Nations Unies (OMS, UNICEF…) et des organisations non gouvernementales spécialisées devraient être vivement recherchées et coordonnées.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES RAPPELS
1. LA CATARACTE
1.1. Définition
1.2. L’examen ophtalmologique
1.3. Les signes fonctionnels de la cataracte
1.4. Diagnostic de la cataracte
1.5. Traitement
1.6. Epidémiologie de la cataracte
2. EPIDEMIOLOGIE
2.1. Définition
2.2. Epidémiologie descriptive
2.3. Epidémiologie analytique
2.4. Etudes expérimentales
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE PROPREMENT DIT
1. CADRE D’ETUDE
1.1 L’Hôpital HJRA
2. LA METHODOLOGIE
2.1. Méthode d’étude
2.2. Paramètre d’études
3. RESULTATS
3.1. L’âge
3.2. Le sexe
3.3. Les zones d’habitation
3.4. La topographie de la cataracte
3.5. Les étiologies présumées
3.6. La profession
3.7. Cataracte d’origine présumée post traumatique
3.8. Cataracte d’origine présumée diabétique
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS, SUGGESTION
1. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 
1.1. La Méthodologie
1.2. Les tranches d’âge
1.3. Le sexe
1.4. Le domicile
1.5. La topographie des lésions
1.6. Les étiologies présumées de la cataracte
1.7. Les professions
2. SUGGESTIONS 
2.1. Les soins oculaires primaires
2.2. Les soins oculaires secondaires
2.3. Le traitement des affections
CONCLUSION 

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