L’évolution économique chez MARX

LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Le développement est encore un problème majeure dans les pays en voies de développement. Mais d’après l’expérience des pays développés, François Perroux a dit que le développement c’est « la combinaison de changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel ». En effet, le processus de la révolution industrielle dans les pays occidentaux est l’ensemble des transformations techniques, économiques, sociales et culturelles, qui ont permis le passage d’une économie agraire et artisanale à une économie dominée par l’industrie. Par conséquent, pour avoir un développement, il faut qu’il y ait des transformations économiques pour la croissance économique et des transformations sociales et mentales pour le développement.

L’ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE SELON MARX

La production marchande

Par la production marchande, il faut entendre la production écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché. Ainsi, la production marchande nécessite la production de la marchandise pour être écoulée sur le marché.

Définition de la marchandise
La marchandise est avant tout un élément constitutif et essentiel de la production marchande. Elle est un produit utile, reproductible, destinée à l’échange ou à la vente. Marx a défini la marchandise de la manière suivante : « La marchandise est d’abord un objet extérieur, une chose qui par ses propriétés satisfait des besoins humains de n’importe quelle espèce » . D’après cette définition, on peut en tirer que la satisfaction procurée par une marchandise a donné naissance à la valeur d’une marchandise.

La valeur d’une marchandise
La valeur d’une marchandise ne cesse de s’évoluer dans le temps et dans l’espace. Les mercantilistes n’ont pas les mêmes visions de valeur que les physiocrates, ces dernières n’ont pas les mêmes valeurs que les libérales. Mais dans la production marchande, la valeur d’une marchandise n’est que deux : la valeur d’usage et la valeur d’échange.

-Valeur d’usage : la marchandise est une valeur d’usage dans la mesure où elle peut satisfaire un certain nombre de besoin concret et spécifique. Ainsi on parle de valeur d’usage dès que la marchandise a son aptitude à satisfaire un bien. La valeur d’usage peut être aussi appelée valeur objective parfois même valeur d’utilité : « L’utilité d’une chose fait de cette chose une valeur d’usage ».

-Valeur d’échange : une marchandise a une valeur d’échange quand elle est un produit destiné à l’échange ou à la vente c’est à dire susceptible d’être échangée contre une autre marchandise. Par conséquent, la valeur d’échange est aussi dénommée valeur objective ou valeur proprement dite : « La valeur d’usage apparaît d’abord comme le rapport quantitatif, comme la proportion dans laquelle des valeurs d’usage d’espèces différentes s’échangent l’une contre l’autre, rapport qui change avec le temps et le lieu » .

Substance et quantité de la valeur 

Selon Marx, la seule source de valeur est le travail. La substance de la valeur est donc le travail : « Par le quantum de la substance « créatrice de valeur » contenue en lui, du travail » . En plus, la mesure de la quantité de travail est le travail nécessaire pour sa production. Mais ce quantum de travail doit être social, le travail de la société toute entière d’où le temps de travail socialement nécessaire à la production des marchandises. Par conséquent, la quantité de la valeur est le travail.

Les deux formes de la production marchande

La production marchande simple : M-A-M

La métamorphose des marchandises

Comme on a vu précédemment, l’échange des marchandises ne s’effectue que si elle possède à la fois la valeur d’usage et la valeur d’échange : « L’échange fait passer les marchandises des mains dans lesquelles elles sont des non-valeurs d’usages aux mains dans lesquelles elles servent de valeur d’usage » . Mais la transformation les marchandises se différencie du troc qui est un échange direct (M-M). Ici, la transformation se fait par l’intermédiaire de l’argent : « L’échange ne s’accomplit donc pas sans donner lieu à deux métamorphoses opposées et qui se complètent l’une l’autre : transformation de la marchandise en argent et sa retransformation de l’argent en marchandise ».

-M-A : première métamorphose de la marchandise ou vente : la division du travail transforme le produit du travail en marchandise et nécessite par là même sa transformation en argent. D’où le produit est en forme monnaie. La première métamorphose d’une marchandise est donc le passage de la forme marchandise à la forme argent. Cette transformation ne se fait que par la réalisation du prix ou de la forme valeur purement idéale de la marchandise lors d’une vente.

-A-M : métamorphose deuxième et finale ou achat : en faites, A-M est la même que M-A. A-M peut-être la dernière métamorphose d’une marchandise mais elle peut être la première pour l’autre qui l’achète : « A-M, la dernière phase de M-A-M (toile- argent-bible) est en même temps M-A, ma première phase de M-A-M (bible- argent- eau de vie) » et c’est cet ensemble de cercle qui constitue la circulation des marchandises.

Cours de la monnaie

Dans le mouvement M-A-M, la monnaie ne joue qu ‘un instrument de circulation. De plus, l’argent qui provient de son possesseur aura tendance à l’éloigner sous l’effet de la circulation des marchandises : le cours de la monnaie (currency) « Le cours de la monnaie, c’est la répétition constante et monotone du même mouvement. La marchandise est toujours au côté du vendeur, l’argent toujours au côté de l’acheteur, comme moyen d’achat » .

A part la production marchande simple : M-A-M, il y a aussi une autre forme de production marchande : la production marchande capitaliste : A-MA’.

La production capitaliste A-M-A’ : la transformation de l’argent en capital

Dans la production marchande simple, l’argent est simplement un moyen de circulation. L’argent a donc un rôle presque neutre. Tandis que dans la production capitaliste, c’est la transformation de l’argent en capital soit en capital financier, commercial ou usuraire. Ainsi la production marchande capitaliste se différencie de la production marchande simple mais ces deux formes ont quand même un point commun.

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Table des matières

Introduction
PARTIE I : LE PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT
CHAP¨I : L’ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE CHEZ MARX
A- La production marchande
B- Les deux formes de la production marchande
CHAP II : LES FACTEURS DE LA CROISSANCE
Section 1 : Le travail
I- La population et le travail
A- La transition démographique
B- Les migrations
C- Les théories à l’encontre de la croissance démographique
II- Le travail et l’emploi
A- La féminisation
B- La tertiairisation
C- La flexibilité
Section 2 : L’accumulation du capital et de l’investissement
I- Capital et investissement
II- Les déterminants de l’investissements
III- L’accumulation du capital
Section 3 : Les autres facteurs de la croissance
I- Le progrès technique
II- Les relations internationales
CHAP III : LES DIMENSIONS DU DEVELOPPEMENT
I- Concepts de développement
II- Mécanisme du sous-développement
PARTIE II : LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CHAP I : APPROCHE THÉORIQUE DE LA CROISSANCE DES ENTREPRISES
Section 1 : La fonction de production
I- Les hypothèses de la continuité de la fonction de production
II- Les rendements d’échelle
Section 2 : Les conditions de bases
I- L’environnement socio-économique de l’entreprise
II- Les caractéristiques de l’offre
III- Les caractéristiques de la demande
Section 3 : Les structures
I- La concentration
II- Les marchés et leur théorie
III- La théorie de Michaël Porter
Section 4 : Les stratégies
I- Les stratégies des prix
II- Les stratégies de croissance
CHAP II : LE FONDS DE DÉVELOPPEMENT POUR L’ENTREPRISE
Section 1 : La création monétaire
I- La création monétaire des institutions financières
II- Les contre parties de la masse monétaire
III- Contrôle de la création monétaire
Section : La microfinance
I- Le gouvernement face au microcrédit
II- Le cadre juridique et réglementaire
III- Les acteurs de la microfinance
IV- Les défis de la microfinance
CHAP III : LES POLITIQUES DE CRÉATION DES ENTREPRISES NATIONALES
A) Pourquoi rendre facile la création d’entreprise ?
B) Les réformes malgaches
C) Les contraintes
D) Les procédures de création d’entreprise
Conclusion

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