L’evolution du niveau du diplome de baccalaureat d’avant 1972 a la democratisation actuelle de ce diplome

L’éducation est une activité sociale de transmission de connaissance structurée. Elle a pour but de développer la faculté intellectuelle et d’améliorer la vie humaine. La loi n°94- 033 du 13 mars 1994 définit les principes fondamentaux et les finalités de l’éducation et de la formation à Madagascar. La loi reconnaît à toute personne le droit à l’éducation et à la formation et spécifie que «l’éducation et la formation à Madagascar visent à favoriser l’épanouissement physique, intellectuel, moral et artistique de la personnalité de l’individu, dans la pleine jouissance de sa liberté» et doivent «préparer l’individu à une vie intégrée dans le développement social, économique et culturel du pays».

La période d’avant 1972 demeure reconnue comme la belle époque du diplôme de baccalauréat, tenant lieu de moyen de sélection. En effet, avant 1972 décrocher le baccalauréat était très sélectif, la réussite aux termes des examens universitaires était probatoire. Mais, par la suite, la démocratisation de ce diplôme instaurée en 1972 a facilité l’accès de tout le monde au baccalauréat, cette démarche présente ses avantages et inconvénients. Après 1972 à ce jour, beaucoup d’échecs sont constatés au niveau des résultats universitaires enregistrés Néanmoins, décrocher le baccalauréat a permis et permet encore à la population rurale et urbaine d’accéder à l’Université par la voie de ce diplôme..

Politique éducative

Historiquement, 3 grandes périodes ont marqué le système éducatif à Madagascar.

La 1ère période : période précoloniale : avant l’année 1896 :
A cette période, la première école créée à Madagascar était en 1820 par London Missionnary Society (LMS) à Antananarivo. Ces écoles ont les missions de ces épanouissements de la foi chrétienne. Elles se répartissent dans des différentes régions (exemple dans la partie Sud de Madagascar). Au cours de la période de la reine RANAVALONA I (1828-1861), le développement de l’enseignement connaît une interruption. Mais au règne de RADAMA II (1861-1863), le pays s’ouvre à nouvelle expansion. Dans ce temps, les enfants âgés de plus de 7 ans seraient obligés à aller à l’école.

La 2ème période, c’est la période coloniale : de l’année 1896 à l’année 1960. Sur cette période, le système éducatif était conduit par des conditions dans le régime colonial (système éducatif français). Beaucoup des écoles primaires ou collèges s’installent pour la formation de l’indigène en cadre au colon.

A la 3ème période, c’est la période de l’indépendance : de l’année 1960 à ce jour)
Cette période s’effectue en plusieurs états :
A la première république 1960-1972 : ce système éducatif de l’enseignement supérieur se développe avec la mise en place d’un enseignement supérieur. Les enseignants sont encore des personnels coloniaux, donc cette structure de ce système éducatif était encore plus ou moins comme en France.
A la 2ème république : de 1975 à 1991 : c’est une période marquée par la révolution socialiste. Le système éducatif durant cette période est basé sur l’application de la démocratisation, la décentralisation et la malgachisation de l’enseignement. En effet, les écoles se multiplient dans la région urbaine ou dans la région rurale et les effectifs d’enfants scolarisés augmentent. Ces deux faits révèlent le développement quantitatif de la scolarisation ou d’infrastructure d’école. Mais cette augmentation apporte la diminution de la qualité de l’enseignement car la formation des instituteurs n’a pas suivi.

Cette période de révolution donne naissance à la décentralisation des enseignements supérieurs et aux centres Universitaires régionaux (CUR) implantés dans les 6 provinces.

Au milieu de cette période (1975 à 1991), les effectifs scolaires dans l’enseignement public diminuent à cause de mal organisation de système éducatif de l’enseignement primaire et secondaire. Conséquence les parents d’élèves s’orientent vers l’enseignement privé.

A la 3ème république (1992 à 2010) : en l’année 2004, existent d’autres méthodes politiques du système éducatif. L’Etat fournit les outils nécessaires à la scolarisation (kit scolaires). Ce kit scolaire comprend : ardoise, cahier, gomme, crayon, stylo, règle, de petit sac et tissu confectionné par chaque élève à Madagascar. Par ailleurs, les parents d’élèves locaux prennent la prise en charge des salaires des enseignants non fonctionnaires (maîtres FRAM). Dès cette période, commence le recrutement des enseignants sans formation initiale mais autorisés à enseigner à l’école publique: un grand problème en découle pour le peuple malgache jusqu’à maintenant.

Evolution de l’université à partir de l’année 1975 

L’université est le 1er responsable de la formation académique des enseignants du lycée. En quête de solution pour résoudre le problème de la disqualification de baccalauréat actuel, il serait intéressant d’étudier l’évolution des universités, car les enseignants du lycée sont censés de suivre des études universitaires. Au cours de la démocratisation du système éducatif à partir de l’année 1975, l’Etat Malgache avait créé les centres universitaires dans toutes provinces en 1977 ; c’était la décentralisation des études universitaires. A cette période, l’Etat avait facilité l’admission à l’examen du baccalauréat pour faire fonctionner les universités.

A partir de l’année 1975 : l’Etat se trouve confronter à l’explosion de l’effectif des nouveaux bacheliers, c’est ainsi que les CUR sont transformés en universités à part entière, mais sans mesure d’accompagnement rigoureuse au niveau financier ni outil pédagogique au niveau de la formation d’enseignants universitaires qualifiés.

A Madagascar, en 1975, les Universités étaient seulement disponibles dans deux provinces: à Antananarivo et à Toliary .

L’interprétation des échecs au niveau de la qualité de baccalauréat peut trouver son origine dans la malgachisation radicale des enseignements primaire et secondaire. Il est prétentieux de trouver une solution de rupture avec ce système déjà préétabli. La meilleure façon c’est de réduire systématiquement et à court terme ces inconvénients dans la mesure du possible. A priori, la première solution évidente serait de commencer à réduire les élèves entrant en secondaire cycle normal et à favoriser les centres de formation professionnelle, immédiatement après l’enseignement primaire. Comme première conséquence de ces dispositions: les centres de formation professionnelle vont croitre d’une manière exponentielle et, ainsi, l’Etat serait en mesure de moduler l‘entrée après le baccalauréat dans les universités. Deuxième conséquence : Madagascar pourrait s’orienter vers l’exportation des mains-d’œuvre qualifiées vers les pays voisins, mais en conséquence immédiate, les écoles professionnelles devraient être renforcées et compétitives. Dans cette option, l’Etat devrait coopérer avec les universités extérieures pour accompagner nos centres professionnels et universitaires par des programmes à court terme.

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Table des matières

INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
PARTIE I. MATERIELS ET METHODOLOGIE
I.1. MATERIELS
I.1.1. Politique éducative
I.1.2. Elèves du lycée
I.1.3.Personnel administratif et technique
I.1.4.Personnel enseignant
I.1.5.Personnel du ministère de l’éducation nationale
I.1.6.Personnel de la santé et de l’économie
I.1.7.Parents / autorités locales
I.1.8.Infrastructures
I.1.9. Documents pédagogiques
I.1.10. Budget de l’Etat et budget des ménages
I.2. METHODOLOGIE
I. 2.1. Veille
I. 2.2. Assurance qualité
I. 2.3. Méthode 3L
PARTIE II. RESULTATS ET DISCUSSIONS
II.1.Résultats
II.1.1. Application de l’assurance qualité sur la malgachisation et la démocratisation de l’enseignement
II.1.2.Application de la méthode 3L et/ou veille relative à la négligence de la langue française et l’insuffisance de formations pédagogiques des ressources humaines
II.1.3. Application de la démarche qualité sur insuffisance des infrastructures
II.2.Discussions
II.2.1.Discussion1:Discussion sur l’application des conditions strictes à l’examen baccalauréat
II.2.2.Discussion2:Discussion sur l’importance de connaissances linguistiques à l’enseignement
II.2.3.Discussion3 : Discussion sur l’application de l’enseignement à distance
II.2.4.Discussion4:discussion sur l’utilisation de la langue malgache et française à l’enseignement
PARTIE III.SOLUTIONS ET RECOMMANDATION
III.1SOLUTIONS
III.1.1. Solution 1: Application de maintien des conditions strictes à l’enseignement pour avoir du baccalauréat en qualité
III.1.2. Solution 2 : Renforcement de la connaissance linguistique, et de la formation pédagogique avec une mesure d’accompagnement intensive sur les centres de formations pédagogiques
III.1.3. Solution 3 : Application de l’enseignement à distance(en ligne ou non)
III.1.3.1. Enseignement à distance
III.1.3.2. Formation en ligne
III.2. RECOMMANDATIOS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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