L’evolution du concept de developpement durable en matiere de conservation de la biodiversite et de gouvernance forestiere

L’objectif de développement durable (ODD) conclu à New York le 27 septembre 2015 doit à présent s’intégrer dans toutes les politiques de développement de toutes les nations. Dans le bilan effectué, par le biais de rapport des organisations internationales, dont la FAO, on a relevé que les ressources naturelles sont importantes, pour chaque pays, surtout pour les pays en voie de développement . Cet enjeu est pris en compte par l’ODD, ce qui débouche par une attention considérable sur l’environnement.

Les ressources naturelles assurent les besoins fondamentaux de l’homme, mais également fournissent les moyens nécessaires pour soutenir leurs activités économiques. S’agissant particulièrement des ressources forestières, plusieurs personnes utilisent des produits forestiers pour satisfaire leurs besoins en nourriture, en énergie, voire la satisfaction de leur besoin en logement. Près de 1,3 milliard de la population mondiale, utilise des produits forestiers pour la construction de leur logement. En outre, le secteur forestier emploie près de 13.2 millions de personnes dans le monde.

La conséquence de ces enjeux sur l’environnement conduit inévitablement à la détérioration rapide de l’environnement comme la déforestation provoquée par l’agriculture, mais également la détérioration forestière provoquée par l’activité d’exploitation.

Pourtant, dans un contexte de changement climatique qui devient de plus en plus inquiétant. Il a été souligné, au XIVe congrès forestier mondial qui s’est tenu à Durban en septembre 2015 , que les forêts jouent un rôle important dans notre planète pour la réalisation de l’ODD à l’horizon de 2030, ce qui signifie que la conservation de la biodiversité et la gouvernance forestière doivent avoir une place importante dans l’ODD.

La promotion d’un développement qui respecte l’environnement a débuté à Stockholm, puis renforcée pendant le « sommet de la terre » qui s’est tenu à Rio en 1992. Parallèlement, la prise de conscience de la menace du changement climatique qui affecte l’humanité a vu le jour la même année, ce qui a débouché par l’adoption de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Depuis 1992, la protection de l’environnement a attiré l’attention de la communauté internationale. Des protocoles, des conventions issues des sommets et conférences ont vu le jour et qui est mise en place pour assurer la gouvernance mondiale de l’environnement.

Concepts et Théories de l’économie de l’environnement

L’économie de l’environnement consiste à comprendre la manière dont se comportent les hommes vis-à-vis de la nature. Ainsi on se pose la question : pourquoi y a-t-il autant de prélèvement ou d’émissions ?

En outre, l’économie de l’environnement apporte les outils et les éléments pour expliquer et combler les prises de décisions, notamment, dans les politiques publiques. L’objectif est d’encadrer les comportements de l’homme par rapport à la nature.

Deux aspects sont alors à considérer dans le domaine de l’économie de l’environnement :
❖ L’importance de la nature pour l’homme qui se concrétise à travers les biens faits de la nature sur l’humanité ;
❖ La responsabilité de l’homme dans le processus de dégradation de la nature.

Les services écosystémiques et les services environnementaux 

La notion de SE constitue une raison pour que l’environnement soit protégé. En fait, on peut assimiler cette notion par les biens faits de la nature, mais, à travers la littérature ce terme n’est pas vraiment utilisé.

L’homme reçoit de la nature des bénéfices qui affectent leur satisfaction donc leur bien-être. Selon les promoteurs de ce concept, les « services écosystémiques » sont liés à l’utilisation de la nature et des ressources naturelles. On peut distinguer plusieurs SE : SE provenant de la gestion de l’eau ; SE associé à la présence de la forêt ; SE dérivé de la biodiversité ; SE procurés par le paysage.

Cette première tentative de classification a été modifiée par le Millenium Ecosystem Assessment qui devient ainsi la classification établie formellement. Ainsi, la classification s’est faite comme suit :
✘ Service de prélèvement ;
✘ Service de régulation ;
✘ Service d’auto entretien ;
✘ Et service culturel .

En effet, cette classification restitue très bien les services que la nature rend à l’homme. D’abord, l’exercice de certaines activités telles que l’exploitation forestière et autres exploitations ressources naturelles (extraction minière, pétrole…) est englobé dans le « Service de prélèvement ». Les « services de régulation » comme la régulation des inondations, de la sécheresse, de la dégradation des sols ; les « services d’auto-entretien » tels que la formation des sols, le développement du cycle nutritionnel ; et enfin les « services culturels » tels que les bénéfices d’agrément, les bénéfices d’ordre spirituel, religieux et les autres avantages non matériels.

On constate qu’il y a deux objets distincts qui caractérisent les « services écosystémiques » : ce sont les produits matériels et les fonctions des écosystèmes qui ne sont pas matériels. Selon la FAO, les services environnementaux ne sont qu’une partie des « services écosystémiques ».

Les « services environnementaux » sont constitués de services de régulations et des services culturels. Dans le présent travail, on va plutôt considérer ces derniers.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : CADRE CONCEPTUEL
Chapitre I : Concepts et Théories de l’économie de l’environnement
Chapitre II : Survol historique des conférences internationales sur le développement durable
Partie II : LES TENTATIVES DE MISE EN COHERENCE DE LA CROISSANCE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Chapitre I: Les tentatives de mise en cohérence de la croissance et du développement durable au niveau international
Chapitre II L’évolution de la politique de conservation de Madagascar
CONCLUSION GENERALE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *