L’EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET D’INVESTISSEMENT

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L’étude de la production dans la plaine de Marovoay

En théorie, l’étude de différents facteurs de production ainsi que celle de résultat de l’exploitation se révèlent prépondérant pour biencaractériser un système de production. Nous devons présenter les spécificités du système de oductionpr rizicole dans la plaine.

Les facteurs des productions rizicoles

Agissant dans le cadre d’une économie agricole, on retiendra ici les trois facteurs de production donnés par la fonction classique : la nature, le travail, et le capital.

Le facteur naturelle : LA TERRE

La terre constitue le principal facteur de production agricole et en particulier rizicole.
Pour mieux caractériser ce facteur, nous devons passer en revue les différents points suivants : le sol cultivable et le mode de faire valoir.

Le sol cultivable

En matière de sol de rizière ; la plaine possède unpotentiel très appréciable, évalué à 17 500 ha parmi la superficie cultivable du distr ict de Marovoay (de 18950 ha). Ce chiffre prouve bien que la rizière n’est pas un bien rare pour l’exploitation rizicole de la plaine, mais il se peut qu’elle masque localement des réalités trèsdiverses.

Régime juridique du sol

Théoriquement les terres sont domaniales, c’est-à-dire appartient à l’Etat. Toute appropriation individuelle d’un lot de terrain, qui se fait originalement par la conquête de l’espace, doit donc être régularisée auprès de l’Etat selon la procédure en vigueur. La question est de savoir si les paysans propriétaires terriensont l’accès à ces procédures.

Les modes d’exploitation

D’après l’enquête qu’on a effectuée, environ 75% terres aménagées ne sont pas exploitées directement par leur propriétaire mais onnéesd en location ou en métayage à des tiers. C’est-à-dire que 25% des périmètres aménagées sont exploités en faire valoir direct et 75% sont mises en location ou en métayage.

Le mode de faire valoir

Le mode de faire valoir est la nature des biens contractuels qui existent entre l’exploitant d’une terre et le détenteur de la maitrise foncière. On distingue deux types de mode de faire valoir de la terre

Le mode de faire valoir direct

L’exploitant est le détenteur de la maitrise foncière et du capital d’exploitation. Il travaille et recueille le profit et en subit la perte de son exploitation :
– exploitation par le détenteur de la maitrise foncière : l’exploitant a un droit sur la terre qu’il met en valeur.
– exploitation par les membres de son lignage : ici l’exploitant a un droit partiel sur la terre exploitée car il est dépendant de sesparents c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’affectation du titre aux noms des héritiers mais toute est verbale. Et à la mort des parents les héritiers en deviennent détenteurs de la maitrise foncière.

Le mode de faire valoir indirect

Il s’agit d’une exploitation de terre par une perso nne autre que le détenteur de la maitrise foncière soit par :
· Le fermage : le locataire cultive la terre moyennant une redevance fixe convenue entre les deux parties. Il apporte le capital d’exploitation et le travail.
· Le métayage : l’exploitant paie en nature ou en espèce une redevance proportionnelle à l’importance de la récolte. Il travaille et participe quelquefois à une partie du capital d’exploitation. Ici, il y a le partage des risques entre le locataire et le détenteur de la maitrise foncière sur cette (la redevance s’élèveel plus souvent de 50% de la récolte).

Le facteur humain : LE TRAVAIL

Le travail constitue le deuxième facteur principal de la production. En réalité, l’exploitation rizicole de la plaine dispose des disponibilités énormes aussi bien en travail permanent qu’en travail temporaire. Après avoir passé en revue ces deux grands points, quelques jugements seront apportés sur leur coefficient d’utilisation.

Le travail disponible

Cette disponibilité en facteur humain sera perçue à travers l’étude de diverse catégorie de travail intervenant dans le processusde production.
Dans cette région, le ménage constitue la cellule ed base de la production. Le travail est fourni en majeur partie par la main d’œuvre fam iliale. L’organisation de la production est effectuée sous la tutelle du chef de ménage.

La participation familiale au travail

Souvent le ménage est composé de l’homme, de la femme et des enfants et ils participent tous au travail. Peu de travail s’effectue sans participation de chef de famille. Comme le bureaucrate, il travail à la rizière jusqu’à concurrence de huit heures par jour, du lundi au dimanche, sauf les jours néfastes tels que: le mardi, le jeudi et plus particulièrement le dimanche pour les chrétiens. L’homme réalise les travaux de préparation du sol l’utilisation( de la charrue, la hersez…). La femme, quant à elle, participe au repi quage de la pépinière et à la récolte. Après la récolte, qui a lieu 03 ou 04 mois après le repiquage, elle mit les grains de riz dans un sac et puis l’homme assure le transport vers le village. Elle assure souvent le séchage et le pilonnage des grains, si l’agriculteur ne va pas à la décortiquerie.
Quant aux enfants, ils aident leurs parents le jour sans classe, c’est-à-dire le samedi, le dimanche et les jours des vacances. Mais on peut dire que leur contribution est minime.

L’entraide

C’est un principe qui constitue à effectuer mutuell ement les travaux agricoles. Ces exploitants peuvent être de même lignage ou tout mplementsi des voisins. Chaque participant apporte le matériel et l’équipement nécessaire pourla réalisation de ces travaux. Il existe trois formes d’entraide :
· Une entraide d’une forme paysannat organisée par trois à six exploitants, c’est-à-dire qu’ils s’organisent pour réaliser les travaux de chaque membre, suivant un calendrier établi par eux même.
· Pour la deuxième forme de l’entraide, il s’agit d’inviter les paysans voisins appartenant au même lignage pour des travaux que l’exploitant ne peut pas réaliser seul.
· Le « Tamboroho » littéralement compensation en bouillon ou l’entraide avec abattage d’un ou des bovidés.
On remarque qu’il entraine également le retard de l’exécution des travaux si un paysan invite d’autres, il va de soi que ces derniers vont aussi l’inviter vice versa.
L’entraide est bonne si elle est faite entre deux ou trois personnes au maximum pour éviter le gaspillage de temps et d’argent.

La main d’œuvre salariée

Le mode de ce genre de travail se présente sous diférentes formes. D’abord le salaire est calculé en raison de la quantité de travail fourni par unité de temps et le niveau de productivité de travail en est très élevé, contrairement au salaire au temps qui est une rémunération à l’heure ou à la journée(en semaine ou en mois).
Selon le mode de paiement retenu, on peut toujours distinguer deux types de salariat : salariat en nature et salariat en espèces.
Le salariat en nature n’est qu’une forme un peu développé de l’entraide. Il n’y a pas vraiment des conclusions de contrat ici mais tout se passe comme à l’entraide. Par manque de liquide disponible, ce travail devra être rétribuéultérieurement par la seul ponction de quelques kilogrammes des paddy lors de la récolte selon l’importance de son aide, mais très souvent la fixation de la rémunération sera effectuée à des bases parentés : par exemple, l’exploitant verse à leur salarié un ou deux soubiques locaux de paddy, à raison de 7kg le soubique. Ce type de salariat s’observe dans toute la région de la plaine.
Dans certains cas, le recours à la main d’œuvre ext erne devra nécessairement entrainer une sortie d’argent en espèce de la part de l’exploitant employeur. Deux modes de paiements peuvent être rencontrés dans la plaine soit: le salarié est employé comme journalier, soit celui-ci travaille en assurant une opération bien précise.
En espèce, le salaire est généralement fixé selona loi de l’offre et de la demande mais, toujours est il, un plancher existe au dessus duquel l’offre est très élastique, ainsi le plancher est de Ar 2500 dans la plaine de Marovoay.

Les caractéristiques de la plaine de Marovoay

On pourrait dire sans doute que la possession d’une parcelle fertile est la première garantie de récolte abondante et régulière.
D’une part, la nature du sol et du climat favorable et d’autre part, des potentialités naturelles, économiques et humaines, cette plaine connait une gamme de production très diversifiée. La variété des régions aux écosystèmes contrastes permet une grande diversité de l’activité et une complémentarité entre les cultures vivrières, lesulturesc de fruitières, l’exploitation forestière La rizière de Betsiboka apparait dès que les conditions locales l’autorisent. Grace à l’aire considérable de cette, le calendrier des récoltes ccupeo toute l’année.
En effet, la stagnation ou la diminution de notre production ne provient pas de l’insuffisance de terres cultivables.

La situation géographique de la zone d’étude

La plaine de Marovoay est située dans sa totalité ansd le district de Marovoay, province de Mahajanga, plus précisément dans la région de Boeny.
Elle se trouve autour du fleuve de Betsiboka ; c’est pour cela que la plaine de Marovoay est aussi appelée « la plaine de la basse Betsiboka »Elle est parmi les greniers à riz de Madagascar. Elle est située entre les méridiens46°26’ et 46°50’ de longitude EST, comprise entre les parallèles 16°00’ et de 16°13’ de latitu de SUD, d’après le service de la météorologie.

L’humidité atmosphérique

Le vent asséchant « VARATRAZA » souffle sur la plaine de Marovoay pendant la période de Juillet à Aout. Alors, l’humidité atmosphérique est l’une des conditions nécessaires pour le développement de plantes vertes et en particulier pour sa floraison.
Donc, trop faible ou trop fort de degré hygrométrique peut inhiber le processus d’évolution des plantes utiles pour les êtres vivants. En toute saison, le taux hygrométrique reste élevé à81%, le matin avant le lever du soleil, il s’abaisse jusqu’à midi, et à partir de là, il va reprendre l’essor. Ainsi, le tableau suivant nous montre l’humidité normalement (en %) durant l’année 2008.

L’élevage porcin

Peu importe par rapport aux bovins. L’élevage reste du type familial à semi organisé.
La répartition du cheptel porcin par district est l’inverse de celle des bovins. Marovoay,Ambato-Boeni et Mahajamba se repartissent quasi-équitablement 99% des porcs. A Besalampy, où l’on observe une forte imprégnation islamique, le cheptel porcin représente 1% seulement de l’effectif total.
Les problèmes sont essentiellement ceux de la santéanimale et de l’alimentation. Toutefois, on assisterait à un accroissement du ch eptel selon les services de l’élevage.
Cet élevage, simple à mener est d’ailleurs assez rapidement rémunérateur pour intéresser les éleveurs. Son apport en protéine dans l’alimentation humaine fait de cette viande un aliment fortement apprécié.

L’élevage avicole

Il n’existe pas de données fiables permettant de faire une analyse sérieuse au niveau des services techniques de la région Boeny. L’estimation traditionnelle admise attribue 10 volailles par ménage. Selon ce mode de calcul, il y aurait 1 268 000 poules, canards, oies, etc. Dans la, région Boeny, l’élevage avicole resteencore une pratique traditionnelle de la famille, très peu lié à quelque notion de productivité rationnelle. Les rares efforts d’intensification se heurtent aux problèmes sanitaires qui déciment chaque année à quasi-totalité du cheptel. Cependant, les potentialités onts réelles d’après une observation sommaire de la situation :
– l’alimentation a un cout étant donné la gratuité et/ou le bas prix des éléments constitutifs des provendes.
– les débuts locaux constituent une assurance à travers les demandes ménagères et celles des gargotes et restaurants. Pour autant que les difficultés sanitaires se règlent, l’élevage avicole constituerait une activité rémunératrice. neU association avec la culture assurant l’alimentation serait un atout de plus pour réussir dans ce secteur.

Les constituants minéraux du riz

Les constituants minéraux du riz dont le poids total relativement considérable dans le paddy du fait de la proposition très élevée de ilice,s ne représente plus après décorticage, qu’une masse assez comparable en poids à celle que l’on trouve dans les autres céréales (environ 1.5% de la matière sèche). Alors 600g de izr décortiqué apportent suffisamment de magnésium, une même quantité de riz blanchi n’emporte que le tiers des besoins de l’homme.
La composition potassique et phosphorée des cendresreste à peu près identique au du blanchiment. Puisque la teneur total du caryopse en cendre diminue de moitié ou des deux tiers selon les variétés et le degré d’usinage.
Alors, au cours du blanchiment, la constitution des cendres varie pou certains éléments. Les plus effectués de ces éléments sont essentiellementdes SiO2 dont la teneur diminue de près de 60%, puis à un degré moindre, ca augmente de près de 50%mg qui diminue de 20%.
En tout état de cause, le calcium n’existe qu’en quantité très insuffisants (0.010 à0.014g de riz) au lieu de 0.30. Le rapport, Ca/P s ’établit entre 0.04 et 0.07 alors qu’il devrait être compris entre 1 et 1.5.

Les conditions pédologiques

S’appuyant sur la classification établie par le ministère de l’agriculture, nous pouvons distinguer deux types des sols en matière de la riziculture :
· Les bons sols comportant généralement les terres luviales et les sols hydromorphes
· Les sols à faibles aptitude, qui sont en général les sols salés, les sols podzoliques et les sols ferralitiques.
Se pose ainsi donc la question de savoir si les conditions naturelle de région peuvent répondre à ces écologies idéales.
En somme, une aptitude conditionnelle a été attribuée à cette région en matière riziculture. Le riz peut y être cultivé. Mais quelles sont ses variétés ?

Les variétés du riz

En général, les consommateurs recherchent les variétés à grains longs et donnant du riz où après cuisson chaque grain se sépare bienl’un à l’autre. Les qualités nutritives de riz varient, mais les variétés dépendent surtout du mode de traitement du paddy (étuvage) et du degré d’usinage. Alors les variétés manifestent uncomportement culturel spécial et elles sont plus ou moins adaptées aux conditions écologiques teà de type de cultures :
· La variété qui résiste à l’averse, liée souvent auraccourcissement des pailles et à une meilleure utilisation des engrais.
· La variété qui résiste aux maladies.
· La variété qui résiste à la sécheresse (surtout pour le riz pluvial).Les variétés sont généralement cycle courts et moyen. En outre,le grain du riz, ou paddy est donc constitués par les enveloppes (glumes et glumelles) et le caryopse ou albumen.
Une grande diversité de variété des semences a étéutilisée dans la plaine : kirimine, tsipala mena et fotsy, X, et zamany. Historiquement sur l’économie rizicole malgache, il a une variété très nommée dans le monde qui s’appelle « liAcombo ». Elle est placée au premier rang en qualité de riz de luxe à Madagascar. C’est une variété très connu en Europe. Le riz long américain n’a pas pu le défier dans ce temps, maisactuellement, cette variété est en voie de disparition.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIEPRESENTATION GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I : IDENTIFICATION DU PROJET
Section I : CARACTERISTIQUE DU PROJET
Section II : LES RENSEIGNEMENT GENERAUX SUR LE PROJET
Section III : ZONE D’ETUDE
CHAPITRE II : L’UTILITE ET L’IMPORTANCE DU RIZ
Section I : LA DESCRIPTION ET L’IMPORTANCE DU RIZ
Section II : L’IMPORTANCE DU RIZ DANS LA VIE DE L’HOMME
Section III : L’ECOLOGIE DU RIZ
CHAPITRE III : L’ETUDE COMMERCIALE DU PROJET
Section I : DEFINITION ET OBJECTIF DU MARCHE
Section II : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
Section III : LES STRTEGIES ENVISAGEES
CHAPITRE IV : ETUDES ORGANISATIONNELLES DU PROJET
Section I : ORGANISATION DE LA PRODUCTION RIZICOLE
Section II : ORGANISATION ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS
Section III : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITES
DEUXIEME PARTIELA CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : L’ETUDE DES INVESTISSEMENTS DU PROJET
Section I : LES INVESTISSEMENTS
Section II : AMORTISSEMENTS
Section III : LES COMPTES D’EXPLOITATIONS
CHAPITRE II : L’EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET D’INVESTISSEMENT
Section I : LES DONNEES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
Section II : LES CRITERES D’EVALUATIONS DES PROJETS D’INVESTISSEMENT
Section III : LES OUTILS D’EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS
CHAPITRE III : LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT
Section I : LES DIFFERRENTES SOURCES DE FINANCEMENT
Section II : CHOIX DE SOURCE DE FINANCEMENT
Section III : LE FONDS DE ROULEMENT INITIAL
CHAPITRE IV : L’ANALYSE DE LA FAISABILITE DU PROJET
Section I : ANALYSE DES STRUCTURES FINANCIERES ET DE RENTABILITE
Section II : LE SEUIL DE RENTABILITE
Section III : L’EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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